Les premières armes du symbolismeLéon Vanier L. Vanier, 1889 - 50 páginas |
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Pasajes populares
Página 20 - O bruit doux de la pluie Par terre et sur les toits! Pour un cœur qui s'ennuie, O le chant de la pluie! Il pleure sans raison Dans ce cœur qui s'écœure. Quoi! nulle trahison? Ce deuil est sans raison. C'est bien la pire peine De ne savoir pourquoi. Sans amour et sans haine, Mon cœur a tant de peine.
Página 21 - L'homme y passe à travers des forêts de symboles Qui l'observent avec des regards familiers. Comme de longs échos qui de loin se confondent Dans une ténébreuse et profonde unité, Vaste comme la nuit et comme la clarté, Les parfums, les couleurs et les sons se répondent.
Página 21 - Ayant l'expansion des choses infinies, Comme l'ambre, le musc, le benjoin et l'encens, Qui chantent les transports de l'esprit et des sens.
Página 16 - JE suis l'Empire à la fin de la décadence, Qui regarde passer les grands Barbares blancs En composant des acrostiches indolents D'un style d'or où la langueur du soleil danse.
Página 27 - La Poésie, pour peu qu'on veuille descendre en soimême, interroger son âme, rappeler ses souvenirs d'enthousiasme, n'a pas d'autre but qu'Elle-même...
Página 33 - Ennemie de l'enseignement, de la déclamation, de la fausse sensibilité, de la description objective, la poésie symboliste cherche à vêtir l'idée d'une forme sensible qui, néanmoins, ne serait pas son but, à elle-même, mais qui, tout en servant à exprimer l'idée, demeurerait sujette.
Página 33 - Nous avons déjà proposé la dénomination de « SYMBOLISME » comme la seule capable de désigner raisonnablement la tendance actuelle de l'esprit créateur en art.
Página 27 - Chérubins brûlants qu'enveloppent six ailes, Les tendres Séraphins, dieux des amours fidèles, Les Trônes, les Vertus, les Princes, les Ardeurs, Les Dominations, les Gardiens, les Splendeurs, Et les Rêves pieux, et les saintes Louanges, Et tous les Anges purs, et tous les grands Archanges...
Página 34 - L'idée, à son tour, ne doit point se laisser voir privée des somptueuses simarres des analogies extérieures; car le caractère essentiel de l'art symbolique consiste à ne jamais aller jusqu'à la conception de l'Idée en soi.
Página 17 - Je veux un amour plein de sanglots et de pleurs Je veux un amour triste ainsi qu'un ciel d'automne, Un amour qui serait comme un bois planté d'ifs Où dans la nuit le cor mélancolique sonne; Je veux un amour triste ainsi qu'un ciel d'automne Fait de remords très lents et de baisers...