Premières poésies de Alfred de Musset, 1829-1835

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Charpentier, 1857 - 356 páginas
 

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Página 175 - Combien peuvent sur nous, pour guérir toute peine, Ces deux signes jumeaux de paix et de bonheur, ^Jeunesse de visage et jeunesse de cœur*.
Página 97 - Et le golfe mouvant Qui tremble au vent, Tout se tait, fors les gardes Aux longues hallebardes, Qui veillent aux créneaux Des arsenaux. — Ah! maintenant plus d'une Attend, au clair de lune, Quelque jeune muguet, L'oreille au guet. Pour le bal qu'on prépare, Plus d'une qui se pare, Met devant son miroir Le masque noir. Sur sa couche embaumée...
Página 105 - Et qu'il vente ou qu'il neige, Moi-même, chaque soir, Que fais-je, Venant ici m'asseoir? Je viens voir, à la brune, Sur le clocher jauni, La lune, Comme un point sur un i.
Página 126 - On en rit; c'est hasard s'il n'a heurté personne. Mais sa folie au front lui met une couronne, A l'épaule une pourpre, et devant son chemin La flûte et les flambeaux, comme un jeune Romain ! Tel était celui-ci, qu'à sa mine inquiète On eût pris pour un fou, sinon pour un poete.
Página 337 - II en est un plus grand, plus beau, plus poétique, Que personne n'a fait, que Mozart a rêvé, Qu'Hoffmann a vu passer, au son de la musique, Sous un éclair divin de sa nuit fantastique, Admirable portrait qu'il n'a point achevé, Et que de notre temps Shakspeare aurait trouvé.
Página 309 - Madame alléguera qu'elle monte en berline; Qu'elle a passé les ponts quand il faisait du vent; Que lorsqu'on voit le pied, la jambe se devine; Et tout le monde sait qu'elle a le pied charmant. Mais moi qui ne suis pas du monde, j'imagine Qu'elle aura trop aimé quelque indiscret amant.
Página 342 - Oui , don Juan. Le voilà ce nom que tout répète, Ce nom mystérieux que tout l'univers prend , Dont chacun vient parler , et que nul ne comprend ; Si vaste et si puissant qu'il n'est pas de poète Qui ne l'ait soulevé dans son cœur et sa tête, Et pour l'avoir tenté ne soit resté plus grand.
Página 207 - Vous me demanderez si j'aime la sagesse. Oui — j'aime fort aussi le tabac à fumer. J'estime le bordeaux, surtout dans sa vieillesse ; J'aime tous les vins francs, parce qu'ils font aimer.
Página 209 - Un long cri de douleur traversa l'Italie Lorsqu'au pied des autels Michel-Ange expira. Le siècle se fermait, — et la mélancolie, Comme un pressentiment, des vieillards s'empara. L'art, qui sous ce grand homme avait quitté la terre Pour se suspendre au ciel, comme le nourrisson Se suspend et s'attache aux lèvres de sa mère, L'art avec lui tomba.

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