Imágenes de páginas
PDF
EPUB

Le Litterary Times signale une bien défectueuse traduction anglaise des Croix de Bois de M. Roland Dorgelès. A en croire le journal anglais, et à se reporter aux textes cités, le traducteur ignore l'argot dont l'œuvre de M. Dorgelès est aux trois quarts remplie ; il paraît ignorer en outre, la guerre, les armées, les termes militaires et techniques, enfin le français familier et courant. « Son travail est déplorable ».

Voici les procès de Marie Stuart, Cinq-
Mars, Nicolas Foucquet, Calas et Ca-
mille Desmoulins. Ils sont exposés clai-
rement et impartialement. Peut-être
souhaiterait-on parfois que M. Henri-
Robert se fût documenté plus <<< à
fond», à propos de Cinq-Mars par
exemple. Mais, comme il le dit trop mo-
destement, il s'est moins proposé de fai
re aux ouvrages des historiens ce qu'il
appelle <<< une concurrence téméraire »
que « de leur rendre au contraire hom | Les descriptions contiennent des à peu

mage en les faisant apprécier davantage ». Il apporte, lui, l'expérience et l'intuition du plus grand avocat de ce temps.

Achille et Cie, par Benjamin VALLOTON (Payot, 6 fr.). - M. et Mme Grassou, leur fils Oscar, leur fille Riri et leur singe Achille s'installent dans le somptueux château de La Battue. Les Grassou, nouveaux riches, arrogants et vaniteux sont bientôt détestés dans leur pays, car ils méprisent et molestent les paysans. Mais, après l'accident d'automobile où Oscar trouve la mort, ils se dégoûtent de leurs rôles de châtelains et quittent La Battue. Ils vivront désormais à leur vraie place: dans les pala

ces.

La bêtise humaine (sociétés inorganisées) et la science de la vie (sociétés organisées), par Maurice de GASTÉ (Librairie Perche). - Le titre de ce livre en indique assez le sens. Bêtise humaine, impuissance humaine à rédiger un code moral, mauvaise administration de l'Etat, de la justice, etc. Au contraire intelligence organisation. Bien; mais comment ? Démarcation entre le domaine du général et de l'absolu et celui du particulier et du relatif ; équilibre social ; autorité ; indiscontinuité entre l'élite et la foule; gouvernement genre ancien régime; obéissance de l'épouse, etc., etc.

=

Les Violations du traité de paix, par le docteur LUCIEN-GRAUX. Nous avons annoncé cet ouvrage lors de sa publication. Il est réellement utile et important M. Lucien-Graux, qui est l'auteur de Spiritisme, un roman, comme des Fausses nouvelles de la grande Guerre, a une tête bien organisée.

près, les termes sont confondus, et, ce
qui est plus grave encore, le sens des
mots constamment changé. Aucune dis-
tinction n'est faite entre la parole d'un
mineur et celle d'un homme instruit, etc.
Voici quelques exemples pour illustrer
ces critiques: Le mot Paname devient
dans la traduction anglaise Panama (on
voit tout de suite cette armée de déser-
teurs qui aspirent à partir pour l'Amé-
rique). Une musette devient un sachet,
un passe-montagne tricoté, un casque de
montagne, le traducteur confond le
« jus » réglementaire avec la sauce qui
baigne le rôti, et fait du major, un
commandant. Il place des « huttes
sur un front de première ligne. Il trans-
forme le mot de secteur en celui de
section et cette phrase: « Les Boches
qui se barrent ! » En celle-ci « Les Bo-
ches avec un barrage ! ».

D

70

a

JU

ra

[ocr errors]

ab

[ocr errors]

des nations, leurs haines, leurs sympathies, leurs préjugés, etc. (et c'est ce que les économistes oublient toujours et ce qui fait que leurs calculs sont toujours faux). Les hommes d'Etat qui ont fait le traité ont tenu compte de tout cela, c'est-à-dire qu'ils ont pris les idées historiques communes adoptées par la plupart des esprits », et d'abord celleci: le militarisme prussien a « vicié l'esprit germanique, il a fait d'une nation de métaphysiciens et de mélomanes un peuple conquérant et brutal ». Pour M. Fournol, cette idée est exacte. Ina s'agissait s donc de lui reprendre ses con to quêtes. Mais ce qui compliquait l'af faire, c'est que le Germain, avant même la Prusse, a toujours été colonisateur Wa (avec brutalité). On peut coloniser d'autres territoires que ceux des parties loin-de taines. Les Germains ont colonisé les or Slaves à l'Est et au Sud, car à l'Ouest on ils furent toujours arrêtés, Polonais et Tchèques;puis ils ont traité en sujets les p Magyars, les Serbes, les Roumains. M. Fournol nous dira sans doute la pro chaine fois les autres raisons de la dife ficulté des plébiscites. Voir dans le même numéro la suite des excitants Mémoires d'un souverain déposé de G. FERRERO.

Où l'Orient et l'Occident s'affrontent par P. BALDENSPERGER (Revue de littérature comparée). Réaction ac

Il faut déporer ces erreurs qui trahissent un texte en le transformant. Mme | tuelle de l'Orient sur l'Occident: un

[blocks in formation]

L'œuvre de Mme Daniel Corthys Pour moi seule qui semble fort appréciće chez nos voisins, a été traduite par un américain M. Coope. Celui-ci connaît à merveille le français, mais moins bien les subtilités de la langue anglaise, et se rend coupable, comme le traducteur des Croix de Bois, de quelques erreurs. Il écrit le mot dessert au lieu du mot friandises, emploie le mot wagon pour celui de charrette, traduit employé, par clerc, etc. Mais pourquoi nos auteurs français ne s'informent-ils pas lorsqu'il leur faut confier leur œuvre à un traducteur ? Nous sommes lus avec attention à l'étranger: il convient de ne pas nous montrer défigurés.

X

M. L. P.

M. Etienne FOURNOL publie dans la Revue de Genève un intéressant article sur les plébiscites. Sur cinq plébiscites qui viennent d'avoir lieu selon le traité de Versailles, quatre ont donné des majorités à l'Allemagne. « Mais grâce à Dieu l'information politique internationale est parvenue à ce point de perfetion qu'elle dissimule à chaque peuple

L'intelligence catholique dans l'Italie du XXe siècle, par Maurice VAUSSARD. Préface de Georges GOYAU. Μ. Vaussard a réuni sous ce titre une douzaine d'études détachées que relie cependant un fil logique. Les principales portent sur: Giuseppe Toniolo, l'un des initiateurs de l'action catholiques dans l'Italie actuelle; M. Filippo Meda, réalisateur politique plusieurs fois ministre; Don Sturzo, secrétaire et âme du Parti populaire; le cardinal Maffi, aussi bon prélat que grand savant; sur un « Psichari italien », Giosué Borsi; sur Giovanni Papini, « l'ouvrier de la onzième heure », (il faudrait dire l'onzième), auteur de ❘ les nouvelles qui lui sont désagréables », la récente Vita di Cristo dont nous aurons bientôt une traduction française. L'ouvrage s'achève par un chapitre sur les possibilités d'une entente et d'une action commune entre catholiques italiens et français. Livre utile à qui veut comprendre le développement prodigieux du parti populaire italien.

constate ironiquement M. Journal.
Quand le monde a sera divisé et dis-
posé seulement pour la production, la
circulation ou la consommation des ri-
chesses », ce sera l'âge d'or. Mais il
y a des idées morales, comme le fameux
droit de libre disposition des peuples.
Et puis il y a la psychologie collective

peu partout on constate une extrême cu riosité de la pensée intellectuelle ou po litique de l'Orient, en Allemagne (Drang nach Osten) et en Angleterre (préoccupations coloniales) surtout. Mais bien des fois déjà l'Europe a été ainsi séduite par l'Orient; après quoi l'assimilation se faisait ainsi au début du XVIIIe siècle et à celui du XIX. « Comment se présente aujourd'hui dans le domaine des lettres la séduction de l'esprit oriental ? » « Un certain abandon de la personnalité consciente, une moindre affirmation des possibilités exté rieures de la connaissance, une conception beaucoup moins « organique » de l'œuvre d'art, tels semblent, dans leurs aspects caractéristiques, les singularités offertes à l'Occident par un Orient qui irait s'affirmant ». (Les exemples illustrant cela sont surtout pris dans R. Ta gore). Dans le même numéro, M. J. LESCOFFIER signale un cahier od Bjornson a traduit les pièces de Hugo qu'il préférait ce sont Le Crapaud, la Rose de l'Infante, Ratbert, le Satyre, Booz endormi, le Cèdre, « Un homme aux yeux profonds passait...». Petit Paul et les Pauvres gens de la Légende des Siècles; le Pont et la Nature des Contemplations. Traduction très libre et souvent résumée.

[ocr errors][merged small][merged small]

d'avoir à payer maintenant l'échéance | la Madeleine, importante cérémonie Commission. Il envoie des délégués à
du 15 janvier encourage ies spécula-
tions à la baisse du mark. Sous le re-
zard favorable du gouvernement, c'est
une véritable organisation de la faillite
qui a lieu. Le budget officiel lui-même
va être réduit, comme recettes, de ma-
nière à accentuer le malaise.

pour les funérailles nationales de Ca- | Paris pour traiter d'abord verbalement
mille Saint-Saëns.
de la question de l'échéance du 15 jan-
vier.

-

Du-

olin: le Dail Eireann, devant l'impos-
ibilité d'aboutir à un vote, s'ajourne
mu 3 janvier.

LE 25 DÉCEMBRE. On annonce les
résultats des entretiens de Londres. Un
moratorium aurait été décidé en faveur
de l'Allemagne pour les paiements à
effectuer par elle
1922; elle ne
paiera que 500 millions de marks au

en

lieu de 2 milliards. Cette combinaison
serait acceptée actuellement par la
France, l'Angleterre, la Belgique. Par
contre, l'Italie la refuse. Serbie :
après vingt jours de crise, le cabinet
Pachitch a pu être formé avec la colla-
boration des partis radical, démocrate,
musulman et paysan slovène. Pré-

conférence. Sports: la Coupe de
Noël (natation) est gagnée par Pouil-
ley.

LE 27 DÉCEMBRE. A la Chambre,
fin du débat sur la Banque de Chine.
La Chambre vote à l'unanimité le sau-
vetage de la Banque mais, sur l'ordre
du jour de confiance, ne donne à M.
Briand que 349 voix contre 158. -
Cannes: M. Lloyd George est arrivé.
Un ambassadeur américain, M. Har-
vey, assistera à la conférence en « spec-
tateur ». L'accord commercial entie
l'Italie et le gouvernement des Soviets
est signé. Le calme paraît renaître
au Caire et dans les environs.

LE 28 DÉCEMBRE. Les délégués
allemands à Paris sont MM. Fischer
et Rathenau : ils se tiendront prêts à
aller à Cannes, le cas échéant, pour
fournir des renseignements. La Com-

LE 26 DÉCEMBRE. A la suite du
débat à la Chambre sur la Banque de ❘ mission des réparations élève des pro-

LE 23 DÉCEMBRE. Le Sénat vote
'abolition de l'heure d'été. Des
roubles graves, ayant un caractère de
évolte contre l'autorité anglaise, ont
claté au Caire. Morts et blessés. A
Washington, il semble que la situation,
m ce qui concerne les revendications | paratifs à Cannes pour la prochaine
le la France, évolue dans un sens fa-
orable:
l'Angleterre reste seule de
on avis sur l'ensemble de la question.
LE 24 DÉCEMBRE. A la Chambre,
propos de la Conférence de Londres,
mportantes déclarations de M. Briand. | Chine, M. Philippe Berthelot, secré-
Puis débat au sujet de la Banque In-
dustrielle de Chine: M. Briand se dé-
clare décidé à la « sauver » et dépose
un projet de loi dans ce sens.
Washington, la controverse prend une
certaine aigreur. La France, l'Italie et
le Japon refusent les réductions de-
mandées par la délégation américaine.
Important discours de M. Balfour.
Les troubles du Caire continuent. Nom |
breux morts. A Paris, à l'église de | mand a encore ajourné sa réponse à la

A

testations au sujet d'une diminution de
tonnage, constatée depuis quelques se-

-

taire général du ministère des affaires
étrangères, mis en cause, donne sa dé-maines, dans la livraison quotidienne du
mission. Le Sénat aborde la discus-
sion du budget. M. Lloyd George,
se rendant à Cannes, passe par Paris
où il a un court entretien avec M.
Briand. Les émeutes continuent en
Egypte. Le gouvernement anglais a dé-
cidé l'envoi de renforts.
Problème
des réparations: le gouvernement alle-

-

coke par l'Allemagne à la France.
Une réunion financière interalliée, pré-
paratoire de la conférence de Cannes,
se tiendra à Paris le 30 décembre.
A Washington: Le débat sur les sous-
marins s'est terminé par un échec du
plan anglais: l'accord n'a pu se faire.
On commence la discussion du tonnage
en grosses unités.

La Bourse

te Les bonnes dispositions qu'on observe depuis quelque
temps se sont encore développées, tandis que les quelque

tions sont actives. L'approche de la fin de l'année incite
la spéculation à racheter ce qu'elle avait si imprudem-
ment vendu ces derniers temps, et d'autre part, la situa-
tion politique est considérée comme très satisfaisante,
ce qui stimule le marché du comptant.

Le marché des changes est faible, et contrairement
à ce que l'on croyait, les besoins de fin d'année sont
peu considérables. Aussi la livre sterling et le dollar
sont en recul. Le mark, par contre, conserve son amélio-
ration aux environs de 7.

Le marché des Rentes Françaises est toujours sans
intérêt. Le 3 0/0 toutefois reprend aux environs de
55 francs. Les Bons du Trésor sont très soutenus.

Le groupe de nos grandes Banques est bien tenu et
la réduction de l'acompte de dividende de la « Banque
de l'Union Parisienne » n'a eu aucune influence.

Les valeurs de sucre attirent toujours l'attention, et
tandis que les « Sucreries d'Egypte >> sont affectées par
les troubles du Caire, la « Raffinerie Say » poursuit sa
hausse, regagnant en grande partie le coupon de
145 fr. 78 net qu'elle vient de détacher.

Au compartiment industriel, le « Rio Tinto » est très
ferme sur la croyance que New-York prépare un mou-
vement de hausse sur les valeurs cuprifères. La « Pe-
narroya >> est meilleure, de même que la « Kuhlmann »
et la « Gafsa ». Les Chargeurs Réunis sont en reprise
le marché du fret étant, dit-on, plus satisfaisant.

Au marché en Banque, les valeurs russes sont très
fermes sur la perspective de la reprise des négociations
avec le gouvernement des Soviets. La « De Beers » est
plus soutenue, tandis que le « Mexican Eagle » est
ferme. Les Mines Sud-Africaines sont lourdes, les der-
niers dividendes étant peu satisfaisants. Les valeurs de
caoutchouc sont peu actives. A signaler la hausse de la

[blocks in formation]

Informations Financières

Les émission en novembre

D'après la statistique de l'Association nationale des porteurs français de valeurs mobilières, le total des émissions en novembre a atteint 433.872.000 francs, dont 27.154.000 pour la constitution de sociétés, 209.953.000 pour des augmentations de capital, et 196.765.000 pour des émissions d'obligations. Il a été émis en outre pour 511.139.200 francs de bons de la Défense.

En octobre, il avait été émis pour 894.641.600 francs de bons et obligations de la Défense nationale et 228.293.747 francs d'obligations de chemins de fer.

Le taux moyen des émissions d'obligations en novembre serait plus élevé que le mois précédent, 6,78 0/0 contre 6,67 0/0 en octobre.

Valeurs Allemandes

On annonce que le tribunal arbitral franco-allemand va être prochainement saisi d'une requête de l'Association nationale des porteurs de valeurs mobilières, en vue d'obtenir une indemnité pour les porteurs français d'actions allemandes qui n'ont pu exercer leurs droits de souscription aux augmentations de capital faites pendant la guerre par les sociétés allemandes.

Le réglement des dettes autrichiennes

vis-a-vis des alsaciens-lorrains

L'Officiel du 27 décembre publie un décret fixant les modalités préalables au règlement des dettes autrichiennes vis-àvis des Alsaciens-Lorrains.

Chemins de fer fédéraux Brésiliens

On annonce que le gouvernement brésilien vient de délivrer les apolices définitives négociables. Un avis ultérieur fera connaître aux porteurs l'époque et le montant du versement d'un premier acompte.

Emprunt du département du nord

Le département du Nord procède actuellement à l'émission d'un emprunt de 150 millions de francs en 300.000 obligations 6 o/o nettes de tous impôts présents et futurs, amortissables en 30 ans. Ces obligations sont offertes au public au prix de 475 francs, jouissance 15 janvier et 15 juillet. Exceptionnellement, le premier coupon, payable le 15 juillet prochain, sera de 17 fr. 50, représentant l'intérêt du 15 décembre 1921 au 15 juillet 1922.

Le présent emprunt constituant un engagement direct du département vis-à-vis des porteurs d'obligations, ce dernier garantit le paiement régulier des arrérages et l'amortissement des obligations. En outre, le département a constitué irrévocablement en gage de l'emprunt, au profit de la Société civile des porteurs d'obligations, trente annuités de l'Etat français dont le montant couvre intégralement le service d'intérêts et d'amortissement.

Les 300.000 obligations mises en souscription offrent tous les avantages d'un placement exceptionnellement sûr et rémunérateur. Au prix d'émission, elles capitalisent leurs intérêts à un taux voisin de 6,35 0/0 net, sans tenir compte de la prime de remboursement.

La garantie est de premier ordre, puisque à l'engagement du département vient encore se superposer le gage des annuités de l'Etat français.

Le produit de l'emprunt est destiné aux petits sinistrés du département, à ceux dont les maisons avaient, en 1914, une valeur inférieure à 10.000 francs ; c'est assez en souligner le puissant intérêt moral.

Les demandes sont reçues aux guichets des établissements suivants :

Banque Privée, Crédit du Nord, Banque Générale du Nord, Banque Française pour le Commerce et l'Industrie, Banque d'Alsace et de Lorraine, Crédit Français, Crédit de l'Ouest, Société Centrale des Banques de Province, et chez tous les agents de change, banquiers et changeurs du département du Nord.

Banque de l'union parisienne

Les opérations effectuées par la Banque de l'Union Parisienne pendant l'anée 1921 ont donné des bénéfices normaux ; mais, par suite de la baisse des cours, la réévaluation au 31 décembre 1921 de son portefeuille-titres et de ses avoirs à g l'étranger fera ressortir des moins-values qui, suivant toutes probabilités, absorberont ces bénéfices.

Néanmoins, le conseil d'administration, prenant en considération le chiffre élevé du report à nouveau, a décidé de mettre en paiement, à partir du 3 janvier 1922, un acompte de dividende de 10 francs, payable à raison de :

9 francs pour les actions nominatives

et 6 fr. 289 pour les actions au porteur, contre remise du coupon no 36

A Paris, au siège social, 7, rue Chauchat, et 14, rue Le Peletier;

A Bruxelles, à la Société Générale de Belgique, 3, Montagne-du-Parc.

Banque française pour le commerce et l'industrie L'assemblée générale s'est tenue le 23 décembre, sous la présidence de M. René Boudon, président. Le rapport du conseil fait ressortir la bonne situation de la banque, ainsi que l'activité manifestée par elle malgré l'acuité de la crise, au cours du dernier exercice. Toutes les résolutions proposées par le conseil ont été approuvées à l'unanimité. Les bénéfices nets de l'exercice se sont élevés à 8.591.067 francs contre 7.397.561 francs pour l'exercice précédent. Ils ont été consacrés à amortir intégralement la perte résultant des opérations de change engagées irrégulièrement par un fondé de pouvoirs. L'assemblée a décidé la mise en distribution d'un dividende de 5 0/0, soit 12 fr. 50 par action, à prélever sur la réserve supplémentaire. Un acompte de 7 fr. 50 par action ayant été mis en paiement le 22 août dernier, le solde de 5 francs par titre sera payé à raison de 4 fr. 50 net par action nominative et 3 fr. 622 net par action au porteur.

L'assemblée a ratifié la nomination de MM. H. Devies et H. Maréchal comme administrateurs, renouvelé les mandats de MM. H. Bousquet, L. Odier et D. Agache, administrateurs sortants, et réélu M. R. de Lauris, censeur.

MM. P. Bergaud et E. Frachon ont été nommés commissaires des comptes pour l'exercice 1921-1922.

L'intérêt des Bons dela Défence nationale

Les intérêts payés d'avance et exonérés d'impôts des Bons de la Défense nationale n'ont pas varié. Ils s'élèvent, comme par le passé à 5 0/0 pour les Bons à un an, à 4 1/2 0/0 pour les Bons à 6 mois et à 4 0/0 pour les Bons à trois mois. En souscrivant à un Bon de 1.000 francs à un an, on n'a donc à verser que 950 francs. On a le plus grand intérêt à acheter des Bons à un an, qui rapportent plus que les autres et dont on retrouve la valeur accrue le jour de l'échéance. De tous les modes de placement, c'est assurément le plus commode et le plus sûr, puisqu'il permet de toucher des intérêts appréciables avec la garantie assurée du remboursement de son capital au bout d'une période déterminée.

[blocks in formation]

21

[blocks in formation]
[merged small][merged small][merged small][ocr errors][merged small][merged small][merged small][merged small][merged small][merged small][merged small][merged small]

DES

MONTE-CARLO MANUFACTURES DE SAINT-GOBAIN

Casino ouvert toute l'année

TOUTES LES MANIFESTATIONS ARTISTIQUES
Tous les Sports

Splendide Etablissement Thermal

HOTEL DE PARIS

Ouvert toute l'année

[blocks in formation]

Evry-sur-Seine près Paris.

Baint-Fons, près Lyon.

L'Oseraie, près Avignon (Vaucl.)

Marennes

Char.-Infér.

Tonnay-Charente)
Montluçon (Allier)
Montargis (Loiret).
Balaruc, près Cette (Hérault).

Le Mans (Sarthe).

Vours (Indre-et-Loire).

Bayonne (Basses-Pyrénées).
Nantes-Chantenay
Nantes-Ste-Anne

Loire-Infér

Bordeaux (Gironda) 2 usines.

Agen (Lot-et-Garonne).
Périgueux (Dordogne).
Poitiers (Vienne).

Kouen (Seine-Inférieure).
Toulouse (Haute-Garonne).
Port-de-Bouc (Bouch.-de-Rhor
Sas-de-Gand (Hollands).
Reims (Marne) en projet.

Production annuelle: 1.100.000.000 de kilos.
Usages garantis. - Emballages marqués et plombés

SUPERPHOSPHATES DE CHAUX
ENGRAIS COMPOSES

ENGRAIS SPECIAUX POUR LA VIGNE
BOUILLIE CUPRIQUE DE SAINT-GOBAIN

Le plus près des Terrasses du Casino la pomme de terre et des arbres fruitiers.

LES PLUS BEAUX PORTRAITS CONNUS

pour le traitement des maladies cryptogamiques de la vigne, de Adresser les ordres et demandes de renseignements à la DIRECTION GENERALE DES AFFAIRES COMMERCIALES DES PRODUITS CHIMIQUES DE LA COMPAGNIE DE SI-GOBAIN, 1, place des Saussaies, à Paris (80) ou aux Agents da la ComBagnie, dans toutes les villes de France.

HENRI MANUEL LIBRAIRIE JULES MEYNIAL

Expert-Photographe d'art
27, Rue du Paubourg-Montmartro, 27
AGRANDISSEMENTS et REPRODUCTIONS
d'après tous dosamants, garantis inalterabist

(ASCENSKUR) Téléph. Louvre 18-39

CHEMINS DE FER DE PARIS A LYON
ET A LA MEDITERRANEE
88, rue Saint-Lazare, Paris ge

Les fêtes de Noël et du Jour de l'An tom-
bant un dimanche, les caisses de la Compa-

[blocks in formation]

gnie à Paris, 88, rue Saint-Lazare, à Lyon, Catalogue mensuel franco sur demande

10, cours de Verdun, et à Marseille, 17, rue

Grignan seront, par application de la loi du

23 décembre 1904, fermées les lundis 26 dé

erie G. CADET, 7, rue Cadet, Paris. cembre 1921 et 2 janvier 1922.

Direction de Ventes publiques

[graphic]
« AnteriorContinuar »