CREDIT LYONNAIS La progression des comptes créditeurs qui caractérisait tous les bilans mensuels depuis le début de l'année et qui avait porté les comptes courants à 5.164.636.353 à fin juillet contre 4 milliards 213.470.632 fin décembre 1926, s'est interrompue pendant le mois d'août et ces comptes ont été ramenés à 4.392.689.019. En même temps, les dépôts à vue revenaient à 3.654.171.553 contre 3.722.865.453 fin juillet et 3.108.602.749 fin décembre 1926. Ces mouvements ont provoqué à l'actif un fléchissement de plus de 1 milliard des espèces en caisse, chez les trésoriers et dans les banques. Ce poste s'inscrit à 2.080.090.340 contre 3 milliards 170.839.098 fin juillet et 941.135.751 en décembre 1926. Cette diminution est compensée en partie par l'avance à 4.592.978.641 contre 4.468.324.717 fin juillet du portefeuille et B. D. N. qui comptait au 31 décembre 1926 pour 5.226.567.461, et des comptes courants débiteurs qui sont de 1.724.464.941 contre 1.626.985.716 fin juillet et 1.744.398.451 fin décembre 1926. Les comptes d'ordre et divers ont également progressé, à l'actif et au passif, où ils s'inscrivent à 251.890.875 contre 227.439.391 et à 323.813.697 contre 310.466.269. L'ASSURANCE contre les ACCIDENTS est aujourd'hui une NÉCESSITÉ pour tous A tous moments, chacun peut être victime d'un accident chacun peut eauser un accident à autrui, soit par lui-même, soit par ses domestiques, ses chevaux, ses voitures, etc. Chacun peut enfin être responsable des accidents éprouvés par son personnel. Autant de risques journaliers, incessants, compliqués de procès à sou tenir et de dommages-intérêts souvent considérables à payer. Contre ces risques, ces ennuis, ces dépenses de temps et d'argent qui peuvent parfois compromettre une situation ou un crédit, il y a un remède sûr, efficace à votre portée, c'est l'ASSURANCE. 'Adressez-vous à LA PROVIDENCE-ACCIDENTS Société Anonyme au Capital de 10 Millions Siège Social: 56, rue de la Victoire, PARIS La Providence règle 180.000 accidents par an. PARIS-IMMEUBLES Gr. 4798 Immeuble d'angle très bien situé, un ye de 10 à 12 pièces, libre à la vente. Prix: 3.500.000 fr. en mains. L'Administrateur-gérant : H. Bourdens. Imprimerie de l'Opinion ». 2 bis, Impasse du Mont-Tonnerre, Paris, XV. 20° ANNEE. 7bis, place du Palais-Bourbon, Paris, VII Arrondissement. - Téléph. Littré 51-92. Compte chèques postaux 718-59 Directeur MAURICE COLRAT : Rédacteur en chef: JACQUES BOULENGER Conditions d'abonnement Un an 6 mois 3 mois France, Colonies.... 70 fr. 40 fr. 20 fr. 90 fr. 48 fr. 24 fr. Etranger.. Le numéro: 2 fr. Les abonnements partent du 1er de chaque mois. On peut souscrire dans tous les bureaux de poste et chez les libraires. Rédaction. Les manuscrits non insérés ne sont pas rendus. Publicité. Pour la publicité, s'adresser aux bureaux du jour. Pour les changements d'adresse, prière de joindre 0 fr. 75 en timbres-poste et la dernière bande du journal. Paiement sur demande en deux échéances: 1/2 en souscrivant, 1/2 à six mois de date I j'en juge par quelques lettres reçues, de bons esprits s'inquiètent d'une ouverture prématurée de la période électorale. Le fait est que sur divers points du territoire, on peut déjà constater de la evre. De nombreuses candidatures surgissent. Des comités forment ou se reforment. La presse locale prend les armes. il est naturel que les hommes de l'industrie et du négoce ient sans plaisir se généraliser et s'accentuer une agitation nt ils ne peuvent attendre qu'un surcroît de difficultés. N'y a-t-il donc rien à faire pour empêcher cela ? » écrit l'un d'entre eux. Certes, il était plus facile, hier, de prévoir qu'il ne l'est aujourd'hui de l'empêcher. Il ne faut is penser, bien entendu, à un moyen législatif. La fièvre ectorale, même quand elle prend fâcheuse tournure, n'est is un délit. Restent les moyens moraux. Leur emploi reste bordonné à des conditions qui semblent irréalisables. Cependant, s'il existait dans les circonscriptions plus de ntact et de solidarité entre les Français d'opinion moyenne de tempérament modéré qui presque partout forment la majorité, toute agitation prématurée demeurerait inopérante et vaine. Mais ces Français-là sont isolés, voire désunis. C'est leur isolement, quand ce n'est pas leur désunion, qui favorise le désordre. Il suffit d'avoir été ou d'être candidat à un mandat politique quelconque pour savoir qu'on ne les trouve jamais nulle part. On sait bien aussi comment ils justifient cette absence. Ils ont un métier et ils le font, une famille et ils vivent. La politique d'ailleurs leur inspire autant de dégoût que de crainte. Les politiques les écœurent et ils redoutent plus que tout d'être mis en cause, livrés en pâture à la calomnie et à la diffamation. De tels sentiments honorent peut-être qui les professe, mais ils laissent la jouissance du Forum aux énergumènes et aux profiteurs de la démagogie et l'absentéisme des électeurs modérés » finira par décourager l'initiative des candidats de même espèce. Encore ajoutent-ils à celle-là une autre cause de lassitude. Parce qu'ils détestent la politique, ils la méprisent et du même coup ceux qui en font. Le dénigrement systématique des Assemblées et de leurs membres par le Français moyen n'a pas, jusqu'ici, supprimé les Assemblées. Il n'a même pas diminué leur pouvoir. Mais il a diminué leur prestige et il risque de les dépeupler d'honnêtes gens. M. C |