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Paraissant à Prague (Tchécoslovaquie Politique, économique, littéraire et artistique L'organe le plus utile pour toutes les questions intéressant les pays de l'Europe centrale

a pages sur papier de luxe avec couverture illustrée et de nombreuses illustrations dans le texte Rédacteur en chef: G. MAROT

Principaux collaborateurs: MM. Francis Baumal, André Billy, Jules Chopin, Robert Dieudonné, Marcel Dunan, F. Dominois, Louis Eisenmann, D. Essertier, A. Fichelle, Etienne Fournol, Auguste Gauvain, H. Jelinek, Marya Kasterska, J. Kurnatowski, Jules Legras, Junia Letty, Albert Mousset, B. Munteano, Maurice Muret, J.-O. Novotny, André Pierre, Miroslav Rutte, S. Serbesco, Casimir Smogorzewski, B. Vomacka, Richard Weiner, Gustave Winter, F. Zakavec, etc.

Rédaction et administration: Avenue du Maréchal-Foch, 62 PRAGUE-XII (Tchécoslovaquie) CONDITIONS D'ABONNEMENT POUR LA FRANCE :

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recommandés par l'OPINION

Envoyé gratuitement sur simple demande adressée au siège de l'OPINION

7 bis, Place du Palais-Bourbon, PARIS (7)

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A formule adoptée par le Congrès socialiste ne

signifie nullement que le parti S. F. I. O. renonce

à imposer le capital. Mais elle signifie tout de

même que les chefs de ce partiet, singulière-

en M. Vincent Auriol ont cherché à atténuer sur ce
point l'expression de la doctrine socialiste. Sans la soup-
onner d'hypocrisie, on peut donc la regarder comme un
ommage rendu par l'esprit de révolution à l'esprit de
nodération. Je veux bien que cet hommage ne soit qu'une
abileté. Mais j'y trouve la preuve que le parti S. F. I. O. |
eu peur de faire peur.

Il se rappelle probablement que la seule menace de
impôt sur le capital a suffi, en des jours qui ne sont pas
rès lointains, pour déchaîner la panique dans la foule

innombrable des épargnistes français, où il recrute des
adhérents.

La formule nouvelle lui permettra-t-elle de les rallier et
de garder en même temps le reste de ses troupes? En tous
cas, elle a recueilli l'approbation unanime des congressistes.
A quoi l'on doit reconnaître qu'elle est assez souple pour
se prêter à toutes les interprétations, et pour épuiser toutes
les combinaisons. Bref, c'est une formule électorale.

Nous ne la croyons pas moins dangereuse que les précé-
dentes, si elle est moins brutale.

Son pire danger vient de ce qu'elle entretiendra dans le
public l'idée qu'il existe une classe de citoyens, la plus
fortunée, qui pourrait payer beaucoup plus qu'elle ne paye,
et, par conséquent, alléger le fardeau des classes labo-
rieuses soumises aux taxes indirectes.

Il n'y a pas, à l'heure présente, d'idée plus fausse.
Déjà très éprouvé par la dévalorisation de la monnaie,
le capital est chez nous très lourdement imposé.

L'épargniste qui achète un immeuble ou un fonds de
commerce paye 25 %.

Même en ligne directe, de père à fils, les taxes successo-
rales atteignent à ce chiffre et il n'est pas rare que l'héritier

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soit contraint de vendre 40 ou 50 % de la fortune mobilisable qu'il recueille de son ascendant pour acquitter les droits.

Bien qu'elles portent un autre nom, ces taxes aboutissent à de véritables prélèvements, à des prélèvements massifs sur le capital.

Le capital contribue donc et contribue largement à l'effort colossal demandé à l'ensemble de la nation pour le redressement des finances publiques.

Voilà ce qu'il ne faut pas se lasser de répéter Sous sa forme assimilable, sous sa forme tolérable l'impôt sur le capital existe. Ceux qui le réclament sous une autre forme ne veulent pas faire payer le capital: ils veulent le détruire ou, si vous préférez, le confisquer.

M. C.

ECE QU'ON DITE

Etrennes.

Chaque année, quelque objet nouveau obtient la faveur du public, à l'occasion des étrennes. Aux premiers jours de la Restauration, l'invention du kaléïdoscope provoquait l'enthousiasme général.

Voici comment s'extasiait, devant ce petit tube de carton, un journaliste de 1817 :

« En vérité, l'esprit humain a des ressources infinies, et il faut remercier les hommes appliqués aux décou vertes qui sont les fruits destinés à adoucir l'ennui public. M. Jecker, opticien célèbre, vient de perfectionner un instrument d'optique inventé, l'année dernière, en Angleterre, dont l'objet est de présenter aux amis du nouveau, aux artistes, et surtout aux décorateurs un spectacle charmant et toujours varié à l'infini. M. Jecker appelle cet instrument transfigurateur; d'autres lui ont donné le nom de kaleidoscope ou joujou merveilleux. On ne se lasse pas d'admirer les effets surprenants qu'on obtient avec quelques grains de verre, quelques brins de mousse, ou autres petits objets jetés dans l'objectif : des rosaces, 'des guirlandes d'une variété si extraordinaire que, d'après les calculs faits, il faudrait, avec vingt petits objets seulement, quatre cent soixante-deux milliards d'années pour épuiser la série entière des transformations possibles !

<< Aussi ce magique instrument est-il sur toutes les toilettes, dans tous les salons. Il y en a de commandés par toutes les cours de l'Europe, même pour le harem du grand seigneur, où ce joujou merveilleux sera plus utile qu'ailleurs. >>

Un nouveau « Guide ».

Bernard Shaw a quitté son vieux logis l'an dernier pour s'installer définitivement à Ayot, près Hatfield. Il peut mener ainsi à la campagne la vie d'exercice physique qu'il affectionne nage le matin, longues randonnées à pied l'après-midi où ses amis ont peine à suivre son allure sportive. Il vient de terminer un nouveau livre

Guide de la femme intelligente à travers le capitalisme et le socialisme. Des traductions allemande et française en paraîtront au printemps, sitôt après l'édition anglaise. Si, dans ma jeunesse, un pareil ouvrage m'était tombé entre les mains, confiait-il dernièrement à un ami, que d'erreurs et de faux pas m'eussent été épargnés ! Mais pourquoi donc, Shaw, mysogine notoire, s'adresse-t-il aujourd'hui uniquement aux femmes, même intelligentes ?

Un réveillon pendant le siège de Paris.

Voici le menu d'un réveillon de fin d'année offert, en 1870, par le docteur Gillet de Grandmont : Consommé de cheval au millet. Relevés: brochettes de foie de chien à la maître d'hôtel, émincés de râble de chat sauce mayonnaise. Entrées épaules et filets de chien braisés sauce tomate, civet de chat aux champi gnons, côtelettes de chien aux petits pois et salmis de rats à la robert. Rôts: gigot de chien flanqué de ratous sauce poivrade, salade d'escarolle. Légumes bégonia au jus. Entremets plum pudding au rhum et à la moëlle de cheval. Dessert: gâteau de Gênes. Vins : Xérès, Graves, Château-Margaux, Mâcon, Saint-Joseph, Tokay.

Dix personnes avaient pris part à ce repas parmi les quelles on relève le nom de Quatrefages de Bréau, le célèbre savant, membre de l'Académie des Sciences.

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Le poète et la femme du marchand de savon.
Shelley, le poète Shelley, qui chanta :

All love is sweet, given or returned
est cause d'un divorce. Ce n'est pas une plaisanterie.

Une jeune américaine de 29 ans, Mrs. Colgate, fenume du marchand de savon bien connu, a fait la connaissance d'un poète du nom de Byron Dexter. Ce dernier, enthou siaste de Shelley a composé un poème à la gloire de son poète favori,

Et certain soir il lut son œuvre à Mrs. Colgate. Tous deux découvrirent ainsi qu'ils étaient faits l'un pour l'autre, mais Mr. Colgate survint et ce jour-là, ils ne lurent pas plus avant.

-

Le juge, plus clément que celui qui jugea Franceses di Rimini, s'est contenté de prononcer le divorce.

quelques jours de luttes sanglantes, les modérés ont repris le dessus et la répression semble avoir été extrêmement bru tale.

Actuellement, ce ne sont guère que des nuances qui sépa rent les programmes des gouvernements de Nankin, d'Hankéou et de Canton. Mais en Chine, les programmes ne sont rien et les hommes sont tout. Et des rivalités profondes divisent les divers généraux qui, dans les trois villes, possèdent la réalité du pouvoir. La forte personnalité de l'un d'eux,

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FFAIRES EXTERIEURES Chang-Kai-Tchek, imposera peut-être un moment un sem

Encore le chaos chinois

L'opinion publique s'est, depuis quelque temps, un peu sintéressée des événements de Chine. Rien d'étonnant à a la confusion de ces événements n'est dépassée que r celle des télégrammes qui prétendent nous informer de r succession.

Essayons cependant d'y voir un peu clair : qui veut se nir, même de loin, au courant de l'histoire contemporaine saurait négliger les convulsions qui agitent aujourd'hui e masse de trois cent cinquante millions d'êtres humains.

La situation politique actuelle de la Chine est, très en os, la suivante :

Au Nord, appuyées sur la Mandchourie et comprenant ékin, les provinces qui obéissent à la dictature de Tchang-Lin. Le gouvernement de cet ancien chef de bandits evenu maréchal jouit de la bienveillance du Japon; il tà tendances conservatrices, se pique d'antibolchevisme se défend de toute xénophobie. En fait, il cherche surut à soutirer de l'argent aux puissances étrangères.

Au Nord-Ouest, dans le voisinage de la frontière russe, ne région aux limites flottantes est soumise à l'autorité de eug-Yu-Siang, le « général chrétien » bolchevisé. Mais ette autorité est précaire. Feug, pour le moment, se réserve flaire le vent.

Le Centre et le Sud sont au pouvoir des « nationalistes >>. In sait qu'à l'origine, le parti nationaliste, groupé autour u Comité révolutionnaire Kuo-min-tang, était celui des épublicains intégraux, étudiants et intellectuels, farouches dversaires de l'ingérence étrangère et des traités inégaux. On sait aussi l'influence prépondérante que la propagande viétique a longtemps exercée sur ce parti.

Aujourd'hui, les « nationalistes » ont généralement ecoué le joug de Moscou. Mais cette réaction ne s'est pas pérée simultanément partout et elle laisse le Kuo-minang divisé en trois tronçons: le siège du premier est à Jankin, sur le bas Yang-Tsé-Kiang, celui du second à lankéou, en amont du même fleuve, celui du troisième enfin Canton, dans l'extrême Sud.

Ce n'est que tout récemment que les modérés l'ont mporté dans cette dernière ville et dans la province dont lle est le chef-lieu :

Voici trois semaines environ la propagande soviétique y a ncore déchaîné de véritables saturnales communistes. Après

blant d'unité ; elle ne durera guère.

Entre les grandes zones d'influence que nous venons d'énumérer, il existe d'ailleurs une multitude de régions, provinces ou simples districts soumis à la tyrannie de telle ou telle << trogne à épée », qui passe d'un camp à l'autre au simple gré de sa fantaisie ou de ses intérêts.

Bref, la Chine se présente aujourd'hui comme une mosaïque changeante d'Etats de grandeur variable, mais tous également exploités par des tyranneaux militaires couvrant de mots creux la réalité de leur avidité.

Cette situation comporte, dans l'histoire plusieurs fois millénaire de la Chine, des multiples précédents. La vieille légende du gouvernement sage et immuable de l'Empire du Milieu n'est décidément qu'une légende et l'anarchie a été une forme assez ordinaire de la politique chinoise.

Mais, dans les pires époques de confusion et de chaos, un certain nombre de principes demeuraient, inefficaces souvent, mais toujours respectés : principe familial, culte des ancêtres, respect dû aux traditions et aux rites, reconnaissance au moins théorique du Fils du Ciel comme père suprême de la grande famille chinoise.

Aujourd'hui, tout cela est évanoui ou en voie d'évanouissement et les piliers se sont effondrés sur lesquels la civilisation chinoise s'appuyait pour refleurir après chaque période d'anarchie :

L'Empereur a été renversé et avec lui ont disparu les sacrifices faits au Ciel; les rites sont oubliés qui, pendant trois mille ans, avaient servi d'armature à la pensée et à la vie même de la Chine; dans les provinces les plus reculées on brûle les images de Confucius; le lien familial lui-même, si essentiel à la vie chinoise, s'est relâché, voire s'est dénoué. Et à la place du vieil idéal abandonné, idéal de modération, de sagesse, de soumission aux traditions, de dévouement familial, qu'a-t-on mis? A-t-on adopté l'idéal d'Occident, idéal d'énergie, d'initiative et de respect de soi-même ?

Non. A l'Occident, on n'a pris que quelques techniques sans la science et le don d'invention qui en sont la base; on n'a pris qu'une phraséologie vague et, d'ailleurs, mal comprise; on n'a pris qu'une brutalité sans frein et un scepticisme dissolvant.

La Chine est un pays qui a perdu son âme et qui ne semble pas près d'en retrouver une autre.

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cette énorme masse qu'aucune foi commune, aucun idéal commun, aucune tradition ne tient plus agglomérée.

Ce fut, dans le passé, la grande caractéristique de l'histoire de la Chine que la facilité avec laquelle ce pays a absorbé les innombrables envahisseurs qui sont venus la conquérir. Successivement ou simultanément Huns, Tartares, Turcs, Mongols, Mandchous ont défilé sur ses provinces et les ont assujetties. Au bout de deux ou trois générations tous se trouvaient confondus avec la race conquise dont ils avaient pris la langue, les mœurs et le tempérament.

Parmi les multiples dynasties qui se sont succédé sur le trône de Chine, deux seulement, celle des Han et celle des Ming, étaient d'origine proprement chinoise. Mais les autres; qu'elle fussent Tartares ou Mongols ou Mandchous, n'en ont pas moins régné selon les seules traditions de l'administration chinoise.

Cette puissance d'absorption qui, d'ailleurs, a eu le plus souvent sur les absorbés un effet débilitant tenait à la vertu active des principes sur lesquels reposait la civilisation de l'Empire du Milieu.

Maintenant que ces principes se sont écroulés, la masse chinoise ne saurait opposer aux influences extérieures que les seules réactions provenant des intérêts particuliers.

C'est ce qui explique le succès rencontré par la propagande bolchéviste pourtant si diamétralement opposée aux anciennes traditions de la vie chinoise.

Aujourd'hui, cette propagande paraît en très sérieuse régression elle est, dans le Nord, sévèrement bridée et, dans le Centre comme dans le Sud, les derniers événements lui ont porté un coup très rude: le gouvernement « nationaliste de Nankin vient même d'ordonner l'expulsion des agents soviétiques résidant sur les territoires soumis à son autorité.

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Mais, qu'on ne s'y trompe pas cette réaction ne vient pas d'un mouvement spontané du peuple chinois. Elle est due uniquement à la peur qui a saisi les possédants et les chefs militaires. Et elle pourrait bien ne durer que tant que durera cette peur.

Au lendemain de l'échec que le bolchévisme a récemment subi à Canton, Boukharine félicitait, devant un Congrès communiste, les paysans d'un district chinois d'avoir << physiquement détruit » trois cents propriétaires (« Quoi; seulement trois cents! » se sont écriés ses auditeurs) et il ajoutait que « les réserves de l'armée des ouvriers et des paysans chinois étaient véritablement colossales ».

La propagande soviétique n'a donc pas perdu tout espoir. Et l'amorphisme des masses chinoises lui donne à vrai dire le droit d'attendre une oscillation du pendule.

La bolchévisation de la Chine représenterait, pour les puissances occidentales, un péril terrible et immédiat. Ce péril, dans un pays qui n'a jamais obéi qu'à une main pesante, peut être conjuré par une politique de fermeté.

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Le Morbihan est peut-être de toute la Bretagne le dépa tement où la vieille tradition se serait le mieux conservée si la création du port de Lorient n'y avait de bonne heure constitué un foyer démocratique et révolutionnaire. Les Vénètes étaient les plus intrépides et les plus religieux des bretons. Actuelle ment encore, l'arrondissement de Vannes est resté profondément conservateur et catholique. Des îlots bleus, où la conquête répu blicaine s'explique par des origines spéciales comme Sarzeau -ne parviennent pas à modifier, dans l'ensemble, la phy sionomie politique de l'arrondissement. Le pays qu'on appelle la grande Lande a été un pays ardent de chouannerie, et en conservé les tendances, la fidélité aveugle à toutes les traditions politiques et religieuses. Aussi bien — et Vannes lui-même, où les Jésuites avaient un de leur plus célèbre collège, ayant été longtemps une ville conservatrice le pays de Vannes fut en insurrection constante contre les bleus: la fin de la révolution ne marqua pas la fin de ces insurrections. Même après le Concor dat, une petite église continuait de protester, et l'enlèvement par les chouans de M. de Poncemont, le nouvel évêque concorda taire, fut un des événements les plus significatifs de la résis tance locale au lendemain du Concordat. Un renouveau de chouannerie ensanglanta encore la campagne de Vannes après 1830 sous le prétexte de résistance à la conscription, Jules Simon, enfant du pays, nous a laissé le récit d'un épisode émouvant de cette histoire. Il en fut de même jusqu'à Auray, capitale de deux pélerinages: Sainte-Anne, le plus célèbre par don de Bretagne et la chapelle des martyrs, dans le champ où reposent les ossements des chouans fusillés après Quiberon. Moins général, mais puissant, profond, ce sentiment se retrou vera encore dans presque tout l'arrondissement de Ploermel. II y a donc là une observation curieuse à noter le Morbihan est celui des départements bretons où se vérifie le moins l'évolution démocratique, signalée dans les Côtes-du-Nord, le Finistère et l'Ille-et-Vilaine.

- et

Comme partout en Bretagne il y a eu, dans le Morbihan, un effort pour développer ce sentiment, un appel à lui adressé contre les citadelles de droite, en vue d'une tentative ultérieure de regroupement libéral. Ce mouvement n'a pas échoué complè tement. A Ploermel, ancien boulevard irréductible de la droite royaliste, de fortes majorités républicaines et catholiques se sal dégagées. Les libéraux démocrates sont parvenus à chasser du

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