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Dislocation de la IIe division le 19 septembre au soir et ordres de licenciement.

Etat-major de division: Schmitten ou Flamatt.

D

Wunnewyl.

de la 3e brigade et du 5 régiment d'infanterie :

5e régiment, Wunnewyl et environs.

6e

Gurmels.

Grand-Bösingen et environs, sauf le 18e bataillon à

Les bataillons fribourgeois à licencier le 20 au soir, à Fribourg; le 18e bataillon (Neuchâtel) marche le 20 sur Payerne pour y cantonner et s'embarquer en chemin de fer le 21, à 9 heures du matin, pour Colombier, par Yverdon.

L'état-major de la IVe brigade et 8e régiment d'infanterie, à Laupen; 7 régiment, à Ulmitz, Lurtingen, Wallenbuch, Gempenach et environs.

Le 20 au matin les bataillons 19 et 20 marchent sur Avenches pour y prendre le chemin de fer, à 2 h. 10 et à 3 h. 5, le 20 septembre, pour Colombier, par Yverdon.

Les bataillons 21, 22, 23, 24, marchent sur Morat, où ils prennent le chemin de fer pour le Jura bernois, à 10 h. 30; 11 h. 40; 1 h. 55; 3 h. 15.

Le bataillon de carabiniers: à Balsingen et Baggenwyl; cantonne le 20 à Fribourg; la compagnie fribourgeoise licenciée le 20 au soir; les compagnies de Genève et Valais partiront le 21 au matin, par chemin de fer, de Fribourg; la compagnie de Neuchâtel prend le train avec le bataillon 18, à Payerne.

2e régiment de dragons à Fribourg, Belfaux et environs, pour être licencié le 21 au matin, les deux escadrons fribourgeois à Fribourg, l'escadron vaudois à Corcelles (Payerne).

20 brigade d'artillerie état-major à Flamatt.

1er régiment, à Guin et environs, pour marcher le 20 sur Granges et le 21 sur Moudon, où licencié.

2e régiment et 11e batterie Lanthen, Berg et environs, pour rentrer en ligne le 20 au matin et licencier la batterie No 9 le 20 au soir, à Fribourg, sauf un détachement qui accompagnera les chevaux le 21, à Moudon, par un train partant de Fribourg à 11 h. du matin.

Les batteries 10 et 11 (Neuchâtel) partent de Fribourg le 21 par un train spécial, après avoir laissé leurs chevaux pour être conduits à Moudon et à Berne.

La batterie N° 12 (Berne) à Kriechenwyl et environs. Après le combat du 20 au matin, elle part à pied pour Berne pour être licenciée le 20 au soir.

Parc de division: à Blumisberg et environs, pour marcher le 20 sur Fribourg, où licencié le 21.

Bataillon du génie à Guminen, pour marcher le 20 sur Arberg, où licencié.

Lazareth et administration: Schmitten et Fribourg.

Dispositions pour le 20 septembre au matin.

La retraite se continuera sur les diverses places de licenciement, la 3e brigade sur Fribourg, la 4e brigade sur Morat et Avenches. Les bataillons 24, 23, 22 et 21 (Berne) se rendront de bon matin à Morat pour y arriver avant 9 heures et prendre le chemin de fer conformément au tableau de licenciement. Avant de partir de Laupen ils placeront en ligne de combat sur les hauteurs de Bösingen leur matériel retournant à Berne et les détachements chargés de l'y reconduire.

Les bataillons 20 et 19 se rendront de bon matin à Avenches pour y prendre le chemin de fer conformément au tableau de licenciement. Le bataillon 18 et la re compagnie du bataillon de carabiniers se rendront à Payerne, y prendront leurs cantonnements et en partiront par chemin de fer le lendemain 24 septembre à 9 heures du matin, à destination de Colombier.

Le 1er régiment d'artillerie partira de bon matin pour Granges où il couchera le 20 au soir et en repartira le 21 de manière à arriver avant 11 h. à Moudon. La batterie no 12 se mettra en batterie sur les hauteurs de Bösingen et fera feu contre le corps ennemi jusqu'à 14 h. du matin. A ce moment, elle sonnera Cessez le feu et marchera par Laupen et Neuenek sur Berne pour y arriver avant 5 h. du soir. Le reste de la brigade d'artillerie se mettra en position aux retranchements qui battent le pont de Neuenek et la rive droite de la Singine. Il sera soutenu par les bataillons n° 15 et 2e carabiniers qui seront placés, l'un au passage de Neuenek, l'autre vers Flamatt, le tout sous les ordres du colonel-brigadier de Saussure.

La 3 brigade prendra position sur le plateau de Wünnewyl, le 5e régiment en 1re ligne, le 6e en deuxième. Le 2o régiment de dragons se placera à la gauche de la 3e brigade. Après avoir bien marqué la défense des diverses positions jusqu'à Wünnewyl, ces troupes se mettront en retraite sur Pfaffenholz, Schmitten, Berg, Angstorf et Fribourg. - Le corps du colonel-brigadier de Saussure formera l'arrière-garde renforcée par le 2e régiment de dragons.

Toutes les troupes doivent être placées dans les positions sus-indiquées à 8 h. du matin prêtes à commencer le feu; la marche en retraite sur Fribourg commencera au plus tard à 11 h. du matin. Schmitten, le 19 septembre 1878.

Dispositions générales pour le corps ennemi » 1.

(Sign.)

16 septembre. Etre à Laupen, avant midi; y recevoir les guidons par l'état-major du 3e bataillon de carabiniers et faire la répartition conformément à l'ordre de division n° 6 (1re ligne du corps ennemi). Placer des consignes et plant ons neutres aux ponts.

Le 3 bataillon de carabiniers devra aussi avoir pour lui 4 gui

Instructions remises au lieut.-col. Gaille!, commandant du détachement ennemi, avec avis de les laisser au commandant de la 5e brigade quand il le relèverait; instructions complétées et modifiées, en quelques détails, par des directions subséquentes au lieut.-colonel Gaillet et à la 5e brigade.

dons d'infanterie, 1 à chaque compagnie, représentant en tout 4 bataillons.

Le 16 au soir, le 3e bataillon de carabiniers aura: 2 compagnies en réserve générale à Bottingen, soit 3e ligne du corps

avec 2 pièces de la batterie n° 12 représentant 2 batteries;

ennemi

1 compagnie à Hausmatt, en réserve d'aile droite (GumminenLaupen);

1 compagnie à Wangenhubel, en réserve d'aile gauche (Neueneck-Thörishaus); formant la 2e ligne du corps ennemi ».

17 septembre. Le lieutenant-colonel Gaillet, attaqué par la lle division, emploiera ses troupes (guidons) de re ligne en défensive, en les renforçant de ses deux bataillons (guidons) de seconde ligne et de 1 bataillon et 1 batterie (guidons) de la 3e ligne. Il sera refoulé et emploiera son bataillon et sa batterie (guidons) de réserve à recevoir ses troupes de 1e et 2e ligne sur le front FrauenkappelnRiedbach-Bottingen-Wangen Könitz, en étendant des flanqueurs à gauche par la vallée de Könitz vers Kehrsatz.

(Cette position semble un peu étendue, mais elle est censée avoir en réserve à Berne toute la Ve brigade et ses armes spéciales).

18 septembre. Le 18 au matin, le corps ennemi du lieutenantcolonel Gaillet sera de nouveau attaqué sur le front sus-indiqué et il se repliera sur la ligne Brünnen-Bümplitz-Liebefeld-Spiegel, avec un détachement de flanqueurs de gauche vers Kehrsatz.

Le front de la Ile division s'établira sur la ligne FrauenkappelnBottingen Wangen-Könitz.

Entre midi et 3 heures, les troupes du lieut.-colonel Gaillet seront relevées par la Ve brigade et elles se replieront sur Frauenkappeln et Mühleberg, où elles passeront la nuit du 18 septembre en aile gauche de la IIe division.

Après le relevé, les avant-postes de la Ve brigade prendront l'offensive jusqu'à ce qu'ils soient en face du front sus-indiqué.

19 septembre. Le 19 au matin, la Ve brigade ayant une aile représentée par le 3e bataillon de carabiniers avec guidons et une aile en effectifs réels, prendra l'offensive et la continuera jusqu'à la rive droite de la Sarine et de la Singine. La IIe division se repliera sur la rive gauche.

20 septembre. Le 20 septembre, la Ve brigade continuera son offensive, passera la ligne de la Sarine et Singine et prendra position la ligne Schönenbühl-Kriechenwyl- Bösingen-WünnewylUebersdorf, où elle fera halte, puis rétrogradera dès une heure aprèsmidi sur Berne.

sur

La II division continuera la retraite, l'aile droite sur Fribourg, le centre sur Groley et Avenches, la gauche sur Morat, où commencera le licenciement dès le 20 septembre avant et après-midi. Fribourg, 9 septembre 1878. Le Divisionnaire, LECOMTE.

Modifié, le 18, en ce sens que la Ile division continuerait l'offensive le 19 au matin et se mettrait en retraite l'après-midi.

Quelques officiers étrangers ont assisté aux manoeuvres : de France, MM. le lieutenant-colonel de l'état-major général Laveuve, et le commandant d'infanterie Muzac, attaché au ministère de la guerre à Paris, auxquels s'est joint l'attaché militaire de France à Berne, M. le capitaine d'Aiguy, du 9 chasseurs à pied.

L'Allemagne était représentée par son attaché militaire à Berne, capitaine de Renthe-Finck, du 4 régiment de la garde à pied, et par M. le major bavarois Xilander; l'Angleterre par M. le major Russel.

GENEVE.

NOUVELLES ET CHRONIQUE

Le Conseil d'Etat, dans sa séance de mardi 17 courant, a avancé au grade de capitaine dans l'état-major cantonal, MM. les premiers-lieutenants Raisin, Jean-Daniel, et Penard, Jean-Louis.

Dans la même séance, il a nommé au grade de lieutenant dans le dit état-major MM. Albrecht, Louis-Victor, et Anklen, Charles, adjudants sous-officiers.

-M. le major Charles Rigaud, à Genève, promu au grade de lieutenant-colonel, est nommé commandant du 1er régiment d'infanterie.

ITALIE. Durant les grandes manoeuvres de l'armée italienne se sont produits divers incidents plus ou moins graves, inévitables, pour ainsi dire, dans le service en campagne d'un corps d'armée; ainsi le 1er corps a vu, le même jour, un artilleur blessé par l'inflammation d'une cartouche au moment de la charge, deux hommes morts et une cinquantaine malades d'insolation et enfin, un autre incident plus sérieux tant par son effet que par les faits qu'il démontre.

L'Italia militare rend compte comme suit de ce malheur arrivé le 31 août dernier à la 2e batterie du 6e régiment d'artillerie attaché à la le division.

L'action allait finir; la division, repoussée par l'adversaire, se repliait sur Volta et la batterie se portait rapidement en arrière pour occuper de nouvelles positions. Pendant ce mouvement un avant-train sauta, blessant plus ou moins grièvement quatre servants, deux étaient assis sur l'avant-train et deux sur les siéges; l'un d'eux est mort deux heures après. »

L'explosion a été produite par l'éclatement d'un shrapnel de 7 centimètres. — On procéda à l'examen des shrapnels contenus dans le coffre et dans les autres avant-trains de la batterie et on trouva des éléments certains pour expliquer la cause de l'explosion et comment celle-ci s'est produite. Les shrapnels de 7 centimètres ont la fusée à temps modèle 1873. Dans ces fusées l'inflammation est produite par un percuteur (tampon porte amorce) qui tombant sur un rugueux, communique le feu à la méche de la galerie (cercle fusant) de la fusée et, de là, à la charge d'éclatement du projectile. Ce percuteur ou masse libre amorcée, formé d'un alliage de plomb et d'étain, est suspendu par deux ailettes qui se rompent sous la force d'impulsion produite par l'inflammation de la charge dans la bouche à feu ; pour plus de sécurité dans les transports le percuteur est maintenu par une broche en laiton qui s'enlève au moment de la charge. Voici ce qui est arrivé: par suite des secousses continues et répétées subies pendant les marches et exercices auxquelles a pris part la batterie dans les camps d'instruction et ensuite aux grandes manœuvres, le canal dans lequel passe la broche en laiton s'est peu à peu usé et élargi jusqu'à atteindre la base supérieure du percuteur (tampon porte amorce), restant ainsi ouvert; en conséquence le percuteur n'était plus supporté que par les ailettes, qui, de même, se sont usées par l'effet des chocs jusqu'à se briser et à laisser tomber le percuteur sur le rugueux.

Ce fait ne s'est pas produit pour les shrapnels de la pièce de 9 centimètres à chargement par la culasse; ces projectiles sont munis de la fusée à temps modèle 1876, dans laquelle le percuteur est soutenu par un ressort à boudin interposé entre lui et le rugueux.

Pour éviter tout accident à l'avenir, on a décidé d'enlever le percuteur porte amorce aux shrapnels dans les batterics en service de campagne et de les transporter à part.

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REVUE DES ARMES SPÉCIALES

Supplément mensuel de la REVUE MILITAIRE SUISSE, n° 18 (1878.)

L'ARTILLERIE DE POSITION EN SUISSE (Suite.)

Dans un précédent numéro, nous avons parlé de l'organisation de notre artillerie de position au point de vue plutôt administratif et en temps de paix ; nous dirons maintenant quelques mots sur la manière dont cette arme importante pour nous à un si haut degré devrait être organisée en temps de guerre. Nous avons dit déjà à quelles obligations multiples devait faire face l'artillerie de position; et c'est là-dessus que doit être basée l'organisation qui nous occupe afin que l'arme obtienne son maximum d'effet et rende les services qu'on exigerait d'elle au moment du danger.

I. PERSONNEL. - Comme on le sait, les compagnies de position. sont réunies par deux ou par trois et forment alors des divisions 1. A première vue il peut sembler que l'on aurait pu former des divisions à 4 ou 5 compagnies. Mais, si l'on tient compte de tous les services auxiliaires qui doivent forcément être sous les ordres du chef de la division, on verra aisément qu'on ne pourra pas placer sous un même commandement plus de deux ou trois compagnies de position avec les services qui leur sont adjoints.

Une division de position, sur pied de guerre, devra comprendre : 1o les compagnies de canonniers de position destinés au service des bouches à feu, et à la direction ou surveillance des travaux de construction, de fascinage, de paquetage des munitions, etc.; 2o des troupes auxiliaires prises dans l'infanterie de landwehr appartenant aux arrondissements territoriaux dans lesquels l'artillerie de position aura vraisemblablement à exercer son action; ainsi que nous l'avons dit déjà, ces troupes seront destinées au service de sûreté, d'avant-postes, d'escorte et fourniront en même temps des aides à l'artillerie de position pour les travaux de construction et de fascinage; 3o des détachements du train qui auront pour mission, non-seulement d'amener les bouches à feu sur les emplacements où elles devront être employées, mais encore à amener à pied d'oeuvre les matériaux de construction, branchages, bois pour charpentes et plates-formes et à approvisionner constamment les parcs et les dépôts des munitions. nécessaires.

Ces trois corps de troupes réunis formeraient ce que nous appellerons un équipage de position. -- La loi ne prévoit rien de semblable; et cependant, il est hors de doute pour nous que, dans un moment donné, l'artillerie de position ne soit appelée à jour un rôle prépondérant, ainsi que l'a démontré clairement l'expérience des dernières guerres. Il serait donc utile que l'on s'occupât de cette question d'une haute importance afin de ne pas être pris au dépourvu quand

Nous ne savons guère pourquoi cette dénomination de division à été choisie. Pourquoi pas régiment, comme dans l'artillerie de campagne ?

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