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vy-sur-Seine près Paris.

Saint-Fons, près Lyon.
L'Ossie, pres Avignon (Vaucl.)
Marcane's
Char.-Infér.
Tonnay-Charente)
Montlucon (Allier).
Montargis (Loiret).

Balaruc, près Cette (Hérault).
Le Mans (Sarthe).
Fours (Indre-et-Loire).

Loire-Inf

Bayonne (Basses-Pyrénées)
Nantes-Chantenay
Nantes-Ste-Anne
Bordeaux (Gironde) 2 usine
Agen (Lot-et-Garonne).
Périgueux (Dordogne)
Poitiers (Vienne).

Rouen (Seine-Inférieure).
Toulouse (Haute-Garonne).
Port-de-Bouc (Bouch.-du-Rhôn
Sas-de-Gand (Hollande).
Reims (Marne) en projet.

Production annuelle: 1.100.000.000 de kilos

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CACHETS D'ALPHÉIN

SUPPRIMENT LA DOULEUR-JUGULENT LA GRIPPE

Ch. BARTHELEMY, ex-interne des Hôpitaux, LA GARENNE-COLOMBES (Seine) fr. 50 h

LA HERNIE

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es.)

LE COURRIER DE LA PRE

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On demande des hommes d'Etat L'année qui s'en va n'a pas encore disparu au tournant du chemin; l'année qui vient reste enveloppée de brume. Cette heure, « qui est entre le passé et le futur », est propice aux réflexions et, en effet, il ne manque pas, chez nous, d'esprits qui profitent du bref répit qu'elle nous offre pour méditer sur les événements.

Nous constaterons que le cours de leurs pensées est généralement mélancolique. Les espérances nées de la victoire n'ont pas pris leur vol. Les charges de la vie quotidienne n'ont pas diminué. Nous sommes en pleine crise économique. La paix n'est pas faite. L'Allemagne n'a pas payé. Le problème russe n'a pas reçu de solution. Le bloc des alliances vacille et le sourd grondement des menaces extérieures, sinon intérieures, arrive jusqu'aux oreilles les plus fermées. Certes, on accorde que la situation est exceptionnellement délicate et qu'il y a comme une conjuration des choses pour en augmenter sans cesse les difficultés. On reconnaît qu'il faudrait, pour nous tirer de là, des qualités peu communes. Mais aussi l'on ajoute, en soupirant, et après avoir passé en revue les mérites de tel ou tel, pesé les chances de celui ci, évalué les possibilités que renferme celui-là: « Les circonstances exigeraient des hommes de génie. Nous n'en avons pas. Ou si nous en avons, nous ne les connaissons pas ! Se connaissent-ils eux-mêmes ? >>

Après tout, pourquoi n'avons-nous pas de grands hommes d'Etat, et d'où vient que la France, qui compte tant d'individus éminents, et qui a trouvé les grands généraux qu'il lui fallait pour la guerre, connaît aujour d'hui l'embarras de chercher les grands politiques dont elle a besoin pour la paix ?

C'est peut-être ici le lieu de se rappeler l'histoire des cinquante dernières années, puisqu'aussi bien 1920 restera l'année du cinquantenaire. On ne saurait oublier que la Troisième République a eu des débuts laborieux, qu'elle a été, à ses origines, boycottée et boudée par une partie considérable de la bourgeoisie. Les querelles religieuses et la dispute autour de Dreyfus ont achevé de tout gâter. Ainsi, les milieux qui auraient dû natu rellement nourrir la vie politique et lui imprimer leur marque, fournir au pays ses représentants et ses guides, se sont tenus à l'écart. Il ne s'agit pas seulement des gens du monde, de ceux qui se considèrent comme «<les gens bien » et qui, aujourd'hui encore, ne parlent de la politique qu'avec dédain et des politiciens qu'avec mépris. Le fait caractéristique est que, durant des années, les classes qu'on nomme « dirigeantes » n'ont pas dirigé. Elles ne sont pas intervenues activement dans la politique. Elles ont abandonné ce terrain à qui voulait le prendre, sans renoncer, d'ailleurs, au droit de formuler des critiques amères et d'élever des plaintes véhémentes. Loin d'exposer un homme au reproche d'égoïsme, d'étroitesse ou de débilité mentale, ne pas s'occuper de politique était regardé, au contraire, comme une preuve. d'indépendance, de délicatesse morale et de sérieux. C'était l'attitude des hommes d'affaires, celle aussi des gens d'étude. Peu à peu, il fut admis assez généralement que la politique était non pas le plus difficile des arts, ni la plus complexe des sciences, mais, au rebours, un domaine vague, réservé à des gens d'une catégorie spé ciale, sans compétence particulière, sans scrupules exces sifs, capables seulement de parler d'abondance sur tous les sujets; si bien qu'à certains moments, la France au rait pu être définie un pays de régime parlementaire et d'opinion antiparlementaire. A la faveur d'un pareil

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état d'esprit, et le scrutin d'arrondissement aidant, le soin des affaires politiques revint à des hommes dont nous ne voulons pas incriminer la bonne volonté, car ils valaient sans doute mieux qu'on ne l'a souvent dit mais on admettra tout de même qu'ils n'étaient pas aussi remarquables qu'ils auraient pu l'être; et l'on nous concédera sans doute qu'ils ne réunissaient pas dans leurs assemblées l'élite des élites françaises, qu'ils n'étaient pas non plus l'expression fidèle et vivante de toutes les forces vivantes du pays, et qu'enfin, et en somme, leur conception de la politique n'était ni la plus haute, ni la plus profonde. La faute, encore une fois, n'en est pas à eux; elle est plutôt à ceux qui, par principe ou par simple indolence, par snobisme ou par scepticisme, ou parce qu'ils n'avaient pas une claire vision de leur intérêt et de leur devoir, ne se sont pas organisés, n'ont pas revendiqué leur place de chefs, mais ont laissé la démocratie française, tentée par des maîtres à la poignée de main facile, devenir une République des camarades.

A part quelques exceptions heureuses, les gouvernements issus de pareilles asemblées législatives ont été des gouvernements moyens, au sein desquels il ne semble pas que le génie ait souvent brillé, parfaitement capables, du reste, de résoudre les problèmes de la vie courante des peuples, en période calme.

nous simplement aujourd'hui l'erreur de ceux qui, en se désintéressant trop longtemps de la politique, en ont laissé péricliter les traditions, et la notion même s'amoindrir.

Il est, sans doute, comique d'entendre les hommes d'hier qui ont contribué à fixer le type de la médiocrité politique, affirmer que nous n'en serions pas où nous en sommes, s'ils étaient encore au pouvoir !

Mais combien plus instructive est l'espèce de gêne où se trouve la nouvelle majorité parlementaire, pour réa liser ses intentions, extraire de son sein ses propres chefs formuler sa pensée et la mettre en œuvre ! Mieux que tout le reste, ces hésitations, ces tâtonnements prouvent qu'un vigoureux effort s'impose à la bourgeoisie fran çaise, si elle veut régénérer son expérience et sa culture politiques.

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Puisque c'est le temps des vœux, souhaitons donc que se dissipe cette nuance de discrédit qu'on a entretenie autour de la vie publique, et que la politique, avec tout ce qu'elle comporte de savoir encyclopédique et d'études approfondies, soit remise en honneur. Nous voudrions qu'on se remémorât et qu'on comprit justement la vieille définition d'Aristote : l'homme est un animal politique c'est-à-dire que l'homme n'est pleinement un homme que s'il a souci de la politique, tandis que, s'il n'a point soud de la politique, il est un animal tout court! Qu'on r dise plus, en en tirant gloire : « Je ne m'occupe pas d politique! » Il ne dépend de personne de s'abstrai de la politique. En quelque solitude que vous cherchi refuge, elle viendra vous y saisir, soit qu'elle vous frapp de ses lois et de ses impôts ou qu'elle vous appelle sou les armes. Le meilleur moyen de ne pas subir sa co trainte, c'est de faire qu'elle soit à votre gré. Ne dite pas non plus « Je n'ai pas le temps de m'occuper d politique; j'ai mes propres affaires.» Vos affaires so mal conduites, si elles ne vous laissent pas le temps of la France vont mal, vos propres affaires n'iront pas bie manifester votre activité politique; et si les affaires non plus ! Pour les mêmes raisons, il est nécessaire auss que l'élite intellectuelle sorte de l'indifférence, quitte rôle de spectateur, dont longtemps elle s'est contente Ce n'est pas d'art ou de lettres que notre peuple a be soin; c'est de pensée, et de pensée proprement polit rons-nous, éclairons nos concitoyens sur les problème que. Cherchons donc la formule du temps présent. Ecla de l'heure. Imaginons que nous ayons à les trancher pa nous-mêmes. Suggérons nos solutions. C'est l'effor convergent de nos cerveaux, la tension soutenue de no volontés qui feront apparaître un jour, demain peut

Le malheur est que, précisément, nous ne sommes plus en période calme; les problèmes qu'il s'agit de résoudre dépassent en portée, en difficulté, tous ceux dont nos équipes gouvernementales avaient l'habitude. Il ne suffit plus, aujourd'hui, d'improviser ou de se reporter aux précédents. Il ne suffit plus d'ajourner, dans les cas trop graves, les décisions. La nation réclame autre chose; son instinct l'avertit que d'ajournement en ajournement, on la mène aux abîmes. La politique a dévoilé son vrai visage; ce n'est plus la bonne fille souriante et facile de jadis; c'est une Minerve grave, au front soucieux. L'art de la politique ne tient plus dans quelques ruses de couloirs. Il met en jeu les rouages les plus fragiles jeu les rouages les plus fragiles de la vie des peuples; il exige une compétence universelle. L'homme de gouvernement, aujourd'hui, il faut qu'il soit plus qu'un brave homme, mieux qu'un homme de talent. Il faut qu'il ait lu, qu'il soit informé, qu'il ait étudié, qu'il sache travailler et faire travailler, qu'il ait médité et pensé. Il faut qu'il puisse faire tenir dans sa cervelle toutes les données, si nombreuses et si complexes, du grand problème de la paix, qu'il les filtre, les classe, les ordonne, et en sorte une vue d'ensemble, une doctrine, une méthode, un système clair et simple, qu'il devra ensuite expliquer, imposer et réaliser pas à pas, avec une énergie inflexible... Oui, c'est bien un homme de gé-être, le grand homme d'Etat que la France attend. nie, c'est, du moins, un grand homme d'Etat qu'il nous faut !

Mais a-t-on le droit de s'étonner qu'il ne s'en rencontre pas un, à point nommé ? Les hommes de génie ne tombent pas du ciel, ni les grands hommes d'Etat. Leur venue est annoncée, préparée et provoquée par le milieu qui les environne; il semble que tout l'effort d'une génération, ou d'une suite de générations, tout l'effort d'une époque tende vers eux et s'achève en eux. Ils sont, eux aussi, le fruit d'une longue patience, d'un long et obscur travail collectif. Le milieu favorable à l'apparition d'un grand homme politique existe-t-il chez nous ? L'avons-nous préparé? Entraînée par de hauts exemples, enflammée par de pures images, l'élite de nos jeunes gens, l'élite de la pensée française, court-elle à l'étude et à la pratique de la politique, conçue comme l'objet le plus ardu et le plus noble que se puisse proposer l'activité d'un homme ? Avons-nous été élevés, avons-nous élevé nos fils dans l'idée de donner à la France de grands hommes d'Etat ? Il faut pourtant que cette volonté ait été voulue par mille têtes, et qu'elle ait échoué mille fois, avant d'aboutir une ! Et peut-être payons

ANDRÉ FRANÇOIS-PONCET.

Lettre à un socialiste exclu

Monsieur,

Tout d'abord, pardonnez-moi si je libelle médiocre ment votre adresse. Je n'arrive pas à me rappeler exacte ment votre qualité: êtes-vous réformiste, reconstruc teur, révolutionnaire, évolutionniste, mon intelligence bourgeoise ne s'en souvient pas au juste. Cela n'importe d'ailleurs pas énormément. Ce qui caractérise votre cas, c'est qu'au récent congrès de Tours vous avez été solennellement exclu de l'Eglise unitaire communiste. Vous êtes désormais un excommunié.

Ainsi m'est-il permis, au seuil de cette année nouvelle, de vous adresser quelques condoléances et quelques féli

citations.

Condoléances d'abord. C'est qu'en effet, Mons vous voici déchu au regard de tous ces problèmes nous troublent de l'enviable quiétude où vous viviez

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Ah! qu'il est agréable pour le repos de l'esprit et pour la commodité de la manoeuvre politique de faire partie de ces bienheureuses confessions extrémistes dont le seul Credo est celui-ci : être assez à gauche ou assez à droite pour qu'il soit impossible, à moins de le rédiger à Charenton, de leur opposer un évangile de sur-gauche, ou de sur-droite.

Qu'il est confortable, au regard des balbutiements, des tâtonnements, des marchandages et des contradictions de ces malheureux majoritaires de gouvernement de poséder la vérité absolue, éclatante, incotrôlable, telle qu'elle apparaît dans la lumière de Sirius ou de la monarchie légitime.

Qu'il est doux de ne détenir aucune responsabilité et sans cesse, quoi que propose le ministère, d'avoir pour unique devoir de voter contre et de demander plus.

Pour peu que l'on sache un peu s'y prendre, on cons serve, à combattre les gens au pouvoir, des avantages exactement équivalents ou même sensiblement supérieurs à ceux que pensent s'assurer les naïfs qui le soutiennent. En plus on a le nimbe du désintéressement, de la pureté, du martyre.

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Inutile de se torturer l'esprit et la conscience à méditer Fles solutions bâtardes. Il suffit de voter perinde ac

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adaver selon les consignes du groupe.

Elles sont simples.

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gouvernement demande le service militaire de dixupuit mois offrir quinze jours.

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TOUS!

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Il veut faire payer l'Allemagne : acclamer Mme Zet

in.

Nous plions sous le faix de nos budgets: décharger

contribuable et augmenter tous les salaires.

Avec quelques anathèmes bien tapés contre le capitasme et un gentil couplet sur Lénine, c'en est assez pour 'occa faire élire dans le Lot-et-Garonne et même ailleurs.

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affa

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En outre, puisque, par définition, on est dans l'oppotion, inutile de stationner dans les couloirs des minis

res.

Ah! il n'y a pas à dire, Monsieur, c'est d'une position enviable que vous êtes débouté. Vous revoici mêlé

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conte

u monde, telle la nonne arrachée à son cloître. Je conçois otre désarroi et me fais un devoir de vous adresser mes ondoléances.

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Je veux y joindre mes félicitations. Non, Monsieur, soyons sincère que je me monte anche coup sur les mérites que vous avez déployés à refuser de contresigner les criminelles inepties qui constituent l'évangile de la Troisième Internationale.

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éd

montrer vis-à-vis des bourgeois aussi intransigeant, aussi intraitable et aussi farouche (au moins dans vos attitudes officielles) que les pontifes les plus éprouvés du bolchevisme.

Aussi me sens-je l'âme toute guillerette à me figurer les couleuvres que vous allez faire avaler à l'élite de nos radicaux socialistes qui vont s'empresser à vous tendre. les bras.

Car il va sans dire, Monsieur le socialiste, que notre vertu politique vaut la vôtre. Vous êtes auprès de nous à la droite du communisme intégral. Mais hier encore vos paumes, inégalement calleuses, suffisaient à conférer le baptême de gauche. Parmi vous figurent un certain nombres des apôtres les mieux consacrés de la lutte de classes. En se frottant à vous, il y a pour un radical, des milliers d'indulgences à récolter du côté toujours inquiétant de ses électeurs populaires.

En vérité, nous n'aurez que l'embarras de choisir parmi les mains qui s'offrent à vous. Et je prévois pour vous, au cours des mois à venir, de bien intéressantes et de bien fructueuses tractations, où ce qui vous reste de vertu socialiste sera mis à une rude épreuve et, je n'en ai aucun doute, vous vaudra de larges satisfactions.

Monsieur le socialiste exclu, combien il va falloir vous défendre pour refuser de rentrer dans le bloc de gauche! Et quand vous y serez rentré, comme vous aurez à faire pour refuser un portefeuille!

Je ne puis m'interdire de penser que ces splendides perspectives mettent quelque baume sur votre malaise spirituel et me sens dispensé de prolonger ces consolations qui deviendraient aisément indiscrètes.

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Vous avez depuis si longtemps montré une si docile persistance à vous raccrocher à votre aile gauche que je ne saurais m'agenouiller devant ce réveil de vos consOciences. Je crois subodorer que des calculs de probabi-ni >> jusqu'au jour où les almanachs sont édités. L'alDe même, pour un ministère, l'essentiel est de « te

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lités fondés sur les événements de cette dernière année ne sont pas sans avoir influé sur votre attitude...

N'importe, Monsieur, après des mois ou des années de faux fuyants, de reculades et de platitudes devant les surenchères de nos extrémistes, vous avez trouvé l'énergie de désavouer leurs dernières exigences. Vous avez estimé qu'il y avait des limites aux capitulations de la raison devant l'illuminisme. Pour tardif que soit ce sursaut, et si peu spontané que je le soupçonne, il convient de vous en savoir gré. Et nous nous devons sinon à vous de relever votre geste avec estime. Il y a toujours un certain courage à se résigner.

Au reste, Monsieur le socialiste, rassurez-vous; mon insistance n'ira pas jusqu'à vous compromettre.

Comme tous les hérétiques, vous n'entendez pas, en Vous séparant de l'Eglise, désavouer ses dogmes. Bien au contraire, c'est afin de les maintenir dans toute leur pureté que vous avez répudié une orthodoxie qui vous semblait périlleuse.

Votre plus grand souci sera, excommunié, de vous

manach, c'est la propagande par l'image et le texte, texte et images gardés et regardés avec soin une année durant, pour le moins, dans les plus reculées des campagnes.

Certes, il arrive que des almanachs publient en même temps que les portraits de nos gouvernants, leurs titres universitaires. Mais en quoi cela gênerait-il M. Honnorat? Et que pouvait bien importer à M. Combes qu'on le sût docteur en théologie et en droit canon? Car, pour un ministre, l'almanach, c'est la gloire et l'entrée dans l'Histoire !...

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