ne fut que boutade champenoise en riposte à l'injuste dicton Quatrevingt-dix-neuf moutons et un Champenois font cent bêtes »; ce fut peut-être aussi jalouse moquerie des provinces limitrophes - Alsace, Franche-Comté, Champagne où les « cochonnailles » sont réputées, contre cette Lorraine où le boudin est fait uniquement de sang recueilli directement dans la poêle et parfumé de sauriotte, où le lard est impeccable, et succulent le jambon fumé, où les andouillettes d'Epinal, le jambon et les saucisses de Montmédy rivalisent avec les plus parfaites charcuteries des autres régions françaises (2). Or, cet amour de la quiche, des salaisons de porc et des douceurs semble le véritable trait d'union entre la haute Lorraine, Lorraine des Vosges, et la basse Lorraine, celle de la grande plaine mosellane, le Pays Messin, Lorraines si différentes d'aspects et de coutumes, si semblables de cœur.

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Si l'Alsace est toute en couleur et en force, la Lorraine est tantôt plus rude et tantôt plus en nuances; cette dualité s'affirme non seulement dans la vie publique telle que Trygée l'a si bien notée dans sa magistrale étude Les forces politiques de la France- mais dans ses goûts et usages gastronomiques. Si tous les appétits sont robustes en Lorraine, ils ont aussi un je ne sais quoi de finesse assez aristocratique. D'ailleurs, n'est-ce point Claude Gelée, le Lorrain, né au Château de Champagne - apprenti pâtissier comme Lulli allait être marmiton qui inventa la pâte feuilletée et Stanislas, ex-roi de Pologne, duc de Bar et de Lorraine, qui créa le baba ?

(1) Pâtisserie très plate. Corrélation à noter entre ce mot et << esquicher > donner sa carte la plus faible du jeu de reversi et aussi esquichado aplatir, en langue_provençale. (2) Jadis, contait une fois, Fulbert-Dumonteil, en Lorraine, cet éden de la charcuterie française, régnait un usage rustique et badin. Lorsqu'on tuait un cochon, la fille de la maison envoyait au prétendant agréé un pied de porc agrémenté de faveurs et de brins de laurier. Symbole de victoire d'amour, ce laurier était comme un gage de fiançailles. Si le prétendant était éconduit, on lui expédiait, emblème d'indifférence moqueuse, la queue du cochon escortée d'un cornichon. (3) Anonyme, chez Antoine, Metz, 1811.

(4) Dory, éditeur, Nancy.

(5) Per Lamm, éditeur, Paris, 1913.

les apprêts culinaires ; de plus, comme en basse Normandie, les Lorrains ont une prédilection pour les confitures et les confiseries.

« Le principe essentiel de notre cuisine lorraine, m'écrivait M. Charles Sadoul, conservateur au Musée Lorrain de Nancy, est la crème qui s'ajoute à de nombreux plats soit crue, soit chauffée, soit à peine cuite.

<< Crue, elle assaisonne certaines salades (1), chauffée légèrement certains rôtis (gibier), fritures, pommes de terre rôties, elle se relève alors d'une pointe d'échalote et de ciboulette.

< Cuite, mélangée à l'œuf, elle couvre avec de petits morceaux de lard la tarte spéciale qu'on nomme quiche et qu'a chantée Theuriet sous le nom de galette.

<< Avec le court-bouillon du poisson au bleu on en fait la matelote lorraine. Avec la même mixture que la quiche coulée dans un pâté quelques instants avant de servir, on a la tourte de chez nous. »

Moins orchestrale et imaginative que les cuisines provençale et alsacienne, la cuisine lorraine est, cependant, d'une richesse si grande qu'elle n'a rien à envier à ses voisines de Bourgogne et de Franche-Comté. C'est surtout dans les préparations charcutières, les recettes de poisson et les confiseries qu'elle excelle magnifiquement.

C'est que la Lorraine est, en même temps que bon pays d'élevage pour le porc, une région de ruisseaux, de torrents, de rivières, de lacs et d'étangs; aussi les façons lorraines d'accommoder le poisson comptent-elles parmi les meilleures de France avec celles du Dauphiné, de la Franche-Comté, du Pays de Gex et du Bugey. La tradition s'enrichit de trouvailles heureuses car, de même qu'en Provence les poètes ont été de tout temps populaires, en Lorraine les grands cuisiniers du pays ont créé - et créent encore des plats, point trop compliqués, d'esprit résolument lorrain, tel Edmond Richardin, à Vaucouleurs, avec son Brochet de la Meuse, ses Ecrevisses de la Meuse, sa Carpe ou Perches garnies à la Vaucouleurs, dont les récipés font partie du précieux florilège gastronomique des deux Lorraines.

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SPORTS

Aux quatre vents de l'actualité

Telles deviennent, en ces mois d'été, l'emprise et la diversité de l'actualité sportive qu'on hésite à en étudier, de préférence, tel secteur, avec, d'avance le regret d'en sacrifier absolument tel ou tel d'un intérêt sous tous rapports aussi pressant.

Ce qui devait arriver arrive. Notre aviation, qui parut << surclassée » la saison dernière, avait pu sauver la face, cet hiver, grâce uniquement à la volonté, à l'audace, à la chance de Coste et Le Brix chevauchant, ne l'oublions pas, le Bréguet-Hispano datant, exactement, de 1922. Il était inévitable que les résultats obtenus par des aviations étrangères où l'on travaille - pas plus qu'ici -mais où l'on qui est encouragé, nous remissent soudain à notre rangn'est pas celui qu'on souhaiterait par des performances devant lesquelles nos constructeurs doivent s'incliner. On a fait, il y a peu de mois, et avec raison, combien de bruit autour de l'exploit des pilotes du Nungesser-Coli franchissant l'Atlantique du Sud de Saint-Louis à Natal! Mais voilà que le Savoia de Ferrarin et Del Prete atterrit dans les mêmes parages, mais parti, lui, non de Saint-Louis, mais bien de la côte italienne à 4.000 kilomètres en deça. Appareil qui, de bout en bout, dépasse le 200 kilomètres de moyenne! Triomphe ici, comme partout, de la Déesse moderne, la Vitesse, que l'homme fait son alliée, la seule avec l'aide de qui il puisse dompter et réduire ses ataviques ennemis qui s'appellent l'espace et le temps. Au même moment, les Allemands portent à soixante-cinq heures, le record du vol de durée sans escale. Demain..., n'est-ce pas Sabelli qui va relier New-York à Rome, devenue comme la capitale des ailes européennes ? Pendant ce temps, et, malgré le succès de manifestations telles que le Salon de l'Aéronautique, d'une part, et le Meeting de Vincennes, nous piétinons. N'en sommes-nous pas à attendre - depuis combien de temps - le rétablissement indispensable de ce ministère de l'Air d'où, peut-être, avec combien de retard ! celui de notre aviation s'ensuivra ?

Cependant, se rapproche, de façon fatale, la grande période des « Jeux ». C'est le 28 juillet - dans quinze

Il est trop tôt pour entrer dans le détail des prévisions. Pourtant, d'ores et déjà, nous comprenons que la France, en dépit du sérieux effort auquel il faut rendre justice, n'a sans doute que des accessits à ambitionner là-bas. Seuls deux hommes, Martin et Ladoumègue auraient pu ou pourraient prétendre à mieux. Sera Martin, en couvrant l'année dernière, un 800 mètres en 1,52 3/5, en triomphant, deux fois sur trois, du fameux Peltzer, nous apparaissait notre espoir Olympique type. Pourquoi faut-il, que, cette année nous soyons, presque malgré nous, enclins à augurer un peu moins de lui? Est-ce cet accroc de santé ne parla-t-on point de menace pulmonaire - qui lui advint cet hiver ? Est-ce la difficulté véritable qu'il a éprouvée sous nos yeux à se débarrasser de simples adversaires français, tantôt Keller, tantôt Feger ? Pourtant, un de ses récents << relais >> nous l'a monté descendant de nouveau au-dessous de 1'53", A la vérité, de tels temps remarquables ne sont plus tout à fait suffisants. Martin se heurtera, à Amsterdam, à l'Anglais Lowe, vainqueur du 800 aux Jeux de 24 et en qui, il trouva déjà son maître à Londres l'an dernier, à Peltzer s'il est remis, au « phénomène » finlandais, Borg (phénomène, mais, croyons-nous, non pas juste şur cette distance), à l'Américain Hahn, qui vient simplement de battre avant-hier le record de Peltzer lui-même avec 1,51 2/5. Et puis, il y a un certain étudiant Suisse, blond, volontaire, le second en 24, Paul Martin, un jeune médecin qui, avant de se consacrer à la science, s'est juré de décrocher le trophée. La compagnie sera relevée, le 2 août, dans la finale. Non, Sera Martin ne gagnera pas ! Mais nos hommes, en 24, étaient impitoyablement barrés de cette sélection ultime. Cette fois, nous en compterons un moins sur la ligne de départ, un sur les chances duquel il ne serait tout de même pas ridicule de parier.

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Et Ladoumègue ! N'hésitons pas à placer l'ex-Bordelais, devenu Stadiste par adoption, sur un plan supérieur encore, Qui ne l'a pas vu, lors de ses premières apparitions de l'année (1.500 en quatre minutes, en 3,58, 3,55, enfin 3,54 3/5) avec cette foulée joyeuse qui semblait absorber celle de ses adversaires, lâchant ceux-ci au train, terminant avec 50 mètres d'avance, qui ne l'a pas vu ne se représente pas ce que peut évoquer de puissance, d'aisance, d'élégance, un athlète au summum de sa forme. Tel Guillemot en 1920...

Envoyez vos Lettres

Par exemple, ce fut, sans doute, un tort de tenter de mettre sur 5.000 mètres cette étonnante mécanique. Ladoumègue, au championnat de Paris de la distance, partit bien comme doit partir un compétiteur des jeux, et ne se tint pas trop loin, jusqu'aux 2.500 mètres des précédents des Wide et Nurmi. Mais, ensuite... ! N'oublions pas que ses 15 min. 03 dont le public, affectueusement, feignit de se contenter et qu'il applaudit à tout rompre, notons que ce temps, honorable pour les championnats de l'immense majorité des nations, devient médiocre dès qu'entrent « dans le bain »>, les fantastiques champions des races Nordiques doués de ressources inépuisables en ce qui concerne les courses de fond par la pureté de leur atmosphère et, c'est possible, de leurs mœurs. Pour leur première « sortie » de l'année, les Wide, Nurmi et Ritola, l'illustre trio grossi d'un ou deux élèves, descendent à 14,40. Pour les jeux, ce sera 14,30. C'est dire que notre excellent Pelé qui peut finir cinquième ou sixième - naviguera, cependant, à quelque chose comme un demi-tour derrière eux. Mais, Ladoumègue sur 1.500 mètres ? Eh! 2 ou 3 secondes à gagner, et il est au record du monde ! Le jour de son 3,54.3, chacun put remarquer de quelle bousculade il fut victime dans le premier virage (qu'il se méfie pour Amsterdam !) Pourtant, dimanche dernier, s'attaquant au record du mille, il n'a battu que de deux secondes la meilleure performance française. Celle de Nurmi (toujours Nurmi !) reste éloignée de lui de cinq secondes. Maintenant, pourquoi ne pas avoir expédié Ladoumègue aux championnats d'Angleterre ? Qu'est-ce qui peut lui manquer encore aujourd'hui ? C'est la pratique de la grande compétition, de la lutte au coude à coude (répétons qu'il n'a jamais gagné, cette année, que de si loin !) En battant Ellis, samedi, il se fût confirmé dans le clair orgueil qu'il tire de sa force. Il abordera, le 4 août, la course suprême, ignorant de ce que peut être le train d'un Wide ou d'un Peltzer, le coeur plus battant qu'il ne faudrait du seul fait de l'incertitude... Et, cependant... ! Nous, les rares Français qui serons là, nous rêvons déjà de l'acclamer, de l'exalter dans la ligne droite... D'avance, nous imaginons un torrent de joie circulant avec notre sang dans nos veines, et ces cris inarticulés de folie de folie généqui s'échapperaient des lèvres des plus sceptiques 'd'entre nous.

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Cependant, le Tour de France se poursuit. Il paraît que jamais la « populaire épreuve » n'a connu succès semblable, que la haie des curieux sur le passage des «< géants >> s'est épaissie encore depuis l'an dernier. Je m'incline. J'apprécie l'effort, toujours hardi, imprévu, qu'a accompli une fois de plus Desgranges pour vivifier la formule, multiplier l'intérêt de sa création. J'admire la prodigieuse dépense d'énergie de ces hommes se tirant, à 28 de moyenne, de ces formidables parcours (avec quelles côtes, le Tournalet, l'Aubisque, le Galibier, Allos !) Cependant, j'ai peine à retrouver est-ce parce que vingt ans ont passé ? Mais, je m'enthousiasme, autant pour Ladoumègue que pour Deloge à retrouver encore, dis-je, mes enthousiasmes de l'époque des Fabert, des Petit-Breton, des Garigou ! Frantz va gagner, cette année, san douleur, dirai-je, ou du moins il avait gagné dès Bayonne. Il n'a plus eu, depuis, qu'à se

14 juillet 1928

maintenir. Les compétences déplorent que des hommes comme Fontan où l'Australien Opperman, défavorisés par le peu d'aide qu'ils rencontraient dans leur équipe, n'aient pu venir menacer plus sérieusement le leader. Tout au moins, les Français ont-ils cette satisfaction qui leur fut rarement accordée depuis dix ans de voir un des leurs, Leducq. second et à peu près assuré de ce rang au classement général, et les jeunes de l'équipe Moineau - les « moinillons ». comme dit gentiment Desgranges dont Moineau luimême, et Jean Bidot, et les frères Magne, enlever le plus grand nombre d'étapes depuis le début de Tour.

Enfin, Wimbledon a clos ses portes, et le tournoi a confirmé la situation privilégiée de notre pays en fait de tennis. Une fois de plus, le croquemitaine Tilden a, dès son entrée en lice, jeté le terreur, usurpé la place de premier favori. Puis, un Français régulier, intelligent, accrocheur, Landry est venu miner la vitalité du colosse. Puis, proprement, l'<< Alligator » Lacoste l'a dévoré. Sept Français en huitième de finale, cinq en quart de finale, trois en demifinales, Cochet et Lacoste en finale, et ce dernier prenant sa revanche sur son adversaire de Saint-Cloud, ces résultats du simple messieurs sont proprement sans précédent. Ajoutez qu'en double, Cochet-Brugnon redevenus notre paire la plus solide l'emportent sur Patterson-Hawkes, vainqueur de Tilden-Hunter. Sur ces bases, sait-on bien que c'est par 5 victoires... à 0, que, le 28 juillet, la coupe Davis devrait nous rester. Mais il y a l'imprévu, la << glorieuse incertitude ». Nous n'avons heureusement ! pas fini de craindre ni d'espérer. Sans quoi, nous péririons d'ennui. MARCEL BERGER.

LA BOURSE

L'Assemblée générale ordinaire des actionnaires s'est tenue le 12 juin, au Siège social, 12, rue Roquépine, à Paris, sous la présidence de M. Félix Vernes.

Le rapport du Conseil rappelle que l'année 1927 a été, pour les Etats du Levant sous-mandat français, une période de progrès dans l'ordre et la paix, progrès qui se sont manifestés par une notable activité des grandes entreprises privées : Compagnie du Port, des Quais et Entrepôts de Beyrouth, Société des Tramways et Eclairage de Beyrouth, Société du Port d'Alexandrette; etc..., qui ont poursuivi, soit le développement de leurs installations, soit le perfectionnement de leur outillage.

Dans le mouvement avec l'extérieur pour 1927, la France a conservé, avec 192.286.000 francs, la première place des pays importateurs et avec 86.500.000 francs, la première place des pays exportateurs.

L'exercice 1927 a laissé un bénéfice net de 3.694.125 fr. 73. L'Assemblée a voté un dividendee de 10 % payable à partir du 13 juin 1928. Les mandats des administrateurs sortants, ont été renouvelés pour une période de six ans.

DUNLOP A L'HONNEUR

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Dans la journée du 8 juillet, Dunlop à triomphé sur toute la figne Au Grand Prix de la Marne avec Chiron sur Bugatti (moyenne 132 kms 750) et Scaron sur Amilcar (moyenne 111 kilomètres).

Au Grand Prix des cyclecars et voiturettes de Bordeaux, c'est encore Dunlop qui gagne la catégorie 1.100 cmc. avec Dhome sur Morgan; puis la catégorie 500 cmc. avec Mme Rose Ithier, sur Violet ainsi que la catégorie 750 cmc. avec Dumoret sur Violet.

Enfin, à Spa, le concours d'endurance est encore une grosse victoire pour Dunlop, puisque dans la catégorie 3 litres, les premiers De-Vère-Mangin sur Chrysler étaient équipés en Dunlop. Dans la catégorie 2 Litres, Duric-Rost sur Georges Irat, triomphent sur Dunlop; dans la catégorie 1.500 cmc., l'équipe Ivanowsky-Marinoni, sur Alfa Roméo, triomphe en réalisant la meilleure moyenne (102 kms 600), sur Dunlop également, et, enfin, la catégorie 1.100 cmc, est enlevée par Duray Delano sur Ariès et pneus Dunlop.

Une telle liste se passe de commentaires.

Guide du Réseau du Nord

La Compagnie du Nord vient de publier l'édition pour 1928 de son livret-guide. Abondamment illustré ce document rendra de grands services aux touristes désireux de visiter les villes d'art de l'Ile-de-France, de la Picardie, de l'Artois ou des Flandres. Il ne sera pas moins utile aux familles recherchant pour leurs vacances une plage à proximité de Paris.

Le guide est en vente au prix de 2 francs dans les bibliothèques des gares et dans les bureaux de renseignements de ParisNord et d'Amiens. D'autre part, il est envoyé franco contre 2 fr. 65 en timbres-poste sur demande adressée 18, rue de Dunkerque, à Paris, au Secrétariat général de la Compagnie (Publicité.)

Services d'autocars P.-L.-M. du Vivarais et du Velay Afin de faciliter aux voyageurs l'accès de Vals-les-Bains, des services quotidiens d'autocars P.-L.-M., en correspondance, à la gare de Montélimar, avec les principaux trains en provenance ou à destination de Paris et de Marseille, assurent la liaison entre Montélimar et Vals.

Départs de Montélimar à 11 h. 15 et 16 h. 10; arrivée à Vals à 12 h. 45 et 17 h. 40.

Départ de Vals à 7 h. 40 et 13 h. 30; arrivée à Montélimar à 9 h. 10 et 15 h.

Prix du parcours aller et retour: 25 francs.

De Paris à Neuchâtel, à Berne et aux stations estivales de l'Oberland

Pour se rendre de Paris à Neuchâtel, Berne, Thoune, Spiez, Interlaken, la voie la plus courte et la plus économique est celle de Pontarlier-les-Verrières.

Un train de jour toutes classes, un train de nuit avec lits salon, couchettes et 1, 2, 3 classes circulent, sur cette ligne, dans chaque sens. La visite de la douane à Pontarlier se fail dans les voitures.

Train de jour départ de Paris P.-L.-M. 8 h. 20, arrivée ☀ Neuchâtel 17 h. 26, Berne 18 h. 32, Interlaken 21 h. 20.

En sens inverse, départ d'Interlaken 10 h. 55, Berne 13 h. 01, Neuchâtel 14 h. 05, arrivée à Paris P.-L.-M. 22 h. 18.

Train de nuit : départ de Paris P.-L.-M. 22 h. 08, arrivée à Neuchâtel 7 h. 20, Berne 8 h. 21, Interlaken 9 h. 55.

En sens inverse, départ d'Interlaken 17 h. 34, Berne 19 h. 27, Neuchâtel 20 h. 23, arrivée à Paris P.-L.-M. 5 h. 35.

De Nice à Mulhouse dans les autocars P.-L.-M. '
de la route des Alpes et du Jura

Les touristes, qui ont parcouru la route des Alpes et du Jura, de Nice à Belfort, en conservent le meilleur souvenir et ne céssent d'en vanter le charme.

Comme les années précédentes, les services sont rétablis dans leur ensemble du 15 juillet au 20 septembre, mais, de Besançon, ils continuent sur Mulhouse au lieu de Belfort en 1927.

Ainsi les voyageurs partant de Nice peuvent, non seulement visiter les Alpes et le Jura, mais aussi les Vosges; inversement, les touristes de la route des Vosges peuvent de Mulhouse con tinuer leur randonnée jusqu'à Nice.

Rappelons que la route des Alpes et du Jura, d'une longueur totale de 1.200 km., constitue un véritable « train de tourisme $. Le touriste peut s'engager pour ses huit étapes d'une journée chacune ou seulement pour une partie d'entre elles; il lui est loisible de les faire d'affilée ou de les espacer à son gré.

Entre le col du Lautaret et Chamonix, l'artère centrale offre deux variantes: l'une par le col du Galibier (2.550 m.) et Albertville, l'autre par Grenoble, Chambéry, Aix-les-Bains, Annecy. A cette artère se rattachent de nombreux services annexes qui permettent, pour le plus grand agrément du voyageur, de rayonner autour des centres principaux.

RENTES VIAGÈRES