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Monnaie et boutons de culottes.

Le manque de boutons de culotte se fait, paraît-il, sentir beaucoup dans la Russie rouge. « Un homme m'a dit déclare le capitaine Mc Cullagh que, s'il perdait un bouton de culotte, il lui fallait, pour en obtenir un autre, obtenir tout d'abord une autorisation de son comité de maison », puis la remettre à un commissaire. Il lui faut ensuite se rendre à un bureau du gouvernement, lequel lui donne un mot pour le magasin d'Etat. Là, il fait queue dehors, tout le jour, pour s'apercevoir quand son tour viendra d'être servi, que tous les boutons ont été distribués et qu'il lui faudra se rendre à un magasin semblable à l'autre bout de la ville, et y faire queue encore tout un jour.

C'est pourquoi, lorsqu'un bouton apparaît à la sacristic parmi les offrandes de l'office, les pauvres prêtres russes et polonais en conçoivent une grande joie, car tout le papier-monnaie et tous les timbres-poste que les assistants versent généreusement dans les plats des quêteurs ne peuvent même acheter un paquet de ciga

rettes.

Le Français, tel qu'ils le voient.

En lisant le livre de souvenirs que publie actuellement le capitaine T.-A. White, de l'armée anglaise, on se demande avec inquiétude où il a rencontré les paysans français qu'il nous décrit.

<<< Les enfants de mes hôtes ne demandent ni chocolat, ni gâteaux, ni bonbons, mais de la bière et du champagne. Un gamin de cinq ans fume, devant sa mère, autant de cigarettes qu'il en peut obtenir. >>

D'après le capitaine White, on jette chaque jour quelques grains de café et un peu d'eau sur le vieux café.

Et dans ce breuvage, jamais frais, on fait cuire les œufs. Un officier anglais qui demande un bain, un tub, est considéré par les paysans français comme un phénomène. Le dimanche, les paysannes françaises passent les vêtements propres par-dessus les vêtements de travail et, alors seulement, se passent sur la figure un chiffon mouillé.

Espérons qu'on n'écrira pas plus tard l'histoire du paysan français d'après les souvenirs d'un officier an glais !

Affaires Intérieures

La Chambre est en vacances

Dans le Palais-Bourbon, qui a pris sa tenue de vacances, il n'y a plus que de rares députés, des plâtriers et des peintres, des tapissiers et des lingères, et l'équipe des journalistes parlementaires presque au complet.

Mais ces hôtes ne sont pas mus par le souci de nouvelles sensationnelles. Ils sont attirés simplemnt par la fraîcheur. Est-ce l'effet des rencontres récentes de M. André Tardieu et de M. Loucheur, ou des entrevues multi

ples de M. Bonnevay et de M. Edouard Ignace ? Toujours est-il qu'une agréable, qu'une délicieuse fraîcheur circule dans les couloirs du Palais-Bourbon.

« Il est certain qu'en ce moment, il ne fait bon qu'ici... et dans le métro », fait remarquer, satisfait, un membre de la Commission des finances à un sien ami de pro vince, venu le visiter au Palais.

« Oui, fait avec regret l'ami qui s'éponge. Mais, dans le métro, c'est plus cher.

Et puis, il y a tout de même d'autres députés. Les uns, par devoir, comme les questeurs. Les autres, par amour paternel, comme M. Puech, dont le fils est candidat au Conseil municipal. Quelques-uns, par habitude, et à cause de la crise des loyers. Quelques autres, par amour : « Parce que, répond sévèrement un député interrogé à ce sujet, parce que j'aime le Parlement

comme il doit être aimé... Pour lui-même. ».

D'autres ne répondraient pas la vérité en répondant cela. Ils viennent au Palais-Bourbon pour dire du mal du gouvernement. Ils ne se pardonnent pas de l'avoir laissé partir sans une vigoureuse et dernière offensive que le hasard eût peut-être couronnée de succès. Ceux-là sont les Inconsolables.

L'un explique, plein d'amertume, que c'est un scandale d'être parti sans avoir voté la convention avec les Compagnies de chemins de fer, adoptée enfin - par le Sénat.

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- M. Sibille, président de la Commission des chemins de fer, explique-t-il, ne demandait pas mieux. Mais voivingt-quatre heures, n'eût pour lui des conséquences fulà ! M. Briand a eu peur qu'un retard, ne fût-il que de nestes. On ne sait jamais ce qui peut arriver. Alors, il est intervenu auprès de Sibille, et Sibille, vous le savez, est comme lui député de la Loire-Inférieure. »>

«En somme, observe un érudit, la déveine des Compagnies, c'est que M. Briand ne soit plus député d'e Saint-Etienne. Car, alors, il ne serait pas le collègue de Sibille. >>>

Un autre s'indigne : « Nous lui avons donné carte blanche pour aller à Washington, et il va partir comme cela, sans surveillant, sans directive !...

--- « Mais, objecte quelqu'un, il y a déjà eu les vacances parlementaires alors que le ministre des Affaires étrangères, qui était M. Pichon, était très fatigué. Il y en a même eu alors que le chef de l'Etat, lui-même... »

Mais l'autre, inexorable et féroce : « Cela valait mieux qu'avec les gens bien portants !... » et il explique : « La France a l'habitude de se sauver toute seule 5

-« Et partir! fait un troisième, qui n'omet vraiment aucun argument, partir sans avoir réglé la succession d'Abel !

- «Mais d'abord, répond un collègue conciliant, de qui la fraîcheur adoucit les mœurs, pourquoi voulez-vous que la succession d'Abel soit ouverte ?

Un ami de la statistique explique : « Ce qu'Abel a perdu à la mort d'Etienne, il l'a regagné à la mort d'Eugène Lefebvre. Ainsi l'équilibre est rétabli. Il ne s'agit plus que de savoir si le prochain député d'Algérie qui doit mourir, sera un partisan ou un adversaire d'Abel. ». « Cependant, fit un ministériel égaré dans les couloirs, la stabilité des gouverneurs généraux ne s'impose moins que la stabilité ministérielle pour les mêmes

pas

raisons.

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Mais on le conspue, et, hâtivement, il s'éloigne.

Tels sont les propos amers, dans le groupe des Inconsolables.

Et M. Saumande, questeur, et M. d'Iriart d'Etchepare, président de la Commission de comptabilité, qui restent par devoir, pour veiller à l'agrandissement du salon le coiffure, sourient, indulgents, à ces propos.

Les ministres ont, hélas, bien d'autres occupations en tête. Ils sont attelés au redoutable travail des promotions du 14 juillet.

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Ils tissent pour l'Officiel une toile de Pénélope que chaque journée détruit, car chaque journée amène des soiliciteurs nouveaux et des arguments nouveaux. M. Barthou se demande comment il peut avoir encore des croix à distribuer après la clôture des travaux de la commission Fayolle. « Eh quoi ! fait-il, tout le monde n'est-il pas décoré ?» Mais ce sont là propos de sceptique. Le travail des promotions est un écrasant labeur, et les plus honnêtes gens du monde, à qui ce travail incombe, sont près d'en être accablés. On conte que M. Léon Bérard, en perd le boire et le manger. D'aucuns assurent que le caractère charmant de cet homme aimable s'est aigri quelque peu, depuis qu'il ne peut aller au théâtre ni dîner en ville, ni s'arrêter dans une promenade, ni souper au cabaret, sans que mille solliciteurs essaient de lui arracher une promesse formelle. En vain, M. Bérard leur représente que la Légion d'honneur a pour but de consacrer des situations acquises et non de récompenser le mérite. Personne ne veut rien entendre : « Cependant, dit M. Léon Bérard, il est clair que le mérite intellectuel et artistique du pays, que je suis chargé de récompenser, dépasse de beaucoup la quantité de ruban qui s'y fabrique ! »

Le croirait-on ? M. Léon Bérard, en proie aux tourments d'une situation sans issue, est l'objet de la jalousie et de l'envie de ses collègues. Il dit à l'un d'eux son chagrin de ne pouvoir reconnaître par une cravate le mérite éminent d'un artiste illustre. Mais l'autre : « Vous pouvez du moins lui donner les palmes ! » soupire-t-il.

Il est, en effet, des ministres qui n'ont pas cette position de repli.

Aussi, le vrai malin, dans le ministère, est M. le Garde des sceaux Bonnevay, qui, lui, a expédié, rapidement et sans rien dire, sa promotion. « C'est une erreur de croire, professe-t-il, que le temps travaille pour nous. >>

« Il ne disait pas cela lorsqu'il s'agissait des loyers remarque aigrement M. Ignace.

Mais, en attendant, M. Bonnevay sourit en regardant M. Léon Bérard se débattre dans les affres de la chaleur et de l'agonie.

Pour consoler les non-promus, contons cette petite his

toire.

Un chef de cabinet saisit un dossier, écarté avec la mention « Trop jeune » inscrite au crayon bleu.

Mais, consciencieux, il contrôle le dossier et remarque... que cette mention est de 1881 !

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tre, qui ne surprendra ni l'historien, ni le psychologue, Le vendredi 2 juillet, s'est produit un coup de théâmais qui, j'espère du moins, éclairera les philosophes et les juristes.

Le traité d'alliance, signé le 13 juillet 1901, entre la Grande-Bretagne et le Japon, renferme une clause qui est en contradiction absolue avec les articles 7, 10 et 15 du Covenant dressé par cette Société des Nations que John Bull a tenu lui-même, si j'ose dire, sur les fonds baptismaux.

Aussi fut-il pris de scrupules. En juillet dernier, les gouvernements anglais et japonais tombèrent d'accord sur le texte d'une note collective, adressée au secrétariat général de la Ligue des Nations. L'alliance ne sera pas renouvelée avant que le texte ait subi des retouches. importantes. Cet engagement solennel équivaut à une dénonciation expresse, puisqu'il la présuppose. Au bout du délai prévu dans le contrat, c'est-à-dire au bout d'un an, le pacte, tel qu'il a été rédigé le 13 juillet 1901, expire, afin qu'il puisse être retouché et, ultérieurement, renouvelé. Cette interprétation irréfutable avait été celle des conseils juridiques de la Couronne anglaise. Le délai ainsi prévu expirait le 13 juillet 1921. La conférence impériale avait été convoquée assez tôt pour pou. voir se prononcer en temps utile sur les modifications à insérer dans le contrat dénoncé. Or, le 2 juillet, le lord chancelier, lord Birkenhead, proclame solennellement que cette interprétation est inexacte: le traité n'a pas été l'objet d'une dénonciation formelle. Il est toujours en vigueur. Un préavis reste nécessaire pour le dénoncer. A moins d'un avertissement en forme authentique, qui ne prendrait effet que le 13 juillet 1922, le contrat, qui viole le Covenant de la Société des Nations, conserve tout son effet, sine die.

On retrouve, dans cette solution inattendue, la souplesse juridique, la sérénité doctrinale, qui caractérisent non seulement lord Birkenhead, mon ancien camarade d'Oxford, un avocat subtil, mais encore Lloyd George lui-même, un avoué retors.

Cette volte-face, s'il faut en croire le Times du 4 juillet, a été commentée avec « quelque acrimonie >> par les ministres coloniaux, gens plus simples et esprits plus frustes. Ils ont eu quelque mal à découvrir la triple cause de ce coup de théâtre.

Le marquis Curzon et Mr Winston Churchill avaient escompté que le renouvellement du Traité serait approuvé sans long débat par la Conférence impériale. Les premiers ministres sud-africain et australien n'avaient-ils pas, en effet, modifié leur attitude antérieure et accepté la solution anglaise? Mais le Canada fut moins docile. Le traité anglo-japonais a obligé les Etats de l'Est à abroger les mesures qu'ils avaient prises pour restreindre l'émigration asiatique. C'est ainsi, notamment, que les stipulations, qui défendaient dans les conventions passées par la Colombie britannique, en vue des travaux publics, des concessions minières, des coupes forestières, l'emploi d'une maind'œuvre asiatique, ont été interdites par le cabinet fédéral sous la pression anglaise. Or, bien qu'en 1907 un accord ait été conclu avec le gouvernement japonais pour limiter à 400 personnes par an l'immigration japo

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Sur les 7.400 Japonais, fixés depuis 1907 au Canada, les 4/5 sont établis dans la Colombie britannique. Mais l'immigration japonaise ne représente qu'une fraction de l'immigration asiatique. Au cours des huit dernières années, 20.342 Chinois se sont installés dans le Dominion et les 5/6° dans la Colombie. Des Hindous ont également fait leur apparition. Depuis 1900-1901, 63.000 Orientaux ont pris racine au Canada. Les Japonais possèdent plus de 500 fermes dans la Colombie britannique. Il y a un an, des agents, opérant pour leur compte, achetaient partout des domaines agricoles. Ils ont à peu près accaparé les pêcheries maritimes, les coupes forestières, la culture maraîchère. Ils réussissent aussi bien dans les terres à défricher que dans le service des domestiques. Les Hindous et les Chinois imitent les Japonais. Ils font preuve d'initiative et de solidarité. Ils gagnent des écus et prennent racine.

Les protestations de la Colombie britannique, où résident 66 o/o de la population asiatique, n'ont pas été scules à dicter au cabinet fédéral son opposition contre le renouvellement du traité japonais. Des sentiments différents imposent aux Etats de l'Ouest, à la province de Québec en particulier, une attitude également hostile. Le correspondant du Times à Ottawa signalait, le 28 juin dernier, que les Canadiens redoutent de mécontenter les Etats-Unis et d'engager des dépenses nouvelles. Les dépenses du Dominion sont beaucoup plus élevées que celles de l'Angleterre, proportionnellement aux charges du pays et au nombre des habitants. D'autre part, le Canada fait plus de la moitié de son commerce avec les Etats-Unis. Le rail contribue plus que la marine à sa prospérité. La doctrine de Monroe le protège mieux que les escadres de l'Amirauté. l'opinion est-elle hostile à toute politique, qui risquerait d'accroître les sacrifices budgétaires du Parlement canadien et de heurter les susceptibilités diplomatiques des Etats-Unis.

Aussi

En présence de cette hostilité, il devenait impossible à la Conférence impériale d'aboutir à une décision unanime avant le 13 juillet 1921. Il était nécessaire, pour plusieurs ministres et notamment pour les représentants du Canada, de consulter leurs Parlements respectifs.

Avec quelque embarras, le marquis Curzon dut demander à l'ambassadeur japonais s'il ne serait pas possible de proroger, pour trois mois, la validité du traité d'alliance. Le représentant du Soleil Levant, avec un mystérieux sourire, répondit que les renouvellements trimestriels n'étaient de mise que dans les locations en meublé. L'alliance japonaise s'achète dans un contrat d'ordre différent. Et le Foreign Office d'envoyer au diable les exigences des juristes internationaux et les méthodes de l'ère démocratique !

D'ailleurs, fit-on remarquer au correspondant diplo matique du Daily Telegraph, « puisque les trois Etats intéressés dans le problème du Pacifique doivent se réunir pour délibérer sur le problème naval, l'Angleterre s'y trouvera dans une situation meilleure, si le traité anglo-japonais reste en vigueur. Une dénonciation prématurée aurait aliéné la bonne volonté nipponne, sans valoir le moindre avantage ni aux colonies britanniques ni aux Etats-Unis. Les douze mois qui viennent sont considérés par les pessimistes comme la période la plus critique dans les relations américo-japonaises. Et par

conséquent, alors que nous sommes l'ami de l'associé de l'un des Etats, si nous restons allié de l'autre, nous serons dans une situation particulièrement favorable pour atténuer les divergences qui pourraient surgir. »

Et docile à cette triple argumentation de fait, lord Birkenhead déclara que le contrat du 13 juillet 1901 conservait toute sa valeur. Un avenant, rédigé en termes d'une prudente généralité, admit, au cas de conflit entre le texte du traité et celui du covenant, la prépondérance du covenant

aux

Si le Quai d'Orsay s'était permis une opération semblable, s'il avait, à quelques mois d'intervalle, successivement affirmé qu'un traité était caduc et valable, s'il avait paru se réserver le droit, comme membre de la Société des Nations, d'imposer certaines règles tout en ne les observant pas, quelles clameurs n'eût pas soulevé pareille attitude, de l'autre côté des Alpes ou même sur l'autre rive de la Manche? Ne sait-on pas, déjà, que la France assoiffée d'impérialisme rêve de fouler pieds les lois d'un code récent et les traditions de l'équilibre européen ? J'espère qu'il se trouvera bientôt un Pascal pour dénoncer ce jésuitisme diplomatique, rappeler les lois éternelles et justifier l'honnêteté française. Qui écrira les Lettres provinciales de la France calomniée ? L'offre faite par le Président Harding, à la République, de figurer dans une conférence d'où elle avait été soigneusement exclue, constitue une première réparation. La France peut et doit en recevoir d'autres plus éclatantes encore.

JACQUES BARDOUX.

NOTES ET FIGURES

Lippmann est mort.

C'était, il y a quelques jours, en mer, à bord du pa quebot France, qui ramenait d'Amérique les membres de la mission Fayolle. Groupés autour du maréchal, dans l'un des salons du bord, les hommes auxquels venait d'être confié le difficile honneur de plaider, auprès de l'opinion publique canadienne, la cause de notre pays, recevaient officiellement l'un des passagers, M. Myron Herrick qui, pour la seconde fois, venait à Paris comme ambassadeur des Etats-Unis.

De 1912 à 1914, M. Myron Herrick avait été titulaire de l'ambassade américaine en France; mais il allait la quitter quand la guerre éclata. Aussitôt il câbla à Washington pour demander de ne pas partir encore. Au moment où l'avance allemande vint obliger les pouvoirs publics à quitter Paris pour Bordeaux, il refusa de les suivre, seul de tout le corps diplomatique, afin, disait-il, « si l'ennemi entrait à Paris, de prendre sous la protection officielle des Etats-Unis les monuments et les établissements scientifiques de la capitale ». Le danger disparu, après la victoire de la Marne, il cédait la place à son successeur, rentrait dans son pays et s'y faisait le champion des idées françaises.

D'un mot, le maréchal évoqua ces souvenirs, et, dans sa réponse, M. Myron Herrick déclara que le patrimoine scientifique français appartient à l'humanité tout entière, puis il eut un mot aimable pour les savants que comptait la mission Fayolle; et il formula le souhait affectueux de voir voir Lippmann promptement rétabli.

Hélas, le lendemain, le grand physicien était mort, et c'est dans un cercueil qu'il a débarqué sur la terre de France.

Fils d'une vieille famille originaire d'Alsace, il était né à Hallerich, dans le Grand-duché de Luxembourg, le 10 août 1845. Normalien en 1868, il servit comme artilleur pendant le siège de Paris, puis en 1872 entre-.

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