trente ans, donnent chaque jour des preuves de guérison. Prenez alors les Pilules Pink et, comme la personne que nous donnons en exemple ici, après avoir vu tout en noir, vous verrez tout en rose. M. H. Belloc, actuellement mobilisé, demeurant rue FleuryMamelon Vert, à Mont-de-Marsan (Landes), nous a écrit: « Depuis six ans environ, l'état de santé de Mme Belloc laissait à désirer. Anémiée, souffrant de l'estomac, de vertiges, d'oppression, elle était chaque jour importunée par quelque malaise. Son humeur en était devenue chagrine et elle voyait facilement tout en noir. Comme elle avait essayé beaucoup de remèdes sans succès, cet état d'esprit était compréhensible. On a heureusement conseillé à Mme Belloc vos Pilules Pink et vos pilules lui ont fait beaucoup de bien. Son état est tout à fait satisfaisant maintenant et sa gaieté est revenue ». Les Pilules Pink sont souveraines contre l'anémie, la faiblesse générale, les maux d'estomac, migraines, névralgies, neurasthénie. On trouve les Pilules Pink dans toutes les pharmacies et au dépôt, Pharmacie Gablin, 23, rue Ballu, Paris; 3 fr. 50 la boîte, et 17 fr. 50 les 6 boîtes franco, plus o fr 40 de timbretaxe par boîte. NOUVELLE LIBRAIRIE NATIONALE, 11, rue de Médicis, PARIS (VI) LA GUERRE TOTALE La Guerre TOTALE. c'est la guerre menée dans tous les domaines, moraux, intellectuels, économiques, aussi bien que diplomatiques et militaires. Cette conception de la guerre est une condition de la victoire. Le grand écrivain en donne un exposé magistral, à la lumière des faits révélés par ses retentissantes campagnes. La Guerre Totale sera le grand livre de la guerre. Il est tiré de cet ouvrage cent exemplaires de bibliophile, réimposés, numérotés à la presse. L'exemplaire: 20 fr. Un volume in-16 double-couronne de 256 pages. Prix majoré 4 fr. 50 DU MÊME AUTEUR : L'AVANT-GUERRE (48 mille) I OUVRAGES à 4 fr. 50: HORS DU JOUG ALLEMAND, mesures d'après-guerre (13 mille DEVANT LA DOULEUR (14 mille). HENRI DAVOUST www L'AVENIR DU SOLDAT FRANÇAIS COUVERTURE DE BERNARD NAUDIN Après avoir gagné la guerre, le soldat français devra gagner sa vie. Comment la nation, qu'il aura sauvée, acquitterat-elle sa dette envers lui, comment l'aidera-t-elle à se remettre au travail et à reconstituer son épargne? C'est le gros problème de la démobilisation et de l'indemnité aux mobilisés, que pose et résout ce livre vigoureux et sincère. - Il a été tiré de cet ouvrage sur Vergé teinté Lafuma six exemplaires numérotés à la presse. L'exemplaire: 6 fr. Un volume in-16 double-couronne de 160 pages. . Rédaction et Administration : 4, Rue Chauveau-Lagarde, Paris. Téléphone: Gut. 43-57 6 mois ...... 25 fr. 13 fr. 30 1. 15 17. Les abonnements partent du 1er de chaque mois. On peut souscrire sans frais et dans tous les bureaux de poste et chez les libraires. RÉDACTION Prix du flacon: fr. LPAUTAUBERGE,10,r.de Constantinople, Paris et fem Ph. CHEMINS DE FER DE PARIS A LYON LIBRAIRIE JULES MEYNIAL Successeur de E.-JEAN FONTAINE 30, Boulevard Haussmann 30. - PARIS Les trains poste et directs de la ligne de Bourgogne et du Bourbonnais ayant repris Grand choix de beaux livres anciens et leur marche normale, il n'y a plus lieu d'insérer la note communiquée le 4 avril indi. quant leur ralentissement. MA TÉLÉP UNI CORDIAL-MÉDOC G. A. JOURDE BORDEAUX modernes Catalogue mensuel franco sur demande) FOCH CONTRE HINDENBURG La bataille impériale », commencée le 21 mars dernier, dure encore. Mais ce n'est plus la bataille impériale. Les Allemands ne lui donnent plus ce nom. Elle y a perdu tout droit depuis que les cloches de Pâques, malgré la promesse présomptueuse du kronprinz, n'ont pas sonné l'alleluia de la victoire. C'est une bataille comme une autre, déchue de son prestige, qui se livre des plaines des Flandres aux hauteurs de l'Aisne. Ou plutôt non c'est une bataille nouvelle, comme on n'en avait jamais vu. Pour la première fois, en effet, les forces de l'Entente sont groupées sous un commandement unique. Les états-majors français et anglais ne collaborent plus ils sont également subordonnés, et au même titre, à un même chef. Le bloc allemand trouve devant lui le bloc allié. C'est le duel de Foch contre Hindenburg. Ce résultat est assurément celui auquel l'ennemi s'attendait le moins. Il avait espéré dissocier les armées des deux nations par la rupture de leur front, au point. même où les deux secteurs se raccordaient. Peut-être même escomptait-il dissocier les forces morales des deux nations par le contre-coup de son offensive. Or, voici que se dresse devant lui non plus un front à compartimentage, non plus deux armées juxtaposées, mais un seul front «< mixture », une seule armée consolidée par son interpénétration même. Le recul est aujourd'hui suffisant pour mesurer l'œuvre accomplie depuis six semaines. La grande batailie nous apparaît comme un drame en plusieurs actes dont la durée seule est encore incertaine, mais non le dénouement. Une constatation, toutefois, s'impose à l'esprit au fur et à mesure que les faits se dégagent de la confusion initiale et que se recueillent, par bribes, les éléments de la future histoire : c'est la grandeur de l'effort français. Il a dominé la lutte. Il en a changé le cours. Il a imposé sa volonté aux événements eux-mêmes. Seul il les En sous-marin (à suivre) : G. LE H. .. 353 355 356 358 éclaire de leur véritable jour et il en explique la succes sion. Cette page de gloire que Foch achève d'écrire, c'est Pétain qui l'a commencée. On ne peut ici séparer leurs deux noms. Ce sont les armées de Pétain qui, de l'Oise à la Somme, comme autrefois devant Verdun, ont, une fois encore, « rétabli une situation délicate ». Les armées de Pétain, c'est-à-dire l'armée française tout entière entraînée par lui, soutenue dans son moral par une sollicitude de près d'une année, les chefs choisis par lui, l'état-major qui collaborait avec lui. Retraçons telles que Pétain les a vécues - ces journées intenses. On sait que les Allemands vont attaquer. La défection russe leur donne une disponibilité de 200 divisions. Depuis deux mois, d'ailleurs, les transports de troupes sur toutes les lignes du réseau belge et du nord de la France, les renseignements des prisonniers, l'« équipement » général du front de la mer aux Vosges ne peuvent laisser de doute sur l'imminence de l'offensive. Mais où se produira-t-elle? Contre les Anglais, en Champagne, en Alsace? Les trois hypothèses sont possibles. Le commandement a le devoir de n'en négliger aucune. Il a eu soin d'augmenter le plus possible le nombre de ses réserves, en ne laissant en secteur que le minimum de troupes indispensable. I a, d'autre part, adopté un dispositif tel de ces réserves, que leur transport, en un point quelconque du front, peut avoir lieu dans des conditions de temps calculées à l'avance. Les chemins de fer, les automobiles ont été mobilisés comme au premier jour de la guerre. Il suffit d'un ordre pour mettre en branle la machine. Malheureusement, nous n'avons pas encore l'unité de commandement. Une ligne passant par Barisis, touchant l'Oise au sud de Noyon et arrivant à Saint-Just-en-Chaussée sépare, comme une muraille de Chine, l'armée française de l'armée anglaise. Chacun chez soi et à chacun sa bataille, comme s'il pouvait y avoir deux batailles à mener! Interdiction à nos réser |