De l'irritation et de la folie: ouvrage dans lequel les rapports du physique et du moral sont établis sur les bases de la médecine physiologique, Volumen2

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J. B. Baillière, 1839
 

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Página 181 - C'est ce que les progrès de l'âge amènent insensiblement, lorsque les maladies ne le produisent pas d'une manière prématurée. Voilà le phénomène de l'action nerveuse, considéré dans presque toutes ses variétés et ses nuances ; et rien n'est si facile que de ramener au même point de vue celles qui n'ont point été...
Página 7 - Puisqu'il ya deux ordres de faits également certains relatifs à l'homme, l'histoire de l'homme est double, disaient-ils^ ce serait en vain que les naturalistes prétendraient la faire complète avec les seuls faits du domaine des sens, et les philosophes avec les seuls faits de conscience ; ces deux ordres de faits ne pourront jamais se confondre. Rien de plus conciliant que ces prétentions; eh bien, Broussais, qui vient lui-même de citer ces paroles, n'en va pas moins répéter qu'on veut dépouiller...
Página 180 - ... par lui à l'état normal de la matière nerveuse, excitée au degré normal, et que les désordres dans ces phénomènes dénotent ou l'altération de tout ou partie de l'appareil nerveux, ou la déviation de l'état d'excitation normal. « Toutes les facultés intellectuelles, dit-il, ne peuvent se manifester que dans certaines mesures de l'excitation cérébrale. Au-dessus, cette excitation ne produit que le délire et des actes que nous avons coutume de rapporter aux mouvements instinctifs...
Página 65 - Il a été prouvé que la matière nerveuse, dans un certain état, produit, par son action, tous les phénomènes intellectuels chez les animaux aussi bien que chez l'homme...
Página 45 - Et dans le supplément qui termine son livre de l'Irritation, il s'exprime ainsi : « La perception du blanc et « du noir, comme celle du rond et du carré, ne sont »des choses ni visibles, ni tangibles, ni concrètes; il « n'ya que les corps à l'occasion desquels nous avons € eu ces perceptions, et les organes sensitifs qui nous « les ont fournies, qui jouissent de ces qualités. * Ces passages sont...
Página 333 - Broussais, la cessation prolongée du mode d'action du cerveau, qui, dans l'état normal, est le régulateur de la conduite des hommes, et auquel tient cette faculté que l'on appelle raison.
Página 172 - C'est toujours dans l'encéphale que se passe l'excitation qui constitue le calcul ou le débat intérieur : chaque idée est successivement reproduite; et celle qui excite les plus profondes émotions dans l'ensemble viscéral est celle qui détermine les actes. C'est pour cette raison que les hommes offrent tant de...
Página 145 - ... dominé par une excitation anormale. Le fait est que nous avons toujours un motif d'action , et que les besoins instinctifs de conservation et de reproduction sont fréquemment en concurrence, pour la direction de nos pensées et de nos actes, avec le mobile intérieur qui nous porte à l'observation. La faiblesse du cerveau, son développement imparfait dans la partie qui exécute les opérations intellectuelles, l'habitude contractée de bonne heure d'obéir aux impulsions viscérales, ou de...
Página 4 - ... pour faire bien comprendre la théorie de la folie , dont nous nous occuperons dans la seconde partie de cet ouvrage. Jugeant de lui par des corps d'un ordre moins relevé , et par les circonstances dans lesquelles il les voit placés, l'homme s'imagine que ses phénomènes intellectuels sont dirigés par un être intelligent placé dans l'intérieur de son cerveau, comme les accords d'un jeu d'orgue le sont par un musicien soustrait aux regards des spectateurs. Il ne voit pas qu'il n'ya nulle...

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