Petite histoire des grecs depuis les origines jusqn'à la conquête de la Grèce par les Romains

Portada
Hachette, 1880 - 615 páginas
 

Otras ediciones - Ver todas

Términos y frases comunes

Pasajes populares

Página 201 - Déjà les proues d'airain se heurtent contre les proues : un vaisseau grec a commencé le choc; il fracasse les agrès d'un vaisseau phénicien. Ennemi contre ennemi, les deux flottes s'élancent. Au premier effort, le torrent de l'armée des Perses ne recula pas.
Página 280 - Arcadie : mais tu comptes piller et rançonner les alliés plus à ton aise tu veux que la guerre enveloppe comme d'un brouillard tes friponneries ; que le peuple n'y voie goutte, et, dans le besoin qui le presse, n'attende son pain que de toi seul. Mais si jamais la paix lui est rendue, s'il retourne à ses champs, se réconforter avec...
Página 74 - Celui à qui le dieu porteur de la foudre donne un mélange des deux, rencontre tantôt le mal, tantôt le bien. Celui pour qui il puise seulement à la source des douleurs, est voué aux outrages ; la faim dévorante le chasse par toute la terre, il erre en tous lieux et n'est honoré ni par les dieux ni par les mortels6.
Página 202 - Nos vaisseaux sont renversés, la mer disparait sous un amas de débris flottants et de morts : les rivages, les écueils se couvrent de cadavres. Tous les navires de la flotte des barbares ramaient pour fuir en désordre : comme des thons, comme des poissons qu'on vient de prendre au filet, à coups de tronçons de rames, de débris, de madriers, on écrase les Perses, on les met en lambeaux.
Página 231 - Il restait libre , tout en dirigeant la multitude. Ne devant son crédit qu'à des moyens honnêtes, il n'avait pas besoin de flatter les passions populaires ; sa considération personnelle lui permettait de les braver avec autorité . Voyait-il les Athéniens se livrer à une audace intempestive, il les terrifiait par sa parole; étaient-ils abattus sans motif, il avait l'art de les ranimer. En un mot, la démocratie subsistait de nom, mais, en réalité, c'était le gouvernement du premier citoyen...
Página 202 - ... la mer disparaît sous un amas de débris flottants et de morts; les rivages, les écueils se couvrent de cadavres. Tous les navires de la flotte des Barbares ramaient pour fuir en désordre : comme des thons, comme des poissons qu'on vient de prendre au filet, à coups de tronçons de rames, de débris de madriers, on écrase les Perses, on les met en lambeaux. La mer résonne au loin de gémissements, de. voix lamentables.
Página 201 - Trompés dans leur espoir, les barbares sont saisis d'effroi : car il n'était pas l'annonce de la fuite, cet hymne saint que chantaient les Grecs. Pleins d'une audace intrépide, ils se précipitaient au combat. Le son de la trompette enflammait encore les courages. Le signal est donné; soudain les rames retentissantes frappent d'un battement cadencé l'onde salée qui frémit : bientôt leur flotte apparaît tout entière à nos yeux. L'aile droite...
Página 201 - ... en bel ordre ; le reste de la flotte suivait, et ces mots retentissaient au loin : « Allez, ô fils de la Grèce, délivrez la patrie, délivrez vos enfants, vos femmes, et les temples des dieux de vos pères, et les tombeaux de vos aïeux. Un seul combat va décider de tous vos biens. » A ce cri nous répondons, de notre côté, par le cri de guerre des Perses.
Página 85 - Là, pour toi, se rassemblent les Ioniens aux longues tuniques avec leurs enfants et leurs pudiques épouses ; et, dans leur reconnaissance, ils te charment par des jeux, par le pugilat, la danse et le chant. Lors de ces grandes réunions des Ioniens, celui qui surviendrait pourrait les prendre pour des immortels ; il se réjouirait dans l'âme, à voir leur grâce, à voir les hommes et les femmes à la belle ceinture, et les vaisseaux rapides et leurs richesses infinies, et, par-dessus tout, merveille...
Página 201 - Bientôt le jour aux blancs coursiers répandit sur le monde sa resplendissante lumière : à cet instant, une clameur immense, modulée comme un cantique sacré , s'élève dans les rangs des Grecs, et l'écho des rochers de l'île répond à ces cris par l'accent de sa voix éclatante. Trompés dans leur espoir, les Barbares sont saisis d'effroi : car il...

Información bibliográfica