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sur les mesures à prendre pour perfectionner l'équitation, b) sur l'introduction des cuisines mobiles dans quelques escadrons, à titre d'essai; 6o Motion de M. Testuz, capitaine de dragons, relative à l'époque des écoles de recrues de cavalerie de la Suisse romande; 7° Renouvellement du Comité pour les années 1879-1880; 8° Propositions individuelles.

NOUVELLES ET CHRONIQUE

Le Comité

Le Département militaire fédéral a institué la grande commission chargée de discuter en second débat le projet de révision du Code pénal militaire, élaboré par M. Hilty; cette commission a été composée comme suit:

MM. Boiceau, conseiller national, à Lausanne; Bützberg, conseiller national, à Langenthal; Cornaz, conseiller aux Etats, à Neuchâtel; Estoppey conseiller aux Etats, à Lausanne; Feiss, colonel, à Berne; Frey conseiller national, à Bâle ; Haberstich, conseiller national, à Aarau; Hitly, professeur à Berne; Hoffmann, conseiller aux Etats, à St-Gall; colonel divisionnaire Lecomte, à Lausanne; Philippin, conseiller national, à Neuchâtel; colonel divisionnaire Rothpletz, à Zurich; Ryf, conseiller national, à Zurich; Schneider, professeur, à Zurich; colonel Stadler, à Aarau; Stehlin, conseiller national, à Bâle, et Weber, juge fédéral, à Lausanne.

Le Conseil fédéral a accepté la démission de M. le lieutenant-colonel Stahel (de Zurich), directeur du laboratoire fédéral de Thoune, qui a résigné ses fonctions pour cause de santé.

En vue de l'exécution de l'organisation de la section des télégraphes des compagnies de pionniers, le Conseil fédéral a décidé ce qui suit, en date du 3 courant. 1. Il ne faut considérer comme fonctionnaires et employés de l'administration des postes et des télégraphes qui sont exemptés du service militaire pendant la durée de leurs fonctions ou de leur emploi, que les fonctionnaires et employés de cette administration nommés à poste fixe inscrits dans les registres pour lesquels l'annuaire de la Confédération suisse sert de base.

Les employés des bureaux télégraphiques privés ne doivent pas être exemptés du service militaire.

2. Les employés de poste et de télégraphe qui sont chargés du service télégraphique doivent dans la règle être recrutés pour les pionniers du génie.

3. Les fonctionnaires et employés de l'administration des postes et des télégraphes qui, en conformité de l'art. 2, lettre b, de la loi fédérale sur l'organisation militaire, sont exemptés du service militaire pendant la durée de leurs fonctions ou de leur emploi peuvent être autorisés par l'administration centrale des postes et des télégraphes, à la demande du Département militaire, à faire du service militaire volontaire, pour autant que celui-ci est en rapport avec leurs fonctions civiles. 4. Les frais de remplacement qui peuvent résulter de ce service militaire volontaire seront remboursés par le Département militaire à l'administration des postes et des télégraphes.

5. Les fonctionnaires et employés de l'administration des postes et des télégraphes qui auront été appelés à un service militaire volontaire seront libérés du paiement de la taxe militaire pendant l'année où ils auront fait ce service et pendant l'année suivante.

6. Les manœuvres de division doivent être considérées comme un service actif de campagne, et les fonctionnaires et employés de l'administration des postes et des télégraphes qui sont répartis parmi les divers corps de troupes peuvent être tenus d'y prendre part.

Par circulaire du 2 courant, le Département militaire fédéral recommande aux cantons la création de dépôts volontaires d'armes dans les communes, afin que les hommes qui ne peuvent conserver chez eux leurs fusils en bon état sachent où les déposer en lieu sùr et qu'ils soient bien entretenus.

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VAUD. Dans sa séance du 7 courant le Conseil d'Etat a nommé au grade de lieutenant d'infanterie les onze élèves ci-après de l'école préparatoire tenue récemment à Genève et d'où ils sont sortis munis du certificat de capacité voulu M. Blanc Louis, à Lausanne; Blanc Aloïs, à Corsier sur Vevey; Cauderay François à Allaman; Chenuz Villiam, à Montricher; Dind Louis, à St-Cierges; Junod Charles, à Morges; Marquis François, à Nyon; Milliquet Emile, à Pully; Nicole Emile, au Chenit; Paillard Charles, à Yverdon; Viret Jules, à Aigle.

GENEVE. La section genevoise de la Société des officiers suisses vient, conformément à ses statuts, de renouveler son comité. Il est composé comme suit: Président, M. le lieut.-colonel Rigaud. Vice-Président, M. le lieut.-colonel Diodati. Trésorier, M. le 1er lieut. Nicolet. Secrétaire, M. le capitaine A. Sarasin. Vice-Secrétaire, M. le capitaine Galopin. Bibliothécaire, M. le capitaine Redard. Vice-bibliothécaire, M. le lieut. Pagan. Econome, M. le capi

taine Melly.

Vice-économe, M. le major C. Favre.

Le Conseil d'Etat, dans sa séance du 3 courant, a nommé au grade de lieutenant, dans les carabiniers d'élite, M. Piachaud, Georges-Maurice

NEUCHATEL. Dans sa séance du 29 novembre 1878, le Conseil d'Etat a nommé : a) Au grade de lieutenant d'infanterie: Perret, Paul, caporal, à Chaux-de-Fonds, rang du 29 courant. Robert-Tissot, Léon, caporal, à Chaux-de-Fonds, rang du 30 courant. Soguel, Auguste, caporal, à Cernier, rang du 1er décembre. - Kohli, Arnold, caporal, au Locle, rang du 2 décembre. Kestner, Charles-Edouard, caporal, à Neuchâtel, rang du 3 décembre. - Schorpp, Edmond, caporal, à Neuchâtel, rang du 5 décembre. Paris, Georges, caporal à Chaux-de-Fonds, rang du 6

décembre.

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b) Au grade de lieutenant de carabiniers: Bourquin, Charles-Alfred, caporal, à Neuchâtel, rang du 4 décembre. Humbert-Droz, Auguste, caporal, à Chaux-de

Fonds, rang du 7 décembre.

TESSIN.

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Le Conseil d'Etat du Tessin, dans sa séance du 24 octobre dernier, a promu M. le lieutenant Enrico Pedrazzini de Campo Vallemagia, domicilié à Lo-carno, a grade de premier lieutenant dans le bataillon no 95 d'élite.

Et dans sa séance du 21 novembre, il a nommé au grade de lieutenant dans l'infanterie d'élite, Messieurs: Croci, Cesare, de Mendrisio. - Bianchi, Luigi, de Lugano. Riva, Stefano, de Lugano. Chezzi, Stefano, de Lamone. Pedrazzini, Meletta, Ercole, de Loco. - Niz

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Attilio, de Campo Vallemaggia, à Bellinzona.
zola, Emilio, de Loco, à Lugano. Pedroja, Cesare, de Brione s/m.
tonio, de Bellinzona. Metzger, Cristiano, de St-Gallo, à Locarno.

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A Paris, chez TANERA; à Lausanne, chez B. BENDA, éditeurs

GUERRE D'ORIENT

EN 1876-1877

Esquisse des événements militaires
et politiques

par

Ferdinand LECOMTE,

colonel-divisionnaire suisse.

Tome IIme, 1re partie, in-8° avec 3 cartes, dont un plan détaillé des positions de Plevna. Prix: 3 francs.

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IMPRIMERIE ADRIEN BORGEAUD, CITÉ-DERRIÈRE, 26.

N° 24.

Lausanne, le 23 Décembre 1878.

XXIII Année

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La guerre en Afghanistan (suite), p. 529. Mission de M. le colonel Ott, sur le théâtre de la guerre russo-turque, p. 538. + J-J. Scherer, 541. p. Nouvelles et chronique, p. 542.

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SOMMAIRE.

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Annonce, p. 544.

LA GUERRE EN AFGHANISTAN (Suite.)

Nous avons vu que l'Afghanistan a été envahi dès le 20 novembre par trois colonnes anglo-indiennes s'avançant par la vallée de Peshawur et les passes de Khyber, les passes de Kouroum et la passe de Kodjack. La colonne de Peshawur commandée par le général Browne a, le 21, emporté le fort d'Ali-Musdjid. Cette entreprise ne manquait pas d'une certaine témérité et eut pu échouer devant tout autre adversaire que les soldats Afghans.

La colonne de Kouroum, le même jour, commença ses opérations en partant du poste avancé de Thull et se mettait en marche sur Caboul sous les ordres du général Roberts. La route de Thull à Caboul a environ 300 kilomètres de long; elle est en général peu praticable et les opérations militaires ne s'y feront certainement qu'avec grandes difficultés; de plus, il ne faut pas tenir pour bien sérieuses les promesses de neutralité faites par des tribus montagnardes qui finissent toujours par attaquer amis et ennemis.

Il est à présumer que la colonne de Kouroum ne s'avancera que jusqu'à l'entrée des passes de Peiwar; en tout cas, il paraît avéré que deux des brigades de la colonne de Kouroum ont opéré leur jonction au fort de ce nom qui n'a pas été défendu; on a constaté dans des reconnaissances faites le 26 et 27 que des ennemis se concentraient près de Peïwar.

L'Evening-Standard relate que les Afghans ont été complétement démoralisés par la prise d'Ali-Musdjid; des retranchements élevés à Lendi-Khan auraient été abandonnés avant même que les Anglais eussent fait leur apparition; on dit même que Djellalabad est en proie à la terreur et à la confusion; en outre les petites tribus remuantes profitent de l'occasion pour se révolter contre l'autorité de l'Emir.

Le général Browne a reçu la visite amicale du chef de Lalpoura, ville située en face de Dakka sur l'autre rive de la rivière; ce chef a promis au général anglais de faire son possible pour procurer des vivres à l'armée royale. La panique servira ainsi au général Browne qui pourra, à ce que l'on espère, prendre possession de la passe Kurde de Khyber qui est très difficile et que les Afghans pourraient fortifier avant le printemps s'ils la gardaient en leur pouvoir. Une nouvelle qui mérite encore confirmation est celle de l'abandon de Djellalabad par les Afghans qui se retirent sur Caboul si cela est, il est probable que le général Browne prendra ses quartiers d'hi

ver à Djellalabad. Une dépêche du Times, annonce que l'Emir se fortifie à Caboul où il concentre son armée sans cependant vouloir laisser l'armée anglaise s'avancer tranquillement jusque là. En effet, dans une reconnaissance, le général Roberts avait remarqué que les Afghans n'avaient pas encore réussi a reporter en arrière de Peïwar les canons qu'ils s'efforçaient de retirer de leurs lignes abandonnées dans la vallée. Si le général Roberts avait eu avec lui des forces suffisantes, il aurait certainement attaqué les indigènes pour leur enlever leurs pièces mais, avec son seul régiment de cavalerie (le 12° du Bengale) il ne crût pas prudent d'attaquer 3 régiments ennemis. Les Afghans avaient 12 canons et tâchaient d'engager des indigènes à leur prêter secours pour conduire dans le défilé leurs bouches à feu et leurs approvisionrements. Il n'est pas probable qu'ils y réussissent si les natifs Jagaïs et Turis sont fidèles aux engagements pris vis-à vis de l'Angleterre. En tout cas une colonne volante a été envoyée dans cette direction le 29 novembre. La colonne de Quettah (général Biddulph) est arrêtée pour le moment à Pisheen dans la vallée du même nom.

Cette bourgade est à 2 marches de Quettah et à 13 de Kandahar; la colonne a franchi environ quarante milles dans un pays très élevé, couvert de neige et excessivement montagneux. Le climat de Pisheen est, paraît-il plus doux que celui de Quettah; le grain est rare et les troupes souffrent beaucoup du froid, vu le manque de combustible. Il est probable que le général Biddulph attendra pour reprendre sa marche l'arrivée du général Stewart.

La colonne Stewart ne peut avancer à cause du manque de moyens de transport; en effet elle était pourvue de 30 mille chameaux pour porter les approvisionnements; mais il est mort une telle quantité de ces animaux que, pour le moment, on a du renoncer à toute expédition de ce côté. Il parait cependant que ce corps d'armée est aujourd'hui en pleine marche sur Bolan.

De l'ensemble des nouvelles, il résulterait que la situation des troupes anglo-indiennes ne laisse pas d'être légèrement critique dans le Beloutchistan et dans l'Afghanistan, car les troupes régulières de Shere-Ali opposent leur résistance sur le front des Anglais, tandis que ceux-ci sont harcelés sur leurs derrières par les tribus qui leur avaient livré passage.

En effet, la Gazette militaire et civile de Lahore annonce que les Afridis ont attaqué le 29 novembre sur le plateau qui fait face au défilé de Khyber un détachement placé sous les ordres du major Pearsons; le journal ajoute que le défilé est bloqué et que les convois, ne pouvant le traverser, doivent revenir en arrière.

On a du envoyer des troupes sur le théâtre de la lutte; les Afridis sont, paraît-il, la seule tribu qui jusqu'à présent se soit montrée hostile.

Le Daily-News attribue à ce mouvement offensif une certaine gravité il assure que le général Browne a ses communications pour le moment coupées par 4,000 Afghans qui ont occupé les hauteurs environnant Ali-Musdjid. Dans la passe de Peïwar, dit le Standard ›, Jes Afghans ont subitement démasqué une batterie que l'artillerie

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anglaise n'a pu demonter; le général Roberts a dû lever le camp et battre en retraite sur Kouroum. Le journal anglais que nous venons de citer annonce que les troupes anglo-indiennes devaient renouveler leur attaque le lendemain.

Les communications dans le défilé de Khyber ne sont pas sûres, car il est question d'envoyer à Ali-Musdjid le général Maude avec sa division de réserve pour dégager le passage. La tribu qui avait attaqué un convoi a été mise à la raison par le major Cavagnari; elle a fait en partie sa soumission et ses fortifications ont été détruites.

Ainsi que nous l'avons fait pressentir plus haut, un combat a eu lieu le 30 novembre au pied des monts Peïwar, dans la vallée de Kouroum. Nous laissons la parole à l'Armée française qui donne de la guerre qui nous occupe des relations du plus haut intérêt :

On avait reconnu que l'ennemi commandait toutes les principales positions au sommet de la passe, et, que pour le repousser sur Shutargardan, on devait s'attendre à une forte résistance.

Le 30, à quatre heures du matin, les deux brigades se sont avancées dans la direction de l'ouest de la vallée de Kouroum; à la droite était le Sefid-Kho; à la gauche, la rivière Kouroum et de hautes montagnes. Le Peïwar était leur objectif. La passe même est à plus de 7000 pieds de hauteur et est formée par les déclivités nord et sud de la chaîne de Sefid Kho.

Le général de brigade Cobbe commandait la brigade de gauche, et le général de brigade Thelwall celle de droite. Chaque colonne était précédée d'un escadron du 12 régiment de cavalerie du Bengale, suivi de 2 canons de montagne, de la brigade d'infanterie et de 2 canons de l'artillerie royale.

La colonne du général Cobbe suivit une route détournée à la gauche, tandis que le général Thelwall marchait droit sur HubisKilla, où étaient situés les cantonnements des troupes afghanes. Ces cantonnements sont à une distance d'environ 20 kilométres du fort Kouroum. La route est entrecoupée de nombreux cours d'eau d'une grande profondeur, et dont le courant est très rapide.

L'ennemi avait fui les cantonnements dans la nuit de mercredi. Cependant les renseignements reçus des villageois turis concernant ses mouvements étaient des plus contradictoires. Beaucoup d'Anglais croyaient que les villageois agissaient traîtreusement et essayaient de nous induire en erreur par de fausses nouvelles. Les événements de la veille avaient prouvé combien il est dangereux de baser des plans d'opérations sur la parole des Afghans.

En conséquence de la nature douteuse des nouvelles qui nous avaient été fournies, tandis que les unes prétendaient qu'une partie des troupes de l'émir, avec 6 canons, était sur la route au pied de la passe, les autres affirmaient que toutes les troupes afghanes avec leurs canons s'étaient échappées par l'autre extrémité de la passe, le général Cobbe envoya le 5 régiment d'infanterie du Punjab, sous les ordres des majors Macquern et Pratt et du capitaine Hall, dans les défilés à gauche de la passe, afin de la tourner et de découvrir la position et la force réelles de l'ennemi,

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