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tuelle leur sera offerte. Il y aura concours d'amis, parmi lesquels plus d'un fut touché d'une épigramme. Car ce perpétuel railleur n'épargna personne, ayant la satire à fleur d'esprit et assez vénéreuse. Il pratiquait, non sans charme ingénu, l'oubli des offenses qu'il faisait. Si soi-même on ne s'entêtait pas à s'en souvenir, il avait pour vous de la reconnaissance, et souvent n'allait pas plus avant... Mais Pierre Loti, Jean Lorrain, Jean Moréas furent moins accommodants et il s'acharna. Au demeurant, type du poète irritable, et parfait amant de la littérature.

Il avait bien droit à un tombeau personnel. Il risqua de ne point l'avoir. Des admirateurs s'émurent. Il y eut même un geste du fils de Paul Verlaine qui passa inaperçu, et qui témoigne de noblesse, proposant une place au cimetière des Batignolles dans la sépulture de famille. Mais imagine-t-on le dialogue de ces deux morts, qui ne furent jamais fort amicaux l'un envers l'autre ?

ARTS

Rome

Sous tout autre ministère que celui de M. Bérard, la nomination de M. Denys Puech comme directeur de la Villa Médicis pourrait passer pour une de

ces

mornes stupidités bureaucratiques intronisant dans une fonction glorieuse et délicate l'homme le moins glorieux et le moins délicat (en art, s'entend) que l'on ait découvert. Mais M. Bérard n'est pas Numa Roumestan. Son vouloir est plein de prévoyance et peut-être d'ironie. Il a compris sans doute que le remède ne peut plus venir que de l'excès du mal. La démonstration une fois faite, par l'absurde, il tentera, sans craindre désormais d'objection, de réorganiser une institution antique autant qu'illustre, et capable encore de porter des fruits.

Car, moins que jamais, il semble convenir de nier l'importance éducatrice de Rome dans la formation de notre art actuel. Si la Villa Médicis n'existait pas, il est probable que la jeune peinture, celle dont M. André Lhote est le Tyrtée, en réclamerait la création. Et il serait parfaitement logique avec toute sa doctrine.

Depuis soixante ans, on aurait pu fermer la Villa sans affamer notre art, probablement sans même qu'il s'en fût aperçu.

Mais cela change maintenant. Une grande vague de traditionnalisme, d'idéal composé, de discipline au sens premier du mot déferle sur nos jeunes. Rome redevient un flambeau. Et puisqu'ils ne peuvent y parvenir qu'en passant par les mains déformatrices d'un Cormon, d'un Flameng, c'est l'heure de mettre à la direction de la Villa, l'homme nouveau qui comprendra l'importance de cet instant. Et on vient de nommer M. Puech! Je sais que maints artistes, médiocres par eux-mêmes, ont fait des maîtres parfaits. Lecoca de Boisbaudran est un exemple type. Mais je cherche dans l'œuvre immense et navrante de M. Puech la moindre surface où se lise un peu d'âme. M. Denys Puech est un lamentable sculpteur,

comme il aurait été un épicier sans enthousiasme, et un pharmacien sans chaleur. Et il est probable qu'entraînant dans une chute prompte une maison vermoulue, son proconsulat artistique ne sera point renouvelé. Comme l'a proposé avec tant de bon sens M. Arsène Alexandre, un administrateur modeste et vigilant remplacera le Phidias pour sous-préfecture tandis que des peintres divers recevront fréquemment la mission d'aller causer un peu avec les pensionnaires. Et M. Denys Puech aura son nom sur une plaque de marbre, que je lui souhaite sciée par un autre que par lui, comme ayant été le dernier directeur, celui après lequel on a tiré l'échelle.

Robert REY.

La mode, manifestation d'art Au fait, qu'est-ce qui n'est pas du domaine de l'art ? Mais il faudrait reprendre, sans espoir de les clore, des discussions qui durent depuis Platon et qui sans doute étaient déjà bien vieilles quand il y prit part. Toujours est-il que la galerie Manuel a convié la critique à venir admirer un défilé de robes mises en valeur par de fort jolis et vivants mannequins. C'est délicieux. Je me rappelle surtout les yeux bleus à cils bruns d'une « mannequin» et les admirables bras blancs d'une autre. J'ai vu là deux paires des plus jolies chevilles qu'il m'ait été donné depuis longtemps d'admirer, et trois nuques dont Watteau, sûrement, eût rêvé. Bien que je ne sois pas Watteau...

Quant aux robes elles étaient bien belles, mais peut-être à cause des yeux bleus à cils bruns. Je ne me les rappelle plus très bien.

Les peintres d'Alsace à Paris

C'est chez Bernheim que leur exposition vient de s'ouvrir, courageusement, alors que ne joue plus guère l'enthousiasme uniformément laudateur du retour...

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On trouve, flottant çà et là, ce rien de mystère, de rêve, dont la poésie rhénane est imbue. Même les dessinateurs au trait, comme ce Balthasar pseudonyme sous lequel se cache modestement le jeune et clairvoyant conservateur du musée de Strasbourg font planer la pensée autour de la cathé drale, sur le troupeau frileux des petites maisons qui ont rabattu sur leurs oreilles leurs longs toits inclinés. Chez Ebel c'est plus sensible encore. D'autres comme Kamm, ont regardé les fa des et les gestes villageois avec un attentif et vigoureux respect.

Huebert a longuement étudié les figures de Cézanne, il en a saisi l'esprit, et non pas, comme tant d'autres, la seule écriture. Gachot, Simon-Lévy, Schenkbecher, Paul Welsch, donnent à ce groupe une cohésion solide, à laquelle contribue le Montmartrois Utter, Alsacien d'origine, dont la vision si profondément poétique a des demiteintes, des vagues, des rêveries même où l'on croit deviner la sentimer.talité douce des vieux conteurs alsaciens.

Un cabinet Henri IV de 1921

Le faubourg Saint-Antoine, quartier général des fabricants et des mar chands de meubles, vient de remettre à M. Millerand, son représentant à la Chambre pendant trente-cinq ans, un témoignage de son attachement. C'est d'un bon naturel. Mais pourquoi avoir choisi, jour le Président de la Répu blique, un meuble à deux corps Henri IV, à moins qu'il ne soit Henri III ou Louis XIII? Si les ébénistes du xvur siècle avaient présenté à Louis XV un bureau Renaissance, on leur aurait lais sé leur cadeau pour compte et le roi au rait tout de même commandé à Oeben le prestigieux bureau-secrétaire du, Louvre. Le Faubourg n'a pourtant pas toujours copié les styles. Qpand it a offert à Louis-Philippe un salon de sa façon, il a choisi ce que l'on faisait de mieux en 1830 et M. Buloz, qui possède ce bel ensemble dans les appartements de la Préfecture des DeuxSèvres, ne le changerait pas pour du Henri IV-1921!

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Les activités du musée Galllera

Le musée Galliéra prépare, pour le mois de mai une exposition qui promet d'être fort curieuse. Elle réunira des œuvres de nos dérorateurs relatifs à l'horlogerie. La montre d'art, son dé cor, ses accessoires, chaînes, châtelaines et autres bijoux ont actuellement leurs virtuoses. Mais ce n'est pas ab solument le cas de l'horloge, de la pendule, objets qui ne semblent pas avoir éveillé particulièrement l'attention de nos ciseleurs et ébénistes; et afin, préci sément, de stimuler leur goût et leur imagination dans ce sens, de permettre aussi à d'heureuses exceptions de se m nifester, M. Clouzot, le très actif et très avisé directeur de Galliéra, s'efforce de réunir le maximum des œuvres contem poraines typiques dans cet ordre d'idées. En somme tout ce qui comporte un ca dran trouvera normalement place en cette exposition; on y verra des baromètres, et même, j'y songe, des thermomètres, qui furent naguère motifs à de fort amusantes décorations.

Car une rétrospective de l'horlogerie d'art du XVIe siècle à nos jours, formée de pièces prêtées par les grands collec tionneurs de ces bibelots, montrera comment évolua autour de l'objet lui-même son enveloppe décorative. En attendant cette importante série où se mêleront l'ancien et le moderne et qui s'ouvrira vraisemblablement vers le milieu de mai, Galliéra présentera au public des groupements très divers d'oeuvres dont nous reparlerons.

Il va de soi que je ne parlerai pas du spectacle. Mais les décors de la Chauve-Souris, cette sorte de Chat Noir moscovite, semblent destinés à exercer plus d'influence qu'on ne le croirait d'abord sur notre art de la scè ne. Eux-mêmes, ces décors, dépendent de ceux que l'on vit naguère aux ballets russes ; ils appartiennent à cette ima gerie slave si incontestablement barbare, mais si riche en effets inédits. L'écono mique simplification des fonds n'a que des avantages. Mais le curieux c'est l'u

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tilisation du personnage-décor, et cela dans les scènes les plus populaires naturellement. Il est une sorte de scène sur scène, à trois personnages, dont deux sont immobiles, et dont l'agencement coloré constitue l'une des plus étranges, des plus brutales, mais aussi des plus complètes harmonies qu'on puisse imaginer. Elle est aussi bien curieuse cette façon de planter au milieu de la scène. un décor en pyramide où tous les détails volumineux, maisons, églises, porches, qu'on eût peints sur la toile de fond, sont entassés, expliquant les lieux où l'on doit, en esprit, placer l'action; d'ailleurs simplissime. Ces « trucs » dépourvus de tout, illusionnisme vont faire faire un pas de plus à cette idée que le spectateur ne doit pas se trouver paresseusement mis en présence d'une « ambiance toute faite, mais seulement des éléments qui lui permettent de se l'imaginer.

ÉCONOMIQUE

Là situation alimentaire
de l'Allemagne

Toute jérémiade intéressée mise à part, il est certain qu'il meurt en Allemagne plus d'enfants qu'avant la guerre, et qu'aucune amélioration sérieuse n'est survenue dans la situation alimentaire. Mais les Alliés n'en sont pas responsables. Il faut accuser plutôt l'essor industriel qui a fait la fortune de l'Allemagne, avant la guerre depuis quarante ans, l'Allemagne a vu augmenter sa population; cependant, les conditions de vie, en 1912, étaient devenues meilleures pour une population augmentée qu'en 1870 pour une population restreinte; c'est que l'agriculture progressait parallèlement à l'industrie, c'est que les produits du sol augmentaient plus rapidement encore que le chiffre des consommateurs, grâce à l'emploi intensif des engrais. En 1872, la fabrication des superphosphates a atteint en Allemagne 7.000 tonnes, elle dépassait 1.500.000 tonnes en 1912. L'union étroite entre l'industrie, et surtout l'industrie chimique, le commerce et l'agriculture permettait de nourrir la population allemande.

La guerre a détruit oe parallélisme entre la production et la consommation; si la population est passée de 69 millions d'habitants en 1913 à 60 millions en 1920, la production agricole par tête d'habitant, qui représentait 231 kilos en 1912 pour le froment et le seigle, n'était plus que de 120 kilos en 1920, faute d'engrais phosphatés. La production de l'acide nitrique, servant aux engrais chimiques, était absorbée par les fabrications de guerre, et l'importation des nitrates étrangers se trouvait arrêtée

Les conditions défavorable's subsistent les phosphates rares sont trente fois plus chers qu'avant la guerre, et le prix des céréales a décuplé. Pour la seule année 1919-1920, la progression des prix a atteint, pour certains engrais une progression de 150 à 400 o/o. Mais la situation ne peut que s'améliorer. L'industrie allemande de la potasse res-te la première du monde, la fabrication de l'ammoniaque synthétique libère l'Allemagne des importations chiliennes,

la disparition des besoins de guerre lui permet de consacrer tous ses efforts aux besoins économiques: autant de faits à opposer aux doléances qui montent.

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La main-d'œuvre étrangère
en France en 1920

Les dépôts et contrôles de la frontière ont placé, en 1920: 13.400 Belges, 17.300 Espagnols, 75.500 Italiens et 14.600 Polonais; avec les Portugais et les immigrants d'origine diverses, le total atteint 129.803. C'est beaucoup si on le compare au chiffre des chômeurs. Mais il faut noter que la diminution du nombre des ouvriers étrangers introduits en France est particulièrement sensible en décembre, et que les rapatriements se sont au contraire accrus, depuis que la crise de chômage a pris un caractère aigu.

Douanes et papier

Il y a en France des papetiers et des penseurs; les papetiers désirent donner du travail à leur personnel sans vendre à perte et se protéger par un relèvement du coefficient des droits de douane pour lutter dans des conditions équitables contre l'exportation étrangère; les penseurs voudraient penser au meilleur compte, pour eux et pour leurs lecteurs.

Il appert, d'une réponse du ministre du commerce à une question écrite de M. Poitou-Duplessy, député, que le ministre, soucieux de maintenir les droits de l'intelligence autant que de sauvegarder les intérêts de l'industrie. papetière, et de rétablir la concorde entre papetiers et penseurs a supprimé le 11 janvier le coefficient de 1,5 qui majorait les droits de douane sur les papiers destinés à l'édition et à l'impressions des journaux périodiques, mais majoré le 2 février le coefficient << sur tous les papiers qui ne sont pas dest nés à recevoir l'expression de la pen sée ». Le gouvernement étudie en outre un programme d'utilisation des ressources coloniales et métropolitaines (alfa, genêt, papyrus, etc...)

Mais qu'en disent les épiciers ?

L'Union sud-africaine

et la Grande-Bretagne La question des élections sud-africaines, qui ont eu lieu le 8 février, dépasse singulièrement le cadre politique; il s'agit d'abord de savoir si la politique loyaliste du général Smuts et du personnel au pouvoir sera approuvée ; mais il s'agit surtout de connaître si les liens économiques qui unissent le dominion à la métropole sortiront resserrés de l'épreuve.

La paix a en effet donné à l'Afrique du Sud un véritable territoire colonial, le Sud-Ouest Africain, et consacré l'émancipation politique de ce dominion britannique, invité directement par les Alliés à prendre place, en qualité d'Etat souverain, dans la Ligue des Nations. Economiquement, l'Union sudafricaine est devenue indépendante, comme l'Inde la guerre a précipité l'évolution qui s'annonçait dès 1912, et qui a fait de cet Etat uniquement mi. nier une pissance agricole et même in

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dustrielle qui peut vivre de ses ressources. Mais ici, beaucoup mieux que dans les dominions américains et australiens, l'Angleterre paraît en position de reprendre le courant d'échanges que la guerre avait interrompu ou diminué, au profit des Etats-Unis et du Japon.

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En 1911, le Royaume-Uni et les autres colonies britanniques faisaient. 68,4 0/0 des importations Ade l'Afrique Australe, et recevaient plus de 90 0/0 de exportations. Au cours de la dernière année de guerre, la part du Royaume-Uni atteignait 67,4 o/o dans les importations, et 61,9 0/0 seulement dans les exportations sud-africaines. Mais, en 1920, les exportations ont repris vers la métropole et les colonies britanniques, comptant pour 79 o/o des exportations totales dans les neuf premiers mois de l'année.

Les marchés se stabilisent, deviennent plus réguliers, et l'on peut compter que le commerce australien, redevenu libre, pourra, dans un avenir prochain, vendre au Japon, tandis que le Royaume-Uni absorbera, comme avant la guerre, la production de laines de l'Afrique Australe. L'Angleterre, qui risque de perdre en partie la clientèle de l'Inde et de l'Australie, a grand intérêt à conserver un client fidèle, et l'Union sud-africaine ne peut trouver que des avantages à avoir preneur pour ses stocks de laine.

L'intérêt commercial, qui lie l'Union sud-africaine à la métropole, lui commande le loyalisme politique. Aussi le général Smuts, Premier de l'Union, ancien général boër rallié, préfère-t-il la route constitutionnelle vers l'indépendance à la sécession immédiate, que réclament les nationalistes sud-africains. Il paraît l'avoir emporté.

La production allemande

et la confiance de l'étranger Il faut maintenant arracher chiffre à chiffre quelques précisions sur sa production et son commerce à ce peuple autrefois si féru de statistiques. Le gouvernement allemand a cependant publié à la demande de la délégation italienne à la conférence de Bruxelles, un tableau donnant, en yaleur et en nature, les chiffres atteints pour l'importation des matières premières, durant toute l'année 1919 et les sept premiers. mois de 1920. On y voit, entre autres, que l'Allemagne a importé 2.198.000 tonnes de minerai de fer en 1919, contre 3.451.000 pendant les sept premiers mois de 1920, et 21.800 tonnes de textiles (coton et jute exceptés) en 1919 contre 24.900 pour sept mois, en 1920: c'est un signe de prospérité manifeste des industries métallurgique et textile.

On constate encore, d'après d'autres statistiques portant sur plus de 15.000 usines et plus d'un million d'ouvriers, que 7 0/0 ont réduit leur production, 0,78 l'ont arrêtée complètement, que 10 0/0 des ouvriers ne sont pas entièrement occupés et que 0,82 o/o chôment complètement.

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L'Allemagne couvre 85 0/0 de besoins en charbon, et fabrique 60 0/0 du papier qu'elle produisait avant la guerre. Un chiffre résume le remarqua

ble essor: l'exportation allemande a passé de 291.166 dollars en juillet 1919 à 10 millions de dollars en juillet 1920. Que signifie donc le déficit de balance commerciale de 37 milliards de marks pour six mois accusé par le vice-président de la Reichsbank! Il paraît bien inventé pour les besoins de la cause.

On apprend encore que la balance commerciale avec la Belgique, la Hollande, la Finlande se solde par un excédent. L'étranger fait d'ailleurs confiance à la production allemande : une série de conventions commerciales viennent d'être signées avec la Hongrie, la Tchéco-Slovaquie et l'Autriche. Ce qui est plus intéressant, c'est que la Hollande consent à l'Allemagne un crédit de 200 millions de florins à 6 ofo d'intérêts pour dix ans, soit 140 millions pour des achats de matières premières, et 60 millions qui devront être amortis en quatre ans par des livraisons de charbon. Faut-il que ces agonisants

Toutes les fiches devront être classées en bonne place dans les dossiers de nos délégués à la conférence de Londres. ROBERT FABRE.

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La Revue de Paris publie notamment une belle nouvelle de M. Robert DE TRAZ, Le Réprouvé, et de M. Gonzague TRUC, une Madame de Maintenon où l'on a plaisir à trouver le plus intelligent éloge de cette discrète et délicate Française.

Dans la Connaissance des souvenirs sur Jean de Tinan, par M. André LE

BEY.

Trois siècles et demi avant M. Pierre Benoît, Ronsard lui aussi fut accusé de plagiat; M. Alexandre ECKHARDT nous l'apprend dans la Revue du XVI siècle. Quelqu'un prétendit que le gen tilhomme vendômois avait imité dans ses églogues certaines pièces de Baïf. Or, tous deux empruntaient beaucoup aux mêmes modèles antiques et italiens, car la Renaissance (ni le xvII° siècle) n'avaient notre conception de l'origina

lité littéraire. Et Baif lui-même semble qu'un huguenot lança contre Ronsard. avoir regretté l'accusation de plagiat

Avons-nous annoncé que les Essais critiques rédigés « par un seul rédacteur ont repris, toujours très intelligents ?

La Revue de la Semaine publie la première conférence de M. Raymond POINCARÉ, dont nous avons rendu compte dans notre dernier numéro. Elle est d'une clarté parfaite et fournit beaucoup de renseignements inédits sur les Origines de la guerre.

Les Lettres de Grèce et d'Italie du général LYAUTEY commencent dans la Revue des Deux Mondes.

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LE II FÉVRIER. A la Chambre, continuation de la discussion du budget, et débat au jet de la crise de chômage. L'attitude de la Bavière, au sujet de l'accord de Paris et des décisions allemandes, demeure ambigu. Elle prétend toujours ne pas avoir à dissoudre ses forces armées secrètes (garde civique, orgesch, oberland). Séance tumultueuse Landtag, le président ayant refusé de répondre aux députés socialistes touchant le désaccord entre Munich et Berlin. Constantinople: Mustapha Kemal ayant décidément refusé de nommer une délégation (à la Conférence de Londres) qui ait l'approbation du gouvernement, il y aura deux missions turques, une représentant le gouvernement d'Angora, l'autre celui de Stamboul.

De

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LE 13 FÉVRIER. Après des perquisitions dans les milieux communis tes, qui révèlent un plan secret de révolution inspiré par Moscou, de nouvelles arrestations sont opérées, en La Conseil France et à l'étranger. national du parti socialiste vote une motion qui met M. Albert Thomas en demeure, sous peine d'exclusion, de quitter la direction du Bureau interna tional du travail. A Stuttgart, important discours du docteur Simons, ministre des affaires étrangères « Les exigences de l'accord de Paris dépas sent celles du Traité de Versailles

'Allemagne ne peut les accepter. » Recrudescence de troubles en Irlande. LE 14 FÉVRIER. Importante discussion au Conseil municipal de Paris sur la question du chômage. Noa velles arrestations de communistes, à Brest et à Alger. - A Bruxelles, inauguration par le roi et la reine, de I'Académie française de Belgique.

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LE 15 FÉVRIER. La Chambre entend un long exposé de M. Emmanuel Brousse sur les scandales et les aventures de la liquidation des stocks, et vote le budget des finances. M. R. Poincaré est élu président de la Commission des affaires étrangères du Sé nat. A Paris a lieu, sous le nom de «Bal tricolore », et au milieu d'un grand enthousiasme patriotique, le premier bal de l'Opéra. A Londres, ouverture solennelle de la session parlementaire le roi prononce le discours du trône... Moscou le gouvernement soviétique annonce qu'il va convoquer une conférence des leaders communistes de divers pays pour examiner la question des poursuites intentées à ses représentants par plusieurs gouverne ments. Il prendra des sanctions, dans le cas où la vie de ses agents serait menacée.

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LE 16 FÉVRIER. Après deux longues séances consacrées à la discussion de l'affaire des rhums (marchés Galmot), la Chambre, étendant le débat, vote un ordre du jour qui invite le gouvernement « à saisir la justice de tous les faits délictueux concernant les conventions passées pendant la guerre et depuis la fin des hostilités ». Le matin, la Chambre avait entendu un discours de M. Pierre Rameil, rapporteur des Beaux-arts, préconisant des encourage ments aux artistes. New-York: Dé fense est faite aux navires en prove nance d'un port d'Europe de débarquer leurs passagers avant douze jours de quarantaine. Motif: la protection contre le typhus. Troubles sanglants et fusillades en Irlande.

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Questions Financières

La Bourse

Après quelques séances encore moroses, la Bourse fait enfin preuve de meilleures dispositions. Les avis qui parviennent des places étrangères sont plus encourageants et la spéculation constate avec satisfaction que les liquidations, qui pesaient tant sur notre marché que sur le marché anglais, sont terminées.

La position de place est maintenant complètement débarrassée de toutes les positions faibles et on peut dire que les acheteurs actuels sont de la meilleure qualité, ce qui fait bien augurer pour l'ampleur et la durée du mouvement de reprise qui se dessine.

La liquidation de quinzaine a été extrêmement facile et l'argent pour report très abondant s'est obtenu à 3 0/0. Le marché des changes est beaucoup plus calme et n'accuse que des variations sans importance. Les besoins à cette époque du mois sont peut importants et les cambistes observent une très grande réserve et sont résolus à conserver cette attitude tant qu'on ne pourra savoir quand et comment on pourra mobiliser l'indemnité allemande.

Les Rentes françaises sont toujours très bien tenues mais toute l'attention se concentre sur le 3 olo qui progresse à 59 francs.

Les actions de nos grandes banques à l'approche de la publication des bilans de l'exercice 1920 sont recherchées, ces bilans devant faire ressortir l'inexactitude des braits ridicules mis en circulation.

Parmi les grandes valeurs françaises on remarque la fermeté des valeurs d'électricité et des valeurs métallurgiques, la nouvelle baisse des prix du charbon devant avoir d'heureuses répercussions sur leurs résultats.

Au marché en Banque les valeurs de pétrole sont beaucoup plus résistantes et le Mexican Eagle, sur lequel une position vendeur très chargée existe, attire l'at

tention.

La De Beers, les Mines sud-africaines et les valeurs de catouchouc sont soutenues tandis que les valeurs russes demeurent très irrégulières.

J. DESPRÉAUX.

Informations Financières

Le projet d'Emprunt de l'Indo-Chine

Le projet d'emprunt intérieur de l'Indochine, qui constitue dans la série des emprunts coloniaux un type d'emprunt entièrement nouveau vient d'être l'objet d'un rapport favorable de M. de Tinguy du Pouet, au nom de la Commission de l'Algérie et les colonies et d'un avis favorable au nom de la Cómmission des Finances. Le rapport présenté au nom de l'Algérie et des colonies fait observer que la charge annuelle qu'aura à supporter l'Indochine sera à peine supérieure à 500.000 piastres pour un budget de 55 millions de piastres.

Les Porteurs Français de Valeurs Anglaises On sait que les sociétés anglaises déclarent jusqu'ici n'avoir aucun pouvoir pour délivrer duplicata des valeurs anglaises enlevées par les Allemands au cours des hostilités. A ce sujet, le ministre des régions libérées fait connaître que des démarches sont poursuivies par la voie diplomatique auprès du gouvernement britannique dans le but de faire obtenir satisfaction aux porteurs français dépossédés par l'ennemi.

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Société Française de Silva-Plana

Augmentation de capital de 8 à 40 millions de francs Emission de 320.000 actions de too francs du 8 au 28 février inclus.

Créées suivant décision de l'assemblée générale extraordinaire du 31 janvier 1921.

Prix d'émission: 100 fr. payables, 50 fr. en souscrivant pour les actions à titre irréductible; 25 francs pour les actions à titre réductible.

Le solde le 30 avril 1921, au plus tard.

Les actions nouvelles sont entièrement assimilées aux anciennes ; elles pourront être libérées par anticipation.

Elles seront réservées aux actionnaires, à raison de quatre actions nouvelles pour une ancienne, à titre irréductible. Les actionnaires pourront souscrire à titre réductible, sans limitation de nombre.

Les souscriptions devront être accompagnées du coupon no 1 des actions anciennes.

Les souscriptions seront reçues :

A la Banque Générale du Nord (Anciennement Verley, Decroix et C°), au siège social, à Lille; 3, rue Taitbout, à Paris, et dans toutes ses agences de province.

Au Crédit du Nord, au siège social, à Lille; à Paris, 24-26, boulevard Malesherbes, et dans toutes ses agences de province. Publication faite au Bulletin des Annonces légales et obligatoires du 7 février 1921.

Etablissements « Orosdi-Baek »

Cette Société procède, du 15 février au 3 mars, à l'émission de cent mille actions, au prix de 157 fr. 50.

Ces actions sont émises coupon 1920 attaché, c'est-à-dire qu'elles auront droit au bénéfice de l'exercice commencé le 1er février 1920 et clos le 31 janvier dernier.

Les actions nouvelles seront assimilées aux anciennes aussitôt leur libération. Il n'y aura donc à la cote qu'une seule et unique rubrique.

L'augmentation de capital a pour objet d'augmenter les disponibilités de la Société en vue de répondre au développement croissant de ses affaires, non seulement dans les dix maisons qu'elle possède depuis de très longues années dans l'Empire ottoman, la Tunisie et l'Egypte, mais aussi dans les maisons nouvellement créées en Perse et en Mésopotamie.

La souscription est réservée exclusivement aux actionnaires. et porteurs de parts de fondateur, qui ont le droit de souscrire à titre irréductible: une action nouvelle pour trois actions actuellement existantes, et une action nouvelle pour trois cinquantièmes de part de fondateur.

Les actionnaires et porteur de parts de fondateur ont, en outre, la faculté de souscrire à titre réductible. La répartition de ces souscriptions réductibles se fera au prorata du nombre des actions ainsi demandées.

Les actions demandées à titre irréductible seront libérées à la souscription, de 82 fr. 50 par titre (soit 1/4 plus la prime) Pour les actions demandées à titre réductible, il sera versé à la souscription : 25 francs par titre.

Les souscriptions sont reçues :

Au Siège social des Etablissements « Orosdi-Back », 126, rue Lafayette, Paris. A la « Banque Nationale de Crédit », ses agences et succursales. A la « Banque Française pour le Commerce et l'Industrie ». A la « Banque de la Seine ».

Le droit de souscription à titre irréductible s'effectuera moyennant la remise de trois coupons n° 40 des actions actuellement existantes, ou de trois coupons n° 24 des cinquantièmes de parts de fondateur, pour une action nouvelle. Publication faite au Bulletin des Annonces Légales et Obli gatoires du 14 février 1921.

Société des Moteurs Gnome et Rhône Emission de 73.750 actions de 100 francs au prix de 375 francs Cette émission est faite en vue de porter le capital social de 1.475.000 à 8.850.000 francs, les actions nouvelles étant réservées par préférence aux actionnaires anciens et aux porteurs de parts de fondateurs. Les actionnaires pourront souscrire à titre irréductible à raison de deux actions et demie nouvelles pour une action ancienne et les porteurs de parts à raison de 36 actions $75/1.000 pour une part de fondateur. L'exercice de ce droit s'effectuera pour les actions au porteur par la remise du coupon n° 15, et pour les actions nominatives ainsi que pour les parts de fondateur par l'estampillage 'des titres.

Les actionnaires, les porteurs de parts et les tiers pourront également présenter des souscriptions à titre réductible dont l'attribution se fera au prorata des actions demandées.

Le prix d'émission de 375 francs par action sera payable : 1° pour les souscriptions irréductibles à raison de 150 francs en souscrivant et le solde de 225 francs le 15 mars; 2° pour les souscriptions réductibles à raison de 50 francs en souscrivant, 100 francs à la répartition et le solde de 225 francs le 15 mars.

Ces actions nouvelles jouiront des mêmes droits que les actions anciennes à compter du 1er janvier 1921.

La souscription est ouverte jusqu'au 26 février 1921. A Paris à la Banque Continentale de Paris, 73, boulevard Haussmann; au siège social de la Société, 41, rue La Boétie. A Lyon chez MM. Jacquier et Co, banquiers, 4, rue de la Bourse.

Les demandes sont également reçues chez tous les banquiers et agents de change à Paris et en province.

La notice légale a été publiée au Bulletin des Annonces Légales Obligatoires du 1er février 1921.

Société Chimique des Usines du Rhône

En exécution des décisions de l'assemblée générale extraordinaire des actionnaires du 14 décembre 920 ratifiées par les assemblées spéciales des porteurs d'actions ordinaires et privilégiées du 25 janvier 1921, il sera procédé, du 14 février au 14 mars 1921, à l'émission de 184.000 actions de 100 fr., destinées à porter le capital de 3.200.000 francs à 21.600.000 francs..

Ces actions seront créées jouissance 1er janvier 1921 c'est-àdire qu'elles participeront, au même titre que les actions anciennes, aux bénéfices de l'exercice commencé à cette date. Le prix de 115 francs est payable, savoir :

Les actionnaires actuels auront un droit de souscription

irréductible à la totalité des actions à émettre à raison de 20,6 actions nouvelles pour une action ordinaire possédée ; 3 actions nouvelles pour une action privilégiée possédée. Les porteurs d'actions anciennes pourront, en outre, souscrire à titre réductible les actions non absorbées par l'exercice du droit de préférence. La répartition, s'il y a lieu, se fera au prorata des titres demandés.

Leprix de 115 francs est payable, savoir:

1° Pour les souscriptions irréductibles: la totalité, soit 115 francs, à la souscription;

2o Pour les souscriptions réductibles: 40 fr., en souscrivant; le solde, soit 75 fr., à la répartition.

Les souscriptions devront être accompagnées : pour les titres nominatifs : du certificat nominatif qui sera estampillé ; pour les titres au porteur : du coupon n° 17 des actions ordinaires qui donnera droit de souscrire à 20 actions nouvelles ; de 5 coupons n° 1 18 des actions ordinaires qui donneront droit de souscrire à 3 actions nouvelles ; du coupon n° 18 Jes actions privilégiées qui donnera droit de souscrire à 3 actions nouvelles.

Les souscriptions seront reçues à la Société Générale pour favoriser le développement du commerce et de l'industrie en France, 29, boulevard Haussmann, Paris. Au Crédit Commercial de France, 20, rue Lafayette, Paris, ainsi que dans toutes les succursales et agences de ces établissements tant à Paris qu'en province.

Publication faite au Bulletin des Annonces Légales Obligatoires à la charge des sociétés financières d'u 7 février 1921.

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L'emprunt à Lots du Crédit Foncier Quelles sont les qualités qu'exige d'un placement en valeurs mobilières le capitaliste le plus difficile ? C'est tout d'abord une sécurité complète; puis un rendement avantageux, un large marché, une plus-value éventuelle appréciable, etc...

Ces qualités, y compris celle qui consiste dans des chances de lots nombreux et importants, se trouvent réunies dans les obligations du type 500 francs 6 1/2 0/0, remboursables en 70 ans, qui sont émises du 10 février à fin mars, à tous les guichets publics et privés, par le Crédit Foncier de France.

L'intérêt de ces obligations, qui est de 32 fr. 50 par an, est payable par semestre, sous déduction des impôts, les 1er février et 1er août de chaque année.

Les souscriptions sont reçues en titres libérés ou en titres non libérés, au choix des souscripteurs, qui peuvent ainsi, s'ils ne disposent que d'un petit capital, s'acquitter de leur engagement par versements échelonnés jusqu'au 12 novembre 1923, tout en bénéficiant de nombreuses chances de lots.

En effet, les 1.800.000 obligations communales et les 600.000 obligations foncières de l'émission actuelle participent chaque année, toutes distinctement, à 6 tirages comprenant, dans leur ensemble, 5.700.000 francs de lots, dont : 2 lots de un million, 4 lots de 250.000 francs, etc... L'heureux gagnant de ces lots n'a pas à en faire état dans sa déclaration annuelle de revenu. Ainsi vient d'en décider un récent arrêt du conseil Ajoutons que le premier tirage aura lieu le 22 juin prochain.

d'Etat.

ACCUSE DE RECEPTION

Louis LECOQ et Charles HAGEL: Broumitche et le Kabyle (Fayard). Charles GÉNIAUX : Les musulmanes, roman (Flammarion). Jean de LA BRETE: Les deux sommets, roman (Plon). Médecins et militaires, par Paul ABRAM (Renaissance du Livre). Général MANGIN: Comment finit la guerre (Plon). Henri LAVEDAN: La belle histoire de Geneviève (Société littéraire de France). Bertrand BAREILLES : Un Turc à Paris 1806-1811: Relation... de Moutit Effendi (Bossard). Jehan TESTEVUIDE: Aimer (en douze leçons) (A. Michel). Serge VEBER: Mon ennemi intime; préface de Tristan BERNARD (Calmann-Lévy), La C. T. I. (Conféderation des Travailleurs Intellectuels), son histoire, ses principes, ses règlements, par José GERMAIN; préface de Romain COOLUS (Renaissance du Livre). Georges VALOIS: La monnaie saine tuera la vie chère (Nouvelle Librairie nationale). Sylvain BONMARIAGE : Ecrits sur le ciel et sur la terre (J. Povolozky). Jean-Marie CARRÉ Gathe, en Angleterre. Etude littéraire comparée (Plon-Nourrit). Paul CAZIN L'Humaniste à la guerre (Plon). John GALSWORTHY: Un Saint, roman traduit de l'anglais, par L. P. ALAUX (Payot).

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