Etudes critiques sur la littérature contemporaine, Volumen1Levy, 1863 - 370 páginas |
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Pasajes populares
Página 139 - Rien n'est plus opposé au beau naturel que la peine qu'on se donne pour exprimer des choses ordinaires ou communes d'une manière singulière ou pompeuse; rien ne dégrade plus l'écrivain.
Página 44 - On ne divise pas l'homme; on ne fait pas au scepticisme sa part; dès qu'il a pénétré dans l'entendement , il l'envahit tout entier.
Página 85 - Joubert, à ces figures d'Herculanum qui coulent sans bruit dans les airs à peine enveloppées d'un corps...
Página 291 - Hugo et par l'effet d'un charme), je n'ai jamais engagé ma croyance, mais je comprenais si bien les choses et les gens que je donnais les plus grandes espérances aux sincères qui voulaient me convertir et qui me croyaient déjà à eux.
Página 278 - C'est la rime avant tout : de grammaire et d'oreille C'est maint secret encore, une coupe, un seul mot Qui raffermit à temps le ton qui baissait trop, Un son inattendu, quelque lettre pressée Par où le vers poussé porte mieux la pensée. A ce jeu délicat qui veut être senti Bien aisément se heurte un pas inaverti.
Página vi - La vie n'est pas un plaisir, ni une douleur, mais « une affaire grave dont nous sommes chargés et qu'il « faut conduire et terminer à notre honneur.
Página 249 - Elle abrége, elle ne concentre pas ; elle ne fait pas sentir beaucoup plus qu'elle n'exprime; elle ne descend jamais dans l'intérieur des choses comme celle de Montesquieu. Elle me fait l'effet d'un objet en bois qu'on veut enfoncer dans l'eau et qui remonte toujours. Elle n'a point de défauts, mais des qualités essentielles lui manquent.
Página 21 - Je ne me rappelle pas avoir vu le nom de Dieu dans Shakespeare ; s'il y est, c'est bien rarement, par hasard et sans l'ombre d'un sentiment religieux.
Página 125 - Seigneur, je coinmeuce à sentir ma faiblesse; ma vue se couvre; l'erreur et la vérité m'échappent également; ayez pitié de votre serviteur qui vient à vous avec un cœur sincère; écoutez la prière du pauvre. » Je ne sais ni le jour ni l'heure ; mais j'ai vu ce que je ne voyais pas, je suis sorti de Rome libre et victorieux. J'ai appris de ma propre expérience que...
Página 125 - Il faut donc qu'il y ait dans le monde une puissance qui soutienne les intelligences faibles contre les intelligences fortes , et qui les délivre de l'oppression la plus terrible de toutes , celle de l'esprit. Cette puissance, en effet, est venue à mon secours; ce n'est pas moi qui me suis délivré, c'est elle. Arrivé à Rome , au tombeau des saints Apôtres Pierre et Paul , je me suis agenouillé, j'ai dit à Dieu : « Seigneur , je commence à sentir ma faiblesse; ma vue se couvre; l'erreur...