La vie privée et la vie publique des Grecs

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Hachette et cie, 1901 - 570 páginas
 

Contenido

Siège
89
Lit
90
Grand coffre
91
Pithos
92
Cratère
93
Cyathos
94
Corbeille à ouvrage
95
Lampe en forme de barque
96
Ornementation dun vase
98
Costume primitif des femmes
100
Exomis et himation
102
Chlamyde
103
Chiton féminin
104
Costume dintérieur et de sortie
105
Himation féminin
106
Barbe primitive
107
Coiffures primitives
108
Chevelure du Ive siècle
109
Coiffures de femmes
110
Femme élégante de Tanagra
115
Pendant doreille
116
Autre bracelet
117
Ceinture
118
Miroir
119
Repas grec
121
Esclave cuisinier
125
Danseuse
128
Exposition du mort
145
Convoi funèbre
146
Cithare et flûte
239
Chariot grec
248
Le Parthénon dAthènes
267
Le rituel Fustel de Coulanges
271
Persistance des pratiques religieuses Plutarque
272
Le culte à lépoque homérique Maury
274
Description dun sacrifice Euripide
277
Cérémonie expiatoire Sophocle
278
Abondance des sacrifices Inscription Caillemer
279
Offrandes aux dieux Homolle
280
Une fondation pieuse Xénophon
283
Revenus du temple de Délos Homolle
284
Les exvoto à Délos Diehl
285
Débiteurs du temple de Délos Inscription
287
Administration des finances dApollon délien Homolle
288
La prière Schömann
289
Les Panathénées Curtius
290
La procession des Panathénées Taine
292
La fête des Anthestéries à Athènes Fivel Lenormant
294
Représentations dramatiques Gow
298
Théâtre dAthènes
299
Acteur tragique
301
Acteur comique
302
Le pèlerinage dOlympie Laloux et Monceaux
303
Altis ou enceinte sacrée dOlympie
304
Les jeux dOlympie Laloux et Monceaux
307
Stade dAthènes
310
Saut avec des haltères
312
Jet du javelot à laide dune courroie
313
Croyance des Grecs au surnaturel E Havet
317
Un Athénien superstitieux Théophraste
318
Loracle de Delphes BouchéLeclercq
319
Questions posées à loracle de Dodone Inscriptions
322
Oracle de Trophonios à Lébadée BouchéLeclercq
323
Les mystères dEleusis Decharme
326
LE GOUVERNEMENT 1 Fondation des villes Fustel de Coulanges
331
Les repas publics à Sparte Plutarque
349
Les dèmes et les tribus
350
Amour de la liberté Euripide
352
Préférence donnée au gouvernement de la classe moyenne Euripide Aristote
353
Les institutions démocratiques
354
LAssemblée athénienne daprès les poètes comiques Couat
356
Une séance de lAssemblée athénienne Euripide
358
Cavalier
423
Fortifications de Messène
435
Porte de Mégalopolis à Messène
437
Avant dune trière
441
Le Pirée
446
Plan du Parthénon
481
Colonne dorique
482
Chapiteau ionique
483
Procession des Panathénées frise de la cella du Parthenon
485
Procession des Panathénées frise du Parthenon
486
Les débuts de la sculpture en Grèce Perrot
491
Idoles primitives
492
Idoles primitives
493
Les statues peintes de lAcropole dAthènes daprès Collignon
494
Phidias daprès Collignon
496
Athéna Parthenon
501
Une métope dOlympie Rayet
504
Métope dOlympie Héraclès et le taureau crétois
505
Les marbres de Pergame Rayet
506
Autel de Pergame restauration
507
Basrelief de Pergame Groupe dAthéna
510
La peinture grecque P Girard
511
Polygnote P Girard
514
La fabrication des vases peints Rayet et Collignon
519
Atelier de potier
521
Four de potier
523
Une peinture de vase Rayet
524
Peinture de vase archaïque
525
Peinture de vase Achille et Troïlos
526
La fabrication des terres cuites Pottier
527
Les figurines de Tanagra Pottier
531
Statuette de Tanagra
532
Statuette de Tanagra
533
Statuette de Tanagra
534
Statuettes de Tanagra
535
Coupe en or avec cannelure
536
Diadème en or 557
537
Rondelle en or
538
Bouton en or
539
Pendant doreille
540
Lorfèvrerie mycénienne daprès Perrot
541
Vases de Vaphio
543
Le coffre de Cypsélos Pausanias
545
Objets dorfèvrerie trouvés dans le Bosphore Cimmérien Rayet
547
Collier en or
549
Collier
550
Phiale
552
Vase de Nicopol
553
Les graveurs de monnaies Fr Lenormant
555
Monnaie dÉvainetos 5 6
556
Lhymne à Apollon daprès Th Reinach
558
CHAPITRE IV
565
CHAPITRE V
566
CHAPITRE VIII
567
LARMÉE ET LA MARINE
569
FIN DE LA TABLE DES GRAVURES
570
58

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Pasajes populares

Página 270 - ... pour chaque dieu par la religion de chaque famille ou de chaque cité. En vain le cœur le plus fervent offrait-il aux dieux les plus grasses victimes ; si l'un des innombrables rites du sacrifice était négligé, le sacrifice était nul. Le moindre manquement faisait d'un acte sacré un acte impie. L'altération la plus légère troublait et bouleversait la religion de la patrie, et transformait les dieux protecteurs en autant d'ennemis cruels.
Página 338 - Le citoyen était soumis en toutes choses et sans nulle réserve à la cité ; il lui appartenait tout entier. La religion qui avait enfanté l'État, et l'État qui entretenait la religion, se soutenaient l'un l'autre et ne faisaient qu'un ; ces deux puissances associées et confondues formaient une puissance presque surhumaine à laquelle l'âme et le corps étaient également asservis.
Página 139 - Se promenant dans l'enceinte sacrée, elle se moqua de quelques-unes des guérisons, prétendant qu'il était invraisemblable et impossible que des boiteux marchassent, et que des aveugles vissent simplement pour avoir eu un songe. S'étant endormie, elle eut une vision. Il lui sembla que le dieu lui...
Página 340 - L'Etat n'avait pas seulement, comme dans nos sociétés modernes, un droit de justice à l'égard des citoyens. Il pouvait frapper sans qu'on fût coupable et par cela seul que son intérêt était en jeu.
Página 338 - Sa fortune était toujours à la disposition de l'État; si la cité avait besoin d'argent, elle pouvait ordonner aux femmes de lui livrer leurs bijoux, aux créanciers de lui abandonner leurs créances, aux possesseurs d'oliviers de lui céder gratuitement l'huile qu'ils avaient fabriquée.
Página 340 - Le gouvernement s'appela tour à tour monarchie, aristocratie, démocratie ; mais aucune de ces révolutions ne donna aux hommes la vraie liberté, la liberté individuelle. Avoir des droits politiques, voter, nommer des magistrats, pouvoir être archonte, voilà ce qu'on appelait la liberté; mais l'homme n'en était pas moins asservi à l'État.
Página 340 - Or l'ostracisme n'était pas un châtiment ; c'était une précaution que la cité prenait contre un citoyen qu'elle soupçonnait de pouvoir la gêner un jour. A Athènes on pouvait mettre un homme en accusation et le condamner pour incivisme, c'est-à-dire pour défaut d'affection envers l'État. La vie de l'homme n'était garantie par rien dès qu'il s'agissait de l'intérêt de la cité. Rome fit une loi par laquelle il était permis de tuer tout homme qui aurait l'intention de devenir roi2.
Página 339 - ... l'État eût sévèrement punie. Socrate fut mis à mort pour ce crime*. La liberté de penser à l'égard de la religion de la cité était absolument inconnue chez les anciens. Il fallait se conformer à toutes les règles du culte, figurer dans toutes les processions, prendre part au repas sacré.
Página 250 - Il jouissait de la lumière , il s'effrayait de la nuit, et quand il voyait revenir «la sainte clarté des cieux , » il éprouvait de la reconnaissance. Sa vie était dans les mains de la nature; il attendait le nuage bienfaisant d'où dépendait sa récolte; il redoutait l'orage qui pouvait détruire le travail et l'espoir de toute une année. Il sentait à tout moment sa faiblesse et l'incomparable force de ce qui l'entourait. Il éprouvait perpétuellement un mélange de vénération, d'amour...
Página 338 - Église. De là sa force ; de là aussi son omnipotence et l'empire absolu qu'elle exerçait sur ses membres. Dans une société établie sur de tels principes, la liberté individuelle ne pouvait pas exister. Le citoyen était soumis en toutes choses et sans nulle réserve à la cité ; il lui appartenait tout entier. La religion qui avait enfanté...

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