LIVRE PREMIER. I La Vérité toute nue Sortit un jour de son puits. Ses attraits par le temps étaient un peu détruits: Jeunes et vieux fuyaient sa vue. La pauvre Vérité restait là morfondue, Sans trouver un asyle où pouvoir habiter. A ses yeux vient se présenter La Fable richement vêtue, Portant plumes et diamants, La plupart faux, mais très-brillants. Eh! vous voilà, bonjour, dit-elle : |