Revue des deux mondes, Volumen21

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François Buloz, Charles Buloz, Ferdinand Brunetière, Francis Charmes, René Doumic, André Chaumeix
Au bureau de la Revue des deux mondes., 1914
 

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Página 686 - Suivez la manière par où ils ont commencé : c'est en faisant tout comme s'ils croyaient, en prenant de l'eau bénite, en faisant dire des messes, etc. Naturellement même cela vous fera croire et vous abêtira. — « Mais c'est ce que je crains ». — Et pourquoi ? qu'avez-vous à perdre ? Mais pour vous montrer que cela y mène, c'est que cela diminuera les passions, qui sont vos grands obstacles.
Página 686 - Vous voulez aller à la foi et vous n'en savez pas le chemin; vous voulez vous guérir de l'infidélité, et vous en demandez le remède : apprenez de ceux qui ont été liés comme vous, et qui parient maintenant tout leur bien; ce sont gens qui savent ce chemin que vous voudriez suivre, et guéris d'un mal dont vous voulez guérir.
Página 62 - ... pour traverser le fleuve. « Vous êtes bien tranquille! lui dis-je. — Oui, me répondit-elle, pourquoi faire du bruit? » Ces simples mots me frappèrent ; en effet, pourquoi faire du bruit? Mais quand des générations entières traverseraient la vie en silence, le malheur et la mort ne les observeraient pas moins, et sauraient de même les atteindre.
Página 351 - Singulier peuple que ces Allemands qui, le plus paisiblement du monde, ont une imagination tout à fait romanesque ! Ils ne sont pas sensibles comme les Anglais, ils n'ont pas de grâce comme les Français, point de sensations comme les Italiens, mais ils se créent un monde idéal dans lequel ils ont des conceptions tout à fait nouvelles, et la route pour y arriver m'est inconnue.
Página 581 - Baden , livré à une commission militaire, et fusillé quatre heures après son arrivée à Paris ? — Quelle folie ! lui répondis-je , ne voyez-vous pas que ce sont les ennemis de la France qui ont fait circuler ce bruit.
Página 74 - ... femmes, mais jusqu'à présent, je ne conçois pas comment elles peuvent placer leur amour ailleurs que dans l'idéal, car il n'ya rien de plus tristement réel que ces hommes qu'il faut bien qu'elles épousent.
Página 571 - C'est un pays qui ne frappe point l'imagination. La société y est alignée à la prussienne, et les femmes ici doivent être tout étonnées de vieillir, car elles disent et font la même chose pendant soixante ans de suite, et le temps ne devrait pas marcher quand les pensées, les sentiments et les circonstances sont stationnaires.
Página 66 - On la suivra toujours avec bien de l'intérêt dans tous les lieux qu'elle va parcourir. Elle trouvera partout des raisons de préférer la France. On croit que les enfants d'une Française ne doivent être élevés qu'en France, et on est fâché de voir ceux de...
Página 63 - On me traite bien ici à ce que je vois, mais c'est une ville sans ressources sur le rapport des lumières, et tout le matériel en Allemagne est insupportable : lits, nourriture, poêle, toutes les sensations sont pénibles, et tout ce qui n'est pas distingué parmi les Allemands n'est pas tout à fait de l'espèce humaine relativement à nos habitudes et à nos goûts.
Página 826 - Souffrez qu'en reconnaissant en vous, pour le bonheur des Français, un prince, un successeur, une Altesse Impériale, je m'enorgueillisse du temps où vous me permettiez un nom plus doux. » On m'a envoyé de Berlin une lettre où j'ai vu que vous aviez pitié de mon sort; je le crois le plus malheureux qu'il y ait sur cette terre; j'ai perdu mon protecteur et ami, l'être que j'ai le plus aimé et qui avait pour moi le plus admirable sentiment; la maison paternelle n'existe plus pour moi et ma...

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