Bulletin, Volumen49

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Página 21 - Où tous nos monuments et toutes nos croyances Portaient le manteau blanc de leur virginité...
Página 34 - Et quand ces grands amants de l'antique nature Me chanteraient la joie et le mépris des dieux, Je leur dirais à tous : « Quoi que nous puissions faire, Je souffre, il est trop tard; le monde s'est fait vieux. Une immense espérance a traversé la terre; Malgré nous vers le ciel il faut lever les yeux ! » Que me reste-t-il donc ? Ma raison révoltée Essaye en vain de croire et mon cœur de douter.
Página 9 - Il faut être ignorant comme un maître d'école Pour se flatter de dire une seule parole Que personne ici-bas n'ait pu dire avant vous. C'est imiter quelqu'un que de planter des choux.
Página 40 - Le moment est venu où il n'est plus permis à qui que ce soit de garder le silence. Il faut qu'un cri universel appelle enfin la nouvelle France au secours de l'ancienne. Tous les genres de profanation, de dégradation et de ruine menacent à la fois le peu qui nous reste de ces admirables monuments du moyen âge, où s'est imprimée la vieille gloire nationale, auxquels s'attachent à la fois la mémoire des rois et la tradition du peuple.
Página 43 - Sur deux rayons de fer un chemin magnifique De Paris à Pékin ceindra ma république. Là, cent peuples divers, confondant leur jargon, Feront une Babel d'un colossal wagon. Là, de sa roue en feu, le coche humanitaire Usera jusqu'aux os les muscles de la terre. Du haut de ce vaisseau les hommes stupéfaits Ne verront qu'une mer de choux et de navets.
Página 43 - L'univers , mon ami , sera bouleversé. On ne verra plus rien qui ressemble au passé ; Les riches seront gueux et les nobles infâmes; Nos maux seront des biens , les hommes seront femmes , Et les femmes seront tout ce qu'elles voudront. Les plus vieux ennemis se réconcilieront , Le Russe avec le Turc, l'Anglais avec la France, La foi religieuse avec l'indifférence, Et le drame moderne...
Página 21 - Portant la même croix sur leur front radieux, Sortaient de la montagne en regardant les cieux; Où Cologne et Strasbourg, Notre-Dame et Saint-Pierre S'agenouillant au loin dans leurs robes de pierre, Sur l'orgue universel des peuples prosternés Entonnaient l'hosanna des siècles nouveau-nés...
Página 47 - Je veux tout d'abord vous remercier du très grand honneur que vous m'avez fait en m'appelant à la présidence de cette séance académique.
Página 42 - O français! respectons ces restes! Le ciel bénit les fils pieux Qui gardent, dans les jours funestes, L'héritage de leurs aïeux. Comme une gloire dérobée, Comptons chaque pierre tombée; Que le temps suspende sa loi; Rendons les Gaules à la France, Les souvenirs à l'espérance, Les vieux palais au jeune roi !

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