La Grèce, Rome et Dante: études littéraires d'après nature

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Didier, 1848 - 420 páginas
 

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Página 146 - Qui m'est une province, et beaucoup d'avantage? Plus me plaist le séjour qu'ont basty mes ayeux, Que des palais romains le front audacieux : Plus que le marbre dur, me plaist l'ardoise fine. Plus mon Loyre gaulois, que le Tybre latin, Plus mon petit Lyre, que le mont Palatin Et plus que l'air marin, la douceur angevine.
Página 161 - Si vos marbres si durs ont senti son pouvoir, Dois-je trouver mauvais qu'un méchant pourpoint noir, Qui m'a duré deux ans, soit percé par le coude?
Página 146 - Heureux qui, comme Ulysse, a fait un beau voyage, Ou comme celui-là qui conquit la Toison, Et puis est retourné, plein d'usage...
Página 10 - Espérez-vous que vos yeux verront quelque chose de plus ravissant que ce qu'ils voient à cette heure ?" Il m'était agréable d'entendre les mariniers annoncer le calme qu'ils appellent encore de son doux nom homérique galini, de sentir notre caïque s'arrêter, tandis que le vent qui défaillait laissait tomber la voile désenflée. Dans ce calme des flots, je retrouvais la sérénité qui domine l'art et la poésie des Grecs, car ce n'était point un calme plat. La mer de Grèce n'est jamais...
Página 183 - Parfois, sous ces moissons stériles, vous distinguez les traces d'une ancienne culture. Point d'oiseaux, point de laboureurs, point de mouvements champêtres, point de mugissements de troupeaux, point de villages. Un petit nombre de fermes délabrées se montrent sur la nudité des champs; les fenêtres et les portes en sont fermées; il n'en sort ni fumée, ni bruit, ni habitants.
Página 138 - Hachette, 1980) // disait qu'on ne voyait rien de Rome que le ciel sous lequel elle avait été assise et le plan de son gîte ; que cette science qu'il en avait était une science abstraite et contemplative, de laquelle il n'y avait rien qui tombât sous les sens ; que ceux qui disaient qu'on y voyait au moins les ruines de Rome en disaient trop : car les ruines d'une si épouvantable machine rapporteraient plus d'honneur et de révérence à sa mémoire ; ce n'était rien que son sépulcre.
Página 143 - Françoys, marchez couraigeusement vers cete superbe cité Romaine: et des serves dépouilles d'elle (comme vous avez fait plus d'une fois) ornez voz temples et autelz. Ne craignez plus ces oyes cryardes, ce fier Manlie, et ce traitre Camile, qui soubz umbre de bonne foy vous surprenne tous nudz contans la rançon du Capitole. Donnez en cete Grèce menteresse, et y semez encor' un coup la fameuse nation des Gallogrecz.
Página 160 - Il vous sied bien de vous vanter D'avoir de quoi le disputer A tous les fleuves de la terre ; Vous, qui comblé de trois moulins, N'oseriez défier en guerre La rivière des Gobelins!
Página 145 - Malheureux l'an, le mois, le jour, l'heure, et le point, Et malheureuse soit la flatteuse espérance, Quand pour venir ici j'abandonnai la France : La France, et mon Anjou dont le désir me point.
Página 181 - Tout autour de moi, à travers les arcades des ruines, s'ouvraient des points de vue sur la campagne romaine. Des buissons de sureau remplissaient les salles désertes où venaient se réfugier quelques merles.

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