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L'indésirable! L'anémie déguerpit

« Il y a infiniment peu de mauvaises chances dans la vie, si on fait la part de celles qu'on aurait pu éviter >>. Ainsi parlait un homme cependant peu favorisé par le destin, puisque, étant un des plus grands musiciens de tous les temps, il devint sourd Beethoven !

Point n'est besoin d'être versé dans la philosophie et la psychologie pour saisir la justesse de cette maxime, qui est mise journellement en pratique par des gens très terre à terre, mais doués cependant de ce qu'on est convenu d'appeler le gros bon sens.

Deux personnes vivaient heureuses et tranquilles à Saint-Marcel d'Ufé, par Juré (Loire), Mlle Thérèse Meunier et sa bonne voisine Mme Rajot. Un mauvais jour, survint une désagréable visite qui frappa à leur porte tour à tour. L'anémie, c'était la visiteuse, s'installa en maîtresse dans chacune des deux demeures. Ces dames

Mlle THERESE MEUNIER

en présence de cette mauvaise chance, se concertèrent pour l'éviter. Elles jugèrent, de concert que le mieux était de faire appel aux Pilules Pink pour chasser l'Indésirable, et effectivement, dès que les Pilules Pink eurent manifesté leur présence, l'anémie déguerpit.

Vous

faire

« Je suis heureuse, écrit Mlle Meunier, de connaître que vos Pilules Pink ont eu un plein succès. Mme Rajot, ma voisine, souffrait depuis quelque temps d'anémie, de maux d'estomac, mauvaises digestions, maux de tête, et, grâce à vos pilules, elle est tout à fait bien maintenant. Pour moi, anémiée et affaiblie, vos pilules n'ont pas été moins favorables. L'amélioration s'est fait sentir de suite et le mieux a été en s'accentuant très vite. Je me porte à merveille aujourd'hui.

L'anémie, c'était pour ces deux personnes la mauvaise chance. Que faire pour l'éviter ? Le gros bon sens voulait qu'on s'adressât au remède compétent, aux Pilules Pink, qui depuis plus de trente ans prouvent chaque jour qu'elles guérissent cette maladie. Ces dames ont justement pensé : « Les Pilules Pink n'auraient pas si bien réussi si elles n'avaient pas tant guéri», et elles ont ajouté à la longue liste deux guérisons de plus.

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L'IMPUISSANCE

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Expert-Photographe d'art 27, Rue du Faubourg-Montmartre, 27 AGRANDISSEMENTS et REPRODUCTIONS d'après tous documents,garantis inaltérables

(ASCENSEUR) Téléph. Louvre 18-39

FRANCE-MAROC

REVUE MENSUELLE ILLUSTRÉE

Organe de propagande pour le Maroc, et de liaison entre la Métropole et l'Empire chérifien.

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Le numéro de mars 1918 vient de paraître : Les Jardins Arabes.

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La diplomatie du comte Czernin M. le comte Czernin a une façon de s'exprimer qui est bien à lui. Il y a quelques mois, parlant aux Délégations autrichiennes, il affirmait qu'à l'heure même où il prononçait son discours ce discours était déjà connu du président Wilson. Les auditeurs en conclurent naturellement que le ministre austro-hongrois avait, au préalable, communiqué à M. Wilson, en Amérique, le texte de ses déclarations. Il n'en était rien. Ce n'est pas cela que le comte Czernin avait voulu dire. M. Wilson ayant marqué son étonnement et déclaré qu'il n'avait connu le discours en question que par les agences télégraphiques, c'est-à-dire en même temps que tout le monde, le diplomate autrichien convint de la meilleure grâce qu'il y avait malentendu. Les instructions avaient été données pour que le discours fût télégraphié en pays neutre, d'où il eût pu parvenir en Amérique. Si M. Wilson ne l'a pas reçu, tant pis pour lui : «< cela ne change rien à la chose ».

Le 2 avril dernier, le même comte Czernin raconte aux édiles de Vienne que « M. Clemenceau, avant l'offensive, lui a fait demander s'il était prêt à négocier, et sur quelles bases >>.

Bon! se disent les édiles de Vienne, c'est donc que M. Clemenceau veut faire la paix et qu'il ne s'en cache point, puisqu'il s'ouvre directement de son dessein au chef responsable de la diplomatie autrichienne.

- Mais non! réplique le comte Czernin, je n'ai rien dit de semblable.

Et il précise qu'à l'époque indiquée un agent français du 2 bureau, sans autre mandat qu'un ordre de service de son ministère, continuait de recueillir des informations en Suisse, auprès d'un agent autrichien d'une importance égale à la sienne.

Le style est l'homme même. Celui du comte Czernin offre ceci de particulier qu'au lieu de s'efforcer à rendre vagues des choses précises, ce qui, comme chacun sait, est tout l'art du diplomate, il tend à donner une apparence de précision aux choses les plus vagues et les

plus incertaines. On observera encore que, pour obtenir du comte Czernin qu'il « corrige » sa première expression, il faut prendre la peine de le démentir. M. Wilson déclare : « Je n'ai rien reçu »; M. Clemenceau : « Le comte Czernin a menti ». Et le comte Czernin s'explique. Malheureusement pour lui, ce qui ressort de ses explications ne ressemble que de très loin à ce qu'il avait voulu faire croire. M. Clemenceau l'a fort bien dit : c'est ce qu'en France nous appelons mentir.

A Vienne, il est de mauvais goût d'appeler cette vilaine chose par son nom. Les succédanés du mensonge, sinon le mensonge lui-même, y sont d'un usage si courant que nul n'y prend garde. «Que voulez-vous

m'expliquait en souriant un homme d'Etat autrichien, — trop de langues différentes ont cours légal dans notre monarchie. On pense dans l'une, on s'exprime dans une autre. Qui traduit trahit, et nous traduisons toujours. » Passe pour l'usage interne. Mais, dans les relations internationales, cette habitude d'esprit a ses inconvénients.

Quelle nécessité poussait le ministre austro-hongrois des affaires étrangères à s'engager sur un terrain qu'il savait plein d'embûches et pourquoi a-t-il affecté une allure si peu discrète, pour ne pas dire si étourdie? On ne le voit pas. Nous touchons ici au second point de la controverse Czernin-Clemenceau, qui, tout obscur qu'il demeure, semble beaucoup plus important que le premier. En répondant, le 4 avril, au mensonge du comte Czernin, le chef du gouvernement français avait fait allusion à une autre tentative de négociation, faite par un personnage d'un rang beaucoup plus élevé. Le ministre austro-hongrois releva l'allusion, la reconnut fondée, et pensa se tirer d'affaire en déclarant que d'ailleurs « cette tentative n'avait abouti à aucun résultat ». Mais M. Clemenceau en avait trop dit pour n'être pas amené à en dire davantage. Le 9 avril, répondant à la seconde note du comte Czernin, un communiqué officiel français empruntait deux formules significatives à deux lettres écrites par l'empereur Charles lui-même.

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