Le culte des passions: essais sur le XVIIe siècle français

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Macula, 1998 - 187 páginas
Descartes ? "Il construit la sphère de la liberté humaine non pas en Dieu mais contre Dieu." Pascal ? "Il greffe sur l'augustinisme la doctrine de la raison d'Etat et parvient ainsi au paradoxe de la force pure et mauvaise à laquelle il faut docilement obéir" La tragédie classique ? "C'est l'expression la plus parfaite de cette déchristianisation [...] ; elle crée un monde nouveau de la vie sublime, indépendant de toute pensée chrétienne." Sécularisation, recherche d'une morale autonome, loin des préceptes de la religion : tel est le mouvement qu'Auerbach repère tout au long du XVII? siècle, à la fois du côté des productions intellectuelles et du côté des comportements sociaux. Il examine tour à tour le statut de l'"honnête homme" que Molière met en scène, la fureur des héroïnes raciniennes, et montre comment la langue des mystiques a engendré la rhétorique de l'amour-passion. Il décrit les lieux de la vie artistique où se mêlent et s'affrontent, à Paris, les classes sociales ; il étudie les origines familiales des élites intellectuelles, analyse les mutations du parterre au théâtre et le glissement progressif de la bourgeoisie productive vers les mirages et les colifichets de la "société", vers les conforts de la rente. Qu'il réfléchisse sur "la théorie politique de Pascal", sur "la cour et la ville" ou sur l'évolution sémantique du mot "passion", l'auteur de Mimésis déploie comme à l'accoutumée, dans ces essais, une érudition prodigieuse, en même temps qu'il révèle un XVIIe siècle tout tendu vers de nouvelles raisons d'être.

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