1 ment rompu avec le passé. La fuite des ans avait assoupi sa nostalgie. Il s'était acclimaté en Egypte, y avait contracté des habitudes qui lui étaient chères. Il était devenu un autre homme. C'est à Paris qu'il se fût senti dépaysé. La plupart de ses camarades de jeunesse étaient morts ou dispersés. Il n'eût trouvé que des visages inconnus, des mœurs nouvelles. Il se fût rappelé de mauvais souvenirs. Mieux valait ne pas tenter l'épreuve et ne pa bouger du Caire où le retenaient ses intérêts et son harem d'Abyssines. Il était en bons termes avec tous les consuls, avec M. Cochelet, qui avait succédé au pauvre Mimaut, foudroyé par une attaque d'apoplexie dès sa rentrée en France; avec M. de la Valette, qui avait remplacé M. Cochelet, et M. Benedetti, qui gérait par intérim, et il était dans le secret des intrigues diplomatiques et des petits scandales mondains. Méhémet-Ali venait de mourir, mais Abbas Pacha, qu'il avait connu naguère, bien qu'il passât pour francophobe, lui avait conservé sa faveur. Il l'avait maintenu dans les fonctions qu'il exerçait, et même en septembre 1849, l'avait décoré du titre de Bey. M. Lubbert avait beau être frondeur, cette petite distinction chatouilla son amour-propre. Agrafant sur sa veste son nicham de brillants, il alla tout radieux de joie faire sa tournée chez ses nombreux amis et recevoir leurs félicitations. Lubbert Bey était, pour la seconde fois de sa vie, un homme heureux. Il ne manquait même pas à son bonheur de fréquenter des écrivains et des artistes. L'Egypte, de plus en plus, devenait à la mode, et de tous les coins de l'Europe ils accouraient la visiter. Il se souvenait d'avoir dîné naguère chez le consul général de France avec Gérard de Nerval. Il fut ravi de faire la connaissance de Flaubert et de Du Camp. Ils étaient friands d'anecdotes, et il ne se lassait pas de leur en raconter, surtout de grivoises, qu'il « détaillait avec un langage châtié qui n'excluait pas la verve ». Sa figure poupine s'épanouissait et il était semblable à un gourmet qui savoure un coulis aux truffes ». Une Du Camp. « Je ne puis vivre, si je ne suis commandé », avait-il confessé un autre jour. L'ami de Flaubert le détesta carrément, et il nota sur son carnet: « personnage un peu grotesque... Légitimiste à la façon des roturiers. C'est un pauvre sire, parasite habile, ayant résolu le problème difficile partout, presque insoluble au Caire, de dîner chaque jour en ville, et ne laissant jamais pénétrer dans sa maison où, dit-on, quelques négresses achetées au bazar des esclaves dansaient pour lui seul des bamboulas qui ne devaient guère lui rappeler les ballets qu'il avait << montés » jadis à l'Opéra. » Méchanceté sournoise et basse calomnie que ces notes dont. fort heureusement, le brave Lubbert Bey ne devait pas avoir connaissance, car il mourut dans la capitale de l'Egypte, cn mars 1859, regretté des Francs et des Musulmans. de ses histoires polissonnes que Flaubert goûta le plus, était celle CHRONIQUE de la princesse Bagration aux Champs-Elysées, « avec un grand escogriffe en redingote blanche et une canne par derrière ». Il parlait de Talleyrand et de Chateaubriand, qu'il avait bien connus, et, à propos de « la vertu bruyamment célébrée de Mme Récamier, il dit : « Ne la jugez pas défavorablement, je vous en prie; elle est plus à plaindre qu'à blâmer; c'était un cas de force majeure. » Levant les bras et les yeux vers le ciel avec une expression de désespoir, il ajouta Pauvre Juliette, elle en a bien souffert ». Il racontait aussi qu'étant directeur de l'Opéra, il avait signé un contrat avec Rossini. << Les conditions étaient très avantageuses pour le compositeur qui les avait dictées lui-même et qui manifesta hautement combien il était enchanté de l'affaire et avec quelle ardeur il allait se mettre à l'ouvrage. Mais le lendemain, quand il reçut l'acte et qu'il vit qu'il était daté du 13, il n'eut de repos qu'il n'eût fait annuler le traité. Vainement Lubbert lui objecta que, s'il y avait malheur, ce malheur ne devait être que pour lui, directeur, qui avait fait les concessions trop belles. Rossini tint bon, en assurant que ce serait l'engager dans une série de malheurs et de chutes et que, pour rien au monde, il ne voulait braver cette chance redoutable. » Il fallut passer par où l'Italien voulait et l'acte fut cassé. Lubbert Bey ne cachait pas à ses jeunes amis ses opinions politiques, ni son horreur de tout ce qui pouvait ressembler à un gouvernement libéral. « Un jour que l'on parlait des visées de l'Angleterre sur l'Egypte, il s'écria: « Ah! grand Dieu ! L'Angleterre établirait ici le régime parlementaire ! Que deviendrions-nous? Je ne vois que la Russie où je pourrai me réfugier, et encore le climat serait contraire à ma santé. » Ce n'était peut-être qu'une boutade, mais elle lui valut le mépris de SCIENTIFIQUE L'enfant et l'amour M. Alfred Machard, l'auteur de l'Epopée au faubourg vient de publier un livre bien curieux : Printemps sexuels. Je n'ai à discuter ici ni son mérite littéraire, ni sa valeur sémantique, mais à traiter, puisqu'il m'en four..it l'occasion, d'une question fort sérieuse, au sujet de laquelle les idées actuelles s'embrouillent et dévient fâcheusement. On devine, d'après le titre du livre, qu'il s'agit d'affabuler, d'une manière intéressante et sur la base d'observations généralement exactes, l'ébauche de la psychosexualité chez des fillettes et des garçonnets de 8 à 12 ans. Par ironie peutêtre, plus probablement par conviction, l'auteur a d'ailleurs reproduit en épigraphe une page de S. Freud, extraite de la traduction française de ses Trois Essais sur la théorie de la sexualité. C'est un assez mauvais patronage. On sait, en effet, que ce professeur viennois est le grand découvreur de la sexualité infantile. Pour lui, l'enfant, dès son plus bas âge, est déjà un pervers polymorphe; chacun de ses gestes et de ses actes presser le sein de sa mère, sucer son pouce, toucher son pied, mouiller ses langes, aller sur le pot, etc.. a une signification de teinte sexuelle ; un peu plus tard, s'éveillent en lui la préférence jalouse pour la mère et la haine à l'égard de ceux qui peuvent partager ses faveurs. père, frères, sœurs. Ce serait là l'origine et la raison d'être de toutes les perversions que manifeste l'adulte. J'ai déjà signalé, dans l'Opinion (4 et 11 juillet 1925) et ailleurs, notamment dans mon livre sur le Freudisme, et ne suis pas du reste le seul à l'avoir fait, l'absurdité de cette conception. En cette affaire, le point de vue sentimental ne saurait entrer en ligne de compte, non plus que le dogme de la pureté de l'enfance. Nous n'avons à prendre en considération que les faits positifs. Or, d'une part, nous ne possédons aucun moyen de pénétrer dans la mentalité de l'enfant ; c'est pourquoi la tendance est générale de prétendre expliquer ses gestes par des motifs analogues à ceux auxquels l'adulte obéit, et Freud lui-même n'a pas pu faire autrement que de le reconnaître ; de l'autre, il est démontré, de la manière la plus sûre, par l'expérience et l'observation, que la sexualité vraie et, par conséquent, la psychosexualité, qui en représente le reflet mental, n'apparaissent qu'au moment du mûrissement des glandes génitales, c'est-à-dire à la nubilité. L'enfant, qui a un sexe anatomique, mais non un sexe physiologique, ne peut donc ni éprouver des sensations, ni accomplir des actes de signification réellement érotique avant les approches de l'âge pubéral. Cependant, il existe des enfants précoces (on a cité George Sand), mais ce sont là des exceptions, tenant à une maturation anormale des glandes sexuelles, le plus ordinairement provoquée par des malformations ou des tumeurs. Cette maturité, étant morbide, n'entraîne pas nécessairement un développement parallèle de la psychosexualité. Un des plus beaux exemples de ce fait a été fourni par Toms et Hershmann; ils rapportent, en effet, l'observation d'une fillette de moins de 4 ans, qui présentait tous les caractères somatiques de la jeune fille nubile, sans témoigner d'une aspiration psychique correspondante. Laissons donc de côté ces exceptions apparentes: comme toujours, en les étudiant de près, on s'aperçoit qu'elles confirment la règle. Néanmoins, beaucoup de tout petits garçons donnent parfois des manifestations de virilité ; ces manifestations sont d'origine purement reflexes et n'ont aucun rapport avec la sexualité, puisque Cruchet (de Bordeaux) a pu les provoquer par la simple recherche du reflexe rotulien. Assurément, garçonnets et fillettes ont souvent des gestes et des attitudes qui peuvent paraître de signification suspecte pour des observateurs superficiels ou mal prévenus. Mais on ne doit pas oublier que l'enfant a tout à apprendre et qu'il apprend d'abord en imitant. Un petit garçon de 2 ans et demi avait l'habitude d'embrasser sur la bouche toutes les petites filles qu'il rencontrait et cette habitude s'était montrée à partir du moment où il avait vu son père et sa mère échanger devant lui, dans un moment d'oubli, cette sorte de baiser. Quand, surtout dans le peuple le petit garçon joue à se battre, rudoie les filles ou les entraîne dans les coins, il copie ce qu'il a vu faire, comme la petite fille quand elle dorlotte sa poupée ou se trémousse en coquette, car l'enfant voit tout et cherche à le reproduire pour enrichir son expérience motrice, sans plus. Lorsqu'ils jouent au mari et à la femme, que le garçonnet prend la fillette dans ses bras, la serre contre lui et la caresse, quelle raison a-t-on Il est un autre facteur qui, à côté de l'imitation et mieux qu'elle, apporte une apparente justification au sexualisme infantile, facteur auquel Freud n'a jamais accordé l'importance qu'il mérite c'est la curiosité. J'avoue ne pas attacher une grande valeur à la prétendue psychologie des romans; les observations qu'ils utilisent peuvent être exactes, mais elles subissent nécessairement une double déformation, tenant aux restrictions verbales qu'impose la littérature et à l'ignorance de la technique et des lois de la psychophysiologie, même chez les auteurs qui ont beaucoup fréquenté des aliénistes de talent. Ces déformations ne manquent pas dans Printemps sexuels et l'on y sent la tendance à sexualiser le comportement des écoliers de la rue Plumette, mais, observateur consciencieux, l'écrivain a bien su pourtant mettre en évidence le rôle primordial de la curiosité.. La curiosité est le désir de savoir, et les philosophes, y compris Stuart Mill, ne vont guère au delà de cette définition qui n'apprend pas grand chose. Pour comprendre ses origines et sa signification exacte, il faut s'adresser à l'Ethologie, autrement dit l'étude des mœurs des animaux et de leurs rapports avec les conditions de leur existence. On voit ainsi que la curiosité s'applique d'abord à la recherche de la nourriture: c'est une forme de l'instinct de conservation. A mesure que les organismes se perfectionnent, elle s'étend à des objets très divers concernant le nid, l'habitude, les moyens de protection et d'attaque. Dans l'espèce humaine, elle n'a point perdu ce caractère instinctif, mais son domaine devient immense, parce que les besoins de l'homme se sont multipliés et diversifiés avec le développement de sa sensibilité et de son intelligence. Naturellement, ce sont les jeunes qui se montrent les plus curieux, ayant tout à apprendre, tandis que, chez les vieillards, ce désir de savoir s'épuise par le fait même d'un long exercice. Il y a évidemment des individus fort peu curieux, mais ce sont des anormaux, indifférents, apathiques, faibles d'esprit. Tel n'est point le cas de l'enfant. A peine ses yeux s'ouvrent-ils sur le monde, qu'il regarde avec avidité, palpe, écoute, s'informe voilà pourquoi il pose d'incessantes questions, touche à tout et démolit ses jouets. Or, il est une question qui éveille d'autant plus fortement sa curiosité qu'on n'en parle jamais devant lui ou seulement à mots couverts, la question sexuelle différence entre les petits garçons et les petites filles, naissance des enfants, grossesse, rapports du père et de la mère, etc. Quand, à ce sujet, il demande des renseignements, on le prie de se taire, on le punit ou bien on lui fournit des explications si sottes que lui-même refuse de les accepter. Ayant vu, entendu, retenu déjà beaucoup de choses, il comprend qu'il y a là un secret, puisque le grandes personnes s'en réservent la possession, et il fait, en conséquence, tous ses efforts pour le percer, non, point du tout parce qu'il s'agit de la sexualité, mais simplement parce qu'on le lui cache, tandis que tout le reste est dévoilé sans réticence. Il est dans la situation des femmes de Barbe Bleue en présence de la chambre interdite; il ne pense En Banque, les valeurs de pétrole sont lourdes. Les caoutchoutières n'ont pas bénéficié de la diminution des stocks à Londres et l'irrégularité a dominé. Les mines d'or et de diamants sont délaissées. plus qu'à çà, il en fait sa préoccupation exclusive, et, CHRONIQUE comme ses parents et ses maîtres ne veulent rien lui dire, il s'adresse à ses petits camarades qui se trouvent dans le même tourment que lui et ne sont pas mieux renseignés de là, les regards coulés, les exhibitions, les attouchements qui font croire à l'existence d'une sexualité infantile très développée, quand il s'agit d'une curiosité quelconque, seulement orientée et exaspérée par l'imprudence des parents. A ce propos, M. A. Machard raconte l'histoire d'un petit garçon d'une douzaine d'années qui va chez une prostituée pour faire << des choses », mais il n'y peut réussir parce qu'il n'est pas physiologiquement mûr. J'ignore si c'est là une observation ou une création de l'imagination de l'auteur, mais j'ai connaissance de deux faits semblables. En de tels cas, comment ne pas invoquer la curiosité bien plutôt que l'instinct sexuel ? Certes, aux approches de la puberté, la curiosité se colore de teintes vives, car, à ce moment, l'organisme est en travail IMMOBILIERE L'OPINION, toujours soucieuse de rendre service à ses abonnés et lecteurs et de leur apporter toutes informations utiles, publie régulièrement une CHRONIQUE IMMOBILIÈRE. Grâce au service des CHATEAUX DE FRANCE, dont la notoriété est le plus sûr garant de l'intérêt et de la sûreté des informations, les lecteurs de L'OPINION trouveront donc ici les meilleurs renseignements. Toute la correspondance doit être adressée « Service des CHATEAUX DE FRANCE > BRETAGNE. OFFRES Région de Paramé, bordure de la mer, pour préparer son équilibre normal et définitif. Mais avant jolie villa de construction récente, salon, 6 chambres de cet âge 13, 14, 15 ans et plus, suivant le sexe, la race et le climat, il n'y a pas, chez l'enfant, sauf exceptions rares, d'instinct sexuel ni de psychosexualité. La physiologie expérimentale et l'observation la plus rigoureuse sont d'accord sur ce point. Laissons donc à Freud le bénéfice douteux de ses hypothèses sur la sexualité infantile, dont les extravagances n'ont séduit que les vieux marcheurs, et continuons. de voir, dans les yeux clairs et profonds de nos chers petits, la pureté d'une source vive que l'existence, plus tard, se chargera de troubler. Dr J. LAUMONIER. LA BOURSE Au début de la semaine, on avait enregistré des velléités de reprise; malheureusement, l'abstention complète de la clientèle n'a pas permis de consolider les plus-values qui avaient été notées sur plusieurs groupes. Cependant, les disponibilités sont très abondantes et à la liquidation de fin de mois, l'argent pour les reports s'est offert à 1 7/8 % environ au Parquet et 5 1/4 % en coulisse. Bien que faisant toujours preuve de bonnes dispositions, les rentes françaises ont quelque peu cédé à l'ambiance, mais dans l'ensemble, les différences de cours sont peu importantes. Parmi les fonds étrangers, les russes terminent plus soutenus, les turcs sont en reprise sensible. Le compartiment bancaire reste très calme. maîtres, 2 cabinets de toilette, salle de bains, 2 chambres de domestiques; eau, gaz, électricité, garage, logement de chauffeur, terrasse sur la mer, jardin. Prix: 300.000 francs. LOIR-ET-CHER. Région de Blois, petit château, salon, bibliothèque, billard, 8 chambres, salle de bains, calorifère, électricité, eau courante, communs, parc, jardin, bois, essences variées, prés, terres d'environ 10 hectares, voisinage de rivière poissonneuse. Prix: 350.000 frar.cs. 0-137 VERSAILLES. Région de Versailles, très jolie villa, salon, bureau, 6 chambres, salle de bains, tout confort moderne, communs, parc, jardin, 5.000 mètres carrés. Prix à débattre. 0-138 Ferme avec habitation. ancienne, facile à transformer, 68 hectares. Prix: 280.000 francs, bord de rivière, chasse, canot, prairies, site très agréable. MAINTENON. PARIS IMMEUBLES Très bien situés, appartements à vendre, de 5 à 6 pièces, tout confort. Prix: 30.000 francs par pièce ; immeuble pierres de taille, construction 1910. CHEMINS DE FER DE L'EST SAISON D'ETE 1927 Service direct de nuit entre Paris, Martigny, Contrexéville et Vittel La relation de nuit qui existait en 1914 entre Paris, Martigny, Contrexéville et Vittel, sera rétablie à titre d'essai, pendant la prochaine saison des eaux (1er juillet-30 septembre). Cette relation, qui comportera des voitures directes de 1re et de 2o classes, s'établira par l'intermédiaire du rapide 39 Paris départ 22 h. 15 et permettra d'arriver à Martigny à 4 h. 45, à Contrexéville à 5 h. 01, à Vittel à 5 h. 12. En sens inverse, un service de nuit, avec voitures directes de 1 et 2 classes, sera également créé, pendant la même période, entre les villes d'eaux et Paris : départ de Vittel à 22 h. 03, de Contrexéville à 22 h. 13, de Martigny à 22 h. 30, arrivée à Paris à 6 h. 45. Chemins de fer de Paris à Lyon et à la Méditerranée Vosges Rapides sont remis en circulation et circuleront pen VACANCES DE 1927 Trains spéciaux à prix réduits La Compagnie de Paris à Lyon et à la Méditerranée mettra en marche, cette année, de Paris à la Savoie, l'Auvergne, la Franche-Comté, le Jura, le Morvan, l'Avallonnais, le Nivernais, le Bourbonnais, l'Ardèche et la Drôme, des trains spéciaux de vacances comportant une réduction de 30 à 35 % sur le prix du tarif général. Ces trains composés de voitures de 2 et 3 classes seront à nombre de places limité. Le retour s'effectuera au gré des voyageurs jusqu'au 1 novembre 1927, par tous les trains de service régulier, sans arrêts en cours de route et sous réserve, pour l'accès dans les trains express et rapides, que les conditions de parcours fixées par l'affiche de la marche des trains seront remplies. Les départs de Paris des trains spéciaux de vacances auront lieu respectivement aux dates suivantes : Sur la Savoie les 30 juin, 10, 13, 16, 29 et 31 juillet, 2, 5, 12, 14 et 31 août. Paris départ 22 h. 55. 1 Sur l'Auvergne : les 9, 22 et 30 juillet, 1or, 3, 6, 11, 18 août et septembre. Paris départ 19 h. 16. Sur la Franche-Comté et le Jura: les 23 juillet et 8 août. Paris départ 22 h. 55. Sur l'Ardèche et la Drôme : le 7 août. Paris départ 22 h. 55. Sur le Morvan et l'Avallonnais : les 28 juillet et 10 août. Paris dévart 23 h. 23. Sur le Nivernais et le Bourbonnais : le 4 août. Paris départ 22 h. 20. Pour tous renseignements concernant la délivrance des billets, les horaires, la location et les prix des places, s'adresser : Pour les trains spéciaux sur la Savoie, au journal Le Savoyard de Paris, 123, rue Montmartre, à Paris, et au bureau de renseignements de la gare de Paris P.-L.-M., 20, boulevard Diderot. Pour les trains spéciaux sur l'Auvergne, à l'Agence des trains Bonnet, 94, boulevard Richard-Lenoir, à Paris. Pour les autres trains, au bureau de renseignements de la gare de Paris P.-L.-M., 20, boulevard Diderot. Chemins de fer d'Alsace et de Lorraine L'Administration des Chemins de fer d'Alsace et de Lorraine a l'honneur de rappeler aux nombreux touristes qui se rendent en Alsace ou en Lorraine, qu'elle tient à leur disposition son Guide officiel illustré, au prix de 2 fr. 25 l'exemplaire, à son Bureau de renseignements, 5, rue de Florence, à Paris; aux bibliothèques des gares de Paris-Est et de Paris-Saint-Lazare, ainsi qu'aux bibliothèques de toutes les gares du Réseau. Ce volume, très détaillé et abondamment illustré, contient les plans des principales villes de la région, de nombreuses cartes, ainsi que les horaires du Service d'été ds Chemins de fer d'Alsace et de Lorraine et les itinéraires et horaires des Services automobiles organisés par ce Réseau. Ce Guide est expédié franco dès réception d'un mandat de 3 fr. 10 (compte de chèques postaux: Paris, n° 27.988). Relations rapides entre Paris, la Suisse ci les Vosges La Compagnie de l'Est rappelle que les trains « Suissedant toute la saison d'été. En partant de Paris à 10 h. 45, on arrive à Bâle à 17 h. 50, on atteint Lucerne à 20 h. 40, Zurich à 20 h. 12, et toute la Suisse orientale dans la soirée. Au retour, en quittant les principales stations suisses vers la fin de la matinée, Bâle à 13 h. 40, on arrive à Paris au début de la soirée à 20 h. 35. En outre, à partir du 1er juillet, les trains « Su,sse-Vosges Rapide » comprendront une branche directe circulant entre Paris et Gérardmer et vice-versa. A l'aller: départ de Paris à 10 h. 45, arrivée à Epinal à 16 h. 58, à Gérardmer à 18 h. 28, à Bussang à 19 h. 49. Au retour départ de Gérardmer à 13 h. 25, de Bussang à 12 h. 13, d'Epinal à 14 h. 44; arrivée à Paris à 20 h. 35. Wagons-restaurants. Service rapide temporaire de jour entre Paris, les Vosges et Gérardmer Pour faciliter les déplacements d'été dans les Vosges, la Compagnie de l'Est remet en marche, juqu'au 30 septembre, le rapide de jour de chaque sens, « Suisse-Vosges Rapide » qui comprendra, à partir du 1er juillet, une branche directe (100 et 2 classes) circulant entre Paris et Gérardmer et vice-versa. A l'aller départ de Paris 10 h. 45, arrivée à Bain-les-Bains, 16 h. 23; à Epinal, 16 h. 58; à Gérardmer, 18 h. 28; à Bussang, 19 h. 49. Au retour départ de Gérardmer, 13 h. 25; de Bussang, 12 h. 13; d'Epinal, 14 h. 44; de Bains-les-Bains, 15 h. 15; arrivée à Paris, 20 h. 35. Wagons-restaurants entre Paris et Port-d'Atelier. L'EUROPE CENTRALE REVUE DE LA SEMAINE Paraissant à Prague (Tchécoslovaquie) Politique, économique, littéraire et artistique L'organe le plus utile pour toutes les questions intéressant les pays de l'Europe centrale 20 pages sur papier de luxe avec couverture illustrée et de nombreuses illustrations dans le texte Rédacteur en chef: G. MAROT Principaux collaborateurs : MM. Francis Baumal, André Billy, Jules Chopin, Robert Dieudonné, Marcel Dunan, F. Dominois, Louis Eisenmann, D. Essertier, A. Fichelle, Etienne Fournol, Auguste Gauvain, H. Jelinek, Marya Kasterska, J. Kurnatowski, Jules Legras, Junia Letty, Albert Mousset, B. Munteano, Maurice Muret, J.-O. Novotny, André Pierre, Miroslav Rutte, S. Serbesco, Casimir Smogorzewski, B. Vomacka, Richard Weiner, Gustave Winter, F. Zakavec, etc. Rédaction et administration: Avenue du Maréchal-Foch, 62 PRAGUE-XII (Tchécoslovaquie) CONDITIONS D'ABONNEMENT POUR LA FRANCE Trois mois 25 fr. a francs a) Des billets directs simples : b) Des billets d'aller et retour individuels valables 45 jours, sans prolongation (1). Exceptionnellement, la validité des billets d'aller et retour de on pour Carthagène, Alicante, Algésiras, Cadix, Malaga, Gibraltar, est fixé à 90 jours, sans prolongation. Enregistrement direct des bagages. Faculté d'arrêt à tous les points du parcours., Pour Saint-Sébastien, billets simples seulement. Train rapide de luxe quotidien "Sud-Express" entre Paris-Quai d'Orsay et Madrid; entre Madrid et Algésiras service bi-hebdomadaire de luxe. L'Espagne est la voie directe ofrant la plus courte traversée marie time pour se rendre au Maroc soit par Gibraltar-Casablanca (15 h. de mer), soit par Algésiras-Tanger (3 h. seulement de traversée). Pour tous renseignements, consulter le Livret Guide officiel de la Compagnie d'Orléans. L'ASSURANCE contre les ACCIDENTS est aujourd'hui une NÉCESSITÉ pour tous A tous moments, chacun peut être victime d'un accident chacun pel Causer un accident à autrui, soit par lui-même, soit par ses domestiques, ses chevaux, ses voitures, etc. Chacun peut enfin être responsable des accidents éprouvés par personnel. Autant de risques journaliers, incessants, compliqués de procès à so tenir et de dommages-intérêts souvent considérables à payer. Contre ces risques, ces ennuis, ces dépenses de temps et d'argent qu peuvent parfois compromettre une situation ou un crédit, il y a un ak sur, efficace à votre portée, c'est l'ASSURANCE. |