Le Perroquet, dans l'embarras, Se gratte un peu la tête, et finit par leur dire : ་ Messieurs, je siffle bien, mais je ne ne chante pas. FABLE IV. L'Habit d'Arlequin. Vous connaissez ce quai nommé de la Ferraille, Où l'on vend des oiseaux, des hommes et des fleurs : A mes fables souvent c'est là que je travaille ; Un jour de mardi-gras j'étais à la fenêtre Quand sur le quai je vis paraître Un petit Arlequin leste, bien fait, bien mis, Trois oiseaux étrangers de différent plumage, Perruche, cardinal, serin, Regardaient aussi l'Arlequin. La perruche disait : j'aime peu son visage, Mais son charmant habit n'eut jamais son égal; Il est d'un si beau vert! Vert, dit le cardinal : ma chère? Vous n'y voyez donc pas, L'habit est rouge assurément; Voilà ce qui le rend charmant. Oh! pour celui-là, mon compère, Et c'est ce jaune-là qui fait tout son mérite. Interrompt chacun avec feu; Et déjà le trio s'irrite. Amis, apaisez vous, leur crie un bon pivert, L'habít est jaune, rouge et vert. Cela vous surprend fort, voici tout le mystère : Ainsi que bien des gens d'esprit et de savoir, Mais qui d'un seul côté regardent une affaire, Chacun de vous ne veut y voir Que la couleur qui sait lui plaire. Que mon sort est affreux! s'écriait un Hibou of liban Vieux, infirme, souffrant, accablé de misère, Je suis isolé sur la terre,... Et jamais un oiseau n'est venu dans mon trou Un Pigeon entendit ces mots, Et courut auprès du malade : Hélas! mon pauvre camarade, Lui dit-il, je plains bien vos maux. Mais je ne comprends pas qu'un. Hibou de votre âge Sans enfants ou petits-enfants.epan sử dur da N'avez-vous point serré les noeuds du mariage Pendant le cours de vos beaux ans? Le Hibou répondit : Non; vraiment, mon cher frère; J'en connaissais trop le danger. Vouliez-vous que je prisse une jeune chouette Bien étourdie et bien coquette, |