Le bourgeois aux champs: comédie en trois actes

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l'Illustration, 1914 - 39 páginas
 

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Página 5 - Un, deux, trois, quatre, cinq, six, sept, huit, neuf, dix, onze, douze, Treize, quatorze, quinze, seize, dix-sept, dix-huit, dix-neuf, vingt.
Página 6 - ... mode. Alors, au vernissage, avec vos amis avancés, vous aviez trouvé un moyen de ne pas leur paraître ridicule. Lorsqu'un tableau vous plaisait, vous disiez : ' Quelle ordure ! ' Et vous déclariez admirables ceux qui vous repoussaient. Et vous ne vous trompiez jamais. Je connais un type dans votre genre : il a fini par se convaincre lui-même, et, des toiles impressionnistes, il n'y en a plus d'assez extravagantes pour lui. On est forcé de lui en confectionner exprès.. . .Allons, adieu....
Página 22 - Mais vous vous y ennuyez déjà, dans notre pays. FERNANDE. — II n'est pas question de moi. LE COMTE BOUCHIN. — C'est vrai, je vous demande pardon... Oh! si je me trompe, si vous consentez à enterrer vos vingt ans dans ce trou humide et noir, mettons que je n'ai rien dit. Je me trompe sur vous. Je me trompe...
Página 6 - Klles sont faites pour vous épater, et elles vous épatent et vous les achetez pour épater vos amis qui commencent par rire et qui finissent par en acheter à leur tour pour avoir l'air d'être des connaisseurs... Voilà mon opinion... (Il se lève, d'un autre ton.) Alors, pour la galette, rien à faire. M. COCATRIX. -- Tous mes regrets. GIRARD, à la porte. — Ça va bien! Votre socialisme ressemble à votre goût pour la peinture nouvelle.
Página 6 - Rappelez-vous cette phrase de notie manifeste: « Voici assez longtemps que ce sont les mêmes qui ont des indigestions. » M. COCATRIX. — Je ne vous dis pas le contraire... GIRARD. — Alors?... M. COCATRIX. — Ecoutez. Je vais vous donner une preuve de mon dévouement' et de ma fidélité à la cause.
Página 18 - Ne faites pas attention. Ma fille veut dire que vous n'êtes pas au courant, autant qu'il le faudrait, des nouveautés agricoles... Nous vous y mettrons, mon brave... Nous vous ferons faire des progrès... Nous vous montrerons comment il faut cultiver la terre... On vous dégourdira, mes bons amis... Vous en avez besoin... Sentez-vous au moins que vous en avez besoin! Hein?... Il ne veut pas répondre. Mais il sait bien que j'ai raison.
Página 17 - COCATRIX. — Oui... Mais comment! Il lui a mis le cordeau des chevaux dans la main et il lui a dit : « Faites donc ça vous-même puisque vous en savez plus que moi. » Et il est parti après avoir donné un coup de fouet aux chevaux qui ont failli te renverser dans le sillon. Voilà les gens que tu défends! Je vous dis qu'ils me dégoûtent! M. COCATRIX. — Tout ça, c'est à cause des prunes ! M"1
Página 36 - Me permettez-vous de le dire à monsieur le comte? Il n'ya rien là que de très honorable... VICTOR. — Mais vous êtes embêtant ! M. COCATRIX. — Bien! Bien! Vous préférez que je me taise! je me tais. Mais je tiens à vous dire devant monsieur le comte combien je suis content de vous avoir. Je me rappelle, et non sans émotion, comment, le jour de mon coup de feu, vous avez, de vos bras vigoureux, chassé loin de moi ces brûles narquoises et méchantes...
Página 37 - FERNANDE, se balançant toujours les mains au-dessus de la tête. — II faudra vous soigner, mon ami. VICTOR, très ému. — Si vous avez voulu me rendre fou, vous avez réussi. Je ne pense qu'à vous. Vous êtes tout pour moi. Quand vous daignez me regarder amicalement, je suis au comble de la joie. J'ai de l'extase pour une journée, rien qu'avec un petit sourire. Seulement, j'ai senti que, si je gardais cela pour moi, j'allais me rendre malade... Toute ma viedépend de vous, vous comprenez ï...

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