Cours de philosophie, Volumen1Pichon et Didier, 1828 - 515 páginas |
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Aristote Bhagavad-Gita Bossuet Brucker c'est-à-dire caractère cause absolue chose civilisation Condillac condition conscience conséquent considère COURS DE L'HISTOIRE dernière leçon Descartes développement Dieu différence différens peuples dix-huitième siècle elle-même époque exclusif Fichte fini fondamental forme général genre humain Grèce Herder histoire hommes idées intel Kant l'élément l'espèce humaine l'esprit l'état l'être l'his l'histoire de l'humanité l'homme l'hu l'huma l'idéalisme l'idée L'IMPRIMERIE DE RIGNOUX l'in l'industrie l'infini l'intelligence l'Orient l'unité Leibnitz liberté Locke lois loppement losophie manifeste manité ment Messieurs métaphysique méthode méthode de Descartes méthode expérimentale mouvement moyen âge nature humaine nécessaire nécessité nité panthéisme passé pensée Périclès phénomène PHIL philo philoso philosophie de l'histoire Platon politique principe psycologie puissance qu'une raison humaine rapport réel réflexion religion représente rien rue des Francs-Bourgeois-S.-Michel savoir science scolastique sensation sera seule Socrate sophie sorte substance suppose système tence Tennemann Tiedemann tion toire unité universelle variété vérité Vico Voilà vrai
Pasajes populares
Página 28 - L'été dernier, à cette même place, vous avez entendu leur éloquent interprète caractériser le génie de Descartes, à la fois homme du monde et de la science : « net, ferme, résolu, assez téméraire, « pensant dans son cabinet avec la même intrépidité « qu'il se battait sous les murs de Prague; » ayant goût au mouvement de la vie comme à l'activité de la pensée.
Página 21 - Ou l'histoire est une fantasmagorie insignifiante, et par conséquent une dérision amère et cruelle, ou elle est raisonnable. Si elle est raisonnable, elle a des lois , et des lois nécessaires et bienfaisantes, car toute loi doit avoir ces deux caractères. Soutenir le contraire est un blasphème contre l'existence et son auteur. . Je regarde l'idée de l'optimisme historique , l'idée d'un plan général de l'histoire, comme la plus haute idée à laquelle la philosophie soit encore parvenue....
Página 8 - Dieu, s'il est une cause, peut créer ; et s'il est une cause absolue , il ne peut pas rie pas créer ; et en créant l'univers, il ne le tire pas du néant, il le. tire de lui-même, de cette puissance de causation et de création dont nous autres, faibles hommes, nous possédons une portion ; et toute la différence de notre création à celle de Dieu est la différence générale de Dieu à l'homme, la différence de la cause absolue à une cause relative.
Página 19 - ... toujours celui de la meilleure cause, celui de la civilisation et de l'humanité, celui du présent et de l'avenir, tandis que le parti du vaincu est toujours celui du passé. Le grand homme vaincu est un grand homme déplacé dans son temps ; son triomphe...
Página 2 - ... déjà j'ai défendu et je défendrai constamment ceux de la philosophie. Or le droit comme le devoir de la philosophie est , sous la réserve du plus profond respect pour les formes religieuses , de ne rien comprendre , de ne rien admettre qu'en, tant que vrai en soi et sous la forme de l'idée. La forme de la religion et la forme de la philosophie...
Página 29 - ... de ceux qui admettaient l'existence du monde, lequel n'est, après tout, qu'une grande multiplicité. L'erreur fondamentale de l'école d'Élée vient de ce que, dans tous les premiers termes que nous avons énumérés , elle en avait oublié un qui égale tous les autres en certitude, et a droit à la même autorité que tous les autres, savoir : l'idée de la cause. L'immensité ou l'unité de l'espace, l'éternité ou l'unité du temps, l'unité des nombres, l'unité de la perfection, l'idéal...
Página 30 - ... connaît pas, elle n'en peut pas connaître d'autre. De là, Messieurs, non pas seulement , comme je l'ai dit dans la dernière leçon , la possibilité , mais la nécessité de l'erreur. Qu'est-ce donc que l'erreur? Un des éléments de la pensée considéré exclusivement , et pris pour la pensée tout entière. L'erreur n'est pas autre chose qu'une vérité incomplète , convertie en une vérité absolue. Il n'ya pas d'autre erreur possible. En effet, il n'est pas au pouvoir de la pensée...
Página 16 - ... de l'essence divine passent dans le monde et reviennent dans la conscience de l'homme , jugez du haut rang de l'homme dans la création, et par conséquent de la psychologie dans la science. L'homme est un univers en abrégé : la psychologie est la science universelle concentrée. La psychologie contient et réfléchit tout, et ce qui est de Dieu, et ce qui est du monde, sous l'angle précis et déterminé de la conscience; tout y est à l'étroit, mais tout y est. Dans la conscience, il ya...
Página 47 - Étant ainsi éliminées les deux mauvaises solutions, qui consistent à adopter l'un ou l'autre de ces systèmes, ou à se tourmenter pour en chercher un nouveau qui ne serait que l'un ou l'autre plus ou moins modifié, on arrive, par voie de dégagement, à la seule solution qui reste, savoir, l'union des contraires, l'abandon de tous les côtés exclusifs, par lesquels les deux systèmes se repoussent; l'adoption de toutes les vérités qu'ils renferment, et par lesquelles ils se sont établis...
Página 37 - Tâchez de vous surprendre pensant sans l'avoir voulu, vous vous retrouvez ainsi au point de départ de l'intelligence ; et là vous pouvez aujourd'hui observer avec plus ou moins de précision ce qui se passa et dut se passer nécessairement dans le premier fait de votre intelligence, dans ce temps qui n'est plus et ne peut plus revenir. Penser, c'est affirmer-, la première affirmation dans laquelle n'est point intervenue la volonté, ni par conséquent...