La Revue de Paris, Volumen1

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Bureau de la Revue de Paris., 1905
 

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Página 81 - Il ya en moi du désespoir, voyez-vous, de la rage; des envies de vous tuer, de vous assassiner par moments en vérité ; pardonnez-moi ces horribles mouvements. Mais pensez à ceci, vous que tant de pensées remplissent, pensez au vide que laisse une telle amitié. Quoi! pour jamais perdus!
Página 728 - Les douze ou treize pièces amoureuses, élégiaques, qui forment le milieu du recueil dans sa partie la plus vraie et la plus sincère, sont suivies de deux ou trois autres, et surtout d'une dernière, intitulée Date Lilia, qui a pour but, en quelque sorte, de couronner le volume et de le protéger. Littérairement, ces pièces finales, prises en elles-mêmes, sont belles, harmonieuses, pleines de détails qui peuvent sembler touchants. En admirant dans le voile l'éclat du tissu, il nous a paru...
Página 90 - ... intime où nous étions placés, des torts par manque d'abandon, de confiance, de franchise. Mon dessein n'est pas de remuer ces tristesses. Mais toute la plaie est là. Votre conduite, aux yeux de l'univers, si vous l'exposiez, serait irréprochable; elle a été digne, ferme et noble; je ne l'ai pas trouvée à beaucoup près aussi tendre, aussi bonne, aussi rare, aussi unique qu'elle pouvait l'être dans l'état d'amitié unique où nous vivions.
Página 101 - L'obligation même, qui m'est imposée par une personne que je ne dois pas nommer ici, d'être toujours là quand vous y êtes, me dit sans cesse et bien cruellement que nous ne sommes plus les amis d'autrefois. Mon pauvre ami, il ya quelque chose d'absent dans votre présence qui me la rend plus insupportable que votre absence même.
Página 340 - J'aimerais mieux moins d'éloges et plus de sympathie. D'où cela vient-il ? Est-ce que nous en sommes là ? Interrogez-vous consciencieusement, et dites-moi si j'ai raison.
Página 78 - J'ai d'affreuses, de mauvaises pensées, des haines, des jalousies, de la misanthropie ; je ne puis plus pleurer : j'analyse tout avec perfidie et une secrète aigreur. Quand on est ainsi, il faut se cacher, tâcher de s'apaiser; laisser déposer son fiel, sans trop remuer le vase; s'accuser devant soi-même, devant un ami comme vous, ainsi que je fais en ce moment.
Página 104 - Vous avez raison en tout, votre conduite a été loyale et parfaite, vous n'avez blessé ni dû blesser personne... Tout est dans ma pauvre malheureuse tête, mon ami ! Je vous aime en ce moment plus que jamais, je me hais, sans la moindre exagération, je me hais d'être fou et malade à ce point. Le jour où vous voudrez ma vie pour vous servir, vous l'aurez, et ce sera peu sacrifier. Car, voyez-vous, je ne dis ceci qu'à vous seul, je ne suis plus heureux. J'ai acquis la certitude qu'il était...
Página 576 - Aix, en Savoie, courir après quelqu'un qui se moque de moi, peut-être; une de ces femmes aristocratiques que vous avez en horreur sans doute; une de ces beautés angéliques auxquelles on prête une belle âme, la vraie duchesse, bien dédaigneuse, bien aimante, fine, spirituelle, coquette, rien de ce que j'ai encore vu! un de ces phénomènes qui s'éclipsent et qui dit m'aimer, qui veut me garder au fond d'un palais à Venise...
Página 81 - Hugo et sur vous quelque nouvelle et quelque rapport; si vous saviez comme tous les jours passés dans leurs moindres circonstances, nos promenades à la plaine, nos visites aux Feuillantines et tout ce que j'avais rêvé de vie paisible et bénie auprès de vous, si vous saviez comme tout cela se déchaîne en moi au fond de mon cœur dans mes veilles et à quel supplice de damné je suis livré sans relâche depuis trois ou quatre heures du matin jusqu'au jour! mon cœur se referme alors: il se...
Página 80 - Vous save/ ce que vous êtes pour lui, quelle confiance il a en vous pour le passé comme pour l'avenir. Vous savez que votre bonheur empoisonné empoisonne à jamais le sien, parce qu'il a besoin de vous savoir heureux. Ne vous découragez donc pas. Ne faites pas fi de ce qui vous fait grand, de votre génie, de votre vie, de votre vertu. Songez que vous nous appartenez, et qu'il ya ici deux cu-urs dont vous êtes toujours le plus constant et le plus cher entretien.

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