Histoire des Italiens, Volumen11

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Firmin Didot frères, fils et cie, 1861 - 12 páginas
 

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Página 214 - ... traité de paix, contre une soumission forcée à des conditions qui blessent également la justice et tous les devoirs de l'humanité. Qu'un avide et injuste conquérant subjugue une Nation, qu'il la force à accepter des conditions dures, honteuses, insupportables, la nécessité la contraint à se soumettre. Mais ce repos apparent n'est pas une paix, c'est une oppression que...
Página 243 - J'ai répondu à toutes ces propositions comme je le devais, et le jeune envoyé est parti rempli, m'at-il dit, d'admiration pour mon caractère, ma constante fermeté et mon désintéressement.
Página 139 - Allez dire au premier consul, que je meurs avec le regret de n'avoir pas assez fait pour vivre dans la postérité.
Página 85 - Venise, qui va en décadence depuis la découverte du cap de BonneEspérance et la naissance de Trieste et d'Ancône, peut difficilement survivre aux coups que nous venons de lui porter ; population inepte , lâche, et nullement faite pour la liberté : sans terre, sans eau, il paraît naturel qu'elle soit laissée à ceux à qui nous donnons le continent.
Página 243 - J'étais justement à cheval; je m'y rends, et je trouve un aide-de-camp du roi de Bavière, qui avait été sous mes ordres la campagne dernière. Il était chargé de la part du roi de me faire les plus belles propositions pour moi et pour ma famille, et assurait d'avance que les souverains coalisés approuvaient que je m'entendisse avec le roi pour m'assurer la couronne d'Italie. Il y avait aussi un grand assaisonnement de protestations, etc., etc.; tout cela était bien séduisant pour tout autre...
Página 167 - Il ya là dedans de la malveillance. Ne leur laissez pas oublier que je suis le maître de faire ce que je veux ; cela est nécessaire pour tous les peuples, et surtout pour les Italiens, qui n'obéissent qu'à la voix du maître. Ils ne vous estimeront qu'autant qu'ils vous craindront, et ils ne vous craindront qu'autant qu'ils s'apercevront que vous connaissez leur caractère double et faux. D'ailleurs , votre système est simple : l'Empereur le veut.
Página 437 - La révolution a été une guerre, la vraie guerre , telle que le monde la connaît entre peuples étrangers. Depuis plus de treize siècles la France en contenait deux, un peuple vainqueur et un peuple vaincu. Depuis plus de treize siècles le peuple vaincu luttait pour secouer le joug du peuple vainqueur. Notre histoire est l'histoire de cette lutte. De nos jours une bataille décisive a été livrée. Elle s'appelle la révolution.
Página 63 - Eh bien , partons ! nous avons encore des marches forcées à faire, des ennemis à soumettre, des lauriers à cueillir, des injures à venger. Que ceux qui ont aiguisé les poignards de la guerre civile en France, qui ont lâchement assassiné nos ministres, incendié nos vaisseaux à Toulon tremblent ; l'heure de la vengeance a sonné.
Página 85 - Il parlait facilement i en ce moment il eut de l'éloquence. Il s'étendit sur le bien de l'indépendance et de la liberté, sur les intérêts de son pays et le sort misérable qui lui était réservé , sur les devoirs d'un bon citoyen envers sa patrie. La force de ses raisonnements , sa conviction , sa profonde émotion...
Página 167 - Si vous demandez à Sa Majesté ses ordres ou son avis pour changer le plafond de votre chambre, vous devez les attendre, et si, Milan étant en feu, vous lui demandez pour l'éteindre, il faudrait laisser brûler Milan et attendre les ordres *. » II n'est pas très étonnant qu'Eugène n'ait pas été consulté pour le choix d'une femme.

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