thèse américaine; la mauvaise foi enfin des adversaires de l'entente franco-britannique qui s'emparèrent de cette bonne foi et de cette maladresse, les brassèrent avec du mensonge et de la haine et en fabriquèrent un mélange détonnant.

A vrai dire, cet explosif a fait long feu. Personne ne semble avoir pris très au sérieux le noir complot hégémonique qu'auraient, à en croire M. Hearst, M. Lloyd George et quelques journalistes allemands et italiens, ourdis

AFFAIRES EXTERIEURES M. Briand et Sir Austin Chamberlain.

Du crépuscule à l'aube...

La montagne qui accouche d'une souris...

Les voilà enfin, depuis mardi, publiés ces fameux textes relatifs au compromis naval franco-britannique qui firent, encore inconnus, couler tant d'encre et tant de fiel.

Leur publication n'a rien appris qu'on ne sût : la bonne volonté des gouvernements français et britannique essayant de faire sortir la question du désarmement de l'impasse où avait engagée la Conférence navale; la maladresse des bureaux qui crurent que l'on pourrait faire accepter par les Etats-Unis un compromis donnant satisfaction à demi à la France, à demi à la Grande-Bretagne, mais négligeant la

Mais enfin calomniez, calomniez, il en restera toujours quelque chose.

Dans l'espèce, ce reste est négatif ; le projet du compromis naval est à l'eau, les puissances maritimes s'en tiennent à leurs thèses divergentes, et la solution du problème de la limitation des armements demeure aussi éloignée que jamais.

En raison de son étendue et dé l'imprécision de ces don

nées, ce problème apparaît extraordinairement ardu.

Plus précisément posé semble être celui de la fixation définitive de la dette allemande de réparations.