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4o Poids et mesures métriques; étude des mesures de longueur, de surface, de volume et des poids;

5o Instruction sur les obligations de la compagnie d'administration et ses rapports avec le bataillon du train.

6o Préparation au service de campagne. (Le dernier jour, soit le 13 septembre, sera exclusivement consacré à cela). Pour officiers et sous-officiers:

Magasins Division et disposition des magasins; contrôle des provisions; tenue de livres.

III. Emploi du temps et répartition des branches d'instruction.

Le cours préparatoire dure du 5 au 13 septembre inclusivement, soit 9 jours de service. De cela il faut déduire un dimanche et le dernier jour consacré aux travaux préparatoires pour le service de campagne; il ne reste donc pour l'instruction que 7 jours, à 8 heures de travail par jour, soit 56 heures en tout. Les branches d'instruction seront réparties comme suit: 1o Ecole de soldat, 4 heures par jour,

(savoir 2h. avant et 2 h. après-midi).

2o Service de garde

3o Service intérieur

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4o Organisation militaire .

5o Connaissance de l'arme

6o Connaissance des ustensiles et des chars à us

tensiles .

7o Exercices de profil.

80 Théorie sur la construction des baraques et des fours; connaissance du matériel.

90 Poids et mesures métriques.

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10° Obligations de la compagnie d'administration et ses rapports avec le bataillon du train.

28 heures.

4

424

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Total.

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IV. Organisation de la compagnie.

La IIe section du bataillon du train qui est jointe à la compagnie d'administration demeure attachée au bataillon du train en ce qui concerne son administration, cependant elle pourra faire un ordinaire avec la compagnie d'administration si des circonstances particulières rendaient la chose désirable.

Le Commissariat central.

SERVICE DE CAMPAGNE

L'instructeur en chef de l'infanterie a adressé aux instructeurs d'arrondissements des Ille et VIe divisions la circulaire suivante qui doit aussi avoir sa valeur pour la II division:

Lucerne, le 13 août 1878.

On a soulevé la question de savoir si dans les prochains cours de ré

pétition de grands corps de troupes, le service de campagne devait être pratiqué comme il a été enseigné et appliqué cette année dans les écoles centrales III (écoles de majors) et cela avec l'assentiment de l'autorité supérieure compétente, sur la base du projet existant, ou si dans toutes les parties de l'ancien règlement doit être maintenu.

Cette question est résolue en ce sens, qu'il faut distinguer entre la méthode et la forme. En ce qui concerne la méthode de donner les ordres et celle de l'exécution entière du service de campagne, spécialement quant au service d'avant-postes et de sûreté en marche, le nouveau projet doit faire règle et on doit laisser toute latitude aux officiers qui ont pris part à l'école centrale III d'appliquer cette méthode dans la pratique. Toutefois quant à la forme, l'ancien règlement doit d'autant plus continuer de servir de guide, que les officiers subalternes ne connaissent généralement pas les formes du projet ainsi que la nomenclature de ces formes, qui, du reste, ne peuvent pas être considérées comme étant adoptées. On doit par exemple maintenir la formation des petits postes à 3 hommes tandis que le projet les prévoit à 2 hommes seulement; on peut aussi former des grand'gardes plus fortes tandis que le projet préfère davantage les petites grand'gardes; la division des troupes du service de sûreté en marche doit continuer d'être faite d'après l'ancien règlement, mais l'emploi de ces troupes doit être réglé suivant les principes du projet.

Je vous prie de pourvoir pour autant que vous le pourrez, à ce qu'il soit procédé selon ces principes dans les prochains exercices et de mentionner en temps et lieu dans votre rapport sur les exercices les expériences que vous serez dans le cas de faire à cette occasion.

L'Instructeur en chef de l'infanterie.

INSTRUCTIONS CONCERNANT LE SERVICE VÉTÉRINAIRE 1

Pendant les manoeuvres de la II division d'armée, le service vétérinaire aura pour base, en dehors des instructions règlementaires générales, l'instruction spéciale suivante :

I. Estimations.

Pour les estimations et les dépréciations, les §§ 61-66 du règlement de l'intendance militaire fédérale du 14 août 1845 restent en vigueur avec les modifications et éclaircissements suivants :

Les estimations et dépréciations sont dirigées sous l'autorité du vétérinaire en chef par le vétérinaire de la IIe division, major Potterat.

Les experts sont ceux qui ont été désignés par le vétérinaire en chef comme membre des commissions de taxe pour 1878. Si le besoin le demande, le vétérinaire de division nomme d'autres experts dans les localités où il ne se trouve pas de commission de taxe. L'original de tous les états, procès-verbaux et notes de frais des experts doivent être transmis au vétérinaire de division qui les arrangera et les enverra au vétérinaire en chef immédiatement après la fin du service.

A. Taxe d'entrée.

1. Le maximum de taxe a été fixé, d'après l'arrêté fédéral du 7 juillet 1866, à 1000 fr. pour les chevaux du train et à 1500 fr. pour un cheval de selle et d'officier.

Dans les taxes, les experts doivent observer soigneusement si un cheval possède une entaille au bord externe de l'oreille gauche. Nous mar

Circulaire adressée par le vétérinaire en chef aux officiers vétérinaires de la Il division d'armée.

quons de cette manière les chevaux militaires rebutés, lesquels, ainsi désignés, ne doivent sous aucun prétexte être admis à une estimation pour le service militaire.

3. Les tares et défauts doivent être notés soigneusement et, si possible, entièrement lors de l'estimation. Pour chaque corps il sera fait un état particulier.

4. Les chevaux de cavalerie fournis par la Confédération étant régis par l'organisation militaire de 1874, ne seront ni estimés ni dépréciés. Les instructions du règlement d'administration énoncé ci-avant ne s'appliquent qu'aux chevaux qui ont été présentés par les hommes faisant le service antérieurement à 1875. Les chevaux des escadrons de dragons et compagnies de guides devront tous être inspectés par le vétérinaire de division ou son adjudant. La taxe sera faite au lieu de réunion; l'inspection des chevaux se fera au lieu de réunion et en cas d'empêchement sur la place d'armes.

Avec l'inspection on fera la révision de la taxe des chevaux remontés avant 1875. Les observations concernant cette révision s'inscrivent sur le procès-verbal d'estimation avec de l'encre rouge.

Lors de l'estimation, les experts apporteront beaucoup d'attention aux indices des maladies contagieuses, surtout de la morve; en cas de nécessité les chevaux suspects seront mis à l'écart et il en sera fait un rapport spécial au vétérinaire en chef. Pour les chevaux de cavalerie fournis par la Confédération, il sera fait un rapport à part pour chaque escadron et compagnie de guides, et dans ce rapport les tares et défauts qui, après comparaison avec le livret de service, auront été reconnus comme ayant pris naissance en dehors du service, doivent être spécifiés. A la fin du cours, les tares et défauts nouveaux, contractés au service, doivent être notés sur le même état avec de l'encre rouge; en même temps le numéro et l'année de chaque cheval sera indiqué exactement et séparément.

Le vétérinaire de division doit veiller à ce qu'il soit pris une copie exacte de cet état pour les chevaux fournis par la Confédération dans le livret de service du cavalier avec cette remarque que, pour les tares et défauts ayant pris naissance pendant ou en dehors du service, il sera mis avant l'annotation: « Entré au service le. ..; Sorti du service le . . . . . » Ces annotations seront signées par l'officier d'administratiou, par le chef de l'escadron ou de la compagnie de guides, ou par le vétérinaire expert.

Ces états doivent être expédiés au vétérinaire en chef qui les transmettra, après examen, au chef de l'arme de la cavalerie pour compléter le matricule du contrôle des chevaux.

5. L'estimation des chevaux d'artillerie devra être conforme au règlement concernant le louage des chevaux d'artillerie du 12/15 février 1877. Les prescriptions de celui-ci restent en vigueur dans tout leur

contenu.

6. Les taxes des chevaux des états-majors et de l'infanterie doivent se faire de manière à ce que les officiers appelés à un lieu de réunion présentent, si possible, tous les chevaux de service en même temps. Ces taxes doivent être révisées par le vétérinaire de division s'il n'a pas luimême, ou un autre vétérinaire de division, assisté à l'estimation.

B. Dépréciation.

1. A la dépréciation tous les chevaux doivent être examinés. Dans le procès-verbal de dépréciation, le résultat de l'examen de chaque cheval doit être noté; s'il est rendu en santé, cela doit être noté positivement dans le procès-verbal.

2. Dans le procès-verbal de dépréciation tous les défauts et tares dé

signés dans le procès-verbal d'estimation doivent être indiqués, ainsi que le signalement et le prix de taxe. Les commissaires des guerres cantonaux, respectivement officiers d'administration, auront à remplir à l'avance les formulaires de dépréciation, à côté des états d'estimation, afin que pendant la dépréciation le résultat de l'examen puisse être indiqué tout de suite pour chaque cheval.

3. Les dépréciations seront faites, autant que possible, d'une manière définitive, les cas pour lesquels il sera accordé droit à des réclamations ultérieures, doivent être expressément inscrits dans le procès-verbal de dépréciation.

4. En ce qui concerne les dépréciations, le vétérinaire de division ou son adjudant doivent, autant que les circonstances le permettent, s'en occuper personnellement, surtout là où lors de l'estimation il a été commis des erreurs qui ont été reconnues et où des cas importants viennent à être traités.

5. Les chevaux remontés avant 1875 seront dépréciés au lieu du licenciement, dans les cantons, par les commissaires de taxe locales, dans la forme usitée jusqu'à maintenant.

6. Les chevaux de la Confédération seront inspectés par le vétéri naire de division au moment du licenciement, sur la place d'arme, si le vétérinaire de division ne pouvait pas le faire, son remplaçant se chargera de cette tâche. Les chevaux qui ont un traitement médical à subir seront envoyés sans exception à l'infirmerie vétérinaire.

II. Service militaire.

Le service vétérinaire sera dirigé par le vétérinaire de division sous l'autorité du vétérinaire en chef; il se fera conformément au règlement vétérinaire du 16 juillet 1846.

Le vétérinaire de division inspectera à temps l'armement personnel des vétérinaires, en même temps que les caisses vétérinaires et apportera les changements nécessaires.

Les vétérinaires des colonnes de parc et du bataillon du train qui ne sont pas en possession de caisses vétérinaires, devront recevoir le nécessaire, les médicamments, des pharmacies publiques, ou en cas de besoin, des médecins de la contrée. Si l'usage d'instruments, contenus dans les caisses vétérinaires devenait nécessaire, les vétérinaires des colonnes de parc et du bataillon du train s'adresseront au vétérinaire le plus rapproché d'une batterie ou d'un escadron de dragons. Le vétérinaire de division veillera à ce que les chevaux des corps qui n'ont pas de vétérinaire, soient également traités par un vétérinaire militaire.

III. Infirmerie vétérinaire.

Il sera établi une infirmerie vétérinaire à Fribourg. On y conduira les chevaux qui sont impropres au service pour longtemps, mais cependant transportables. Pour chaque cheval amené à l'établissement de cure il devra être délivré une carte d'entrée réglementaire (vide formulaire F, page 83 du réglement vétérinaire.

IV. Hygiène.

Les vétérinaires doivent porter leur attention sur les livraisons des fourrages, avoine, foin, paille, etc., s'ils sont mauvais, en faire un rapport immédiat auprès de leurs supérieurs pour remédier à cet inconvénient et en faire mention dans leurs rapports de semaine. L'usage du foin de cette année, ayant fermenté, est permis.

V. Examen de la viande.

Le bétail de boucherie servant à l'approvisionnement des troupes ainsi que la viande doivent être inspectés régulièrement. Si le personnel des vétérinaires militaires ne suffisait pas, des personnes compétentes pourraient être appelées à ces fonctions.

VI. Rapport.

Il faut observer soigneusement que tous les vétérinaires doivent tenir un livre de jour d'après les indications du § 110 du règlement vétérinaire.

Les rapports de semaine doivent être envoyés chaque samedi au vétérinaire de division; ils doivent aussi contenir des renseignements sur l'examen de la viande, des fourrages, ainsi que les observations hygiéniques. Le vétérinaire de division enverra son rapport général chaque dimanche, au vétérinaire en chef et joindra à celui-ci tous les rapports de semaine des vétérinaires des corps et des vétérinaires civils.

Dans les cas prévus aux §§ 69-70 du règlement vétérinaire, comme dans l'apparition de maladies contagieuses, il devra être envoyé à temps des rapports spéciaux au vétérinaire en chef, et dans les cas importants. on l'avertira par dépêche télégraphique.

La remise des rapports sommaires des malades du jour se règle d'après les instructions générales du service.

CAUSERIE MILITAIRE

Monsieur le rédacteur,

Lorsque vous aurez une place inoccupée dans la Revue, peut-être consentirez-vous à donner l'hospitalité aux quelques observations de détail que j'ai faites pendant le cours de la première brigade à Bière.

Ces détails paraissent de bien peu d'importance mais ils pourraient être de quelque utilté lors de la révision de nos règlements de service.

Ils sont bien rares les militaires isolés armés d'un fusil qui rencontrant une troupe ou un officier portent l'arme et attendent qu'ils aient passé pour reprendre l'arme à volonté. Ne vaudrait-il pas mieux exiger que l'arme fut régulièrement suspendue et que l'homme en passant devant le commandant de la troupe ou l'officier qu'il rencontre, s'arrête, fasse front et porte la main à sa coiffure comme le fait l'artilleur et l'homme monté.

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L'article 17 du Règlement dit que celui qui conduit une troupe commande seulement garde à vous» lorsqu'il passe devant des officiers supérieurs en grade. Ce garde-à-vous qui peut être suffisant lorsqu'il s'agit d'un peloton, cesse de l'être lorsqu'il s'agit d'un bataillon ou même d'une compagnie un peu forte. L'esprit du Règlement fait comprendre que ce garde à vous est destiné à obtenir le silence dans les rangs tout en même temps qu'à attirer l'attention du soldat. En sera-t-il ainsi lorsque un commandant placé en tête de sa colonne aura seul donné cet avertissement ? Evidemment non.

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Il y aurait lieu de distinguer et d'ordonner les manoeuvres militaires suivant le grade, ainsi depuis le lieutenant-colonel, et pour

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