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Le rôle du courtier est de rassembler les offres ou les demandes et de rechercher la contre-partie, en ne livrant le nom de ses commettants qu'après conclusion de l'affaire, ce qui est indispensable pour empêcher le marché d'être influencé par la perspective d'offres ou de demandes directes importantes.

Ces points établis peuvent spéculer tous ceux qui participent à la suite des opérations. Certains courtiers spéculent en achetant ou en vendant des devises, défont l'affaire dans la même journée, en portant la différence à leur compte. Certains commerçants spéculent en achetant des devises au delà de leurs

besoins immédiats, ou en demandant

des crédits à leurs fournisseurs étrangers.

L'interdiction d'exporter les capitaux limite la spéculation des particuliers français à des opérations restreintes sur les monnaies.

Un exemple des effets de la spéculation est tout récent; il y a quelques jours, la livre sterling à un mois d'échéance, se traitait à o fr. 50 au-dessous du cours du comptant.

Le rôle de la spéculation est néfaste parce qu'elle provoque le dérèglement

du marché et des mouvements violents qui compromettent le crédit moral de la France à l'étranger.

Le remède à la situation serait d'expulser tous les courtiers « marrons qui traitent surtout des combinaisons; de faire surveiller la cote par un comité plus vigilant, de faire connaître, par le moyen de la publicité, tous les cours cotés, d'améliorer les communications télégraphiques et téléphoniques avec l'étranger; en un mot de diminuer la part du jeu pour doner une plus large place au trafic qui reste nécessaire. G. DE NUSSAC.

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La Revue Bleue lance une Pétition à

M. le ministre de l'Instruction publique

dont il faut souhaiter le succès. Elle
constate qu'une « trop grande dispersion
des programmes menace l'Université »,
un relâchement des méthodes d'ensei-
gnement et d'éducation fort inquié
tant, puis la situation difficile où se
trouvent les maîtres. Elle souhaite une
<< restauration vigoureuse de l'autorité »
et a une revision totale des program-
mes D, et prie le ministre de donner
sans attendre des instructions vigoureu-
ses pour faire cesser un état de choses
déplorable. Prière aux pères de fa-
mille soucieux de l'éducation de leurs
enfants d'envoyer leurs signatures à la
Revue bleue.

Les Lettres proposent qu'on organise
une Semaine des écrivains catholiques.
Elles ont bien raison. C'est, comme
elles le disent, un événement symptôma-
tique que le succès actuel des écrivains
catholiques. M. Gaetan BERNOVILLE a
adressé un appel aux plus représentatifs
de ceux-ci, et il a reçu des réponses fa-
vorables de MM. Paul ARCHAMBAULT,
Albert BESSIÈRES, Maurice BRILLANT,
Victor
Victor BUCAILLE, J. CALVET, Henri
GHEON, François HEPP, René JOHAN-
NET, Paul JURY, Charles LUCE, Jac-
ques MARITAIN, Henri MASSIS, Charles
PICHON, Antoine REDIER, René SALO-
MÉ, Robert VALLERY-RADOT.

De la Place de Grève :

« Le cœur des midinettes, c'est bien naturel, bat pour les héros. Les avia

-

LES FAITS DE LA SEMAINE

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LE FÉVRIER. A la Chambre et au 3 Sénat déclaration de M. Briand au sujet des résultats de la Conférence de Paris. A la Chambre, on commence la discussion de plusieurs interpellations."

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Arrivée à Paris du maréchal Pilsudski. A l'issue d'un dîner à l'Elysée, échange de toasts très cordiaux entre le Président de la République et le chef d'Etat polonais. De Bucarest: Le gouvernement roumain a décidé d'ac corder des pensions aux militaires et au personnel civil des missions françaises en Roumanie pour infirmités contractées pendant la guerre, ainsi qu'à leurs veuves et à leurs enfants. Allemagne Les chefs de gouverne ments des Etats Confédérés sont convoqués à Berlin pour élaborer le texte des contre-propositions aux alliés. LE 4 FÉVRIER. A la Chambre, interpellation de M. André Tardieu et réponse très applaudie de M. Briand. Importantes conversations entre le maréchal Pilsudski et MM. Millerand et Briand. Les souverains belges quittent Madrid, au milieu des ovations. La presse allemande continue à protester violemment contre l'accord de Paris. A Varsovie, à l'occasion de la séance de la Diète, le président, M. discours Trampozinski, prononce un francophile terminé par le cri de Vive la France Les députés, debout, acclament longuement et la Diète vote l'envoi d'une adresse d'amitié à la Chambre française.

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LE 5 FÉVRIER, On distribue à la Chambre le rapport de M. Rameil sur le budget des Beaux-Arts. A Birmingham, M. Lloyd George prononce deux importants discours, dont l'un surtout, accueilli avec enthousiasme par les Anglais, aura un retentissement considérable. En termes précis et vigoureux le premier ministre déclare que les traités doivent être respectés, que le désarmement doit être effectif, que les réparations doivent être à la charge des Allemands, que ceux-ci peuvent payer. Le maréchal Pilsudski et M. Millerand sont reçus à l'Hôtel de Ville. Le maréchal quitte ensuite Paris pour Verdun. Athènes Le cabinet Rhallys, après un conflit au sujet de la désignation des délégués à la Conférence de Londres, démissionne.

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LE 6 FÉVRIER. A Saint-Germain, au cours d'une cérémonie émouvante, présidée par M. Millerand, cinq sousofficiers et soldats, héros de la guerre, sont fêtés et reçoivent les titres de la Fondation Metzger. Le maréchal Pilsudski, après une visite aux champs de bataille de Verdun, quitte la France. Des arrestations relatives aux menées communistes out lieu en province, à Marseille, à Alà Bordeaux. Londres Le

teurs sont démobilisés, mais les boxeurs
Sait-on
sont toujours sur la brèche.
quelles puissantes influences ant agi au-
près de notre Georges national pour le
convaincre de ne rentrer à Paris que
le 13 novembre, non le 11 comme il
aurait voulu ? Deux jours plus tôt et
Gambetta n'avait plus que le cortège
des officiels le public eût été à la
gare, au lieu d'affluer au Panthéon. »
MEMENTO. L'Enseignement de
Mme de Noailles, par André THE-
RIVE (Revue critique). La cité dra-
matique, par Henry BIDOU (Ibid.).
Un baiser, par Marcel PROUST (Nou-
velle revue française). Doris Gui-
nel, par Henri MARTINEAU (Le Divan).
Arrivée à New-York, par Frédéric gouvernement anglais reçoit de Russie
HEECKEREN (L'Eil de Bauf).
Le
une longue note relative au traité anglo-
maréchal Pilsudski, par Henri GRAP- bolchevick et contenant une série d'a-
PIN (Revue hebdomadaire). Ар-
mendements. Berlin Un communi-
proximations, par Gilbert DE VOISINS qué officieux annonce l'acceptation par
(Ibid.). Le Centenaire de Joseph 'Allemagne de l'invitation à la Confé
de Maistre, par Emile DERMENGHEM rence de Londres.
(Le Correspondant). Le purisme, par
OZENFANT et JEANNERET (L'Esprit

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nouveau).

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sage par la Suisse des troupes de police devant occuper Vilna. De Rome: Au Sénat, discours du comte Sforza, ministre des affaires étrangères, sur la Conférence de Paris. Il déclare, entre autres choses, qu'il a personnellement soutenu la nécessité de traiter directeOn anment avec les Allemands. nonce de Russie qu'un conflit, qui couvait, entre Lénine et Trotzky, a éclaté, Lénine représentant les éléments modé rés du bolchevisme, Trotzky maintenant son intransigeance. Le Conseil exécutif de Moscou serait favorable à Lénine à une grosse majorité.

LE 8 FÉVRIER.

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A la Chambre, continuation du grand débat sur la

Questions Financières

La Bourse

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Conférence de Paris. M. Loucheur ministre des régions libérées, répond aux interpellateurs. L'Allemagne fait remettre à la France une note dans laquelle elle déclare officiellement accepter d'encoyer des délégués à Londres pour la Conférence du 1er mars. A Paris, ouverture de la Conférence nationale de la C. G. T. On pose la question de la III Internationale. Athènes Un nouveau ministère est formé par M. Calogeropoulos. Le désaccord se précise entre la Bavière et le gouvernement allemand, au sujet de la question du désarmement et des réparations. La Bavière refuse de désarmer ses milices.

La physionomie à la Bourse continue de refléter l'hésitation de la spéculation et l'incertitude de la période que nous traversons. La légère amélioration qui s'était produite en fin de semaine n'a pu se maintenir, et les cours retombent lourdement sans que les dirigeants du marché puissent intervenir utilement. On constate l'existence d'un parti vendeur très puissant, et ce dernier est d'autant plus fort qu'il a réalisé depuis quelque temps de gros bénéfices. Il n'hésite pas à lancer des bruits plus fantaisistes les uns que les autres.

D'autre part, si les avis d'Amérique sont plus satisfaisants, ceux qui parviennent de Londres laissent fort à désirer et expliquent fort bien les ordres de vente qui nous sont transmis par nos voisins d'outre-Manche.

Le marché des changes est beaucoup plus calme et les variations enregistrées chaque jour n'ont plus l'ampleur de celles constatées au cours de la semaine précédente. L'amélioration de notre frane ne s'est pas accentuée car on craint que le commerce et l'industrie aient encore des besoins assez considérables.

Nos rentes n'attirent que peu l'attention et ne s'écartent que légèrement des cours de la semaine dernière.

Les actions de nos grandes banques, en dépit des attaques des vendeurs, sont très bien tenues, les prochains dividendes devant être augmentés.

Les valeurs industrielles ont cédé du terrain, à l'exception des valeurs d'électricité qui profitent d'achats du portefeuille.

Le marché en banque, après une tentative de reprise, redevient faible. Les valeurs de pétrole sont très agités mais cependant on remarque des achats en Mexican Eagle qui pourraient obliger le découvert vendeur à se

couvrir.

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A la Chambre, le

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LB 9 FÉVRIER. débat sur l'accord de Paris, après d'émouvantes discussions entre les interpellateurs (particulièrement MM. de Lasteyrie, André Lefevre,, Forgeot) et M. Briand, se termine par un vote de confiance par 363 voix contre 114. Au Comité National de la C. G. T., les extrémistes sont de nouveau battus par 88 voix contre 24 et 10 abstentions. Londres: Le roi reçoit en grand apparat, suivant le cérémonial d'avant la guerre, le nouvel ambassadeur de France, M. de Saint-Aulaire. De Russie Une nouvelle armée antibolcheviste serait en formation, sous le commandement du général Lokhvitzky.

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4.400

395

2.800

250

1.000

115

Part

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Lille-Bonnières Colombes ord..

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Extrême-Orient

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Monaco

Informations Financières

Les résultats de l'Emprunt de 1920

Le ministère des Finances a fourni cette semaine les résultats de l'emprunt de 1920. Les chiffres fournis, arrêtés à la date du 31 janvier dernier, sont provisoires.

Le total général atteint: 27.888.417.300 francs.
Le décompte s'établit comme suit :

Total des rentes anciennes : 12.719.204.485 francs;
Numéraire 10.998.236.097 francs ;

Rente 3 1/2 0/0 amortissable: 22.574.796 francs;

Bons de la Défense nationale, bons du Trésor et obligations diverses: 4.148.401.922 francs. Dans ce dernier total, les Bons de la Défense nationale sont compris pour 3 milliards 384.606.542 francs.

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Banques Mexicaines

La levée du séquestre sur les banques d'émission que nous avons annoncée ne les autorise pas à reprendre immédiatement leur activité. Cette reprise serait subordonnée notamment à la condition que leur actif contrôlé soit supérieur à leur passif.

Les obligations à lots du Crédit Foneier

C'est le 10 février que commencera l'émission des nouvelles obligations foncières et communales à lots 6 1/2 0/o. Les avan tages consentis aux souscripteurs sont, rappelons-le considérables et garantissent à cette grande opération financière un succès des plus mérités.

Emises à 490 francs, ces obligations rapporteront chaque année 32,50. Tout en tenant compte de l'élévation générale Ju loyer de l'argent, cet intérêt de 6 1/2 0/0 est particulièrement élevé, surtout pour des titres dont la sécurité est indiscutable et indiscutée puisqu'elle repose sur des créances privilégiées, sur la fortune mobilière de la France, sur les recettes certaines des communes, des départements et des établissements publics.

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A ce revenu élevé, à cette sécurité absolue s'ajoute encore et ce n'est pas le côté le moins intéressant de cette émission l'attrait de lots nombreux et importants. Les épargnants amateurs de gros lots auront chaque année deux lots de un million et quatre de 250.000 fr.: ceux qui préfèrent des chances plus nombreuses, bien que plus modestes, auront le choix avec 6 lots de 100.000 francs, 6 lots de 50.000 francs et 1.800 lots de 1.000 francs. En tout ,1.818 obligations remboursées 5.700.000 francs de lots annuels.

par

A ce propos, il est intéressant de rappeler que le montant de ces divers lots ne pourra être assujetti à l'impôt général sur le revenu et que les heureux gagnants des tirages du Crédit Foncier sont désormais à l'abri des revendications du isc.

Les versements à effectuer en souscrivant sont de 150 francs pour les titres libérés et de 50 francs pour les non libérés. On souscrit partout.

Compagnie des Tramways de Paris

et du département de la Seine Cette Compagnie procède au placement de 36.000 obliga. tions de 500 francs, 6 o/o net de tous impôts présents et futurs qui sont émises à 470 francs, jouissance du 1er février 1921. Le prix d'émission est payable en souscrivant. L'intérêt annuel de 30 francs sera payable par moitié les 1er février et 1er août de chaque année.

Le but de cet emprunt est de permettre à la Compagnie de mobiliser les 30 annuités d'un montant minimum de 5.400.000 francs qu'elle doit recevoir du Département de la Seine, comme prix du rachat de son réseau et de se procurer ainsi les disponibilités suffisantes pour faire face à ses charges et notamment au remboursement de 12.500.000 francs de Bons 6 0/0 à 5 ans émis en 1915-19.6.

Le service de cet emprunt sera assuré au moyen de l'annuité que la Compagnie des Tramways de Paris et du département de la Seine recevra du département de la Seine.

A cet effet, la Compagnie s'engage à réserver, sur le montant de chaque annuité encaissée, la somme nécessaire pour assurer le service du présent emprunt.

D'autre part, la Société s'interdit pendant toute la durée de l'emprunt de céder, de déléguer ou d'aliéner sur l'annuité qu'elle recevra du département tout ou partie de la somme nécessaire pour assurer le service de ces 36.000 obligations. Une Société civile est constituée pour la représentation d'es droits des obligataires.

Les demandes sont reçues dès maintenant :

A la Société Générale, 29, boulevard Haussmann, Paris et dans ses succursales et agences de Paris et de Province; A la Banque Française pour le Commerce et l'Industrie, 17, rue Scribe, Paris ;

A la Banque Transatlantique, 10, rue Mogador, Paris ;
Au Crédit Algérien, 10, place Vendôme, Paris ;
Au Crédit Mobilier Français, 30-32, rue Taitbout, Paris.
Notice au Bulletin Annexe du 24 janvier 1921.

Compagnie des Mines de Houille de Courrières
Augmentation de capital

De 18 à 108 millions par l'émission de 900.000 actions nou velles de 100 francs.

La souscription est ouverte aux seuls actionnaires de la Compagnie. du 5 février au 19 mars 1921

Tout propriétaire d'une action peut souscrire, à titre irréductible, cinq actions nouvelles au prix de cent francs.

Les actions souscrites seront libérées 1/4 à la souscription, et le surplus aux époques qui seront fixées par le Conseil d'administration.

Les souscripteurs auront la faculté de se libérer intégralement par anticipation.,

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Les actions nouvelles seront actions anciennes.

entièrement assimilées aur

La souscription se fera aux banques ci-après désignées au moyen de formules qui y seront déposées. Pour les titres nominatifs, le souscripteur devra déposer son certificat pour être estampillé, et pour les titres au porteur, le souscripteur devra remettre le coupon numéro 1 détaché du titre.

Le droit de souscription peut être cédé.

L'actionnaire nominatif qui cède son droit le fait au moyen d'une formule déposée dans les banques désignées et dépose. son certificat à l'appui.

Cette formule devra être remise par lui le lundi 14 mars 1921, au plus tard.

Les souscriptions seront reçues :

Au Crédit Lyonnais, à Lyon, à Paris et dans ses succursales; A la Banque Piérard, Mabille et Cie, à Valenciennes, à Paris, 59, rue Saint-Lazare, et dans ses succursales ;

A la Banque L. Dupont et Cie, à Douai, à Paris, 10, rue Volney, et dans ses succursales ;

A la Banque Générale du Nord (ancienne Banque Verley," Decroix et Cie), à Lille, à Paris, 3, rue Taitbout, et dans ses succursales.

Le meilleur placement

un

Les Obligations et Bons de la Défense nationale Les Bons et Obligations de la Défense Nationale absorbent une partie appréciable des disponibilités. Il est évident qu'on trouverait difficilement, dans les circonstances actuelles, placement plus avantageux. Les capitalistes et rentiers sont sûrs de retrouver leur capital intact à l'échéance fixée, ils ont l'Etat pour garant, et en même temps ils font une excellente opération.

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ACCUSE DE RECEPTION

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Doc

ERNEST PRÉVOST: L'Ame inclinée, poèmes (Jouve). D'AVENAY La Flûte évocatrice, poèmes (A. Messein). TEUR ALBERT CAHON: Envolée de souvenirs (A. Messein). HENRI RAMBAUD: Un poète lyonnais, Victor de Laprade (Edition de la Revue Fédéraliste, Lyon).

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A l'Om

Camille LE MERCIER Léda (Les Gémaux). Almanach de l'Action française illustré. René BOYLESVE: Le dangereux jeune homme (Calmann Lévy). - N. SERBAN : Alfred de Vigny et Frédéric II étude d'influence littéraire (Champion). Jean TILD: Goya (F. Alcan). Jules BERNEX bre de la coiffe blanche, notations suivies de poèmes (Librai ries de France). Albert MATHIEZ: Un procès de corruption sous la terreur: L'affaire de la Compagnie des (F. Alcan). - Maurice GENEVOIX: La boue (Flammarion).

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CHEMIN DE FER DE PARIS A ORLEANS

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Billets directs simples des trois classes de
Paris-Quai d'Orsay, Orléans, Tours, Limoges
et Gannat pour Casablanca et vice-versa,
avec enregistrement direct des bagages des
villes ci-dessus pour Casablanca.

Validité des billets simples, 15 jours.
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blanca, 4, rue de l'Horloge, une Agence offi-
cielle où l'on trouve des billets au départ
de Bordeaux pour toutes destinations des
grands réseaux français et où l'on enregistre
directement les bagages pour les mêmes des-
tinations.

20 Par l'Espagne et Tanger
C'est la voie offrant la plus courte traver
sée maritime (3 heures seulement entre Al-
gésiras et Tanger avec services quotidiens).

Madrid et vice-versa billets directs simples
Entre Paris et Algésiras, vid Bordeaux-
et d'aller et retour avec enregistrement di
rect des bagages.

Pour tous renseignements complémentai
res, s'adresser notamment à l'administration
centrale de la Compagnie d'Orléans, 1, place
Valhubert, à Paris, à son agence, 16, boule-
vard des Capucines et aux diverses gares in
téressées.

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CHEMIN DE FER DE PARIS A ORLEANS

Pendant la saison des sports d'hiver, l'ac cès des régions pyrénéennes sera facilité aux touristes par le fonctionnement régulier de trains directs (1re et 2 classes) pour Pau et Tarbes avec correspondance vers Cauterets et Luz-Saint-Sauveur d'une part, Bagnères de Bigorre et Barèges d'autre part. HORAIRES

Aller Paris, 17 h. 15; Fau, 7 h. 02; Ourdes, 7 h. 51; Pierrefitte-Nestalas, 8 h. 35; Tarbes, 8 h. 40; Bagnères de Bigorre. 9 h. 12. Pierrefitte-Nestalas, 19 h. 57; Lourdes, 20 h. 32; Retour Bagnères de Bigorre, 18 h. 03 ; Pau, 21 h. 22; Paris, 11 h. 32.

Paris-Pau et retour aura son parcours proPendant cette même période, le sleeping longé jusqu'à Pierrefitte-Nestalas.

CHEMIN DE FER DE PARIS A ORLEANS

Relations avec l'Amérique du Sud
Via Bordeaux

La Compagnie du Chemin de fer d'Orléans a l'honneur d'informer le public que, sur présentation d'un billet de passage des Compagnies Sud-Atlantique ou Chargeurs-Réunis, conjointement avec un billet de chemin de gistrés directement à Paris-Quai d'Orsay pour fer pour Bordeaux, les bagages sont enrela destination définitive, après visite par la Douane. L'enregistrement est fait à ParisQuai d'Orsay la veille du jour fixé pour le départ des paquebots de Bordeaux. Des dispositions spéciales sont en outre prévues pour amener les voyageurs, sans changer de voiture, jsuqu'au quai d'embarquement.

Dans le sens du retour, les bagages à destination de Paris peuvent être enregistrés directement à bord du paquebot, avant son arrivée à Bordeaux. La visite de ces bagages par la Douane n'a lieu qu'à la gare de ParisQuai d'Orsay, et tout est fait pour faciliter aux voyageurs le plus possible, comme à l'aller, la traversée de Bordeaux.

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