Oeuvres diverses de Pope, Volumen3Arsptée & Merckus, 1767 |
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Términos y frases comunes
affez ainfi Animaux auffi auroit avoit befoins bonheur c'eft c'eſt caufe chofes Ciel Cieux cœur Comte de BURLINGTON conferver confidéré confifte conftamment connoiffance connoître créatures Daph de-même deffein defirs deftin Dieu différens donne efprit Eft-ce enfuite Epitre eſt étoit Etre fagacité fage fageffe faifir fang fans fanté favoir fecond fecours fecret fein femblable femble fens fentiment feroit fert fervir feul fiecle fimple foible foibleffe foient foins foit folie fommes font foulager fource fous fouvent fuivant fujet fyftême genre-humain goût Hans Sloane heureux hommes Humains jamais jufqu'à jufte l'ame l'amour l'amour-propre l'autre l'efprit l'homme l'orgueil l'Univers laiffe loix lorfque lumiere maniere ment miférable monde mort Mortel Mylord n'eft n'eſt nature néceffaire obfervé paffer paffions paroît Penf perfonne Philofophes plaifir plaifirs plufieurs Poëte Pope préfent prefque premiere puiffance puiffe qu'un raifon refte richeffes ſes ſon talens tems tion trifte vafte vertu vice yeux دو
Pasajes populares
Página 25 - ... C'est donc la coutume qui nous en persuade ; c'est elle qui fait tant de chrétiens, c'est elle qui fait les Turcs, les païens, les métiers, les soldats, etc. ...Enfin il faut avoir recours à elle, quand une fois l'esprit a vu où est la vérité, afin de nous abreuver et nous teindre de cette créance, qui nous échappe à toute heure ; car d'en avoir toujours les preuves présentes, c'est trop d'affaire. Il faut acquérir une créance plus facile, qui est celle de l'habitude, qui, sans violence,...
Página 16 - Car enfin qu'est-ce que l'homme dans la nature? Un néant à l'égard de l'infini, un tout à l'égard du néant, un milieu entre rien et tout.
Página 115 - Mais pour en triompher nous donnes-tu des armes ? Ta voix fur nos défauts nous force à réfléchir ; Mais que peut ton fecours pour nous en affranchir? De reproches amers en vain tu nous accables ; Sans nous rendre meilleurs, tu nous rends...
Página 54 - ... fit un dieu du conquérant, et un esclave du sujet; elle se prévalut du feu des éclairs, du bruit du tonnerre, du tremblement des montagnes, des mugissemens de la terre qui s'entr'ouvrait.
Página 94 - Son tems n'eft qu'un moment, fon efpace qu'un point. Au milieu des tranfports que ton orgueil t'infpire , Dans le fombre avenir tu voudrois pouvoir lire.
Página 203 - Mais le bien et le mal, dans cette nuit obscure. Dépendent de ma volonté, Et tu gouvernes la nature, Sans enchaîner ma liberté.
Página 92 - Où fe brife l'orgueil des efprits téméraires, Sur des mondes fans nombre éloignés de tes yeux, Garde-toi de porter des regards curieux. Cherche Dieu dans ce Monde, où fa vive lumiere S'offre de toutes parts à ta foible paupiere.
Página 93 - Poëte, nul ne paroit y avoir fait assez d'attention. Mr Pope suppose Que des décrets divins la sage profondeur Au plan le plus parfait donnant la préférence Doit enfanter un monde ou brille sa puissance. C'est l'Hypothèse de tous les mondes possibles, laquelle fait partie de ce fameux Système de Leibniz qui a causé tant de disputes; disputes qui même ne sont pas prêtes à finir, puisqu'elles sont la pluspart entre des Théologiens.
Página 122 - Qui verfent fur nos jours de trompeurs agrémens. Satisfait de fes goûts, content de fa fcience, Chacun a pour foi-même un œil de complaifance. Feuilletant nuit & jour des Volumes poudreux , Dans un réduit obfcur le Savant eft heureux; 370 L'Ignorant affranchi d'un travail fi pénible, Dans un lâche repos trouve un plaifir fenfible.
Página 116 - L'art à des maux légers fait fuccéder la goutte ; Et que le Médecin fier de ce changement, Croyant nous foulager , accroît notre tourment.