Séances et travaux de l'Académie des sciences morales et politiques, compte rendu, Volumen58Au Bureau du Moniteur Universel, 1861 |
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Pasajes populares
Página 168 - D'abord il rejette, comme Aristote le faisait contre Démocrite , l'existence des atomes, et il se prononce tout aussi fortement que lui pour la divisibilité indéfinie de la matière. Il conclut en outre que le monde ou la matière étendue qui compose l'univers, n'a pas de bornes, et que dans tous les espaces, au-delà desquels nous pouvons sans cesse en concevoir d'autres, il ya un corps indéfiniment étendu. Enfin, il admet par une déduction plus ou moins rigoureuse, que la terre et les cieux...
Página 191 - L'homme, malgré son infimité, peut se faire quelque idée de Dieu, d'après la personnalité dont il a été doué lui-même par son créateur. La personne humaine n'a ni parties successives ni parties coexistantes dans son principe pensant ; à plus forte raison n'y at-il ni succession ni coexistence de parties diverses dans la substance pensante de Dieu. Mais si nos regards éblouis ne peuvent soutenir l'éclat de la substance divine, si l'on ne doit l'adorer sous aucune forme sensible, parce...
Página 190 - Boyle, et où rien ne gêne ni n'entrave leurs immuables et éternelles révolutions. Mais les lois du mouvement, quelque exactes qu'elles soient, ne rendent pas raison de tout. Les orbes célestes y obéissent et les suivent dans leur marche ; mais la position primitive et régulière de ces orbes ne dépend plus de ces lois merveilleuses. Les mouvements uniformes des planètes et les mouvements des comètes ne peuvent avoir des causes mécaniques, puisque les comètes se meuvent dans des orbes...
Página 289 - Or, c'est votre office, Sire, de ne détourner ni vos oreilles, ni votre courage, d'une si juste défense, principalement quand il est question de si grande chose : c'est à savoir comment la gloire de Dieu sera maintenue sur terre ; comment sa vérité retiendra son honneur et dignité ; comment le règne de Christ demeurera en son entier.
Página 173 - Ainsi nul mouvement ne s'arrête de soi-même, comme le croit trop facilement le préjugé vulgaire ; et il ya toujours une cause qui y met un terme. Seulement cette cause est souvent ignorée de nous, parce qu'elle est cachée à nos sens ; mais elle n'en est pas moins réelle; et la raison que donne ici Descartes est tout aristotélique : « Le repos, dit-il, est contraire au « mouvement, et rien ne se porte par l'instinct de « sa nature à son contraire, ou à la destruction de « soi-même....
Página 243 - J'ai honte, Sire, de vous dire les termes qui de nouveau nous ont offensés : ils comparent votre Etat à une famille composée de trois frères ; ils disent l'Ordre ecclésiastique être l'aîné, le nôtre le puîné, et eux les cadets ; et qu'il advient souvent que les maisons ruinées par les aînés sont relevées par les cadets. En quelle misérable condition sommes-nous tombés, si cette parole est véritable?
Página 170 - Car celui, par exemple, qui est assis à la poupe d'un vaisseau que le vent fait aller, croit se mouvoir, quand il ne prend garde qu'au rivage duquel il est parti et le considère comme immobile, et ne croit pas se mouvoir, quand il ne prend garde qu'au vaisseau sur lequel il est, parce qu'il ne change point de situation au regard de ses parties.
Página 166 - L'espace ou le lieu intérieur, et le corps qui est compris en cet espace, ne sont différents aussi que par notre pensée. Car en effet la même étendue en longueur, largeur et profondeur qui constitue l'espace constitue le corps, et la différence qui est entre eux ne consiste qu'en ce que nous attribuons au corps une étendue particulière, que nous concevons changer de place avec lui toutes fois et...
Página 461 - La première des parties de l'ame , disions-nous , est celle par qui l'homme connaît ; la seconde , celle qui le rend irascible ; la troisième a trop de formes différentes pour pouvoir être comprise sous un nom particulier; mais nous l'avons désignée par ce qu'il ya de remarquable et de prédominant en elle ; nous l'avons nommée...
Página 201 - Newton; mais il est sur la même voie que l'un et l'autre ; et la seule différence qu'il y ait entre eux et lui, c'est qu'il fait les premiers pas dans la carrière , sans pouvoir s'appuyer sur les mathématiques, qui sont encore dans l'enfance , tandis que Descartes et Newton , placés bien plus avant sur le chemin , ont à leur disposition des mathématiques toutes puissantes, avec des observations presque innombrables de phénomènes , et des expériences de tout genre.