Imágenes de páginas
PDF
EPUB

est facile, mais autre chose est d'en faire un usage congruent. Eteindre un incendie est facile, mais autre chose est de distinguer s'il est dû à la malveillance. De ce souterrain peuplé de fantômes en robe noire et rabat blanc qui est la buvette du Palais, j'élève toutes mes forces de sympathie vers le juge-adjudant de sapeurs-pompiers. Qu'un hasard bienveillant préside à la rencontre de sa conscience scrupuleuse et de la vérité !

L'autre matin, il était dix heures quand M. Mornet, commissaire du gouvernement,, vêtu de sa capote grosbleu et armé de sa canne de garde-forestier, acheta ses journaux, ainsi qu'il en a coutume, au kiosque situé dans l'île de la Cité, derrière la statue de Théophraste Renaudot, inventeur du journalisme. J'étais là, je le vis qui empertait le matin et le journal et les dépliait pour en faire la lecture en se dirigeant vers la cour du Mai. Il avait la mine satisfaite. Satisfaction légitime. Et Théophraste Renaudot eût bien mérité qu'il lui fît au passage ie salut militaire. Vit-on jamais, associés mieux accordés l'un à l'autre ? S'il est vrai, d'une vérité de principe qu'en tout procès de trahison l'accusation s'identifie à la patrie, c'est un fait qu'au procès Bolo, la presse s'est, à l'unanimité, identifiée à l'accusation. A l'unanimité moins quelques voix à peu près négligeables dans l'état actuel de l'opinion. M. Mornet pouvait donc être content, à la lecture du Matin et du Journal, et il l'était, je vous l'affirme, ou ses jeux de physionomie sont bien trompeurs. Mais que faisait à la même heure notre adjudant de sapeurs-pompiers? Lisait-il lui aussi le Journal et le Matin ?

Je ne cacherai pas plus longtemps le but où tend mon discours.

de procureurs au petit pied. Au demeurant les meilleurs
garçons du monde, mais des quils ont la plume a
la main, on ne les reconnaît plus, toute finesse les aban-
donne, et toute charite, toute impartialite. Un instinct
de haine les possède. Non pas que leurs impressions
soient faussées, car ils baignent dans l'ambiance et
leurs impressions sont les notres, à nous, simples audi-
teurs, mais une fois traduites en typographie elles de-
viennent méconnaissables. J'ajoute qu'elles sont parfois
contradictoires sur les points où il serait le plus facile
à nos confrères judiciaires de se mettre d'accord; sur le
point de savoir, par exemple, si Bolo a pleuré ou gardé
les yeux secs pendant la déposition de sa femme; sur
le point de savoir, autre exemple, si, dans sa contro-
verse avec Mgr Bolo, l'expert Doyen a conservé ou perdu
ses avantages. Je fais cette hypothèse d'ailleurs difficile
à soutenir l'adjudant de sapeurs-pompiers a eu le sen-
timent que le prélat l'avait emporté sur l'expert, et le
voilà tourmenté toute la soirée, prêt peut-être à incliner
à doute. Mais la nuit s'écoule et le lendemain l'adju-
dant, en prenant son petit déjeuner au mess, lit dans ce
journal, où il est habitué depuis de nombreuses années
à prendre ses consignes intellectuelles et politiques, que
l'essai de démonstration de Mgr Bolo a piteusement
échoué devant la dialectique invincible de M. Doyen.
Que voulez-vous alors qu'il pense, l'adjudant de sa-
peurs-pompiers, sinon que ces journalistes sont décidé-
ment bien forts et qu'il est, lui, un bien pauvre homme,
détourné à tort de son occupation familière, qui n'au
rait dû cesser d'être la manoeuvre de la
pompe

L'Allemagne et l'Ukraine

?

BABOUC.

Ou bien l'adjudant de sapeurs-pompiers aurait dû, A travers les Revues depuis le commencement des débats, être mis en loge, comme un concurrent du prix de Rome, avec quelques romans de Dumas père pour le délassement de son intellect; ou bien, conformément à l'usage britannique et à l'élémentaire équité, les journaux eussent dû faire sur l'affaire Bolo trêve de commentaires. Que la cause de l'accusation et celle de la patrie scient, dans une affaire de trahison, une seule et même cause, cela se peut concevoir. Mais la cause de la presse est-elle la cause de la patrie Elle est la cause de l'opinion. Mais est-elle la cause de la patrie ? La presse a des intérêts matériels bien, définis et constants et qui réagissent incessamment sur ses intérêts moraux et qui, donc, lui interdisent dans une mesure appréciable de s'identifier à cette haute personne idéale qu'est la Justice, qu'est la Patrie. L'identification n'est pas dangereuse pour la Justice, ni pour la Patrie, tant que leur cause est dans les mains du juge debout, du juge professionnel, dont le sens critique s'applique à la recherche même des faits, en dehors des sanctions judiciaires qu'ils comportent mais l'iden tification devient inadmissible quand leur cause est dans les mains d'un adjudant de sapeurs-pompiers d'un colonel du génie. Et je n'ai pas besoin de dire pourquoi, je n'ai pas besoin de dire à quel point les appréciations juridiques d'un colonel du génie, d'un adjudant de sapeurs-pompiers peuvent être influencées par la lecture quotidienne des commentaires systématiquement accusateurs des journalistes.

Les espoirs, prématurés, que l'Entente avait fondés sur l'Ukraine, sont définitivement à vau-l'eau. Les intrigues allemandes menées dans ce pays, dès le début de la guerre, ont atteint leur but, comme le montrait clairement Jacques Rolnier dans un récent article de l'Eclair. C'était, d'ailleurs, tellement le jeu des Austro-Allemands de détacher les Ukrainiens de la maese russe !

[ocr errors]

Que ces deux officiers soient donc mis en loge, et avec eux le commandant de territoriale, le capitaine de gendarmerie et les lieutenants de la garde! Sinon, que les gazettes soient contraintes par la loi de s'en tenir au compte rendu sténographique !

Mais il est trop tard. Bolo est condamné, et c'est tant mieux, mais c'eût pu être tant pis. Ce sera tant pis une autre fois...

Ils sont terribles, ces journalistes du Palais. Autant

Il n'y a qu'à regarder la carte pour constater que les PetitsRusses chevauchent partout sur les frontières de la Russie et qu'en établissant des liaisons avec eux les Austro-Allemands préparaient la plus utile des manoeuvres. Les Petits-Russes poussent leurs colonies au pied du Caucase, ils sont installés en Crimée au milieu des Tartares et des Turcs, ils forment un tiers des habitants en Bessarabie, ils sont aussi nombreux qu'influents en Galicie et en Bukovine. La propagande allemande n'avait garde de les négliger. Au total, les PetitsRusses de Russie et d'Autriche-Hongrie comprennent une population de trente millions d'âmes, ayant des traditions politiques - dont la principale est la haine de la Pologne mouvement intellectuel original et des intérêts économiques propres. Enfin faut-il noter que les Petits-Russes d'AutricheHongrie appartiennent à l'Eglise catholique uniate (qui conserve la liturgie grecque et admet le mariage des prêtes). Ceux de la Russie sont encore en majorité orthodoxes russes. Cependant l'Eglise uniate, en Ukraine, fait des progrès de plus en plus sérieux.

un

Le gouvernement tsariste avait commis la grande faute de vouloir «< russifier » les Ruthènes galiciens. L'archevêque uniate de Lemberg, le comte André Szeptyski, fut déporté en Russie; l'évêque de Przemysl succomba aux mauvais traitements. Les propagandistes austro-allemands exploitèrent à l'envi ces faits. Ils instituèrent un comité ukrainien en Suisse qui répandit dans le monde entier un livre sur La Russie

et les Nations allogènes, pour préparer l'indépendance ukrainienne.

Dans l'armée aussi un courant fort dangereux se dessina. Un Congrès des députés-soldats ukrainiens, représentant 1.700.000 mobilisés, se réunit, en dépit des menaces de Kerensky, et demanda la constitution d'une armée ukrainienne distincte des autres armées iusses. Kerensky essaya de résister et aès lors commencèrent avec la Rada une série de transactions qui, progressivement, affaiblirent le pouvoir central. Ce que voulait éviter à tout prix Kerensky c'était la sécession immédiate.

Sa chute marqua une nouvelle étape du séparatisme de l'Ukraine et l'on sait avec quelle rapidité les événements ont marché depuis ! L'ukranisation de l'armée a été réalisée et l'esprit sécessionniste a été accéléré par ce fait que les paysans veulent que le futur partage des terres s'opère entre Ukrainiens, à l'exclusion des Moscovites et autres Russes. Naturellement, les journaux allemands n'ont cessé de se poser en défenseurs de l'indépendance ukrainienne. L'autorité militaire a beaucoup ménagé les prisonniers ukrainiens détenus en Allemagne (il y en a 200.000 environ). Il paraît que certains d'entre eux, après avoir été savamment « cuisinés », furent renvoyés dans leur patrie pour expliquer que le Kaiser ne voulait que du bien à l'Ukraine et qu'il entendait désormais la protéger.

La Rada ukrainienne

Le Journal de Genève a reçu dernièrement, de source ukrainienne digne de confiance, l'avis d'être en garde contre les nouvelles de Petrograd, très sujettes à caution, et ayant peut-être pour but de dérouter l'opinion occidentale sur ce qui se passe en Ukraine.

Par exemple, il n'y existe pas de maximalistes ukrainiens. La prétendue Rada de Kharkof est un groupement de cinq personnes, deux millionnaires russes, un officier russe, ur officier allemand von Rosen, et une dame Bosch, de même nationalité. Cette prétendue Rada ne possède aucune autorité pour représenter la ville de Kharkof, où cinq partis se dispu tent le pouvoir.

La dissolution de la véritable Rada ukrainienne par les maximalistes serait extrêmement invraisemblable. Le but de l'Ukraine est la scission absolue avec la Russie. Les députés ukrainiens à la Constituante russe avaient pour mission de se présenter à l'assemblée, d'y proclamer l'indépendance de leur pays et de s'en aller à jamais. Une Constituante ukrai niense fut réunie à Kief.

Les Ukrainiens ne sont ni germanophiles ni ententophiles. Neutres dans le conflit européen, ils estiment n'être pas liés par le passé et devoir considérer comme amis ceux qui, comme la France, viennent à eux. Les Ukrainiens n'oublient d'ailleurs pas leurs frères thènes de Galicie et de Hongrie, dont ils soutiendront moralement tout au moins les droits et les aspirations contre tous ceux qui seraient tentés de les comprimer.

Les Faits de la Guerre

--

ru

LE FÉVRIER. Coup de main réussi à l'est du Téton, en Champagne; tentatives allemandes repoussées au nord-est de Braye-en-Laonnais, région du bois Mortier, au nord de Craonne, et, en Alsace, sur deux points, au Bannholz ; trois autres coups de main ennemis sont repoussés avec pertes, rive droite de la Meuse, à l'est de Samogneux, à la Corne du bois des Fosses et au sud de l'Hartmannswillerkopf.

Front britannique coups de main avec succès, ramenant des prisonniers, à l'est d'Armentières et au sud-est de Quéant; tentative ennemie rejetée à l'ouest de la Bassée.

[ocr errors][merged small]

135 Front britannique coup de main ennemi au nord-ouest de St-Quentin.

-

L'Allemagne signe la paix avec la République populaire de l'Ukraine, et envoie un ultimatum à la Roumanie pour la conclure dans quatre jours avec elle. Le cabinet Bratiano alors démissionne.

LE 10 FEVRIER.

[ocr errors]

Des coups de mains ennemis échouent au nord de Craonne, vers le bois de Cheppy et région de Boureuille en Argonne, ainsi que sur trois points des Vosges ; incursions dans les tranchées allemandes à l'est du Téton, en Champagne, et patrouiles de divers côtés, notamment vers Badonviller, avec capture de prisonniers.

Front britannique coups de main allemands au sud de la forêt d'Houthulst et à l'ouest de Gonnelieu.

Le Général Averesco est chargé de former un nouveau cabinet roumain.

- A Brest-Litovsk, le président de la délégation russe annonce que la Russie maximaliste s'abstient de signer un traité de paix formelle, mais déclare la guerre terminée avec la Quadruplice; elle ordonne la démobilisation russe sur tous les fronts.

LE 11 FEVRIER. Rencontre de patrouilles, capturant des prisonniers, devant Anspach-le-Pas, en Haute-Alsace, tentative, région de Juvincourt, et vives attaques allemandes au bois des Caurières, repoussées avec pertes.

Front britannique raid des Australiens faisant 37 prisonniers et une centaine de tués au sud-est de Messine, une contre-attaque est repousssée à la suite; les Felges enlèvent un poste allemand, secteur de Mercken.

Devant le Conseil de Guerre, l'affaire des Carbures se termine par un double acquittement.

Au Congrès de Washington, un message du président Wilson répond aux discours des chanceliers Hertling et Czernin en affirmant que les Etats-Unis combattent uniquement pour la liberté des peuples.

LE 12 FÉVRIER.

Coups de main aux abords de Bauconville, au nord de l'Ailette, et en Woëvre, notamment à l'ouest de Reménonville capture d'une cinquantaine d'ennemis : attaque allemandes entre Bezonvaux et le bois des Fosses, ainsi que d'autres tentatives repoussées en Champagne, en Woëvre, et dans les Vosges.

Front britannique coup de main allemand repoussé au nord-est d'Epéhy et raid réussi dans les tranchées ennemies à l'ouest de La Bassée, avec capture de prisonniers ; d'autres sont faits sur divers points.

L'Allemagne ergote au sujet de l'ultimatum envoyé à la Roumanie ce serait seulement des pourparlers proposés par le maréchal Mackensen au sujet de la prolongation de l'armistice qui continue.

LE 13 FÉVRIER. Large coup de main sur 1.200 mètres au sud-ouest de la Butte du Mesnil; les tranchées allemandes sont bouleversées jusqu'à la troisième ligne et plus de 100 prisonniers capturés; plusieurs autres coups de main réussis à l'est d'Auberive et dans les Vosges; échec d'une tentative allemande à l'est d'Embermesnil.

- Front britannique coup de main heureux des Canadiens jusqu'à la ligne de soutien au sud-est d'Hargicourt, de nombreux Allemands sont tués ou prisonniers ; d'autres pertes sont infligées à l'ennemi dans des rencontres de patrouilles au sud-est de Lens.

Bons de la Défense Nationale

Ceux qui ne sont plus en âge de combattre les armes à la main, peuvent cependant servir encore la cause de la France : en achetant des Bons de la Défense nationale, ils fourniront au Trésor les munitions dont il a besoin pour mener la France à la victoire. Les Bons constituent un placement à court terme particulièrement sûr et rémunérateur. Ils sont à l'échéance de trois mois, six mois ou un an Les Bons à 3 mois rapportent un intérêt de 4 o/o; les Bons à six mois ou un an d'échéance, 5 0/0. Les intérêts sont payables lors de la souscription, sans aucune retenue d'impôts. On trouve des Bons de la Défense nationale immédiatement et sans aucune formalité dans toutes les banques, chez les comptables du Trésor, dans les bureaux de poste, etc...

[merged small][merged small][ocr errors][merged small][merged small]

Par décision du Conseil d'Administration et conformément à l'article 26 des Statuts MM. les Actionnaires de la Société Anonyme des Hauts Fourneaux, Forges et Aciéries de Denain et d'Anzin, sont convoqués à l'Assemblée générale ordinaire qui aura lieu le Mercredi 27 Mars 1918, à trois heures et demie de l'après-midi, au Siège social, rue d'Athènes no 12, à Paris (9 arr.).

Les Usines et la Houillère de la Société étant encore dans la partie du territoire occupé par l'ennemi, le Conseil d'Administration est dans l'impossibilité matérielle d'établir un inventaire au 31 Décembre 1917, de présenter un bilan et un compte de Profits et Pertes arrêtés à cette date, et encore moins, par conséquent, de proposer la distribution d'un dividende.

Mais il donnera à MM. les Actionnaires connaissance de tous les renseignements qu'il possédera et qui seront de nature à les éclairer sur la situation actuelle de la Société, il leur demandera en outre de renouveler le mandat des Administrateurs sortants et de désigner les Commissaires des Comptes pour l'exercice 1918.

L'ordre du jour sera donc le suivant :

ORDRE DU JOUR

1o Exposé de la situation présente de la Société ;

2o Renouvellement partiel du Conseil d'Administration et nomination des Conmissaires des Comptes pour l'exercice 1918.

3° Vingt-unième tirage de 530 obligations de l'Emprunt 4 0/0 du 1er Février 1898, remboursables à 500 francs l'une, à partir du 1er Février 1919.

L'Assemblée générale se compose des Actionnaires propriétaires de 20 actions, au moins.

Les Propriétaires de moins de 20 actions pourront se réunir pour former ce nombre et se faire représenter par l'un d'eux ou par un Actionnaire membre de l'Assemblée.

Pour avoir le droit d'assister à l'Assemblée, les Actionnaires devront déposer leurs titres 20 jours à l'avance, c'est-à-dire le Mercredi 6 Mars 1918, au plus tard.

Les titres nominatits sont considérés comme deposés d'office.

1° A Paris :

1o A la Société Générale pour favoriser le développement du Commerce et de l'Industrie en France, 29, boulevard Haussmann, et dans tous ses bureaux de quartier ;

2o Au Crédit du Nord, 9, rue Louis-le-Grand, et dans ses bureaux de quartier ;

3o Chez MM. L. Dupont et Cie, banquiers, 15, rue du Louvre :

..4° Chez MM. Piérard, Mabille et Cie, banquiers, 59, rue Saint Lazare ;

5° Chez M. A. Scalbert, banquier, 66, rue de la Victoire ; 6o Chez MM. Verley, Decroix et Cie, banquiers, 3, rue Taitbout;

7° Au Siège social, 12, rue d'Athènes.

2o A Nancy :

1° A l'Agence de la Société Générale, 42 et 44, rue SaintDizier ;

2o A la Banque Renauld, 58, rue Saint-Jean.

Et, enfin, dans toutes les Agences de Province de la Société Générale pour favoriser le développement du Commerce et de l'Industrie en France, et du Crédit du Nord.

Le récépissé de dépôt des actions pourra servir de carte d'entrée à l'Assemblée générale.

Chantiers Navals Français

La Société des Chantiers Navals Français va, en vertu de la délibération de l'assemblée générale extraordinaire de ses actionnaires du 12 janvier dernier, porter son capital d'origine de 12 millions de francs à 30 millions par la création de 36.000 actions nouvelles de 500 fr. chacune.

Le groupe fondateur d'industriels qui a créé l'entreprise et qui détient les 24.000 actions existantes, a renoncé pour la souscription des 36.000 actions nouvelles au droit de préférence qui lui a été attribué par les statuts; ces 36.000 actions sont donc mises en souscription publique et entièrement assimilées aux actions déjà émises; elles participeront aux bénéfices de l'exercice qui a commencé le 27 octobre dernier, au prorata de la durée pendant laquelle le nouveau capital versé qu'elles représentent figurera au passif du bilan.

Le prix d'émission est fixé au pair, soit 500 francs, sur lesquels il sera versé : 125 fr. en souscrivant et les trois autres quarts, soit 375 francs, suivant appel du conseil dans le mois qui suivra la réalisation définitive de l'augmentation du capital.

Ouest-Parisien (Ouest-Lumière)

La Compagnie d'Electricité de l'Ouest-Parisien (Ouest-Lumière) procède au placement de 20.000 bors décennaux 6 0/0 de 500 francs, au prix de 490 francs.

Les demandes sont reçues à la Banque de Paris et des Pays-Bas.

Les formalités prescrites par les dispositons législatives en vigueur, notamment par la loi du 31 Mai 1916, ont été dûment accomplies.

Société Générale de Force et Lumière Société Anonyme au Capital de 18.000.000 de francs

AUGMENTATION DE CAPITAL

La Société a décidé d'auginenter son capital par l'émission de 48.000 actions de 250 francs, au prix de :

260 francs payables en souscrivant

La souscription est exclusivement réservée aux actionnaires qui ont un droit de préférence à raison de 2 actions nouvelles pour 3 anciennes. Les souscriptions réductibles ne sont pas admises.

Les souscriptions sont reçues jusqu'au Lundi 25 Février 1918 à la Banque Nationale de Crédit à Paris, et dans ses Succursales et Agences.

Au Crédit du Rhône et du Sud Est à Lyon, chez MM. G. Charpenay et Cie à Grenoble.

La publication de la notice exigée par la loi a été faite au Bulletin des Annonces Légales Obligatoires, no du 28 janvier 1918.

[blocks in formation]

NOUVELLE LIBRAIRIE NATIONALE, 11, rue de Médicis, PARIS (VI)

[merged small][merged small][merged small][merged small][merged small][merged small][merged small][merged small][ocr errors][merged small][merged small][merged small][merged small][merged small][merged small][ocr errors][merged small][merged small][merged small][merged small][merged small][merged small][ocr errors][merged small][merged small][merged small][merged small][merged small][merged small][merged small][merged small][merged small][ocr errors][merged small][merged small][merged small][merged small][merged small][merged small][merged small][merged small][merged small][merged small][merged small][subsumed][subsumed][subsumed][subsumed][merged small][merged small][graphic][merged small][merged small][merged small][merged small][merged small]
[graphic][subsumed][subsumed][subsumed][subsumed][subsumed]
« AnteriorContinuar »