Imágenes de páginas
PDF
EPUB
[ocr errors]

ires

[ocr errors]

bais

[ocr errors]

dans la meilleure tradition française de la fin du XVIII° siècle, un projet plein d'intelligence et de savoir.

« Mon Saint Antoine? me répondit Chauvin, il est en petits morceaux, sous mon lit, ça ne se vend pas ces machines-là; je fais des moulures pour pla fonds..., hélas !

ROBERT REY.

Une rétrospective Bouguereau Voici quelques mois un confrère parTant des modes que subit le goût public, écrivait le malin est celui qui amasse des Bouguereau. La galerie Devambez a-t-elle entendu la boutade? ou bien, ce que je crois plutôt, voulut-elle simplement voir ce que donnerait le grand homme de 1875 à la lumière de 1920 ?

L'aventure fut tentée. Hélas, Bouguereau n'en sort pas grandi: le doute. lui profitait, et maintenant il n'y a plus de doute, l'art de Bouguereau est navrant. Il sut peindre, diraCertes! c'est beaucoup. Mais t-on. ce peut aussi n'être rien. Le portrait que vers 1850, il fit de lui-même à son arrivée à Rome, selon une tradition qui dure encore, est brillant et superficiel. Les sites romains dont il fit des pochafficu delades, sont des illustrations médiocres, us dir vided p

penda

pleins d'effets de premier plan. Pas d'air, des ciels de suie bleue, sans transsparence, sans lointain, des images. On

[ocr errors]

ne connaissait pas Bouguereau paysagiste; c'était préférable. Il y a bien là stulle projet, envoi de Rome, d'une grande Captivité des Hébreux ». Le bon élève a mis en œuvre avec adresse et froideur, l'arsenal des trucs d'école, ces draperies rouges et bleu, comme en faisaient alors tous les sous-Ingres.

que de

[ocr errors]
[ocr errors]

t tout

[ocr errors]
[ocr errors][merged small][ocr errors][ocr errors][merged small][merged small][merged small][ocr errors][merged small][merged small][merged small][merged small][merged small][merged small][merged small][ocr errors][merged small][merged small][merged small]
[blocks in formation]

qui

M. Louis Lacroix, l'amateur avait acheté à Toulouse le tableau signé Bébin, frère jumeau du WhistlerSassy, nous écrit qu'il ne s'agit pas d'une pochade, traitée à la manière impressionniste, mais d'un vrai tableau qui rappelle la pâte solide de Courbet. C'est une œuvre intéressante, sobrement et fortement peinte : « Je l'ai rendue à regret, n'aimant pas les équivoques », dit M. Lacroix. Un autre l'eût gardée. A défaut d'un Whistler, c'est déjà quelque chose d'avoir un Sassy ou un Bébin à montrer à ses amis.

Les jeunes prodiges L'Angleterre cherche à. battre tous les records et ce qu'elle ne parvient point à faire sur un terrain, elle s'efforce de le réussir sur un autre. Après nous avoir donné récemment une romancière de neuf ans, voici qu'elle nous annonce un autre enfant prodige, un compositeur cette fois.

Le 1er février, on jouera à Londres, un opéra, tiré du Marchand de Venise. L'opéra, composition et orchestration, est l'œuvre d'Adrian Beecham, âgé de 16 ans. Qu'on n'aille pas prétendre que c'est là un âge très avancé pour un enfant prodige le jeune Beecham a déjà un passé représenté par un bagage respectable. Il a déjà écrit deux opéras, un ballet et des ouvrages de moindre importance et, enfin, lorsqu'il se révéla compositeur, il n'avait que six ans. Le jeune Beecham n'est pas seulement pianiste, il connaît plus ou moins parfaite

[merged small][ocr errors]

A Vienne, l'homme dont on parle le plus, est, actuellement, le jeune Erich Wolfgang Korngold, tchéco-slovaque, de qui les exploits comme compositeur font songer à ceux de Mozart et de Mendelssohn. Il n'a guère plus de vingt ans et l'on va jouer, de lui, à l'Opéra de Vienne, une œuvre qui a déjà eu beaucoup de succès à Hambourg et à Cologne.

Cet opéra qui se nomme la Cité Morte est basé sur le livre de Rodenbach, Bruges La Morte.

A quatre ans, Korngold, qui est fils d'un critique musical, se prit d'un goût très vif pour le piano; il avait cinq ans quand Hanslick, l'anti-wagnérien, l'appelait déjà le petit Mozart » ; à sept ans, il commençait à composer et plusieurs de ses premières œuvres parurent quand il avait douze ans. En 1916, deux de ses opéras « l'Anneau de Polycrate et << Violanta », obtinrent un grand suc cès à Munich, puis furent rejoués sur tant de scènes en Allemagne, que seul Richard Strauss a été joué davantage.

ÉCONOMIQUE

Le mouvement coopératif et le commerce international Les coopératives britanniques ont formé le projet de remédier à la crise économique mondiale, en réorganisant le commerce international, de concert avec les coopératives des autres pays; c'est là l'idée qui est à la base des tentatives d'accord commercial avec les So-. viets. Les coopératives peuvent s'appuyer sur la banque de la Société de gros, dont les ressources atteignent 12 millions de livres sterling; c'est par son entremise que les trade-unions font leurs opérations financières.

Le premier soin de la Société de gros sera d'amener les coopérateurs étrangers à s'organiser à son image tâche difficile, car le mouvement coopératif est entravé dans certains pays, Belgique et Hollande entre autres, par des préoccupations politiques ou confessionnelles ou des préjugés de classe nuisibles à son développement. Ainsi, l'Union centrale des Sociétés Coopératives de Distribution neélandaises, constituée en 1920, est théoriquement neutre, mais sept groupements catholiques font bande à part ce qui incite fatalement à tenir l'Union pour libre-penseuse.

[graphic]
[blocks in formation]

de l'est d'où dispersion des efforts et résultats incertains.

Pourtant l'Union Coopérative de Liége a absorbé 90 sociétés, et possède aujourd'hui 228 magasins dans 190 localités distinctes.

Chez les coopérateurs britanniques les querelles de chapelle paraissent ridicules, mais l'aile socialiste du mouvement ouvrier s'efforce de détourner à son profit, pour des fins politiques, et même mystiques, dans sa foi à la cité future, l'activité des coopératives.

L'exportation des automobiles
américaines

Pendant les dix premiers mois de 1920, les Etats-Unis ont vendu à l'extérieur 112.376 voitures. Il est curieux de rechercher quelle clientèle a pu absorber ce nombre formidable d'autos : dans ce palmarès des clients fidèles, l'Angleterre tient la tête avec 18.154 voitures, dominions et colonies la suivent, avec 7.369 voitures pour le Canada, 5.000 pour la Nouvelle-Zélande, autant pour l'Afrique du Sud, et 10.848 pour l'Inde britannique le pays des rajahs se modernise, tandis que la Russie rétrograde elle n'a acheté que 77 voitures aux Etats-Unis en 1920, lieu de 926 en 1914. Quant aux clients naturels de l'industrie nord-américaine, les Etats de l'Amérique centrale et méridionale, ils ont largement puisé

au

dans les stocks de Ford et des maisons concurrentes. Cet énorme accroissement des exportations n'a d'ailleurs pas empêché l'industrie américaine de l'auto. mobile d'être frappée comme ses voisines par la crise mondiale, qui oblige les meilleurs clients à restreindre leurs achats.

[ocr errors]

L'émigration allemande Avant la guerre, la surpopulation allemande déterminait l'exode vers l'Amérique de milliers d'émigrants, qui pratiquaient le noyautage préconisé par nos communistes dans leur nouvelle patrie. La propagande allemande, dont l'effort vise à apitoyer les neutres complaisants, publiait récemment que 5 millions d'Allemands, chassés par la misère, avaient demandé à passer en Amérique. Les statistiques donnent des chiffres moins impressionnants. S'il est vrai qu'en 1920, d'avril à novembre, on a compté 60.000 demandes, soit le double de l'année précédente, le nombre total d'émigrants s'est élevé, pour 1919, à 12.000.

Le courant est soigneusement réglé par un office d'émigration, qui détourne les colons des lieux où ils ne trouveraient que la misère, et leur évite la mésaventure de ces deux mille anciens combattants anglais partis pour l'Est africain britannique, et revenus ruinés, après avoir tenté de défricher des lots de terrain distribués au petit bonheur, d'après des cartes. L'office surveille les organisations privées, et s'attache surtout à grouper les émigrants dans des centres, où ils puissent conserver leur esprit, leur caractère, et leur nationalité d'Allemands, et réaliser dans leur modeste sphère la plus grande Allemagne.

La lutte contre le chômage

en Grande-Bretagne

Le 8 janvier, le nombre des sanstravail recevant des allocations de chô

mage s'élevait,'en Angleterre, à 859.000 et ce nombre croit tous les jours.

On cherche en tâtonnant des remèdes on a songé, dans les arsenaux et dans les autres établissements de l'Etat, à une sorte de chômage perlé, consis. tant en une réduction générale des heures de travail, et en une répartition du travail à exécuter entre tous les intéressés; mais ce pis-aller est condamné par les trade-unions, qui exigent ou bien la garantie du tarif syndical ordinaire, ou bien des allocations de 40 shillings par semaine à tout chef de famille sans ouvrage, de 25 pour les cé libataires des deux sexes; elles réclament une cure qui leur paraît radicale, la revision du Traité de Versailles, qui production de l'Europe centrale. restaurerait la puissance d'achat et de

Le vrai problème est de répartir entre l'Etat, les employeurs et les salariés les sacrifices nécessaires. Une solution, qui s'inspire de l'idée des responsabilités de l'industrie, vient d'être proposée par un groupe de grands patrons : au lieu d'une indemnité fixe, le chômeur reçoit une indemnité proportionnée à son salaire normal et au nombre de personnes à sa charge; tandis que l'Etat, celle de l'employeur varie au sa cotisation est fixe, ainsi que celle de prorata du chômage que comporte son industrie.

Ainsi l'indemnité de chômage serait égale à 50 o/o du gain moyen de l'assuré, avec 10 o/o d'augmentation s'il est marié, et autant de fois 5 0/0 qu'il a d'enfants de moins de 16 ans à sa charge, sans que le total puisse dépasser 75 0/0 du gain moyen, ni 5 livres par semaine. Or l'indemnité actuelle s'élève à 15 shillings par semaine ; on voit combien le projet serait avantageux pour l'assuré. Mais il exige la constitution préalable d'une caisse de chômage. Les salariés y verseraient deux pence par livre de salaire; l'Etat donnerait 4 millions de livres et se chargerait des frais d'administration le solde néces. saire au paiement des indemnités statutaires serait fourni par les employeurs; on le chiffre à 2 o/o du bordereau des salaires. Les patrons seraient tenus, les statistiques nécessaires une fois établies de fournir une contribution variable suivant la proportion de chômage particulière à leur industrie.

[ocr errors]

La perspective d'un revenu régulier rendrait confiance au producteur, l'espoir de voir diminuer le taux des cotisations à verser inciterait le patron à éliminer toutes les causes de chômage qui dépendent de lui. Le remède proposé, qui atteint le mal à la racine, sera sans doute étudié par le Congrès national des trade-unions, qui doit se tenir le 27 janvier.

[ocr errors][merged small]

vieille monarchie, les grandes puissances de l'Ouest. La livre sterling cotait le 27 octobre 1.040 marks polonais, contre 2.350 le 5 janvier : c'est une dé gringolade analogue à celle de la couronne. Le ravitaillement en blé et fa rine, dans ce pays ruiné par l'invasion bolcheviste, est à la merci des arriva ges par Dantzig; 60 wagons seulement sont arrivés en décembre, au lieu des 600 attendus.

Les étrangers profitent de la misère nationale pour essayer d'accaparer à bon compte les richesses du pays. Les Hollandais, par exemple, veulent af fermer pour vingt ans les raffineries de benzine et les dépôts de pétrole de la région de Drohobycz, moyennant 200 millions de francs. Un consortium amé ricain voudrait affermer les chemins de fer. Peut-être le gouvernement, las d'un effort infructueux, cèdera-t-til à l'attrait d'un revenu fixe, et abdiquerat-il entre les mains du capital étranger. ROBERT FABRE

[graphic]

CE QU'ON LIT

Travailleurs et marchands dans l'an cienne France, par Henri HAUSER. Chargé d'enseigner l'histoire économi que à la Sorbonne, l'auteur montre qu'on doit appliquer aux faits économi ques la méthode historique, et fournir des matériaux sains dont les constructeurs de doctrine useront à leur guise. En examinant ces études sur Une fo mine il y a 400 ans, des Spéculateurs du XVIe siècle, l'Organisation du travail dans l'ancienne France, etc., on verra que les problèmes qu'on cherche aujour d'hui à résoudre sont plus anciens qu'on ne pense.

En voyageant avec Mme de Sévigné, par Maurice MONTIGNY. On ne s'ennuie pas. M. Montigny n'apporte rien de nouveau, mais groupe des renseigne ments tirés de la correspondance de la marquise, et c'est une occasion de re lire des textes délicieux.

[ocr errors][merged small]
[graphic]
[ocr errors]

Vic

Victoria, par Knut HAMSUN. toria, la fille du châtelain, est aimée de Johannès, le fils du meunier. Lorsque toria, jusqu'alors hautaine, lui avoue es Johannès devient un poète célèbre, Vic

fian

sentiments. Elle se laisse pourtant cer à l'un de ses cousins, lequel est tué à la chasse; après quoi, elle meurt de chagrin d'avoir dédaigné celui qui l'aimait. Telle est la première des trois I nouvelles contenues dans ce livre dont l'auteur a obtenu le prix Nobel en 1920. Au goût des juges qui décernent ce prix, c'est donc un des pls beaux ouvrages du monde. Tout de même !...

[merged small][merged small][ocr errors][merged small][merged small][merged small][merged small][ocr errors][ocr errors][merged small][merged small][ocr errors][merged small][ocr errors][ocr errors][merged small][merged small][ocr errors][ocr errors][ocr errors][ocr errors]

La Revue hebdomadaire publie des fragments de Paul DROUOT, mort pour la France, qui sont d'une poésie délicieuse.

M.Raoul ALLIER qui, le premier, a sérieusement étudié la Cabale des Dévôts et la Compagnie du Saint-Sacrement sous Louis XIV, et en a montré l'influence occulte mais immense, établit, dans la Revue de Genève, que Molière a vraisemblablement fait dans Tartuffe une satire sanglante de cette puissante Société qui a fait interdire la pièce. Mais M. Raoul Allier a tort de nous présenter ses remarques comme une découverte il y a bien dix ans, il me semble, que M. Abel LEFRANC, qu'il oublie de citer, l'avait faite et exposée dans son cours du Collège de France.

La vraie histoire de Kanigsmark que M. Pierre Du COLOMBIER expose dans la Revue critique est plus courte, mais non moins amusante que le roman de M. P. Benoît.

Dans la Revue universelle, voir les Réflexions de M. Charles MAURRAS sur un premier livre (c'est le Chemin de Paradis), et un excellent tableau de l'Année dramatique par M. Henry BI

DOU.

LES FAITS DE LA SEMAINE

[merged small][merged small][ocr errors][merged small][merged small][merged small][merged small]

LE 23 JANVIER. Arrivée à Paris des délégués à la Conférence interalliée. M. Briand va recevoir M. Lloyd George et le comte Sforza. M. Wilson envoie une note au Conseil de la Société des Nations (M. Hymans) relativement à l'Arménie. Après avoir déclaré qu'il attend toujours des précisions sur les conditions dans lesquelles il pourrait tenter une médiation; que la révolution russe • bienfaisante dans ses buts généraux » a besoin de se développer en paix; et que l'intégrité territoriale de la Russie ne sau

vernement publie le texte du projet de traité entre l'Angleterre et les soviets.

[ocr errors]

en

Madrid A la suite de la grève des employés de l'administration des finances, le ministère Dato donne sa démission, puis, après un entretien entre le roi et M. Dato, la retire. Dans le sud de la Russie, le gouvernement soviétique exerce une répression sanglante contre les paysans insurgés. Les bagarres et les meurtres continuent Irlande. LE 25 JANVIER. Deuxième journée de la Conférence: Les délégués décident que les puissances alliées secourront l'Autriche. A la même heure, à Vienne, le Parlement autrichien, à l'occasion du cinquantenaire de la fondation de l'Empire d'Allemagne, envoie à Berlin, par acclamations, un message de foi et d'espérance dans le nouvel essor du peuple allemand ». Madrid M. Dato remet au roi, qui l'accepte décidément, la démission. du cabinet. On annonce de Bombay quelques troubles anti-anglais dans l'Inde.

LE 26 JANVIER.

[ocr errors]

La Conférence

interalliée entend un exposé de M. Doumer sur la question des réparations. Le ministre des finances de la France se prononce pour un forfait de 200 milliards. Les délégués des puissances alliées demandent des précisions sur le plan de recouvrement de cette somme. Attentat, à Paris, contre le président de la délégation arménienne, M. Aharonian : Un étudiant dévoyé, Zacharian, tire sur lui un coup de revolver, qui ne l'atteint pas. Rome On fait distribuer au Parlement un Livre vert » de d'Annunzio. C'est une longue apologie du poète par luimême, entrecoupée de malédictions contre son pays, qui ne l'a pas compris. de la Conférence interalliée, sous la Le commissariat plébiscitaire poloprésidence de M. Briand. On entend la lecture d'un rapport du maréchal Foch sur le désarmement de l'Allemagne et, après discussion, on décide de s'en rapporter sur ce point aux conclusions des experts militaires. Londres: Le gou

LE 20 JANVIER. A la Chambre, lecture de la Déclaration ministérielle par M. Briand. Quelques interpellations, entre autres celle de M. Forgeot, sont très écoutées. La Chambre paraîtrait être violée, il demande un engadésirer plus de précision de la part de M. Briand. Au Sénat, la lecture est faite par M. Marraud, ministre de l'Intérieur. Le Conseil supérieur de l'Instruction publique tient sa < session ordinaire de 1921 D à Paris.

[ocr errors]

LE 21 JANVIER. -La Chambre, après un discours de M. Briand, vote la confiance par 462 voix contre 77; pour affirmer, à la Conférence de Paris, les droits de la France, d'ac

Questions Financières

La Bourse

gement ferme des puissances sur ce
dernier point comme condition sine qua
non à une intervention de sa part.

LE 24 JANVIER.

La Bourse et les milieux financiers attachent une importance extrême à la Conférence de Paris, et on estime que M. Briand saura faire valoir et faire triompher les droits de la France. Cet optimisme est malheureusement contrebalancé par le violent recul des changes qui affecte considérablement les valeurs étrangères.

Cependant l'amélioration de notre franc doit avoir pour notre industrie les conséquences les plus heureuses, et elles ne tarderont pas sans doute à se faire sentir. En effet, cette amélioration amène mathématiquement l'abaissement du prix de revient des matières premières achetées à l'étranger et les sociétés qui depuis si longtemps souffrent de la crise des changes verront leur situation considérablement améliorée. C'est pourquoi les valeurs françaises doivent se désolidariser des valeurs étrangères.

Le brusque et sensible recul des changes que certains attribuent à la Conférence de Paris a plutôt son

Première réunion

:

nais fait déclarer par la voie de la presse que les documents remis par le gouvernement allemand à la Conférence des ambassadeurs, concernant des intrigues polonaises en Haute-Silésie, sont des faux.

origine dans les transactions commerciales des négociants anglais et américains avec les commerçants français. Tandis que les premiers passent des contrats en calculant la livre sterling à 35 francs, les seconds calculent le dollar jusque 11 francs. D'autre part, les Américains achètent de grosses quantités de francs, ainsi qu'en témoigne le relèvement du change sur Paris à New-York.

Les rentes françaises, comme précédemment, demeurent très bien tenues et le 3 0/0, surtout favorisé, se rapproche du cours de 60 francs.

Les actions de nos grandes banques résistent fort bien à l'ambiance et salueront sans doute par un bon mouvement de hausse la prochaine publication des résultats de l'exercice 1920.

Les valeurs de transports souterrains et les valeurs d'électricité sont en faveur, tandis que les valeurs de navigation, les valeurs métallurgiques et les valeurs de charbonnages sont très irrégulières.

En banque, la baisse est générale et les valeurs les
plus affectées sont les pétroles, la De Beers et les Mines
Sud-Africaines.
J. DESPRÉAUX.

136

[merged small][merged small][merged small][ocr errors][merged small][merged small][merged small][merged small][merged small][merged small][merged small][merged small][merged small][merged small][merged small][merged small][merged small][merged small][merged small][merged small][merged small][merged small][merged small][merged small][merged small][merged small][merged small][merged small][merged small][merged small][merged small][merged small][merged small][merged small][merged small][merged small][merged small][merged small][merged small][merged small][merged small][merged small][merged small][merged small][merged small][merged small][merged small][merged small][merged small][merged small][merged small][merged small][merged small][merged small][merged small][merged small][merged small][merged small][merged small][merged small][merged small][merged small][merged small][merged small][merged small][merged small][merged small][merged small][merged small][merged small][merged small][merged small][merged small][merged small][merged small][merged small][merged small][merged small][merged small][merged small][merged small][merged small][merged small][merged small][merged small][merged small][merged small][merged small][merged small][merged small][merged small][merged small][merged small][merged small][merged small][merged small][merged small][merged small][merged small][merged small][merged small][merged small][merged small][merged small][merged small][merged small][merged small][merged small]

On a signalé déjà le mouvement qui se produit dans quelques milieux financiers anglais concernant l'abaissement du taux de l'escompte de la Banque d'Angleterre. Un mouvement analogue se dessine en Suisse avec encore plus de netteté, de sorte qu'il vient d'être déclaré officiellement au Conseil National Suisse que le taux de l'escompte de la Banque Nationale serait prochainement ramené de 5 à 4 1/2 pour cent. Le marché de l'argent se révèle ainsi moins tendu dans certains pays. Cette abondance nouvelle de 'disponibilités est susceptible de jouer dans le mouvement actuel 'de détente des changes un rôle qui doit être noté.

Les coupons Roumains

Le gouvernement roumain va reprendre sous peu le paiement des coupons échus et non payés depuis 1918, sur les divers emprunts cotés en France. Le paiement se fera par tranches successives et vraisemblablement en commençant par les emprunts les plus anciens et par les titres régulièrement estampillés conformément au décret français du 10 septembre 1918. Une opération de recouponnement sera en même temps effectuée.

Nouvel emprunt Chinois

Une convention vient d'être conclue entre le ministre chinois des finances et les représentants de la corporation des banques de Hong-Kong et de Shanghai, la corporation des banques internationales, la Banque de l'Indochine et la Banque des valeurs de Yokohama, pour un emprunt de 4 millions de dollars, destiné aux secours pour combattre la famine. L'emprunt sera émis sur garantie de la surtaxe de 10 o/o qui va entrer en vigueur le 1er mars prochain sur les douanes.

Chemins Lombards

[graphic]

Le gouvernement yougo-slave ayant nommé ses délégués, la Conférence qui doit régler le régime provisoire du réseau, vient d'être convoquée. Cette Conférence aura lieu à Vienne le 5 février.

Comptoir Métallurgique de Longwy

Dans leur réunion du 21 janvier, les membres du Conseil d'administration du Comptoir Métallurgique de Longwy ont décidé la dissolution de cet orgar m, ainsi que celle du Comptoir d'Exportation des Fontes de Meurthe-et-Moselle, Cette dissolution sera effective à compter du 1er février.

Compagnie Générale Transatlantique

Bien que deux convocations aient déjà été adressées aur actionnaires de la Compagnie Générale Transatlantique, il n'a pas été possible d'obtenir le nombre de titres fixé par la loi, pour permettre la réunion d'une assemblée générale extraordinaire.

En présence de cette difficulté et en raison de la situation générale économique actuelle, le Conseil d'administration a décidé de remettre à une date qui sera fixée plus tard, la convocation des actionnaires pour l'augmentation du capital social, mais en renonçant au projet consistant à modifier la valeur nominale des actions.

Société des Transports en Commun de la Région Parisienne

(en formation)

Rappelons, pour répondre aux nombreuses questions po-sées à ce sujet, que la souscription aux 120.000 actions de 500 francs de la Société des Transports en commun de là Région Parisienne sera close le 29 janvier courant et que les; actionnaires de touts catégories des Compagnies de Trans port, dont les réseaux sont rachetés par le département, ont un droit de préférence iréductrible à cette souscription.

Ces Compagnies sont: Compagnie Générale des Omnibus de Paris; Compagnie des Tramways de Paris et du dépar tement de la Seine; Compagnie Générale Parisienne de Tramways; Compagnie des Tramways de l'Est Parisien; Compagnie des Chemins de fer Nogentais; Compagnie Elec trique des Tramways de la Rive Gauche de Paris.

De plus, ces actionnaires peuvent aussi, de même que toute personne non actionnaire, souscrire à titre réductible.

Le prix d'émission est fixé au pair de 500 francs dont 125 francs payables en souscrivant et 375 francs après la constitution de la Société.

Les souscriptions sont reçues, jusqu'au 29 janvier inclu sivement, à tous les guichets du Comptoir National d'Es compte de Paris, de la Banque Française pour le Commerce et l'Industrie, de la Banque Nationale de Crédit, de la Banque de Paris et des Pays-Bas, de la Banque de l'Union Parisienne, du Crédit Lyonnais, de la Société Générale, de la Société Générale de Crédit Industriel et Commercial.

Société Navale de l'Ouest

En vue notamment de participer dans une large mesure à la formation du capital de la Société Générale des Huiles et Pétroles, entreprise qui vient d'être créée au capital de 100 millions de francs, avec le concours de l'Anglo-Persian Oil Cy Ltd, la Société Navale de l'Ouest porte son capital de 20 à 40 millions de francs, par l'émission de 40.000 actions nouvelles de 500 francs chacune, jouissance 1er janvier 1921.

Le prix d'émission est fixé à 620 francs, payable un quart plus la prime, soit 245 francs en souscrivant, et le solde sur appels ultérieurs du conseil d'administration.

Les actions nouvelles sont réservées aux actionnaires an ciens et les personnes non actionnaires pourront, en outre, souscrire à titre réductible..

La souscription sera ouverte du 25 janvier au 15 février 1921, dans les établissements ci-après et dans leurs agences et suc cursales à Paris et en province :

Banque Française pour le Commerce et l'Industrie, Banque Nationale de Crédit, Banque de la Seine, Banque Transatlan tique, Crédit Foncier d'Algérie et de Tunisie, Crédit Havrais Notice publiée au Bulletin annexe du Journal Officiel du 24 janvier.

[ocr errors]
[merged small][merged small][merged small][subsumed][merged small][merged small][merged small][merged small][ocr errors]

inist

lus

Relations avec l'Amérique du Sud
Via Bordeaux

Dr LUCIEN-GRAUX

REINCARNÉ!

Roman de l'Au-delà

Histoire d'un homme à qui est révélée une vie antérieure et qui communique avec les morts. Curieuses révélations obtenues par médiums sur les conditions de L'EXISTENCE DANS L'INVISIBLE L'ÉDITION FRANÇAISE ILLUSTREE, 30, rue de Provence, PARIS. 28 mille. Prix net: 6 fr.

CHEMINS DE FER DE PARIS A LYON
A LA MEDITERRANEE

CHEMIN DE FER DE PARIS A ORLEANS,

[graphic]

Pendant la saison des sports d'hiver, l'ac cès des régions pyrénéennes sera facilité aux touristes par le fonctionnement régulier de trains directs (1re et 20 classes) pour Pau et Tarbes avec correspondance vers Cauteretset Luz-Saint-Sauveur d'une part, Bagnères de Bigorre et Barèges d'autre part.

HORAIRES

Aller Paris, 17 h. 15; Fau, 7 h. 02; Lourdes, 7 h. 51; Pierrefitte-Nestalas, 8 h. 35 Tarbes, 8 h. 40; Bagnères de Bigorre, 9 h. 12.

Retour Bagnères de Bigorre, 18 h. 03 Pierrefitte-Nestalas, 19 h. 57; Lourdes, 20 h. 32; Pau, 21 h. 22; Paris, 11 h. 32.

Pendant cette même période, le sleeping Paris-Pau et retour aura son parcours prolongé jusqu'à Pierrefitte-Nestalas.

LE COURRIER DE LA PRESSE

"LIT TOUT'

[ocr errors]

L'Agenda P.-L.-M. 1921, qui vient de paraî tre, contient outre une suite de « Pages choisies, un « Carnet des mois », accompagné La Compagnie du Chemin de fer d'Orléans de hors-texte en couleurs, un « Calendrier Thonneur d'informer le public que, sur du Touriste », des cartes, des « topos » d'exésentation d'un billet de passage des Com-cursions, etc... Ce volume, tiré en deux tons RENSEIGNE SUR TOUT nies Sud-Atlantique ou Chargeurs-Réunis, orné de plus de 350 illustrations, est en vente njointement avec un billet de chemin de pour Bordeaux, les bagages sont enre- au prix de 7 francs à l'Agence P.-L.-M., 88, trés directement à Paris-Quai d'Orsay pour rue Saint-Lazare, Paris, dans les bureaux de destination définitive, après visite par la ville, gares et bibliothèques des gares de la uane. L'enregistrement est fait à Paris- Compagnie, dans les agences de voyages et al d'Orsay la veille du jour fixé pour le aux rayons de papeterie des Grands Magausart des paquebots de Bordeaux Des dispo- sins. Il est envoyé aussi franco à domicile, ons spéciales sont en outre prévues pour contre mandat de 9 francs sur demande adresD0 20 les voyageurs, sans changer de voi-sée au Service de la Publicité de la Compama, jeuqu'au quai d'embarquement. gnie P.-L.-M., 20, boulevard Diderot, à Paris (12").

Fans le sens du retour, les bagages à desesde latton de Paris peuvent être enregistrés diartenement à bord du paquebot, avant son arle à Bordeaux. La visite de ces bagages iptio la Douane n'a lieu qu'à la gare de Parisdes d'Orsay, et tout est fait pour faciliter et de voyageurs le plus possible, comme à l'alla traversée de Bordeaux.

Le Gérant: A. BRUGNE.

Imprimerie G. CADET, 7, rue Cadet, Paris.

ce qui est publié dans les JOURNAUX, REVUES ET PUBLICATIONS de toute nature

paraissant en France et à l'Etranger et en fournit les Extraits sur tous sujets et Personnalités

Circulaires explicatives et Tarifs

envoyés franco

CH. DEMOGEOT, Directeur

21, Boulevard Montmartre, PARIS (2)

[ocr errors]

arisien

[merged small][ocr errors][merged small][ocr errors][merged small][merged small][merged small][merged small][merged small][ocr errors][merged small][merged small][merged small][merged small][merged small][ocr errors][merged small][merged small][merged small][graphic][merged small][merged small][merged small]

STE AME A. ANDRÉ, FILS.8. RUE DE LA TOUR DES DAMES, PARIS

« AnteriorContinuar »