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Himmel avait projeté la création d'une société cinématographique franco-amé ricaine qui serait la plus importante du monde. Capital : I milliard 700 mil. lions. Il offrait à maint écrivains, des appointement variant entre cent mille et cinquante mille francs par an. Tout le monde courut vers ce pont d'or jeté entre les difficultés actuelles de la vie et le mirage de la fortune. Une campagne violente vient de faire sauter le pont. M. Himmel garde encore quelques défenseurs, mais la confiance n'est plus générale. Et tous ceux qui ont cru en lui se désolent. Pauvres Perrettes! Des personnes d'ailleurs fort sérieuses pensent que, sans l'incident de la campagne menée par ses concurrents effrayés, M. Himmel aurait très bien pu réussir.

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Un jeune homme un jour se présente chez le premier banquier d'Amsterdam et lui exprime le désir d'être son associé. Il est pauvre et les directeurs se contentent de sourire. Bien mais si j'étais le gendre de M. X., le premier banquier de Londres, votre plus redoutable adversaire ?

Alors, lui répondent ces sieurs, ce serait autre chose.

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Le jeune homme ambitieux court à Londres, connaît le banquier et sa fille, et demande la main au père.

Nouveaux sourires. Bien, ajoute le garçon, mais si j'étais l'associé de M. Z..., le fameux banquier d'Amsterdam.

Alors, lui répond l'Anglais, ce serait autre chose.

Le jeune homme ambitieux réussit le double coup. M. Himmel lui, l'a manqué. Entre la fiancée France et le banquier Amérique, tandis qu'il accrochait ses fils, quelqu'un est venu qui les a coupés et tous ses rêves se sont écroulés. GEORGES OUDARD.

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Précisions

Entre une tasse Empire ébréchée et une vieille paire de souliers, ce marchand de bric à brac exposait le numéro de La Revue de Paris portant la date du 1er février 1896. Prix 2 francs, et l'étiquette se terminait par cette petite phrase Très rare. Contient l'article de M. Fernand Gregh sur Verlaine qui le fit connaître. C'est d'un style un peu embrouillé, mais d'une précision sûre ». Qui donc a si bien renseigné ce marchand; serait-il lui-même un ancien poète ? Nous nous sommes, en tous cas empressé d'acheter le numéro et surtout sa précieuse étiquette.

Livres à vendre

Les petits rentiers d'avant-guerre sont devenus les nouveaux pauvres. Les œuvres, les institutions, les écoles qui pouvaient vivre grâce à des legs, à des rentes, sont maintenant dans la gêne et parfois dans la misère. C'est ainsi qu'une grande institution anglaise, The Bluecoat School, s'est trouvée dans la nécessité de vendre une grande partie de ses propriétés, ter

rains et immeubles pour une valeur de 500.000 francs.

Malgré cela Bluecoat School n'arriva pas à joindre les deux bouts et se trouva acculée à la dernière ressource de l'étudiant pauvre l'institution vend ses bouquins; sa fameuse bibliothèque va être mise en vente.

Les directeurs de Bluecoat Schoc. se consolent cependant, paraît-il, de cette triste extrémité, en pensant que les ouvrages les plus rares et les plus précieux de la bibliothèque étaient très rarement consultés à l'école. Il est probable que, changeant de mains, ces ouvrages pourront rendre de plus grands services. La misère a parfois du bon!

Ce qu'ils préparent

Julien Benda : un nouveau roman dont il ignore encore le titre et qui paraîtra vers le milieu de l'année prochaine.

Francis Carco: L'Homme traqué. Gustave Geffroy Cécile Pommier. Henri de Régnier Divertissement provincial.

Résurrections

Une importante revue théâtrale, en rendant compte de la reprise de la Conjuration d'Amboise, l'annonce ainsi dans son titre pièce en cinq actes et six tableaux, en vers, de M. Louis Bouilhet.

Simple distraction typographique sans doute que ce M. qui ressucite un vieux mort. Mais il vient d'arriver à son grand-père normand, Gustave Flaubert, une aventure bien plus grave. Un éditeur très parisien ayant l'intention, lui aussi, de lancer une collection illustrée, avait prié le directeur de sa librairie de lui présenter une liste d'ouvrages dignes des tirages restreints.

Un cœur simple y figurait.

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Qu'est-ce que c'est ça, Flaubert, s'écria l'éditeur, encore un de vos petits camarades. Je le biffe. Assez de complaisance !

Le directeur stupéfait demeurait coi. Heureusement que l'épouse de l'éditeur se trouvait là par hasard. Elle remit les choses au point.

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Voyons Pierre, remarqua-t-elle, à quoi penses-tu. Flaubert est déjà assez connu. Nous avons encore dîné avec lui chez les Untel, l'autre jour. Scrupuleusement authentique!

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Qui trompe-t-on ici?

Les Anglais sauraient-ils mieux que nous-mêmes ce qui se passe chez nous ? Un grand hebdomadaire de là-bas a reçu d'une de ses lectrices une lettre datée du 5 décembre, et ainsi conçue:

« J'apprends par votre numéro de cette semaine, que M. Paul Fort meurt de faim. Je ne connais pas ses ouvrages, mais puisque le gouvernement français ne lui vient pas en aide, c'est sans doute qu'il n'a pas mis sa plume au service de la politique de l'accaparement. Il est pénible de penser que des hommes cultivés se puissent trouver dans un tel dénument. S'il est un moyen de secourir M. Paul Fort, je serai heureuse d'y contribuer pour ma petite part. D Nous qui croyions le prince des poè

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M. Paul Fort vient d'aller faire le voyage de Hollande pour nous en rapporter naturellement moult ballades, à sa manière.

Mais on peut s'étonner d'y lire ceci : « Roucoulez d'amour tendre, pigeons, à l'ombre de mon chapeau Frans Hals » quand on se souvient inoubliablement du fameux « C'est à Bullier que je scintil le, moi, Grand maître des sentiments. J'y mène mon chapeau Rembrandt».

Pourquoi cette infidélité à Rembrandt, tout aussi Hollandais que Frans Hals, sinon plus, car enfin on ne sait si ce dernier ne serait pas né à Anvers ?

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vraient bientôt leur porte à des noms si souvent prononcés. L'ex-indépendant, l'ancien maudit, trouvait à signer un bon contrat. Il était classé. Il devenait même, le cas échéant, membre d'un jury, soit à l'Automne, soit à la Nationale encore et, homme n'est-ce pas, il pouvait être soupçonné de servir d'anciennes camaraderies, d'assouvir de vieilles rancunes. Mais il continue chaque année, d'envoyer aux Indépendants, et c'est là le point capital de la question. Il ne renonce pas à cette occasion toujours avantageuse, mais désormais non plus unique pour lui, de montrer ses œuvres dans un salon particulièrement observé.

Il voudrait bien que cet état se perpétuât; et il s'appuie sur une définition: Indépendant veut dire libre de toutes contingences personnelles; dès lors, rien ne peut empêcher M. Cormon d'exposer aux Indépendants s'il lui plait. Et bientôt, il lui plaira, n'en doutez pas.

Le résultat? C'est que les « vrais jeunes, ceux que rejette la Nationale avec dégoût et l'Automne avec défiance, les véritables sauvés par ce radeau de la Méduse qu'est le Salon des Independants, n'y sont plus chez eux, mais chez les autres. Ils ne disposent plus que Red'un mètre de cimaise; la seule possibilité qu'ils avaient encore d'exposer une grande toile, bien en vue, résumant leur effort, leur folie au besoin - il en est de géniales disparaît. Il y a foule. Le vernissage des Indépendants n'est plus un événement inquiétant, vaguement hermétique; c'est une foire mondaine. Il perd tout son caractère, ce qui est déjà beaucoup; il perd sa raison d'être, ce qui est davantage.

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Et, en dépit de l'adage affirmant qu'il ne saurait, pour un même objet, exister deux définitions parfaites, les exclusivistes disent: a Indépendant signi fie qui ne dépend de personne. Or, c'est essentiellement dépendre de quelqu'un, voire de quelques-uns, que de soumettre ses œuvres à un jury, fût-il du Salon d'Automne, que d'être sociétaire élu ici

ou là. D

Et ils proposent de n'ouvrir les Independants qu'à ceux qui n'exposent dans aucun Salon à jury, ou qui, l'ayant tenté, se sont vus refusés.

Dans sa lettre, cette définition vaut bien l'autre, elle vaut mieux que l'autre en esprit. C'est la vraie. C'est bien elle qui présida à la fondation des Indépendants, aux temps héroïques retracés par Coquiot, quand la foule venait dans les baraques au Cours-la-Reine, à seule fin de bien se tordre devant les Marquet, les Matisse et les Rousseau-leDouanier. Signac est resté fidèle au souvenir de cet âge d'or et de misère, où dans le creuset de la rigolade imbécile mijotaicnt les grands talents qui nous consolent aujourd'hui. Quitte à déplaire à des artistes que j'admire, je pense que ce point de vue doit prévaloir, sous peine que disparaisse bientôt un organe indispensable à l'évolution de l'art, autant dire à sa vie.

ROBERT REY.

Sculpture moderne

Le considérable travail de remaniement auquel s'est livré, au Louvre, M.

Paul Vitry, vient de se terminer. Naguère, la sculpture n'était plus représentée après Carpeaux. Or, plusieurs œuvres, passant du Luxembourg, au Louvre après le stage légal, font faire un pas considérable à l'extension des séries chronologiques. Dans la salle qui succède à la salle Carpeaux, et où déjà Perraud, Bonnassieux et Cavelier avaient place, les Faucheurs et les Gracques, d'Albert Guillaume viennent d'entrer, ainsi que les bustes de Buloz et de Mgr d'Arboy. A la suite de la salle Chapu, un local tendu de somptueuses tapisseries des Gobelins, réunit le Saint Jean et le Chanteur Florentin, de Dubois. L'Eve de Delaplanche, hier encore dans les Tuileries, y trouve abri, près du Grand paysan en bronze, par Dalou.

D'autres œuvres vont entrer bientôt. De Rodin? de Bourdelle ? Pourquoi pas.

Le Corot de Carnavalet

Quel drôle de potache, placide et dégingandé, devait faire le jeune Camille Corot, quand, à dix-neuf ans, au sortir de la pension de Poissy, il vint vivre dans la maison paternelle de la rue du Bac. C'était en 1815. Pas plus que ses gloires, la chute de l'Empire ne l'émouvait au fond; il était déjà l'homme qui, bien plus tard, en 1848, entendant la canonnade, au loin dans Paris, demandait ingénu « On n'est donc pas content du gouvernement ? »

veilleusement balzacienne. Le magasin de modes que tenait Mme Corot occupait la majeure partie des pièces. Le père, ancien employé, fils d'un honnête perruquier, tenait les comptes. Et ceci se passait rue du Bac, non loin de la Seine. On sait que Corot, fort soumis à la volonté des siens, ne résista point quand son père le plaça comme vendeur chez un client et ami qui vendait du drap rue Richelieu. Les déboires, vrais ou faux du commis Camille Corot (et surtout ceux qu'il valut, sans malice, à ses patrons) feraient un volume.

La maison des Corot devait être mer

Dans ses courses de placier, il emportait son carnet de croquis, et quand elles le conduisaient dans un coin pittoresque de Paris, Corot rentrait en retard. Il gardait, de ce temps, un amour attentif pour certains aspects de Paris, tel ce quai des Grands-Augustins qu'il devait peindre, au retour d'Italie, après 1830.

La toile fut laissée chez l'encadreur de Corot; un petit-fils du vieil artisan vient d'en faire don au musée Carnavalet où M. Robiquet la mit en bonne place. Elle est amusante à rapprocher d'une gravure d'Israël Sylvestre montrant le même site au XVIIe siècle. L'endroit n'avait guère bougé.

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Porté à la tribune de la Chambre, le débat pendant depuis des siècles entre l'Ecole libérale et l'Ecole protectionniste, s'est terminé par un vote indiquant la volonté bien arrêtée de l'assemblée de protéger l'industrie nationale, par l'application immédiate de droits de douane plus élevés. La solution d'une entente internationale destinée à améliorer les changes dépréciés reste trop lointaine pour sauver du péril direct nos industries.

Les tarifs actuels ne protègent plus : à ceux qui objectent les inévitables représailles, on peut riposter qu'il appartiendrait plutôt à la France de répondre aux mesures prises par ses voisins; depuis l'armistice, presque tous les pays du monde, Japon, Italie, Australie, Allemagne, Angleterre, d'autres encore, ont aggravé leurs tarifs douaniers.

Ces mesures sont provisoires; seul le charbon abondant et bon marché pourra nous sauver; c'est l'affaire des diplomates, c'est aussi affaire de cœur, bien plus qu'affaire d'argent, entre nos alliés et nous.

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La prospérité de l'Industrie métallurgique en Westphalie Comment expliquer. en pleine crise mondiale, la prospérité de l'industrie métallurgique westphalienne et rhénane, qui paraît paradoxale ? D'abord les commandes indigènes affluent, à la suite de la baisse des prix décidée en octobre dernier : l'abondance des commandes a d'ailleurs contribué à affermir ces prix de base. De plus, le commerce d'exportation connaît un renouveau d'activité, du fait que les prix ne sont plus officiellement fixés la liberté des échanges a permis, dans les transactions, plus de souplesse, et donné à la métallurgie westphalienne la clientèle de la Hollande, de l'Amérique du Sud, de l'Angleterre et même de la Russie.

Enfin, le charbon ne manque pas, malgré les doléances officielles, et le minerai est abondant, nuisque la minette du Luxembourg, de qualité médiocre, n'est plus demandée.

Ces conditions, toutes locales et temporaires, n'impliquent pas une prospérité durable, mais ce cas d'abondance en pleine période de disette mérite d'être signalé.

La crise économique en Chine

Les Fils du Ciel ne sont point épargnés par le mal de l'après-guerre ; ils ont même été touchés parmi les premiers par la crise venue d'Orient. La piastre de Hong-Kong valait, en décembre 1919, le dollar américain. De 65 cents 75 en novembre 1919, elle est tombée à 53 le 10 novembre 1920. L'abstention des acheteurs étrangers, entraînant la baisse du change, a frappé d'autant plus les importateurs chinois que l'acti vité économique de la Chine est surtout commerciale. Soie, œufs, huiles végétales, principaux articles les, principaux articles d'exportation, ne trouvent plus preneurs, et deux artiIcles seuls échappent à la crise: rine et le charbon. Il faut voir dans Icette déconfiture un nouveau symptôme à change du mal qui atteint les pays élevé, profiteurs de guerre.

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L'aviation civile allemande

:

L'extension de la navigation aérienne civile en Allemagne constitue à la fois un intéressant exemple d'adaptation économique, et un sérieux avertissement pour ceux qui méconnaîtraient l'énergie et l'esprit d'initiative des vaincus. Les principales compagnies de transports aériens se sont associées avec d'importantes compagnies de navigation maritime, élargissant ainsi la formule impériale l'avenir de l'Allemagne est sur l'eau. L'Etat subventionne certaines entreprises, à condition qu'elles assurent régulièrement les services (15 millions et demi de marks à la Deutsche Luftreederei). Protégée ainsi à ses débuts, par son gouvernement, l'aviation civile alle. mande a couvert 347.595 milles, transporté 1.574 passagers, 46.223 livres anglaises de courrier, 125.864 livres de journaux, et 11.241 livres de colis. On assure même que des financiers américains ont entrepris des négociations avec la compagnie Zeppelin, de funeste mémoire, en vue de créer un service aérien entre l'Europe et le Nouveau Monde. Voilà comment l'Allemagne répare sa faillite sur les mers. D'ailleurs, l'aviation civile britannique se développe parallèlement, et le gouvernement angiais, qui prévoit une assistance de 1 million de livres à l'aviation civile pour cette année, cherche à favoriser l'extension des services dans l'intérieur, vers le continent, et vers les colonies anglaises. ROBERT FABRE.

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Carl SPITTELER est plus grand poète que philosophe, si l'on en juge par les notes critiques que la Revue de Genève publie de lui. Elle nous offre également une étude sur le Purgatoire de Dante par Benedetto CROCE, qui a du charme ; puis d'exquis poèmes en prose d'Edmond JALOUX, et enfin, du fameux psychiâtre FREUD, que M. Paul BOURGET admire fort, le début d'un travail sur la a psychanalyse ». Avec ses « chroniques nationales (celle de la France est rédigée par MM. E. Jaloux et D. Halévy) et sa chronique de l'organisation internationale, la Revue de Genève répond à un besoin urgent; et nous pouvons nous féliciter, nous Français, que cette belle gazette, destinée à tous les peuples, soit rédigée dans notre langue.

L'emprunt qui vient d'être clos entraînera pour nos budgets futurs, une charge de 1.800 millions environ, intérêt de la rente 6 o/o. Cette dépense aurait-on pu l'éviter demande M. A. de TARLÉ dans la Revue critique. Certes, il est utile de rembourser au plus tôt les avances de la Banque de France; mais le gouvernement, en même temps qu'il proposait l'emprunt aux Chambres, demandait l'autorisation pour la Banque de porter son chiffre d'émission à 43 milliards, desquels la plus grande partie servira à faire des avances sur la rente française.

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Or, comprimer le budget est difficile : Les fonctionnaires sont peu payés, et s'ils sont trop nombreux en quelques administrations, ils ne le sont pas assez ailleurs (notamment Finances). Fera-t-on des économies sur la défense nationale? sur la misérable instruction publique ? On ne peut guère rogner que sur les dépenses causées par la désastreuse ingérence de l'Etat dans la vie économique. Nous voilà donc avec une dette intérieure consolidée de 130 milliards. Il faut amortir. Première solution Consacrons à cela un certain capital dont les intérêts composés compenseront à la longue la dette; mais à aucune époque, sauf durant la Restauration, le gouvernement ne s'est fait scru

pule de toucher aux fonds ainsi consti tués. Deuxième solution : Consacrons chaque année 1 milliard à l'amortisse ment, propose un groupe de sénateurs mais milliard d'impôts supplémentai res, c'est lourd! D'après le projet budgétaire du gouvernement, sur les 44.635 millions que nous aurons à payer en 1921, 20 milliards environ seront fournis par l'impôt, 5 milliards par des res sources accidentelles, 19 par l'emprunt, sur lesquels 16,5 devront nous être remboursés par l'Allemagne. Celle-ci a déjà remis à la Commission des réparations, en bons-or, 60 milliards. Mais ces der niers ne pourront nous servir à payer nos achats à l'étranger et n'auront donc de valeur qu'autant qu'ils seront avalisés, acceptés par les nations alliées.

En somme notre principal espoir, c'est que le développement de la ri chesse publique amènera des plus-values sur les évaluations.

Outre cette claire étude, la Revue e critique donne sur la Poésie sans fil des a cubistes », « dadaïstes and Cun judicieux article de M. André THERIVE, Celui-ci constate qué le malentendu entre le public et les poètes a commencé avec les romantiques: mais n'est-ce pas que la poésie lyrique était absente du clas sicisme? Voir également Ce que disent les noms de lieu par Jean LONGNON.

Dans la Revue hebdomadaire, Mme Dora MELEGARI souhaite, comme tous les Français et Italiens qui ont quelque bon sens, l'amitié franco-italienne.

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Soci

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LE 23 DÉCEMBRE. A la Chambre M. André Lefèvre dénonce les menées allemandes contre le traité. - Inaugu ration, à Paris, de l'Institut de Paléon-odret tologie humaine, offert à la France par Tremblements le prince de Monaco. de terre en Chine et au Japon.

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LE 24 DÉCEMBRE. A la Chambre, fin du débat sur les questions militaires. L'Irlande se déclare en guerre avec l'Angleterre. A Fiume, situa tion confuse. D'Annunzio ordonne la ré sistance à l'Italie; la population sem ble plutôt portée à transiger.

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ENG

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L'AMOUR DANS LE CŒUR

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Ey-Charente -acon (Allier). urgis (Loiret).

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Bayonne (Basses-Pyrénées).
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Agén (Lot-et-Garonne).
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Dans le sens du retour, les bagages à destination de Paris peuvent être enregistrés directement à bord du paquebot, avant son ar rivée à Bordeaux. La visite de ces bagages Quai d'Orsay, et tout est fait pour faciliter par la Douane n'a lieu qu'à la gare de Parisaux voyageurs le plus possible, comme à l'al ler, la traversée de Bordeaux.

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Au retour :

Départ de Font-Romeu, 12 h. 37; arrivée à
Paris-Orsay, 10 h. 05.

Ces trains comprendront, comme voitures
directes, un sleeping et une voiture de 1re et

Des chutes de neige particulièrement de 2 classe.
ondantes viennent de s'abattre sur la
D'autre part, en vue de faciliter l'accès des
gion de l'Aude et des Pyrénées-Orien- champs de neige de cette région des Pyré-
les; de co fait, les communications par un service de voiture directe sera organisé
nées aux habitants du Sud-Est de la France,
ie ferrée sont rendues précaires. La dans les deux sens, entre Cette et Font-Re
ompagnie des chemins de fer du Midi meu, par les trains express en correspon-
it tous ses efforts pour rétablir à bref dance à Cette :
Elai une circulation normale des trains;
le est toutefois actuellement dans l'impos-
bilité d'observer ses horaires sur la ligne
oulouse-Narbonne et embranchements.

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