Confession du Général Buonaparté a l'abbé Maury

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Imprimé pour l'auteur par Vogel et Schulze et se vend chez T. Egerton, N.L. Pannier, 1811 - 306 páginas
 

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Página 118 - L'on n'y distingue point l'orgueil du diadème ; De l'esclave et du roi la poussière est la même. Peuple , d'un œil serein envisage ton sort ; N'accuse point la vie , et méprise la mort : , La vie est un éclair , la mort est un asile : Ton sort est d'être heureux , ta gloire est d'être utile.
Página 246 - ... favorables , l'Allemagne n'en sera pas moins ravagée. Quant à moi, Monsieur le Général en chef, si l'ouverture que j'ai l'honneur de vous faire peut sauver la vie à un seul homme , je m'estimerai plus fier de la couronne civique que je me trouverais avoir méritée, que de la triste gloire qui peut revenir des succès militaires.
Página 233 - Dénués de tout, vous avez suppléé à tout. Vous avez gagné des batailles sans canons, passé des rivières sans ponts, fait des marches forcées sans souliers, bivouaqué sans eau-de-vie et souvent sans pain. Les phalanges républicaines, les soldats de la liberté étaient seuls capables de souffrir ce que vous avez souffert.
Página 247 - Pen« sez-vous que les légions d'Italie puissent souffrir les « massacres que vous excitez ? Le sang de nos frères « d'armes sera vengé , et il n'est pas un seul bataillon « français qui , chargé de cette mission généreuse , « ne se sente trois fois plus de courage et de moyens « qu'il ne lui en faut pour vous punir. Le sénat de « Venise a répondu par la plus noire perfidie à notre « générosité soutenue à son égard. Je prends le parti « de vous envoyer mes propositions par...
Página 234 - Je ne souffrirai pas que des brigands souillent vos lauriers. « Peuples d'Italie , l'armée française vient chez vous pour rompre vos fers. Le peuple français est l'ami de tous les peuples. Venez avec confiance au-devant de nos drapeaux; votre religion, vos propriétés et vos usages seront religieusement respectés. Nous ferons la guerre en ennemis généreux ; nous n'en voulons qu'aux tyrans qui vous asservissent.
Página 99 - Juda, ayant ouï de sa propre bouche qu'il falloit rendre à Dieu ce qui est à Dieu , et à César ce qui est à César...
Página 121 - Alpes, qu'il aurait dit ii ses compagnons qu'il aimait mieux être le premier dans un village que le second dans Rome (2).
Página 303 - Matharich, ont employé, pour se venger, l'arme du poignard, cette arme qui n'est que celle des lâches. Un janissaire parti de Gaza, il ya aujourd'hui quarantedeux jours, a été envoyé pour commettre cet horrible crime. Les Français aiment à croire que les Osmanlis seuls sont coupables. Cet assassinat doit être dénoncé à toutes les nations, et toutes ont intérêt à le venger.
Página 81 - Je dis plus, cette alliance me rend l'arbitre des destins du globe. En supposant que les Anglais se maintiennent dans le Portugal, que la résistance des Espagnols se prolonge, et que je sois las de faire tuer des Français dans la péninsule, je puis y envoyer une armée de cent mille Autrichiens. Si l'Angleterre refuse de faire la paix, j'enverrai dans les grandes Indes une armée de cent mille Russes.
Página 233 - L'artillerie de siége est arrivée. La patrie attend de vous de grandes choses. Vous justifierez son attente; vous brûlez tous de porter au loin la gloire du peuple français , d'humilier les rois orgueilleux qui méditaient de nous donner des fers , de dicter une paix glorieuse qui indemnise la patrie des sacrifices qu'elle a faits. Vous...

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