Études sur la littérature contemporaine, Volumen1

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C. Lévy, 1863 - 10 páginas
 

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Página 66 - On ne divise pas l'homme; on ne fait pas au scepticisme sa part; dès qu'il a pénétré dans l'entendement , il l'envahit tout entier.
Página 175 - Rien n'est plus opposé au beau naturel que la peine qu'on se donne pour exprimer des choses ordinaires ou communes d'une manière singulière ou pompeuse; rien ne dégrade plus l'écrivain.
Página 353 - ... j'ai été à ma manière un homme de vérité, aussi avant que je l'ai pu atteindre. - Mais cela même, que c'est peu! que notre regard est borné! qu'il s'arrête vite ! qu'il ressemble à un pâle flambeau allumé un moment au milieu d'une nuit immense! et comme celui qui avait le plus à cœur de connaître son objet, qui mettait le plus d'ambition à le saisir et le plus...
Página 109 - Joubert, à ces figures d'Herculanum qui coulent sans bruit dans les airs à peine enveloppées d'un corps...
Página 348 - J'avais une manière; je m'étais fait à écrire dans un certain tour, à caresser et à raffiner ma pensée; je m'y complaisais. La .Nécessité, cette grande muse, m'a forcé brusquement d'en changer : cette Nécessité qui, dans les grands moments, fait que le muet parle...
Página 91 - C'est d'un ciel profondément screii» que je reporte aujourd'hui mes regards vers cet horizon chargé de tant d'orages. Je sonde attentivement mon âme, et je n'y découvre aucun sentiment qui envenime mes souvenirs. Point de fiel permet beaucoup de franchise. C'est la personnalité qui altère ou décrie la vérité. Voulant parler de mon temps et de ma propre vie, j'aime mieux le faire du bord que du fond de la tombe.
Página 345 - ... au plus haut degré cette faculté de demi-métamorphose, qui est le jeu et le triomphe de la critique, et qui consiste à se mettre à la place de l'auteur et au point de vue du sujet qu'on examine, à lire tout écrit selon l'esprit qui l'a dicté.
Página 295 - Elle est svelte, dégagée, mais mince, effilée, maigre; elle n'a jamais de majesté: Légère et court vêtue, elle marche à grands pas; mais on ne sent pas le sol trembler sous elle, et chaque secousse rendre un bruit d'armure. Elle a la vivacité qui vient de l'esprit, rarement la chaleur qui vient de l'âme. Elle abrége, elle ne concentre pas ; elle ne fait pas sentir beaucoup plus qu'elle n'exprime; elle ne descend jamais dans l'intérieur des choses comme celle de Montesquieu. Elle me fait...
Página 338 - Hugo et par l'effet d'un charme), je n'ai jamais engagé ma croyance, mais je comprenais si bien les choses et les gens que je donnais les plus grandes espérances aux sincères qui voulaient me convertir et qui me croyaient déjà à eux.
Página 157 - II faut qu'il y ait dans le monde une puissance qui soutienne les intelligences faibles contre les intelligences fortes, et qui les délivre de l'oppression la plus terrible de toutes, celle de l'esprit. Cette puissance, en effet, est venue à mon secours : ce n'est pas moi qui me suis délivré, c'est elle. Arrivé à Rome, au tombeau des saints apôtres Pierre et Paul, je me suis agenouillé; j'ai dit à Dieu: « Seigneur, je » commence à sentir ma faiblesse ; ma vue se couvre ; «l'erreur et...

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