EN 1787. 1943-1744" Par M. Jh. MANDRILLON, Membre de diverfes Académies; chargé de négocier un accommodement entre le parti patriotique & le Stadhouder près la Cour de Berlin. DJ 204 M2 A3 A PARIS. Chez BARROIS l'aîné, quai des Augustins, no 19. 1791. Aux efprits divifés, j'ai prêché la concorde; · J'ai dépeint tous les maux qu'entraîne la difcorde: Mais le Batave aigri connoît-il le danger? Il fait mourir ou vaincre, & fur-tout fe venger, Membre honoraire de l'Académie Royale des Sciences de Berlin, &aa MONSEIGNEU ONSEIGNEUR, Cet ouvrage étant le fruit des bontés dont VOTRE ALTESSE SÉRÉNISSIME m'honore, à qui pouvois-je en faire un plus. légitime hommage? Qui, plus que vous, MONSEIGNEUR, aime la vérité ; qui, plus que vous, fe plaît à la répandre ? C'est un malheur, fans doute, pour la République des Provinces-Unies, pour Maifon d'Orange, & peut-être pour tous ceux qui s'intéreffent vivement à la Révo lution actuelle, qu'on n'ait pas, dans le 275212 temps, adopté les projets conciliateurs de VOTRE ALTESSE SÉRÉNISSIME : c'est pour moi fur-tout le fujet d'un regret, éternel. Tout devoit s'applanir sous d'auffi favorables auspices; je me livrois avec confiance à cet espoir. Si, par des raifons que je refpecte, VOTRE ALTESSE SÉRÉNISSIME a paru enfuite d'une opinion différente de la mienne, fur les véritables caufes des troubles de la République, c'eft qu'elle a cru, pour ce moment peut-être, devoir accorder quelque chofe à fon rang & à des circonstances délicates. Au refte, je connois trop bien le cœur & l'efprit de VOTRE ALTESSE SÉR ÉNISSIME pour craindre qu'elle s'offenfe de la liberté que je prends aujourd'hui de lui adreffer publiquement ce recueil, & les lentimens invariables de dévouement & de refpect avec lesquels J'ai l'honneur d'être SL DE VOTRE ALTESSE SÉRÉNISSIME, MONSEIGNEUR, Paris, le 1. Décembre 1790. Le très-humble & très obéiffant ferviteur, Jh. MANDRILLON, TABLE GÉNÉRALE |