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A observer superficiellement cet état de choses, on serait tenté de croire qu'un antagonisme profond anime la presse contre l'Académie. Et j'imagine le rapport bourré de citations que rédigerait un Allemand chargé par le gouvernement de son pays de mettre au point la question de savoir si, en cas de révolution, il se trouverait des journalistes pour pétroler le palais Mazarin, et qui conclurait par l'affirmative. Les espions ont toujours tort. En fait, il n'est pas un journaliste doué du tempérament professionnel qui ne nourrisse à l'égard de l'Académie une secrète tendance. L'Académie, c'est pour le journaliste, quelque chose de si différent du métier qu'il fait ! C'est la quiétude, la paix, l'immobilité, le journalisme n'étant au contraire que fièvre, fatigue, mouvement, agitation sans cesse renouvelée. Quel journaliste, et j'entends: quel journaliste vraiment digne de ce nom par la précarité de sa condition matérielle, n'est pas pris d'angoisse et de vertige quand il voit se creuser devant lui le gouffre quotidien d'une vie qu'il lui faudra, pendant des années auxquelles succéderont d'autres années, combler au jour le jour des produits de son cerveau? Qu'un peu de dépression nerveuse s'en mêle, et l'impression de terreur est atroce, à en croire certaines confidences que j'ai reçues. Alors, dans son bureau étroit, inconfortable, empuanti et sali d'encre, vibrant du halètement des machines ou du grondement de la rue, mal aéré, mal éclairé, dont la porte ne ferme qu'à demi, dans son bureau où le désordre et l'abandon s'ajoute à toutes les laideurs de tous les bureaux civils. et militaires, le misérable forçat de l'article quotidien rêvant à la recherche d'un sujet devant un numéro du Temps où sont relatés les derniers scrutins académiques, voit soudain comme dans un mirage s'ériger la coupole du quai Conti et les frondaisons de Chantilly... Ah! Dieu me garde de « faire de la littérature », mais la vie de l'élite intellectuelle est la plus fertile qui soit en contrastes, et ces contrastes sont parfois des injustices assez criantes, et il n'est pas vrai que cette grande richesse, cette grande paix que détient l'Institut de France, soit toujours donnée en récompense aux écrivains français qui ont le mieux honoré leur pays, et il est évident que les journalistes sont un peu trop systématiquement exclus du partage... Bref, le forçat de l'article quotidien a de l'aigreur et il la laissera percer dans l'article qu'il va écrire, qu'il ne lui reste plus qu'une demi-heure pour écrire, car le cycliste attend déjà la copie... Mais supprimer l'Académie, qui demande cela ? La réformer, la rajeunir, l'élargir. Pourquoi pas doubler le nombre de ses membres ? Ce serait peut-être le meilleur moyen d'augmenter les chances qu'ont d'y entrer les écrivains indépendants. Il est vrai que ce serait ouvrir du coup le même bénéfice aux médiocres. Cependant... Enfin, il faut voir, il faut réfléchir. Nous avons le temps. Rien ne presse. M. Gaston Vidal, rédacteur en chef du Pays, invite la République à prélever un million annuel sur le budget que payent les contribuables, pour pensionner des écrivains. C'est une idée fort discutable, qui a du moins le mérite d'éveiller des sympathies à la littérature dans des milieux où celle-ci est

généralement négligée. Si l'idée de M. Gaston Vidal fait son chemin, on ne manquera pas de remarquer un jour que les fonds de l'Institut pourraient être dépensés avec plus de profit pour les lettres, les arts, et les sciences.Des constatations, quelque législateur audacieux proposera de passer aux actes, et la bureaucratie académique n'aura plus qu'à se bien tenir, si elle veut survivre aux autres bureaucraties dont la refonte est d'ores et déjà, comme disent les journalistes, décidée.

A tort on a reproché à l'Académie d'avoir de tous temps tenu le journalisme en mésestime. Le reproche vaut pour le présent, non pour le passé. Edouard Hervé, directeur du Soleil, fut de l'Académie française. Quelqu'un qui les a lus m'affirme sous la foi du serment que ses articles étaient autant de petits chefs-d'œuvre. Le moyen d'en douter maintenant ? Et John Lemoine ? On a oublié John Lemoine, rédacteur aux Débats, feuilletoniste, chroniqueur, « articlier ». Et Jules Janin ? Et Prévost-Paradol ?

Il y eut donc, jadis, un journalisme académique dont les Débats assuraient le recrutement. Le journalisme académique est mort, mais les Débats vivent encore, sapristi! et je les vois qui se tiennent prêts à fournir de nouveau à l'Académie tous les journalistes qu'elle lui demandera. Est-ce que vous croyez, par hasard, que M. Henry Bidou, ne fera pas, dans un laps de temps que je me refuse à évaluer, un académicien des plus distingués? Quant à M. de Nalèche, s'il est dans ce domaine un fait digne d'étonnement, c'est que sa candidature académique ne se soit pas encore produite de quelque manière que ce soit. Mais elle se produira et je vous prédis qu'elle aura du succès, tout le monde s'accordant à reconnaître que si la presse française avait eu besoin d'être sauvée du discrédit durant cette guerre, elle l'eût BABOUC. été par les Débats.

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Grâce aux grands progrès de l'industrie, l'architecture est favorisée de matériaux nouveaux, qui facilitent l'emploi de nouvelles formes, plus sveltes, de décoramétallurgie, elle simplifie les points d'appui, élargit les tions séduisantes, etc. (céramique, émaillerie, etc.). Par la espaces couverts, les exhausse, les rend aériens. Elle a donc plus de facilités pour répondre aux besoins de la civilisation, et pour traduire ses hautes pensées.

Or, à en juger par de nombreuses constructions, beaucoup d'architectes, paraissent faire évoluer notre ancienne esthétique française, caractérisée par le respect de l'échelle humaine et la recherche des élégances, des décorations fines, telles, entr'autres, les œuvres des XIV-XV siècles, de la Renaissance et du XVIII• vers une autre esthétique, matérialiste; sous prétexte d'accuser la force, la puissance; elle préfère les formes robustes, débordantes de pierre; tels, les bossages bombés, les consoles et les encorbellements convexes, même carrés, au lieu de ceux concaves, si gracieux, du XIV et du XVIII. Elle substitue la prédominance des horizontales, qui abaissent le regard, à l'ancienne, des verticales qui l'élèvent, et accusent mieux la vie. Comparez les nouvelles fenêtres et balcons, aux ceux du XVIII, si français ; les anciens, surtout excroissances des bow-windows de bien des façades, (1) Voir l'Opinion des 9, 16, 23, 30 mars, 6, 20, 27 avril, 4, 11 et 18 mai.

avec les riantes échauguettes de la Renaissance, même avec les anglaises, si ajourées. L'on en voit faites de bossages.

On dit que nous sommes en démocratie; alors pourquoi abaisser l'homme, le roi de la création, par ces démonstrations de robustesse, qui l'écrasent, (comme M. Perrichon devant le mont Blanc), au lieu de l'éle

ver.

Pourquoi, dans les édifices usuels, lui présenter des soubassements, quelquefois énormes et anguleux, qui semblent défensifs; au lieu de s'inspirer de ceux du moyenâge, si accueillants et à l'échelle humaine, comme les portails des cathédrales, cependant grandioses. En résumé, je pense que notre architecture doit rester française, et spiritualiste, au lieu d'aller s'inspirer, pour le plaisir de faire du « pas déjà vu » à Munich, chez les Teutons, qui veulent nous remplacer. Enfin ne désespérons pas, la mentalité française est si impulsive. En ce qui concerne la construction proprement dite, je dois constater que l'architecture actuelle évolue grâce à l'emploi des nouveaux matériaux, fournis par l'industrie moderne ; nous devons nous en réjouir pour ce qui est du confort des habitations, mais il y a des réserves à faire au point de vue de l'esthétique ; car tout en constatant la recherche du luxe, de la magnificence on peut regretter que les formes soient devenues plus robustes, mais moins élégantes. C'est la faute souvent de ceux qui font construire. Notons pourtant avec joie que dans la construction des grands hôtels privés, l'aristocratie financière, qui les fait élever, à la mode des XVII et XVIII apprécie la légèreté, la grâce de ces styles si français, dont elle entretient ainsi le culte.

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Brutalement arrêtée par l'offensive du 21 mars, l'enquête sur la réforme de l'enseignement commencée par POpinion a néanmoins suscité des commentaires de presse qui deviennent chaque jour plus nombreux et plus importants. Qu'ils soient de droite ou de gauche, qu'ils s'adressent aux ouvriers ou à la bourgeoisie pensante, les journaux et les revues, après avoir mis en relief la portée de nos études, sont unanimes à louer les Compagnons de leur esprit de corps, de leur vaillance et de leur sens pratique.

L'Ecole et la Vie du 23 mars leur adressait déjà ce salut flatteur :

« Ces jeunes gens tous aux armées entendent ne pas se contenter de l'apparence de réformes. Nous reviendrons en détail sur leurs idées quand nous en connaîtrons l'expression complète. >>

Même accueil sympathique et même confiance dans La Victoire du 26 mars :

<< C'est un heureux symptôme, écrit M. André Lichtenberger qu'en plein accomplissement de leur dur devoir ces jeunes gens trouvent sous l'uniforme le temps et le goût de méditer sur les lendemains de la patrie qu'ils sont en train de sauver et dont, la guerre finie, ils auront à assurer le relèvement; mais, originalité suprême, la réforme qu'ils demandent ne sera pas l'œuvre d'un ministre ou de quelques députés c'est le corps enseignant lui-même qui, repétrissant son âme, l'imposera. Cela est véritablement si révolutionnaire que je m'arrête. Savez-vous qu'avec des « fonctionnaires » du type de ces « compagnons » on s'en tirerait? »

- L'hésitation de M. André Lichtenberger est de courte durée. Le 22 avril, toujours dans La Victoire, c'est encore lui qui écrit :

« Je n'ai guère de foi ni dans l'Etat ni dans l'individu pour reprendre la France de demain à pied d'œuvre. Et je ne vois

guère de groupement plus sympathique pour s'attacher à la nécessaire rééducation nationale qu'une corporation universitaire animée d'un esprit nouveau. »

A son tour, la Voix Nationale du 3 avril prend part à la discussion:

« La décentralisation, y lisons-nous, étant l'un des plus impérieux problèmes qui se poseront après la guerre, on ne saurait trop se réjouir de l'hospitalité qu'accordent actuellement les revues (pas toutes malheureusement) à l'exposition de tous ces projets. >>

Reproche qui ne saurait atteindre l'Univers. En effet, dès le 31 mars Dom Besse y annonce :

« Un de nos collaborateurs va bientôt présenter aux lecteurs de l'Univers les idées que préconisent dans l'Opinion quelques compagnons d'armes, professionnels de l'enseignement public. L'Université Nouvelle, dont ils se constituent les champions, n'a rien à voir avec la grande construction napoléonienne ou la Sorbonne du dreyfusisme. Nous pouvons causer et, en causant, il nous arrivera sans doute de nous entendre. Ce n'est pas la seule trouvaille à faire dans l'Opi

nion. »

Et c'est encore le journal catholique de la semaine qui revient sur l'enquête le 21 avril :

« Au lendemain des errements, y lisons-nous, qui nous ont coûté si cher, n'est-ce pas une sorte d'aurore et comme l'annonce d'un monde nouveau, que nous font entendre les nobles paroles des compagnons? >>

Le 13 mai, c'est Excelsior qui ouvre ses colonnes à nos amis et publie leur réponse aux doyens des Facultés françaises consultés, par ce quotidien, sur la vie intellectuelle de la France. Voici les principaux passages de cette lettre :

« Vous avez, dans votre enquête sur la vie intellectuelle de la France, consulté les sommités de l'enseignement national, ceux qui, à vos yeux, représentent l'Université actuelle et aussi, sans doute, l'Université de demain. « Où est l'idée d'une refonte totale et d'une refonte de grande envergure ? Où est le plan d'ensemble? Sans doute il a été question des « chers jeunes gens » qui reviendront un jour. Mas pourquoi ne pas consulter les mobilisés, les jeunes, ceux qui vivent avec l'espérance d'une rénovation profonde et voient non pas en rêve mais en volonté qui brûle de se réaliser, sortir de tant de ruines une Université plus vivante, plus cohérente que l'ancienne, plus étroitement liée surtout à la vie et aux destinées de la France. >> A son tour, la Revue des Jeunes consacre, dans son numéro du 10 mai, une substantielle étude aux Compagnons :

« Ces jeunes gens, écrit M. Robert Vallery-Radct, tombent sur les vieilles routines, bouleversent tout, changent tout. A les lire, les hommes d'expérience s'indigneront ou ricaneront. Mais pour nous qui ne nous effrayons pas des mots ni de cette jolie tempête de la jeunesse pressée de convaincre, pour nous qui ne nous blessons d'aucune brusquerie,sachant bien quel grand amour elle révèle, pour nous cette nouveauté nous enchante car elle n'est point celle dont se méfiait saint Paul, mais elle est bien plutôt renouvellement et conversion, retour naturel aux lois vitales de toute pensée.

Ces jeunes insurgés sont donc loin de nous faire peur ; ce qu'ils veulent arracher de l'arbre national, c'est l'énorme végétation parasitaire qui l'enserre, le ronge et masque sa vraie figure, sa force, sa grâce et sa majesté. Ils réclament ce que Péguy appelait la séparation de la métaphysique et de l'Etat. Ils sentent que la vérité n'appartient pas à César mais à cette lumière qui n'est pas du monde et qui illumine tout homme venant en ce monde et c'est pourquoi ils demandent à César de rendre à l'Université les deux conditions indispensables à toute vie supérieure l'unité organique et la liberté.

Les Compagnons sont imprégnés de Péguy, du terrien et paroissien. Péguy; c'est en lui qu'ils nous rencontrent; les mérites de son sang répandu mûrissent déjà; ainsi dans la génération de la guerre mêlée et broyée dans la même épreuve, l'union va se renouer entre les gentils de bonne volonté et les chrétiens fidèles et la Vérité servie en commun par les uns

et par les autres, nous délivrera de l'oppression d'un fanatisme aveugle et de la barbarie de ses faux dogmes.

Que les Compagnons soient assurés qu'ils trouveront auprès de ieurs confrères catholiques l'appui le plus zélé dans leur généreux effort de sincérité et de bon sens. >>

Enfin, dans le Pays du 14 mai, M. Gaston Vidal, dans un beau leader, s'exprime ainsi :

«La signature seule des articles qui paraissent dans l'Opinion dénonce en partie les tendances de ces vaillants, épris des concepts corporatifs du moyen-âge, repris avec tant d'ampleur, en les adaptant à la vie moderne, par les militants du syndicalisme. Comme nous sommes faits pour nous entendre! Et je ne saurais qu'appaudir à l'effort des compagnons si, en fin de compte, ils veulent bien accepter que cet effort doive se poursuivre dans une direction démocratique. Je ne dis point cela par esprit ni parti pris politique. Je ne le dis point parce que, paraît-il, ils ont trouvé jusqu'ici leur meilleur appui dans les journaux bourgeois et se sont vus insuffisamment appréciés des journaux dits avancés, ce qui semblerait faire croire qu'on se défie d'eux dans les milieux dont ces journaux sont les voix publiques. Je le dis, persuadé de leur bonne foi, de leur désir sincère de devenir utiles à la régénération de la France parce que je voudrais qu'ils fussent bien convaincus, eux, que tout sera vain, qui n'aura point pour but et pour résultat d'organiser enfin la masse. travailleuse de la nation en lui forgeant des cadres imprégnés eux-mêmes d'esprit démocratique. »

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Front britannique raid allemand repoussé aux environs de Moyenneville, au sud d'Arras et coup de main anglais ramenant des prisonniers près de Beaumont-Hamel.

LE 17 MAI. Coup de main ennemi repoussé et laissant des prisonniers vers Mesnil-Saint-Georges, et tentative allemande échouant également secteur de Varennes, rive sud de l'Oise; des détachements pénètrent en deux points des lignes adverses et ramènent 40 prisonniers au sud de Sanny-sur-Matz. - Front britannique à part la lutte d'artillerie très vive sur certains points, il n'y a à signaler que l'enlèvement d'un poste ennemi au nord de Merris, les occupants étant tués ou chassés.

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Front britannique sur 3.700 mètres opération heureuse des troupes françaises faisant 400 prisonniers à l'est et au nord-est de Locre; combats locaux au nord d'Albert; poste allemand enlevé avec des prisonniers, à l'est d'Hébuterne ; raid repoussé avec pertes au nord d'Hinges; réduction du saillant ennemi, avec capture de 30 prisonniers, au nordouest de Merville.

LE 21 MAI. Patrouilles ramenant des prisonniers au sudouest de Lassigny, rive droite de la Meuse et en Lorraine. Front américain reconnaissances capturant des prisonniers en Lorraine.

Front britannique contre-attaques allemandes rejetées après vifs combats des nouvelles positions conquises au nordouest de Merville; deux raids ennemis repoussés par les troupes françaises, au nord de Bailleul; coups de mains réussis ramenant des prisonniers auprès de Boyelle, au sudest d'Arras, vers Locon, dans la forêt de Nieppe-Meteren et au nord du canal Ypres-Commines.

- Raid d'avions ennemis, la nuit, sur Paris, qu'ils ne peuvent atteindre étant chassés par la défense antiaérienne qui abat un gotha en flammes, mais la banlieue reçoit des bombes. LE 22 MAI. Grande activité de patrouilles et de reconnaissances sur la ligne de l'Ailette; incursions dans les lignes ennemies à l'ouest de Maisons de Champagne ; deux coups de main repoussés en Woëvre et en Lorraine,

Frontbritannique Tentatives ennemies repoussées au sud-est de Mesnil; raid réussi, ramenant des prisonniers et infligeant de lourdes pertes à l'ennemi, auprès d'Hébuterne. A Paris nouvelles alertes les avions allemands à 23 h. 30 ne peuvent bombarder qu'un point de la banlieue, mais à 1 h. 20, ils atteignent la ville, causent quelques dégâts et sont chassés par la défense aérienne : 1 tué, 12 blessés.

ACCUSE DE RECEPTION

EMILE SICARD, Le Laurier Noir, poème (Le Feu, Aixen-Provence, 3 fr. 50). -PIERRE AGUÉTANT, La Tour d'Ivoire, impressions et pensées (Plon, 2 fr.). MARIE, Reine de Roumanie, Mon Pays, traduction de JEAN LAHOVARY (Crès, I fr. 75). J. HÉNOUARD, Cours français, Consciences anglaises, le Réveil, roman (Perrin, 3 fr. 50). - ROBERT GUILLON, Léon Daudet (Levé, I fr. 50). Dr R. CHAVIGNY, Organisation du travail intellectuel (Delagrave, 3 fr. 25). — J.-C. BRINVILLE, Hohenzollern et Démocratie (Attinger, I fr.). REMY PUAUX, La Question des Colonies allemandes (Ibid., 1 fr. 50). C. BOUGLÉ, L'Intervention de l'Amérique latine (Ibid., 1 fr.). C. BOUGLÉ, Dans le « Secteur » de Jeanne d'Arc (Ibid., 1 fr.). - La Part de la France, lettre ouverte d'un soldat français au soldat américain, (Ibid., 1 fr.). C. BOUGLÉ, Des raisons d'aimer la France en guerre (Ibid., 1 fr. 50). MAXIME VUILLAUME, Pourquoi l'Entente doit vaincre (Ibid, 2 fr.). DANIEL VINCENT, La bataille de l'Air (Ibid., 0,90).

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(M. A.), Dans la geble bruxelloise, Deux années sous le joug allemand, avec une préface de Paul Deschanel (Van Oest, 4 fr.)

JOSÉ

P. M. DE PÉRÉDA, Dans la montagne, traduction Henri Collet et Maurice Perrin (Delagrave, 3 fr. 50).

Le premier accroc

C'est vers 12 ou 13 ans que des troubles inquiétants se manifestent dans la santé d'enfants arrivés jusqu'à cet âge sans autre anicroche que la crise des dents. C'est le premier accroc sérieux. Il est d'importance et on peut avancer que suivant que l'enfant aura été bien ou mal assisté durant cette crise de puberté, durant cette période de formation, sa santé sera bonne ou mauvaise pour le restant de ses jours. Nous disons: « suivant que l'enfant aura été bien ou mal assisté ». Tout se réduit, en effet, à une question de secours, d'assistance. L'enfant qui pousse, grandit, se développe, grossit, où prend-il tout ce qui assure ce développement extraordinaire ? I le prend dans son sang, mais il y puise si généreusement qu'il l'appauvrit. On peut avancer même qu'à ce moment le déséquilibre, c'est l'enfant le plus beau, le plus développé, celui

Mlle MARIE PUJOL

qui a le plus tiré de son sang, qui a le plus de mauvaise chance de devenir malade.

Il y a là un petit problème d'équilibre assez difficile à résoudre, mais auquel on arrive fort bien cependant avec l'aide des Pilules Pink, puisque les Pilules Pink donnent du sang avec chaque pilule. Le traitement des Pilules Pinck, c'est un fait, réussit très bien aux enfants à l'âge de la formation. En voici une nouvelle preuve Mme Marie Pujol, demeurant à Courris de Valence, par Albi (Tarn), nous a écrit:

Les Pilules Pink nous ont donné toute satisfaction. La fillette, Marie-Louise, était très éprouvée par la formation, elle était pâle, faible, sans appétit. Elle souffrait de maux de tête à devenir folle, de palpitations du cœur, de points de côté. Ma fillette ne mangeait plus, ne dormait plus et dépérissait, aussi avait-elle cessé d'aller à l'école. On a fait prendre à ma fille les Pilules Pink et elle s'est de suite sentie beaucoup mieux. En persévérant un peu dans le traitement, elle a obtenu une guérison complète et n'a pas cessé de se bien porter depuis. »

Les Pilules Pink sont souveraines contre l'anémie, la chlorose, la faiblesse générale, les maux d'estomac, les troubles nerveux, neurasthénie, épuisement nerveux.

En vente dans toutes les pharmacies et au dépôt : Pharmacie Gablin, 23, rue Ballu, Paris. 3 fr. 50 la boîte, 17 fr. 50 les 6 boîtes franco, plus o fr. 40 de timbre taxe par boîte.

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