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M. Brenier s'intéresse depuis longtemps au rôle de l'écran. dans les œuvres d'enseignement scolaire et postscolaire. Sa récente interpellation au Luxembourg sur ce sujet a été l'objet de nombreux commentaires. Elle a eu en tout cas l'excellent résultat de poser la question du cinéma d'éducation dans toute son ampleur.

Selon le sénateur de l'Isère, la création d'un Office national du cinéma d'enseignement et d'éducation sociale et d'Offices départementaux aurait la plus heureuse influence sur le développement de la branche éducatrice du cinématographe. Tout le monde, au sein de la sous-commission, se ralliait au prin-. cipe de ce projet. Mais les difficultés commencèrent quand on en vint à discuter une proposition de la maison Pathé, tendant l'adoption d'un poste de projection dit « Pathé-Rural ». Ce poste a été l'objet d'une longue étude de la part des établissements Pathé après cinq ou six ans d'efforts, ils sont parvenus aujourd'hui, paraît-il, à le mettre définitivement au point. Cette réussite n'a pas encore été confirmée par l'expérience d'une mise en usage générale, mais les inventeurs assurent que leur poste atteindra facilement le but en vue duquel il a été conçu, qui est de donner aux agglomérations de petite et moyenne importance la possibilité de projeter à peu de frais des spectacles cinématographiques.

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autres, la Société d'exploitation cinématographique, qui a lancé un appareil appelé « Cinébloc », pour lequel on utilise un film. de 22 millimètres.

Il est certain que l'économie réalisée par l'usage de films de format réduit constitue un avantage très appréciable pour le cinéma éducateur, qui ne peut guère compter vivre, comme l'autre, sur les seules recettes de ses séances de projection. Mais des inconvénients graves militent contre l'adoption du format réduit, au point que l'Etat refuse de subventionner les établis sements d'éducation qui utilisent un appareil ne pouvant projeter le film standard, et que M. Brenier criait « casse-cou> au ministre de l'Instruction publique, devant la multiplicité des formats proposés par diverses maisons.

En effet, il existe à l'heure actuelle des collections considérables sur film standard formées par les services compétents des ministères, par les offices régionaux, par les agences coloniales, par les plus importantes sociétés d'édition, etc. Généraliser l'emploi de postes projetant une pellicule de format réduit équivaudrait à renoncer à utiliser ce capital, constitué au prix de grosses dépenses de temps et d'argent. Et si l'on voulait reporter sur une pellicule de format réduit les images photographiques tirées sur pellicule ordinaire, la minutie et le coût de ce travail en rendraient les résultats peu profitables. De plus, il est intéressant, au point de vue du cinéma éducateur, que les établissements de diverses régions puissent échanger entre eux les articles de leurs collections, ou emprunter momentanément ceux des offices centralisateurs. Comment ces prêts, dont la pratique épargnerait aux budgets modestes la constitution d'un répertoire cinématographique complet mais coûteux, pourraient-ils avoir lieu, si les appareils de projection n'étaient pas construits partout suivant le même calibre?

A la sous-commission du cinéma d'enseignement et d'éduca tion sociale, ces arguments convainquirent la grande majorité des assistants. Mais les partisans du film de format réduit persis taient à soutenir que, seule, l'économie réalisée par l'usage de ce film permettrait de diffuser le cinéma dans les centres ruraux trop pauvres pour entretenir des services cinématographique réguliers. L'assemblée craignit de voir passer par ce moyen aux mains d'une seule entreprise l'industrie du film d'éducation. En entendant un de ses membres prononcer à ce sujet le mot de « monopole », elle sortit même de son calme. De vigoureuses répliques furent échangées, et l'atmosphère mit un certain temps à redevenir pacifique. Un autre membre, assurément plein de bon sens, fit alors remarquer que ces débats étaient déplacés : plutôt qu'à la sous-commission, dit-il à peu près, n'appartient-il pas aux offices et aux établissements d'éducation qui recourent aux spectacles cinématographiques de définir leurs préférences? On prendra d'aprè elles les décisions convenables.

Cette raisonnable intervention permit à l'assemblée de pour suivre sagement des travaux. On déplora le manque de soins ou de compétence avec lequel les opérateurs occasionnels traitent les films qu'on leur confie. On signala encore que c'est un mas vais calcul que de préférer le bon marché des appareils de pr

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défectueux sont les principaux facteurs de l'usure prématurée d la pellicule. Et enfin, on se sépara, avec l'espoir de constat l'accord unanime des sous-commissions à la prochaine réunic plénière.

JACQUES ANTONY.

Malheureusement, au dire de certains spécialistes du cinéma-jections au fini de leur construction. Négligence et appare tographe d'enseignement, l'emploi du Pathé-Rural soulève une objection sérieuse : le film qu'il projette est de 17 millimètres et demi, alors que le format du film standard a été fixé à 35 millimètres depuis de longues années par les fabricants de pellicule. du monde entier et a reçu à Paris, en août 1925, la consécration officielle du sixième Congrès international de la photographie. Cependant, vu le prix très élevé du mètre de pellicule (on compte qu'il revient à deux francs, après le tirage et le développement, mais non compris l'amortissement de la mise en scène), certaines firmes songèrent à le rendre meilleur marché en diminuant son format. Outre la maison Pathé, on peut citer, entre

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Notre marché a fait preuve, cette semaine, de meilleures disositions, et le volume des transactions s'est élargi considéraement dans certains groupes.

Parmi les Fonds d'Etats, nos rentes ont continué à accentuer r fermeté, ainsi que les titres du Crédit national et des Bons Trésor. Aux Fonds étrangers, les russes restent délaissés et ottomans sont sans variations; par contre, le serbe 4 % 895 a eu des rachats.

Le compartiment bancaire a enregistré des progrès sensibles. Aux transports, les chemins de fer et les valeurs de navigation tent bien tenus.

A signaler, dans le groupe des valeurs industrielles françaises, hausse des valeurs d'électricité. D'autre part, les produits miques conservent une bonne tendance.

En banque, les pétrolifères sont calmes, exception faite des

désir d'être déchargé de son mandat de président à partir du CHEMINS DE FER DE L'EST

1 janvier prochain.

Avec un profond regret, le Conseil a dû s'incliner devant le désir manifesté par M. René Boudon ; il l'a prié de conserver pourtant ses fonctions d'administrateur et de rester dans le Comité de direction.

A l'unanimité le Conseil a décidé de conférer à M. Boudon le titre de président-honoraire, en témoignage de sa reconnaissance pour les services qu'il a rendus à la Banque avec tant d'autorité au cours de sa présidence.

C'est à l'unanimité également qu'il a nommé président M. André Vincent, depuis de longues années déjà vice-président de la Banque et dont la haute personnalité est bien connue dans les milieux financiers et industriels.

La même unanimité s'est rencontrée pour désigner M. Maurice Deviès, administrateur, en qualité de vice-président.

Caisse autonome d'amortissement

Le Conseil d'administration de la Caisse autonome de gestion des bons de la défense nationale, d'exploitation industrielle des tabacs et d'amortissement de la dette publique, s'est réuni le 12 décembre courant, sous la présidence de M. le Sénateur Lebrun. Il a examiné et adopté l'état de prévision des recettes et des dépenses de la Caisse autonome pour 1928. Conformément aux évaluations antérieures, l'annuité budgétai prévue par l'article 6 de la loi du 7 août 1926, ne sera pas nécessaire en 1928.

A l'issue du Conseil d'administration, le Comité financier réuni sous la présidence de M. le Sénateur Milan, a examiné la situation de la circulation des bons de la défense nationale. En vue d'éviter un dépassement du montant maximum de la circulation qui, conformément aux dispositions de la loi du 7 août 1926, doit être fixé au début de l'année prochaine, il a décidé de limiter le montant des bons à émettre en janvier et en février 1928. Ce montant, en ce qui concerne le mois de janvier, est inférieur d'environ 600 millions aux bons à un an venant à remboursement pendant ce même mois.

Dans la matinée du 12 décembre, le Comité technique des tabacs s'est également réuni sous la présidence de M. Moutou. Il a arrêté le programme général pour 1928, concernant : a) Les achats de tabacs en feuilles exotiques; b) La fabrication des divers produits du monopole ;

c) Les travaux de bâtiments et de matériel des manufactures et des magasins.

CHRONIQUE

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Sports d'hiver en Suisse

Relations directes entre Paris-Est et les régions suisses de villégiature hivernale.

1. Suisse Orientale et Engadine

Deuxièmes Jeux olympiques d'hiver à Saint-Moritz,

du 11 au 19 février 1928

1 Service de luxe quotidien du 14 décembre au 28 février. Paris-Est dép. 19 h. 55. Coire arr. 9 h. 44. Saint-Moritz arr. 12 h. 20.

Saint-Moritz dép. 18 h. 45. Coire dép. 21 h. 30. Paris-Est arr. 10 h. 35.

2o Service permanent de nuit avec voitures directes de toutes classes Paris-Coire.

Paris-Est dép. 20 h. 30. Coire arr. 11 h. 34. Saint-Moritz arr. 15 h. 20.

Saint-Moritz dép. 15 heures. Coire dép. 18 h. 07. Paris-Est arr. 9 h. 25.

Du 15 décembre au 28 février, les voyageurs de 1" et 2 classes ont la possibilité de partir de Saint-Moritz à 16 h. 25, de Coire à 19 h. 10, tout en arrivant à la même heure à Paris, 9 h. 25 (changement de train à Bâle).

11. Oberland Bernois

1° Service de luxe quotidien du 14 décembre au 28 février. Paris-Est dép. 19 h. 55. Berne arr. 8 h. 27. Interlaken-Est art. 10 h. 2.

Interlaken-Est dép. 21 h. 10. Berne dép. 22 h. 43. Paris-Est arr. 10 h. 35.

2o Service permanent de nuit avec voitures directes de toutes classes et wagons-lits entre Paris-Spiez et Brigue (Milan) et couchettes entre Paris et Berne.

Paris-Est dép. 20 h. 30. Berne arr. 8 h. 27. Interlaken-Est arr. 10 h. 2.

Interlaken-Est dép. 20 h. 52. Berne dép. 22 h. 25. Paris-Est arr. 9 h. 25.

L'ASSURANCE contre les ACCIDENTS

est aujourd'hui une NÉCESSITÉ pour tous

A tous moments, chacun peut être victime d'un accident : chacun peal Causer un accident à autrui, soit par lui-même, soit par ses domestiques, ses chevaux, ses voitures, etc.

Chacun peut enfin être responsable des accidents éprouvés par son personnel.

Autant de risques journaliers, incessants, compliqués de procès à 100tenir et de dommages-intérêts souvent considérables à payer.

Contre ces risques, ces ennuis, ces dépenses de temps et d'argent qui peuvent parfois compromettre une situation ou un crédit, il y a un remè sûr, efficace à votre portée, c'est l'ASSURANCE.

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Rédaction et administration: Avenue du Maréchal-Foch, 62 PRAGUE-XII (Tchécoslovaquie) CONDITIONS D'ABONNEMENT POUR LA FRANCE :

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