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Voici ce taire anglo-franco-grecque appuyée par des tanks, des que fit l'impérialisme anglais. gaz asphyxiants, des avions et de l'artillerie lourde réJi ne veut pas d'une Turquie indépendante : n'ayant glerait la difficulté en six semaines. pu imposer au nationalisme turc le mandat anglais, il Ce fut exactement l'argument de Venizelos pour la poursuit aujourd'hui le dépècement de la Turquie. Son grande offensive grecque de juillet dernier. Or, quelle but immédiat est de prouver aux Turcs que tenir tête à est aujourd'hui la situation de l'Angleterre en pays d'Isla Grande-Bretagne conduit à l'abîme. Il veut les con lam? Partout détestée pour sa guerre acharnée contre la Turquie, elle a perdu tout prestige. Mais nous Plusieurs fois, l'Angleterre crut réussir. L'offensive a-t-elle consultés avant d'entamer sa lutte actuelle contre grecque doublée par l'offensive politique en Anatolie, l'Islam? Si elle s'est lourdement trompée, devons-nous par une formidable levée de la presse en Europe fut endosser le fardeau de ses erreurs ? trois ou quatre fois sur le point d'aboutir, mais le natio- Non, car en Orient elle nous a partout combattus. nalisme turc parvint à réagir en temps voulu. La solidarité anglo-française fut la plus grande duperie Aujourd'hui, il est aux prises avec une attaque de du monde. L'Angleterre nous accuse d'avoir semé par envergure qui l'oblige à donner le maximum de tout des germes de libéralisme, d'avoir inspiré les natiol'effort. Il le donne. L'Angleterre ne se décourage pas. nalismes. Cela est inexact, car ce n'est pas nous ments sont en route pour l'Anatolie. hele obtient une trêve du côté de l'Irlande et ses régi- qui avons refusé d'admettre le principe de l'alliance anglo-française sur le terrain oriental ; c'est l'Angleterre. qui a voulu agir seule. soldats turcs, il faut les premiers soldats du monde, les La France eut, de tout temps, une politique musulsoldats français. Comment engager ceux-ci dans la mane exclusivement française et fort libérale, qui lue valut son prestige en Orient. Nous sommes à même L'opinion publique française s'y refuse, le gouverne- aujourd'hui, mieux qu'aucun autre peuple européen, de jamais l'impérialisme britannique ne lâche le morceau pere français ne tient pas a passer outre. N'importe , comprendre ce qui se passe en Asie, de nous y adapter de le canaliser, non pour asservir, mais pour pacifier et endiguer les extrémismes, pour soutenir les éléments de d'ingénieuses dépêches de Londres et d'Athènes répéte-vail, la prospérité pour tous, sans distinction de race Une campagne de presse vigoureusement conduite, reconstruction. Nous voulons la paix du monde, le tratort chaque jour au grand public d'Angleterre et de sans luttes religieuses. Chacun libre dans son église on Х Х dans sa mosquée, chacun chez soi dans son pays. Le qui relient télégraphiquement l'Orient à l'Europe, et que Quant à nous, il ne nous est plus possible de nous niaux anglais ; mais hâtons-nous ! Les offensives qui ont précédé celle qui se déroule en Bien que des voix autorisées s'élèvent enfin, soit à Lon- ce moment ayant échoué, le général Harrington, comdres, soit à Paris, pour protester contre la politique mandant en chef des troupes alliées à Constantinople , d'expédients, les Grecs n'en continuent pas moins à vient d'esquisser une négociation avec Angora. La pour« pacifier » l'Anatolie. Pour la quatrième fois, ils rava- suivre, ce serait reconnaître officiellement Moustapha gent ses plus riches provinces, pillent, brûlent, violent, Kemal pacha comme généralisime des armées turques, et tuent. Ils rencontreront sans doute, et aux lieux-mêmes comme chef du gouvernement national et le mot « kémaqu'Ismet pacha a choisis - je viens récemment de les liste » devrait alors disparaître du vocabulaire des comparcourir -- la sanglante défaite, mais si tant d'attentats muniqués officiels et officieux, des agences de Londres, décuplent et exaltent la bravoure du soldat turc, ils ne de Paris, d'Athènes ou de Constantinople. Ainsi que le facilitent pas la solution. disait récemment Kemal : « Je pense qu'il n'y a pas ici L’Islam ne doute pas qu'une nouvelle croisade soit de kemalistes, mais simplement des nationalistes, et engagée contre lui ; l'Angleterre la dirige, ses officiers que nous allons supprimer ce terme "impropre que l'on conduisent l'attaque. En ce moment même, des contin- s'acharne à nous appliquer. Notre mouvement n'est plus gents anglais débarquent sur les rives de la Marmara. celui d'un homme mais celui d'une nation. » Comment décider les contingents français à les appuyer? Dès que le War Office l'exigera, avec cette décision et En provoquant le massacre général des chrétiens de l'in- cet ensemble qu'il faut reconnaître aux dirigeants de térieur que nulle puissance ne pourra arrêter une fois l'empire britannique, la Turquie nationaliste prendra commencé. Aussi Grecs et Anglais font-ils tout pour cela. rang de puissance officiellement admise dans l'aréopage Un jour, Moustapha Kemal, las de lutter à l'intérieur con- des nations. Cela n'empêchera pas l'Angleterre de contitre l'oeuvre des agents d'information et d'agitation, Grecs nuer à la combattre. et Arméniens, contre les chefs des missions protestantes La flotte britannique méditerranéenne soutient la thèse américaines, contre la difficulté de ravitailler, de proté- de M. Lloyd George et de lord Curzon par une mani ger et de surveiller les agglomérations hostiles, terrori- festation dans les eaux du Bosphore, et les Turcs qu'imsées par l'attente des représailles, donnera peut-être le pressionnent une force dont ils ne méconnurent jamais signal si impatiemment provoqué par ses adversaires : la réalité, s'en inquiètent à juste titre. Se souviendrontalors quel spectacle affreux verra-t-on ! Depuis deux ils que, sans la France, jamais le nationalisme turc ans, Kemal se débat contre cette éventualité ; depuis n'aurait triomphé ? Au lendemain de l'armistice, ce sont deux ans il s'efforce de prouver sa volonté de ne pas les officiers français de l'armée d'Orient et les officiers déchaîner un mouvement xénophobe et antichrétien, de marine français placés à Constantinople qui le dé. mais nous ne lui simplifions pas la tâche. couvrirent, et l'appuyèrent sitôt qu'ils en comprirent la Chaque offensive grecque ébranle l'Asie musulmane sincérité et la vitalité. Aujanrd'hui même, que ne doit-ä] jusque dans ses ramifications les plus lointaines, de nou- pas à notre haut-commissaire à Constantinople, le général velles députations arrivent à Angora, offrent de nou- Pellé ? Par contre, je n'ai pas à lui apprendre d'où lui veaux concours en argent et en hommes. Comment viennent ses difficultés actuelles à l'intérieur de l'AnaMoustapha Kemal pourra-t-il continuer à soutenir de- tolie. vant ses ministres at son Parlement la thèse d'une en- La France doit prendre l'initiative du premier accord, tente avec la France précédant l'accord avec une Angle- non pour empêcher l'Angleterre de faire l'indispensable terre qui ne serait plus celle de M. Lloyd George et de paix qui seule peut sauver sa mise en Orient, mais pour lord Curzon, si les solutions continuent à se faire marquer notre droit d'exercer une prédominance sur les attendre? tractations en cours. Pourquoi hésitons-nous ? C'est que, Angora sait exactement quels sont les deux ou trois nous n'avons pas de politique islamique ; nous nous en hommes en France qui l'emportèrent tant de fois sur tenons aux actions éparses, aucun lien ne les unit. Tout l'opinion publique ou sur le Parlement. Notre presse ira mieux le jour où nous consentirons à créer un orgarépand là-bas les raisons de cette résistance, envers et nisme solide et souple à la fois, chargé d'appliquer la contre tous nos intérêts les plus évidents, et l'Anatolie formule française : unifier et non asservir. Ce jour-là, finira par penser que sommes nous ne marcherons plus à la dérive, nos paroles seront victimes de nos dissensions intérieures pour jouer à écoutées, car elles répondront à ce que tous nous demanl'extérieur un rôle de premier plan. dent. Pendant que nos hésitations se prolongent, habilement Malheureusement, notre développement à l'extérieur conduites par ceux dont le scrupule n'est pas le facteur reste déplorablement dépendant de nos discussions indominant, la croisade anglo-saxonne en Anatolie suit térieures. Plus que jamais, en ce moment, à l'instant où son cours. Je vois encore des pauvres cadavres de soldats la paix s'élabore, nous sommes entravés par les quesraidis dans la mort ; il y en avait derrière chaque buis- tions des personnes. Et puis nous vivons de notions son malgré la diligence du service sanitaire turc. Ce fausses sur l’Islam. Qui se charge chez nous de découvrir n'étaient certes pas ces malheureux qui avaient désiré les liens établis entre les divers groupements asiatiques ? venir jusqu'ici combattre pour l'impérialisme anglais. Si Il faudrait aller les voir. Sur place, tout s'éclaire. Sitôt l'on établissait le bilan des fautes commises par les Al- le retour, la porte se referme, le silence se fait, imposliés depuis leur armistice, et celui des efforts du gou- sible de continuer à comprendre. Que d'idées fausses vernement nationaliste pour circonscrire les effets de on a ici sur le gouvernement d'Angora ! ces erreurs, si l'on faisait de tout cela 'un tableau exact Djelladdine Arif bey me résumait ses revendications et clair, il n'est pas chez nous un homme de bon sens précises : « Avant la guerre, disait-il, nous étions enchai. et de droiture qui ne s'indignerait. Mais sait-on seule- nés par les capitulations. Par elles, notre industrie e ment, en France, que les Anglais sont maîtres des câbles notre commerce ont été éteints, notre justice a été par a : nous a notre argent disponibles doit ar otte. mal; nes... » lysée , nous étions à la merci de l'étranger. La loi de tion d'Irlande a fait un grand pas et peut-être va-t-ettle íbre concurente se trouvait, abolie par suite du régime être réglée malgré lui. C'est, ex effet, à l'initiative percapitulaire . Le pacte national, pédigé à Constantinople sonnelle du roi George V qu'est due la conférence mai lors de l'ouverture du Parleinent, en janvier 1920, a fixé réunit le gouvernement et M. de Valera. le minimum de ce que nous devons obtenir. Nous sommes Tout cela peut-il nous permettre d'espérer que la palirésolus à n'y pas renoncer. En cas d'échec, nous nous tique anglaise tout entième changera son orientation? contenterions de cette épitaphe : « Le Turc a su mourir Ce serait peut-être montrer trop d'optimisme que de le pour son indépendance. Nous voulons être maîtres chez penser. nous comme le charbonnier l'est chez lui. Nous voulons SERGE ANDRÉ.. être libres , absolument. « Pas de bureaucratie. Lorsque j'étais ministre de la Par ct par là Justice, je fis marcher mon organisation avec vingt-cinq Souvenirs poétiques. employés . L'administration centrale de la Justice ionctionna régulièrement Chaque demande ou lettre adres: Un auteur trouvait que Mile Cécile Sorel s'agitait sée par les procureurs recevait une réponse immédiate ; plus qu'il n'était de raison à l'occasion de ces charmance qu'un personnel de trois cents employés ne put obte tes manifestations poétiques que la Comédie-Française nir à Constantinople. Chaque département de l'Etat offrait pendant cette saison. Elle s'agitait non pour ellesuivit cette même méthode. En ce moment encore l'As même, car ses chevrons de présence sous les illustres semblée nationale s'en tient à cette organisation. Tout lambris lui permettaient d'élever la voix sans recourir à la Défense natio à l'intrigue. Mais elle avait des clients, au sens latin du mot nale; nos divergences d'idées ne lui portent aucunement qui se taillèrent la part du lion dans les délicieuses matinées. atteinte, personne ne veut faire une brèche au front national. Tous s'unissent aufour de la Cause Sacrée. » Et l'auteur ne comprenait pas que l'on dût se diriger Ces idées que l'Angleterre combat depuis deux ans naturellement, à trois ou quatre heures du soir vers ce forment la base de l'oeuvre conçue par Moustapha Ke- qu'il appelait dédaigneusement les « Vêpres cécilien il n'est plus un homme en Anatolie qui ne soit résolu à les défendre jusqu'à la mart. Les modestes. Au moment où Carpentier, pour la coquette somme de 2.500.000 francs, cherchait à ravir à Dempsey le titre de champion du monde, un autre as, un couvreur anglais, habitué à réparer les clochers, W.-J. Howard, faisait un pari original Il a gagé qu'il maintiendrait une bicyclette en équiN a exécuté cette semaine un tirailleur marocain, libre sur la souche d'une cheminée à une hauteur de condamné à mort pour avoir assassiné 30 mètres. Si Howard réussit cete prouesse, il gagnera fonctionnaire allemand. Pendant ce temps, son pari et touchera... 5 shillings. C'est vraiment pour la cour de Leipsig acquittait ou infligeait rien. Une quête s'impose parmi les spectateurs à qui des peines ridiculement légères à des officiers cou- aura été donné le frisson. pables des plus horribles crimes , ei qui ont volontaiTement, avec préméditation, assassiné des centaines de Français et d'Anglais. Il n'est pas mauvais que Dans les combats de boxe de naguère, le sportsman le monde puisse, comparer les deux justices. Mais battu s'enfuyait, ruiné, sous les huées des specta!eurs. nos actes ne doivent pas seulement avoir pour objet | Aujourd'hui il peut se consoler de sa défaite en se de nous attirer l'estime du monde : ils doivent avoir un disant que, malgré tout, l'opération fut pour lui assez lucrative. Nous sommes loin du temps où (il y a Or l'agitation antifrançaise continue dans toute l'Al- soixante ans environ), Heenan battu par Sayers jetait lemagne et particulièrement en Haute-Silésie. Le chan- à son adversaire un dés désespéré : i Sautons tous celier Wirth se déclare incapable d'arrêter le général deux du haut d'un toit , lui disait-il, on verra bien cette Hoefer , pendant que le président Ebert (ou tout autrı, fois quel est le plus courageux de nous ! » puisqu'on commence de démentir faiblement) félicite ce Carpentier et Dempsey ont, dit-on, remplacé par un dernier et déclare qu'il a bien mérité de la patrie. match de nage cette épreuve supplémentaire et dangeAu moment où se joue cette comédie, les pangermanistes réclament contre le maintien des sanctions. Fort keureusement le gouvernement français ne semble pas Le fauteuil de l'aiguilleur. disposé à céder , mais bien plutôt à prendre les mesures récessaires pour faire cesser ce jeu. Avez-vous remarqué que, depuis quelques semaines, M. Lloyd George voudrait une fois de plus retarder aux points où l'aiguillage se fait sur les lignes de tramway, il y a, sur le trottoir, une cahute ou un siège Xolie action. : il provoque la réunion d'une conférence; à l'usage de l'aiguilleur entre deux mancuvres ? Test le moyen ordinaire. M. Briand se refuse à le suivre sur le terrain : il estime que plus on tardera, plus la C'est d'ailleurs fort bien ainsi. A côté de l’O pinion, partie sera compromise. L'Italie promet d'envoyer en au coin de la rue Tronchet, le fauteuil de service est Haute-Silésie deux régiments de renfort : est-ce à dire particulièrement pittoresque. Son bois semble venir, ma foi, de chez quelque antiquaire proche. C'est une i façon de trône, mais, ne serait-ce pas, sauf votre resen proie à des difficultés intérieures considérables, dit qu'il ne peut pas distraire de troupes nouvelles, et vou. pect, une vieille chaise percée transformée en coffre à drait néanfnoins conserver le rôle d'arbitre qu'il s'esi' outils? Si vous passez souvent par là à vous noterez que, quel Il semble d'ailleurs que les sautes d'humeur de M. , soit l'aiguilleur, assis, il prend la même pose, Lloyd George commencent à déplaire à l'opinion pu-sition du siège même, pose guindée et comme si elle était ordonnée par l'allure et la dispobique anglaise, et que l'autorité du Premier britannique Cela vient peut-être aussi de ce qu'il est l'homme assis soit légèrement diminuée dans son propre pays. La ques parmi les hommes qui passer CE QU'ON DIT O un Х but politique bien précis. reuse, attribué. Cela pajaît difficile. que Esprit d'à-propos. C'est ainsi que, rendant dernièrement compte de la L'autre jour, sur une ligne qui part de Montpar- fin des troubles qui ensanglantèrent la province aux sasse, un homme âgé, tout simple, l'air modeste, monte destinées de laquelle il préside, il informait en même dans un tramway. La receveuse passe, le monsieur tend temps le Quai d'Orsay d'une légère indisposition dont sin billet d'un franc. il venait de souffrir. Et, s'excusant de ne l'avoir pas Vous n'avez pas sept sous? fait plus tôt, il ajoutait n'avoir pas voulu, pendant la Non, madame. crise, « ajouter aux soucis du gouvernement de la Ré Ça m'étonne beaucoup, etc... Scène classique. classique. publique celui de sa santé. » Enfin, devant l'obstination polie du voyageur, la dame sède et donne trois des nombreux sous ballottant dans Cumul. sa sacoche. Fort gentiment alors, le monsieur : Son Excellence, après une vie passée dans les plus Ah! vous n'êtes vrainient guère aimable, madame. hautes charges de l'Etat, a, sur ses vieux jours, fait - De quoi! Faites-le donc, vous ! comme tant d'autres : Elle a débuté dans la finance, et Ma foi non. J'ai moi-même un métier, vous savez. la voici maintenant à la tête d'un grand établissement Ah! là là ! si c'est pas malheureux !... (Prenant les de crédit... autres à témoin.) Qu'est-ce qu'il se croit encore, celui-là ! Mais le gouvernement n'a pu se résigner à se priEt, se retournant enfin, la mâchoire en avant, vers 'ver entièrement des services de Son Excellence : et Le voyageur : celle-ci a consenti à continuer de présider une très imN'importe qui que vous « soyiez », je suis autant portante réunion diplomatique que vous, inoi! Les choses s'arrangent le mieux du monde : Son Le monsieur était le docteur Roux. Excellence met dans sa poche droite les documents d'Etat, et, dans sa poche gauche, les papiers financiers. E'heureuse solution. Il n'y a point de confusion... sans doute comme en France, ou bien la chaleur, qui oblige la était-ce la faute d'un valet de chambre négligent moitié de Bruxelles à coucher dehors, qui décida Franz alors que, l'autre jour, Son Excellence voulait donner Vanderwallen à grimper dans un des plus hauts chênes à l'assemblée de diplomates lecture d'une déclaration du bois de Turbise, aux environs de Mons, et à s'y du gouvernement français, ce fut un rapport du Con. instalier confortablement ? seil d'administration qu'Elle exhiba. Il ne le dit pas à ceux qui l'ayant découvert, l'invi Un sourire fugitif passa sur les lèvres du représentèrent à descendre. Il se borna à leur déclarer qu'il se tant d'une puissance alliée qui se trouvait assis auprès trouvait fort bien dans son chêne et qu'il ne le quitte- de Son Excellence... Menacé, il répondit en faisant pleuvoir des glands Le régime des compétences. et des morceaux de bois sur ses agresseurs.. , député de l'Ain, journaliste de taAlors on prit une résolution héroïque. On abattit lent et longtemps collaborateur de l'Opinion, est un de L'arbre, et Franz Vanderwallen tomba à terre où on le releva assez sérieusement blessé pour être transporté nos jeunes agrégés de lettres. Il n'en resta pas moins obstinément caporal jusqu'au jour où une grave blesà •l'hôpital de Mons. Il aurait été pourtant bien simple d'assiéger Franz sure le fit réformer, parce que son livret militaire porjusqu'à ce que la faim eût fait sortir l'homme du tait : « Instruction générale insuffisante. » fait pas. André Fribouro bois... Paul-Boncour et le cinéma. Dans un des derniers numéros de Floréal, M. PaulMaudhuy. Boncour confie à ses lecteurs qu'il a, l'an dernier, preLe général de Maudhuy qui vient de mourir était, paré le scenario d'un film sur la vie et la mort de Jau durant la guerre, un des généraux les plus populaires rès. Lors des manifestations qui accompagnèrent l'acsur le front. Souvent, lorsque son automobile traversait quittement de Villain, il paraît qu'un impresario eut à toute vitesse les cantonnements, on voyait le général l'idée de mettre la vie de Jaures sur l'écran ; il s'en se pencher à la portière et bombarder de paquets de ouvrit à M. Paul-Boncour qui trouva un acteur disposé tabac les soldats qui passaient et qui étaient enchantés à incarner Jaurès et qui se mit d'arrache-pied à comde saisir au vol pareille aubaine. poser le scenario. Mais vinrent les élections où le Bloc Les Allemands aussi estimaient fort le général et le national remporta le succès que l'on sait ; et l'impresafait qu'il possédait un nom à particule contribuait beau- rio, craignant que le film ne reçût un assez mauvais ac coup à son succès dans leurs états-majors. cueil, décida d'y renoncer. Un officier allemand qui interrogeait les prisonniers Or, nous connaissons tout au moins un détail d'une français le 27 mai 1918, au Chemin des Dames, deman- des scènes projetées : une conversation devait être imadait à un de nos amis s'il appartenait à l'armée du géné- ginée entre Jaurès et Jules Ferry. Comment matér:aliser ral de Maudhuy. « Oui, je crois avoir entendu, répondit devant le public la pensée de Jules Ferry M. Paull'autre, que Maudhuy était notre commandant d'armée. Boncour nous dit qu'il avait imaginé de faire projeter car Pardon, de Maudhuy ! », répliqua l'officier boche, sur l'écran une maison blanche, la maison d'école où se redressant avec respect. des petits enfants entraient, fort nombreux. Quel autre film prépare maintenant M. Paul-BondModestie. cour ? L'ail de Moscou ? Ce vaillant militaire est aussi un diplomate éminent. Dans le poste difficile qu'il occupe, il a su donner la Chez ceux qui dansen mesure de talents auxquels tout le monde rend hom Les accommodements avec le ciel. mage et qu'il ne met nulle fausse modestie à feindre d'ignorer lui-même. Il sait combien attachante est Dans une des plus belles plages de France, un soler sa personnalité et ne dédaigne point, à l'occasion, de nel mariage unit l'autre semaine l'héritier d'un beau lui faire, jusque dans ses télégrammes officiels, nom de France à l'héritière d'une riche fortune étran place qu'il convient. i gère. Il était catholique ; elle était protestante. Et les la |