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PERIODICAL ROOM
NERAL LIBRATI
IV. OF MICH.

JUL 2 3 1927

LOPINION

JOURNAL DE LA SEMAINE

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L

INVITATION à la concorde adressée le même jour par M. Raoul Péret et M. André Tardieu à tous les républicains ne paraît pas avoir été comprise

par tous de la même manière. Elle était cependant formulée par le ministre des Travaux publics comme par l'ex-président de la Chambre en termes clairs. Il ne s'agissait, ni pour l'un ni pour l'autre, de former un nouveau parti sur la ruine des anciens. Il ne s'agissait que d'établir les bases d'un pacte entre les « républicains de gouvernement», socialistes indépendants, radicaux-socialistes, progressistes ou modérés, pour prolonger dans l'avenir la politique suivie depuis un an, pour lui permettre, le cap des élections franchi, de retrouver dans la Chambre prochaine une majorité.

On sait quelle est là-dessus notre opinion.

Dès le lendemain des élections dernières nous avions annoncé, nous avions prédit que tout système de redressement financier qui serait l'œuvre d'un parti demeurerait

inopérant. Des expériences trop nombreuses nous ont donné

raison.

Si le ministère Poincaré-Herriot a pu obtenir, là où ses prédécesseurs avaient échoué, les résultats que M. Tardieu exposait dimanche avec son habituelle précision, c'est parce qu'il a rendu visible, tangible, l'union des partis, qu'il l'a incarnée en quelque sorte et que, les associant dans la personne de leurs chefs à un ensemble de mesures coordonnées, donc à une politique, il les a également intéressés au succès ou à l'échec.

Rien ne serait à coup sûr plus moral, plus normal, plus conforme à la tradition parlementaire que de voir la majorité qui a constamment soutenu ce ministère et cette politique se présenter bloquée devant les électeurs à qui elle dirait « Voilà ce que j'ai fait, voilà ce dont je prends la responsabilité. Jugez-moi là-dessus. >>

Et pourtant l'appel de M. Raoul Péret et de M. André Tardieu semble rencontrer à gauche et à droite, à gauche plus encore qu'à droite, de sérieuses résistances.

Je suis persuadé que M. Péret et M. Tardieu les avaient prévues. Le mérite de leur initiative n'en est pas diminué. Son insuccès n'affaiblirait pas le moins du monde leur autorité.

Mais cette autorité, si grande et si légitime qu'elle soit, je me permettrai d'écrire qu'en l'occurrence, elle était insuffisante.

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Bien souvent, la tribune diplomatique de la Chambre est vide. Les ambassadeurs n'y viennent que les jours de grand spectacle. Le reste du temps, ils cèdent leurs place à des amis ou même à leurs domestiques.

C'est ainsi que l'autre jour un député à la tribune exposait son point de vue. Et au milieu d'une période il lança :

-Prenez garde! l'étranger nous regarde impassible et attend votre vote.

Et du geste il désigna la tribune diplomatique où se trouvait un couple...

Un ambassadeur et sa femme? Non, les concierges de la légation de Costa-Rica, qui sont au demeurant deux excellents Français !

Meissonier et l'Ecossais.

Dans un livre de souvenirs de l'artiste anglais M. F. Yeames qui vient de paraître à Londres se trouve une anecdote concernant Meissonier. Celui-ci avait pour jardinier un Ecossais fort prétentieux que le peintre résolut de mystifier.

Certain jour, il lui présenta des œufs de harengs soigneusement lavés et séchés.

Qu'est-ce que ces graines? lui demanda-t-il.

Les ayant examinées longuement, l'Ecossais bredouille un nom quelconque et comme Meissonier le questionnait pour savoir si on pourrait les cultiver il reçut une réponse affirmative qui le mit en joie.

Trois semaines plus tard Meissonier entrait dans son jardin. Son Ecossais à qui il demandait des nouvelles de ses graines lui affirma que plantées dans la serre, elles commençaient à germer. Il conduisit d'ailleurs l'artiste qu'accompagnait M. F. Yeames.

Quelle fut sa surprise et leur confusion en aper cevant, rangées sur la terre, plusieurs têtes de harengs

saurs...

La culotte de Cambronne.

L'Association Bretonne qui est une Société d'archéologues et d'historiens bretons, vient de tenir son cor grès

annuel à Guérande, la vieille cité de la Loire-Inférieure dont Balzac a parlé dans sa Béatrix.

A propos de ce Congrès, l'érudit Emile Gilles rappelle dans la Bretagne à Paris une curieuse anecdote concernant Cambronne et qui s'est déroulée à Guérande.

En 1792, le futur général Cambronne se trouvait de passage avec son régiment dans cette ville. Le soir, il fut attiré par l'éclat d'un bal qui se donnait chez l'adjoint au maire,. Rouand de la Villemartin, au premier étage de l'hôtel particulier qui se voit encore rue Saint-Michel à l'angle droit de la rue de la Juiverie. Le fringant officier, poussé par la curiosité, réussit à gagner le balcon de l'appartement. Mais, soudain, il perdit l'équilibre : il eut la chance de rester suspendu au-dessus de la rue par le fond de son ...indispensable qui s'était aceroché à l'un des décors de la rampe. Les camarades ne tardèrent pas à le dégager de sa périlleuse position.

N'empêche que, cependant, si l'étoffe n'avait pas été suffisamment résistante, Cambronne n'aurait pu par la suite attacher son nom au mot que chacun sait.

Un centenaire.

En 1827 au mois de juillet Walter Scott publiait à Londres une vie de Napoléon Bonaparte qui ne compre nait pas moins de neuf volumes in-octavo formant un total de 3.940 pages.

Bien que l'auteur fût venu en France pour se docu menter et qu'il eût décidé de faire œuvre d'historien, sa vie de Napoléon où l'imagination l'emportait sou vent sur la vérité, provoqua de vives polémiques. Le Figaro de l'époque en parla en deux lignes : Sir Walter Scott, disait-il, publie une vie de Napo léon. Encore un roman. go

Au Cartel, la municipalité reconnaissante.
Extrait des délibérations du Conseil municipal de
C... (Hérault) :

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Depuis bien des années ce député prend plusieurs for par jour l'autobus S qui le mène au Palais Bourbon Qu'il pleuve, qu'il neige ou qu'il vente, il reste sur plateforme. Aussi connaît-il tous les receveurs. Il let rend d'ailleurs de menus services. leur signale, pa exemple, les voyageurs qui n'ont pas payé leur place. puis, aux arrêts fixes ou obligatoires, il tire le cordon Souvent on entend un receveur lui demander donner le signal du départ.

Il avoue que si les électeurs ne lui sont pas fidèle il songe à entrer dans la T. C. R. P. Mais voilà ! ! !! y a la question d'âge...

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