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d'intérêt, c'est qu'une erreur économique des dirigeants allemands se trouve démontrée par les faits presque en même temps qu'une erreur des dirigeants anglais prétendre abaisser les prix de vente à l'intérieur en augmentant les prix de vente à l'étranger.

La mévente à l'intérieur vient d'une élévation des prix dont les causes sont faciles à démêler. Le gouvernement du Reich a confisqué à son profit les principales sources de revenus des Etats; ceux-ci ont augmenté les bénéfices qu'ils retirent de l'exploitation de leurs forêts. Ainsi, la Prusse et la Bavière, qui retiraient avant la guerre 40 millions et 18 millions de marks de leurs ventes de bois, comptent cette année sur 850 millions et 500 millions de marks. Le stère de bois est passé de 17 marks à 400.

Une autre cause des hauts prix, c'est que le Conseil Economique d'Empire a mis en pratique le système de contrôle et de fixation d'un prix uniforme de vente des papiers pour rotatives, afin de sauvegarder les intérêts des petites fabriques à matériel vieillot. Mais les grandes usines produisent à meilleur compte, et vendent aussi cher ; c'est ce qui explique la prospérité de fabriques comme celle d'Ammendorf, qui vient de distribuer un dividende de 60 0/0, prospérité qui peut paraître anormale en période de mévente.

On s'est donc rabattu sur les bénéfices d'exportation, comptant que ces bénéfices permettraient d'abaisser les prix de vente à l'intérieur : 10.000 tonnes par mois de papier pour rotatives restaient disponibles pour l'exportation. On croyait les vendre aisément, mais l'exploitation de la clientèle étrangère ne donna pas longtemps les résultats espérés, car les fabriques scandinaves, en réduisant de 25 0/0 les salaires de leurs ouvriers, et en augmentant la durée du travail, ont pu soumettre à une rude concurrence le papier allemand d'exportation. Ici, comme en Angleterre, il faut songer à augmenter le prix du marché intérieur, pour cause de carence de l'acheteur étranger.

La réserve d'or des Bolcheviks

Ce n'est pas un mystère que les plus chauds partisans de la reprise des relations commerciales avec les Soviets sont à Londres les promesses faites aux plus importants groupes métallurgiques et aux principales firmes de constructions mécaniques de prendre la majeure partie de leurs stocks, et d'occuper les milliers d'ouvriers en chômage, ont fini par agir. D'autres intérêts plus immédiats sont en jeu, s'il est vrai qu'au temps où Wrangel était le soldat de l'ordre et passait pour un chef de bandes à la solde du gouvernement français, des groupes directeurs de la finance anglaise ont acquis des options dans les plus importantes affaires de pétroles du Caucase, et versé des sommes importantes; après le désastre de Wrangel, la délégation bolchevik à Londres, au courant de la situation, assura qu'elle obtiendrait des Soviets les avantages promis par Wrangel aux capitalistes anglais.

Il y a ici engagement de fonds par

les financiers anglais. Mais comment le gouvernement des Soviets pourra-t-il, de son côté, payer les produits ou les objets manufacturés qu'il demande à acheter? En or, dit-on. On peut déterminer avec assez de précision le maximum des disponibilités soviétiques.

Les Soviets ne peuvent guère avoir plus d'or qu'il n'y en avait dans la réserve impériale, grossie du trésor roumain qu'on déménagea, en 1916, au Kremlin, lors de l'avance allemande. La confiscation des quantités de métal possédées par les particuliers n'a pas dû donner grand chose. Les experts considèrent que cette confiscation, et la production des mines d'or n'ont guère donné aux bolcheviks plus de 5 millions de livres d'or ou de matières précieuses. La réserve impériale était en gros de 91 millions 1/2 de livres, le trésor roumain de 12 millions 1/2. Total: 104 millions de livres.

Il faut en déduire :

30 millions de livres payés à l'Allemagne à la suite du traité de BrestLitowsk.

3 millions transférés au Japon par

Koltchak.

7 millions vendus par le même à un syndicat de banques anglo-franco-japo

nais.

Une somme évaluée à 6 millions 1/2 de livres retenue par les Tchéco-Slovaques.

Enfin 4 millions pris par l'ataman Semenof.

On voit que l'or français n'a pas été seul à soutenir la contre-révolution, comme le prétendent les extrémistes. L'or russe, par sa vertu d'attirance, séduisait déjà les divers prétendants.

Le total des déductions s'élève à 50 millions de livres environ. Il resterait à la disposition des bolcheviks environ 54 millions de livres, si les premiers achats, payés comptant pour inspirer confiance, et les frais de propagande n'avaient écorné le gâteau.

«Ici, on paye en or », proclame le calicot placé sur la maison recrépie par ceux qui dénationalisent et font des offres de concessions, et promettent leur clientèle. Ils payent en or », disent les faiseurs d'annonces qui nous supplient, au nom de notre intérêt, de ne pas ramasser les miettes. Voire. Et paieront-ils longtemps? La promesse des concessions est bien plus alléchante que le tintement lointain de l'or russe. ROBERT FABRE.

CE QU'ON LIT

Torches et lumignons, par J.-H. ROSNY AINÉ. L'auteur des Xipébuz nous donne ses souvenirs de jeunesse qui semblent se rapporter aux années 18851889 ou environ. On y trouve tracés avec vigueur et une vie, sinon avec une très grande profondeur, les silhouettes des écrivains qui fréquentaient du grenier Goncourt, chez Daudet à Champrosay, et au brillant Gil Blas d'alors, puis au nouvel Echo de Paris, à la Justice, etc. Le portrait d'Alphonse Daudet est le plus poussé. La personnalité de l'auteur du Nabab devait être hien vigou.

reuse et charmante : c'est du moins ce qui ressort des divers recueils de souvenirs que l'on commence à mettre au jour.

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La Pologne et les Polonais, par le Dr V. BUGIEL. A qui voudra connaître la Pologne, toute d'actualité, la Pologne dans sa géographie, son histoire et sa vie intérieure il ne faut que recommander ce livre d'un écrivain polonais fort joliment écrit dans notre langue. Manuel concis, précis et pourtant vivant et détaillé.

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Les dieux tremblent, pa: Marcel BERGER. Roman d'aventures, plein de vie et d'imprévu, et en même temps symbolique, je crois. Tous les personnages caractéristiques de la guerre, de puis l'ancien combattant à la santé ruiné, jusqu'aux profiteurs et embusqués, sont réunis dans un sanatorium. Mystique et écœuré, l'ancien soldat à demi-mort détruit subtilement par le poison toute cette humanité dégoutante. Et nous assistons à leur ignoble lutte pour la vie, à travers d'étranges souterrains e tà leurs sales combats.

Une amitié romantique, par Jules BERTAUT. C'est celle qui unissait George Sand au Berrichon François Rollinat. M. Bertaut nous donne leurs lettres. Celles de George, purement écrites, dispensent tantôt les encourage ments et les conseils, tantôt les confidences. Rollinat remerciait son illustre amie par la ferveur de son admiration et un dévouement fidèle.

Le nègre Léonard et Maitre Jean -M. Mullin, par Pierre MAC ORLAN. Pierre Mac Orlan, qui s'est fait une érudition fort amusante en matière de pirates, corsaires et généralement d'a venturiers, n'ignore pas non plus la sorcellerie. C'est ce que l'on peut voir par ce roman où une fort vraisemblable sorcière joue le rôle principal.

L'enfant prodigue du Vésinet, par Tristan BERNARD. C'est un petit roman de la meilleure veine de l'auteur du Mari pacifique. Le raconter serait lui nuire, car il s'y passe bien peu de choses et elles sont des plus ordinaires. Mais on y goûtera l'indulgente, légère et souriante observation. M. Tristan Bernard n'aime pas les types exceptionnels, les esprits supérieurs ou du moins ce qu'il goûte en eux, c'est par où ils ressemblent aux plus moyens. Dans son domaine, au moins, il est inimitable.

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La troisième partie de François Bu loz et ses amis que Mme Marie-Louise PAILLERON publie dans la Revue des Deux-Mondes expose tout d'abord les opinions du fondateur de la Revue. On y voit que Buloz était un monarchiste tout à fait libéral et que l'Empire autoritaire fâchait extrêmement. Il jugea toujours que son organe devait accompagner le mouvement intellectuel, favoriser même les nouveautés, et ne pas leur faire obstacle. Il accueillit les Fleurs du mal (ce qui lui valut un < avertissement gouvernemental); il accueillit Renan, combattant au besoin

ses actionnaires et jusqu'à ses abonnés, ce qui, pour un directeur est de l'héroisme. Il refusait de faire de la Revue, comme il dit, l'instrument de la réac

tion ». Lui-même était démocrate par tempérament, scandalisé par les mœurs féodales qui duraient de son temps dans sa Savoie, et d'ailleurs absolument libre-penseur. Sur tous ces points, ses opinions s'accordaient avec celles de George Sand. C'est pourquoi il montra toujours à George tant de longanimité. Il lui en fallait pour supporter si patiemment les sautes d'humeur, et surtout l'âpreté et la versatilité de cette George en matière de traités. Mme Pailleron nous en donne de nouvelles preuves dans la seconde partie de son article. Voir également la suite du reportage saisissant de MM. Jérôme et Jean THARAUD sur les Bolchevistes de Hongrie, il y est question de Michel Σ Karolyi et de Bela Kun.

La Revue hebdomadaire commence un M roman de M. René BOYLESVE qui promet d'être des meilleurs : Mais, plaisez-moi donc M. Pierre LIÈVRE publiait, il y a quelque temps, une charmante saynète qu'il appelait avec grâce: Ah! que vous me plaisez Les deux titres sont jolis quoique la virgule de celui de M. Boylesve soit discutable.

Dans la Revue de Paris on lira de magnifiques Poésies de M. Henri DE RÉGNIER, une étude où M. Albert THIBAUDET dégage vigoureusement ce qui fut le principal caractère de Charles Baudelaire (c'est d'avoir été un poète urbain, le premier peut-être de là son goût pour ce qu'il appelait l'artificiel, ses sentiments, etc.) et un travail sur l'Occupation des ports de la Ruhr par un Aveyronnais », qui vient fort à son heure.

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échouent l'une après l'autre. Incendies importants dans la forêt de Fontainebleau. Actions militaires dans le Sud-Marocain : nos troupes battent une tribu rebelle, région des Beni-Ouarain. LE 15 AVRIL. Importantes déclarations de M. Briand à la commission des affaires étrangères de la Chambre. Le plan des mesures de coercition est arrêté; l'appui moral de l'Angleterre est certain. A Londres, alors que tout paraissait perdu, brusquement les syndicats des cheminots et des transports, se mettant en déasccord avec les mineurs, qui, eux-mêmes, se sont divisés en deux partis, renoncent à la grève générale. Il ne reste donc plus à régler que la question de la grève des mineurs. Mort de M. Antonin Dubost, sénateur, ancien président du Sénat. Le président de la Confédération Helvétique, M. Schulthess dément les nouvelles allemandes suivant lesquelles il avait offert sa médiation entre Berlin et les Alliés.

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LE 16 AVRIL. A la Chambre, discussion de la loi d'amnistie. Au Sénat, fin de la discussion du budget de 1921. Crise britannique un certain désarroi se montre parmi les mineurs en grève. La situation financière des caisses de chômage permet d'espérer une solution assez prochaine. Nouveaux bruits tendancieux lancés par la presse germanique cette fois ce serait le pape Benoit XV qui aurait offert de transmettre à l'Amérique les propositions allemandes. Varsovie la Diète polonaise ratifie le traité polonaisrusse de Riga. Les nouvelles d'Irlande semblent annoncer une ère provisoire d'apaisement.

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La Bourse cette semaine a été pleinement satisfaisante et rien n'a pu entamer l'optimisme dont elle fait preuve depuis quelque temps. La déclaration de la grève générale en Angleterre, annulée par la suite il est vrai, n'a causé aucun émoi et même certaines valeurs dépendant de Londres se trouvent en progrès d'une semaine à l'autre

Cette bonne tenue n'a rien qui doive étonner car la situation de place est très saine ainsi que l'a fait ressortir la liquidation de quinzaine. Pour cette opération l'argent pour reports a été plus tendu à 4 1/2 0/0, mais ce fait n'était que la conséquence de retraits de capitaux sollicités par l'émission des Houillères.

Comme précédemment les Rentes françaises ne donnent lieu qu'à des échanges limités, seul le 3 0/0 a des mouvements d'une certaine ampleur et s'inscrit en bonne reprise.

Le groupe de nos grandes banques est très ferme quoique les plus hauts cours n'aient pu être entièrement conservés. Les assemblées se succèdent et font ressortir l'excellente situation de nos établissements.

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LE 19 AVRIL. A la Chambre, continuation du débat sur l'amnistie: la Chambre repousse, par 367 voix contre 185, la réintégration des cheminots révoqués à la suite des grèves de mai 1920. Berlin fait à la dépouille de l'ex-impératrice de grandioses funérailles. Un cortège comprenant 10.000 officiers, ayant à leur tête, avec les princes et princesses, Hindenburg, Ludendorff, Mackensen, Tirpitz, etc., a été l'objet de manifestations de sympathie enthousiaste de la part de plus de 100.000 spectateurs. Le prince EitelFriedrich lance, au « nom du kaiser », une proclamation dans laquelle il transmet la reconnaissance de la famille impériale. Nouvelle défaite des Grecs dans la région d'Ouchak. Ouchak est évacué.

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LE 20 AVRIL. Arrivée à Paris d'une délégation de la municipalité de Prague, ayant à sa tête le maire, M. Baxa. A la Chambre, continuation du long débat sur l'amnistie. On annonce officieusement d'Allemagne que les nouvelles propositions sont prêtes et seront remises directement à Î'Entente, l'Amérique, pressentie à ce sujet, ayant refusé d'intervenir. Mort, à Strasbourg, du baron Zorn de Bulach, ancien secrétaire d'Etat (alle mand) pour l'Alsace-Lorraine, de 1909 à 1914.

Les valeurs de transports en commun redeviennent en faveur et on note des demandes suivies en Métropolitain. Les valeurs de navigation sont bien tenues et la Transatlantique sur la déclaration d'un dividende de 27 fr. contre 23 fr. franchit le cours de 300.

Aux valeurs diverses les valeurs de sucre sont très fermes en raison de la hausse du produit. La Penarroya, la Gafsa, la Kuhlmann, le Rio Tinto, etc., sont bien tenus.

Au marché en banque les valeurs de pétrole sont très fermes quoique en dernière heure quelques offres viennent peser sur le Mexican Eagle. La De Beers en dém de la mauvaise situation du marché du diamant est en nouvelle reprise, les vendeurs ayant effectué d'assez gros rachats. Les mines sud-africaines sont sans intérêt et n'accusent que des variations insignifiantes. Les valeurs de caoutchouc sont meilleures; on prétend qu'un puissant groupe aurait repris les positions faibles. Les valeurs russes en l'absence de nouvelles sont beaucoup plus calmes.

J. DESPREAUX.

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La situation houillère de la Ruhr

Les informations concernant les charbonnages allemands laissent généralement l'impression que les mines allemandes sont encore dans la même situation économique qu'avant la guerre. Or, il n'en est rien.

Le bassin houiller rhénan westphalien, un des plus grands du monde, produisait avant la guerre, 115 millions de tonnes, plus de trois fois la quantité totale extraite de toutes les mines françaises, avec 400.000 ouvriers (deux fois plus que notre propre effectif). A l'heure actuelle, le chiffre de production est tombé à 88 millions de tonnes et celui du personnel employé s'est élevé à quelque 530.000 personnes. L'extraction d'après-guere a donc baissé de près d'un quart par rapport à 1913, tandis que le personnel augmentait dans la même proportion.

Cette situation est uniquement due à la crise ouvrière intense qui sévit dans les provinces rhénanes, crise provoquée par l'adoption brusque de la journée de huit heures et la situation politique troublée de 1919.

Pour relever le rendement fléchissant des mines allemandes, la seule solution a été de demander aux ouvriers sept heures de travail supplémentaires par semaine contre l'octroi de certains avantages matériels.

Ces difficultés intéressent les Français, puisque la plus grande partie du charbon qui nous manque nous est livrée par l'Allemagne, en exécution du traité de paix, sur la production des mines de la Ruhr. Mais en raison même de ces difficultés, la France a le plus grand intérêt à reconstituer ses propres charbonnages ravagés par l'invasion.

C'est dans ce but que les mines sinistrées du Nord et du Pas-de-Calais poursuivent, au prix d'efforts formidables, la réparation des dommages causés par l'ennemi. Pour leur permettre l'accomplissement de cette tâche considérable, il est nécessaire de mettre à leur disposition les moyens pécuniaires dont elles ont un besoin urgent.

C'est pourquoi, réunies en un Groupement des Houillères du Nord et du Pas-de-Calais, elles émettent 800 millions. d'obligations d'une valeur nominale de 500 francs, émises à 480 francs. Ces obligations, portant jouissance du 1er avril 1921, sont remboursables à 500 francs en 20 ans, par tirages au sort annuels; elles sont nettes d'impôts présents et futurs et rapportent un intérêt annuel de 30 francs par coupons semestriels de 15 francs, le premier coupon payable le 1er octobre prochain. Ces obligations sont garanties par les Compagnies houillères et par des annuités de l'Etat, déléguées au Groupement que ces dernières ont formé entre elles.

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Notre relèvement économique

Des chiffres impressionnants ont été cités à la tribune du Sénat sur les progrès déjà accomplis dans la reconstitution de nos malheureux départements du Nord et de l'Est saccagés par les Allemands. Ces régions dévastées étaient avant la guerre, sinon les plus riches, au point de vue industriel et agricole, du moins parmi les plus riches. Elles comptaient alors 4.670.000 habitants au moment de l'armistice, il n'en restait plus que 1.944.000; mais, dès le 1er juillet 1920, 3.371.745 avaient déjà regagné leurs foyers et, tout récem ment, ce chiffre s'élevait à 4.100.000. La vie municipale a repris dans 3.216 communes, alors qu'elle était suspendue dans 3.256; dans les 40 autres, il n'y a plus trace, hélas! d'aucune maison. Sur habitations complètement 293.733 détruites et 296.503 plus ou moins fortement endommagées, 280.825 ont été réparées. 50 o/o des usines sont en pleine activité ; la presque totalité des voies ferrées a été reconstruite les canaux et la moitié des routes ont été remis en état.

:

4

Tel est l'effort accompli par la France en deux années et il se poursuit avec énergie, en dépit de la résistance allemande à s'acquitter de sa dette. Les chiffres officiels que nous venons de rappeler témoignent avec éclat de la vitalité du. pays, de son ardent espoir de relèvement total. Ils sont de nature à inspirer une entière confiance dans la sécurité de nos placements en valeurs du Trésor et doivent nous encou rager à souscrire avec plus d'empressement que jamais aix Bons du relèvement national,

8 boulevard Béranger, Tours, et 2. place
Victor Hugo, à la gare de Paris-Quai-
à la

L'AMOUR DANS LE COEUR Orsay Tagence de 15 Compagnie d'Or

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:

Location des places à la gare de Tours;

léans, 16, boulevard des Capucines, au Bureau
deville, 8, rue de Londres, Paris, moyen-
nant paiement de 1 franc par place.

Pour les jours de mise en marche, con-
sulter les gares et bureaux désignés ci-dessus.

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Départ de Paris (Quai d'Orsay, à 19 h. 01; arrivée à Pau à 7 h. 37, à Biarritz (Ville) à 7 h. 27, à Hendaye à 7 h. 49.

à

RETOUR. Départ d'Hendaye à 22 h. 15;
de Biarritz (Ville), à 22 h. 37, de Pau
22 h. 11; arrivée à Paris (Quai d'Orsay) à
11 h. 20.

Correspondance à la frontière avec les rains
express de ou sur Madrid,

Renseignements et location à la gare de
Orléans-
Paris (Quai d'Orsay), à l'agence
Midi, boulevard des Capucines, 16, à raris,
ainsi qu'aux agences de la Compagnie des
Wagons-Lits.

Nota. Pendant la période de circulation
du train de luxe Pyrénées-Côte-d'Argent»,
les trains rapides 34 P.O., 11 Midi - 10 Midi
24 P.O., circulant entre Paris, Biarritz et
Hendaye ne comprendront aucune place de
luxe.

CHEMINS DE FER DE PARIS A LYON
A LA MEDITERRANEE
Ouverture d'une Agence P.-L.-M. à Genève
L'Agence que la Compagnie des Chemins
de fer de Paris à Lvon et à la Méditerranée.
a décidé de créer à Genève, 3, rue du Mont-
Blanc, et dont il a été annoncé l'ouverture
prochaine, fonctionnera à partir du 1er avril.
Cette Agence fournira tous renseignements
utiles sur les voyages, délivrera les billets de
toutes catégories pour les chemins de fer
français et louera les places de luxe et ordi-
naires pour les trains P.-L.-M.

CHEMINS DE FER DE PARIS A LYON
ET A LA MEDITERRANEE
Service P.-L.-M. d'excursions par auto-cars
dans la forêt de Fontainebleau

La Compagnie P.-L.-M. reprendra, à partir du jeudi 24 mars et jusqu'au 2 novembre 1921, ses services d'excursions dans la forêt de Fontainebleau. directe

Ces services, en correspondance avec les trains de et pour Paris, comprendront deux circuits quotidiens: l'un, dans la matinée, pour la visite de la partie Nord de la forêt, l'autre, dans la soirée, pour la visite de la partie sud de la forêt.

Indépendamment de ces deux circuits quotidiens, un troisième circuit périodique comportant la visite de toute la forêt, avec arrêt à Barbizon pour le déjeuner, sera mis en marche les jeudis, dimanches et samedis, pendant les mois de juillet, août et septembre.

CHEMIN DE FER DE PARIS A ORLEANS
RETABLISSEMENT DES LE 15 MAI 1921
des relations directes de nuit de Paris-Quai-
d'Orsay avec les stations thermales de La
Bourboule, du Mont-Dore et de Saint-
Nectaire. Voiture directe de 1re et de 2o
classe entre Paris et le Mont-Dore.
Paris départ 18 h. 35. La Bourboule ar-
Le Mont-Dore arrivée 6 h. 28.
rivée 6 h. 06.
Saint-Nectaire arrivée 8 h. 30.
Départ de Saint-Nectaire à 17 h. 45, du
Mont-Dore à 20 h. 25, de la Bourboule à
20 h. 45. Arrivée à Paris à 6 h. 22.
A partir du 1er juin, rétablissement du ser-
vice complet de jour et de nuit.

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CHEMIN DE FER DU NORD

Paris (Nord) à Londres et retour A partir du 3 avril, comme conséquence de l'avance de l'heure en Angleterre, les services entre Paris (Nord) et Londres, et vice-versa, seront réglés comme suit:

Départ de Paris (Nord) à 7 h. 10 (30 cl.) et 8 h. 40 (1re, 20 cl.) (a), à 12 heures (ie classes) (b), à 14 h. 25 (1re, 20, 30 cl.) (c), à 23 h. 55 (1, 2, 3 cl.) (b). Arrivée à Londres Victoria) à 16 h. 30, à 19 h. 35, à 22. 19 et

à 10 h. 20.

Départ de Londres (Victoria) à 8 h. 20 (1, 20 cl.) (b), à 10 heures (1re 20, 3 cl.) (c), à 11 h. (1re, 20 cl. (b), à 20 heures (1re, 20 30 0 Arrivée à Paris (Nord) à 16 h. 35, a.) (a). 26, à 18 h. 40 et à 5 h. 25. Le Gérant: A. BRUGNE.

au Bureau spécial du Service antemobile, Imprimerie G. CADET, 7, rue Cadet. Paris

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(a) Via Boulogne-Douvres, (b) Viâ CalaisDouvres. (c) Via Boulogne-Folkestone.

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