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qu'il soit, donne des preuves de bonne volonté. Mais M. glaises aussi ont eu lieu notamment qui... Mais ceci est Briand, il l'a dit nettement, n'est point pour des solutions une autre histoire, qui peuvent entraîner l'effusion du sang; ni pour celles Quoi qu'il en soit, et en dépit d'hésitations manifes

ne voient de salut que dans la marche en avant. tées par le gouvernement français, le Conseil suprême Et cette politique est connue. Si la Chambre en veut va prochainement s'assembler. Sera-ce à Paris ou à faire une autre, qu'elle le dise.

Boulogne-sur-Mer ? A Paris probablement ; en tout Visiblement, la Chambre répugne, en ce moment, à cas sur notre sol. Et de cela nous ne pouvons que nous formuler cette 'autre. Et l'on s'en va.

féliciter. On ne se rend, en effet, pas assez compte de On s'en va sans tristesse.

l'influence qu'a exercé le lieu où elles se sont tenues sur les résultats des précédentes conférences. Si la der

nière n'avait pas siégé à Londres, sans doute sir Alfred « Vous voulez couper l'herbe sous le pied de Gou- Mond, ministre de l'Hygiène, et certains autres memraud », déclara tout à trac un bon homme à un antimi)

bres du cabinet britannique dont les attributions n'ont nistériel farouche d'extrême-gauche. « Mais non, dit avec la politique intérieure que de bien lointains rapl'autre. Vous savez bien d'ailleurs qu'il n'y a pas d'herbe ports, ne se seraient-ils pas assis à la table du Conseil là-bas. » Et ceci marque que les passions pour violentes auprès de M. Lloyd George, et peut-être alors les conqu'elles soient à l'intérieur, savent se contenir en dépit ditions de l'état de paiement adressé à l'Allemagne de la chaleur.

eussent-elles été différentes et plus avantageuses pour la France.

Le théâtre de la prochaine réunion est donc connu : Tandis qu'on votait quelques projets de crédit

villa Belle ou Salon de l'Horloge. Les acteurs, pour 2 qui s'appelle liquider -- la commission des chemins de

la plupart, ne le sont pas moins. fer a refusé tout net de discuter la convention retour

On remarquera un z du Sénat. Encore une qui ne veut pas voter le couteau

nouveau venu : M. Bonomi. On regrettera une dispari

tion : celle du comte Sforza, dont la fière carrure sera qui sous la gorge.

remplacée par la silhouette menue, et déjà familière, « Car il n'y a pas que les bolcheviks qui aient un

du marquis della Torretta. Peu d'hommes physique2: couteau entre les dents, explique un humoriste : il y a

ment aussi dissemblables que ces deux-là. Le premier aussi les forces capitalistes de l'oligarchie financière. »

ressemble

de -Les contribuables paieront.

au Commandeur de quelque Festin Démagogie ! que de crimes on commet en ton nom.

Pierre ; le second paraît échappé d'une comédie de
Goldoni, fine et spirituelle comme lui. Mais tous deux

sont de la même école, et si le chef d'emploi a changé, Avant de se séparer, la Chambre a fait un beau geste,

le rôle, lui, du moins l'espérons nous, ne changera pas. elle a décidé que la revue du 14 juillet n'aurait pas lieu

Last, but not least, un personnage nouveau : le coloà cause des insolations possibles.

nel Harvey, ambassadeur de Etats-Unis à Londres et Le général de Castelnau, qui a fait décider cela, est le

observateur au Conseil suprême. On sait, en effet, qu'à elfrère du troupier.

la suite de la demande qui lui en a été faite à l'isM. Morinaud aurait voulu que la revue fût tout au

sue de la dernière conférence, le gouvernement de Wasmoins reportée au 4 septembre, on lui a refusé même hington a consenti à désigner

un représentant offiicette consolation.

cieux auprès du Conseil des Alliés. Nous ne pouvons Cette Chambre de calotins, fageait un socialiste, de

que nous en réjouir. En vérité, en 1921, tenter d'édifier venu cocardier pour la circonstance, ne veut absolument

une construction politique quelconque sans le concours pas fêter le 4 septembre. »

du maçon américain, ce serait bâtir sur du sable. La D'autres pensaient tout simplement que M. Morinaud

présence du colonel Harvey à la prochaine conférence n'a pas le sens des vacances.

constitue un événement capital dont nous espérons que M. Outrey, lui, se consolait en pensant que la propo

notre gouvernement appréciera l'importance et saura sition de Castelnau ne s'applique qu'à la France et à

tirer les conséquences nécessaires. l'Algérie et qu'il y aurait tout de même une revue du 14 juillet en Cochinchine, où l'on ne craint pas la chaleur. Seulement, il n'y sera pas.

L'ordre du jour de la session sera chargé. Sera-t-il INTÉRIM. épuisé ? C'est douteux. Un inconvénient des conféren

ces entre chefs de gouvernement est que ces derniers,

obligés qu'ils sont d'assumer, chacun dans leur capiAffaires Extérieures

tale, de lourdes responsabilités, ne peuvent s'éterniser autour du tapis vert. Et il paraît probable que plu

sieurs des problèmes dont on espère qu'ils seront résoA propos de la prochaine Conférence lus par le prochain Conseil, n'y seront qu'effleurés, si

même ils y sont abordés. Une nouvelle réunion du Conseil suprême est en vue. Une question, toutefois, sera à coup sûr 'traitée Les chancelleries s'agitent, hommes d'Etat, diplomates celle de Haute-Silésie. Question irritante entre toutes. et experts s'équipent pour la discussion.

Plaie que le traité de Versailles a installée au centre. Voici en vérité deux mois et demi écoulés depuis de l'Europe et qui a été s'envenimant jusqu'à ce que la que l'auguste aréopage s'est, pour la dernière fois, gangrène s'y soit mise. Les médecins, alors, se sont préséparé. Intersession d'une durée inusitée. Et, cependant, cipités

. On a diagnostiqué et disputé à tour de bras. le monde a continué à tourner, les événements à suivre Nous avons eu des docteurs Tant-Pis et des docteurs leurs cours et – disent les pessimistes - les peuples à

-les peuples à Tant-Mieux, sans compter quelques Diafoirus. On pâtir des sottises des gouvernements. Quidquid deli- s'est enfin à peu près entendu sur de « petits remèdes . rant reges.. Les optimistes, eux, affirment — et peut- anodins, émollients, détersifs », qui ont à peine adouci

, être n'ont-ils pas tout à fait tort — que pendant cette « l'âcreté des humeurs » – l'assassinat du commanintersession, et malgré le défaut d'oracles fulminés du dant Montalègre en est la preuve. La guérison est haut du Sinaï où trône le Conseil suprême, il a été encore loin. Certains ont préconisé une opération harjeté dans le champ de la politique internationale quel die : il s'agirait de tailler dans le vif et de partager ques fécondes semences. Certaines conversations direc- la partie la plus sensible : le bassin houiller. Là serait tes franco-allemandes et franco-turques, franco-an- peut-être le salut. Mais d'aucuns de s'effarer :

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tionner une région industrielles ? Est-ce agir conformé d'appliquer à l'Allemagne un certain nombre de mesu

: ment aux règles ? Est-ce de tradition ? Qu'en pense res de contrainte : prélèvement sur ses exportations, Galiens

occupation des ports fluviaux de la Ruhr, instauration: Cependajžtz iles petits praticiens, locaux de la Como enfin, dans les territoires rhénans, d'un régime douanier mission du plébiscite consultent entre eux. Leur harmo- spécial. nie ne fuť :paint toujours : excellente. Elle est meilleure: Les motifs invoqués étaient les manquements. du. : Mais l'accordin est point encore parfait.

Reich à l'exécution de certaines des stipulations les Espérons que de la prochaine réunion des sommités plus importantes du traité de Versailles : jugement des

. de l'art sortira enfin la panacée: - la frontière idéale. coupables, désarmement, paiement de 20 milliards de

: Et: pourquoi ne serait-ce pas le nouveau: venu, le mé- marks-or avant le 1er mai 1921. decin: iaméricain, lequel n'a pas encore : opiné, qui la Les scandaleux acquittements de Leipzig ont montré tracerait ?

comment les Allemands entendaient le châtiment des crimes de guerre. Des présomptions qui vont s'accumu:::

lant chaque jour font penser que le désarmementin’est: Quand la Conférence sera sortie du Charybde haut- guère, en Bavière surtout, qu'une apparence. Enfin, les silésieni jelle:(tombera: dans le cylla oriental.

bons que nous a remis le gouvernement allemanden. Le Conseil suprême est déjà intervenu dans le conflit paiement de sa dette échue perdront, à l'escompte, uner :

, à gréco-ture, et son intervention n'a pas été particulière-. fraction singulièrement importante de leur valeur no

, efficace. On se rappelle les assises de Londres, à la fin minale. de février, devant lesquelles comparurent, pour les Malgré tout, une tendance se dessine, chez nos Turcsi « apprivoisés » (l'expression est de : M. Lloyd alliés, nettement favorable à l'abrogation des mesures George), Tewfk pacha, vétuste et branlant comme l'an- de contrainte. En France même, l'opinion est à ce cien gouvernement de la Sublime-Porte lui-même, pour sujet divisée.

; les Turcs:-x sauvages », Bekir Samy bey, et, pour les Nous estimons, quant à nous, que, tant que les motifs Greas M. Calogeropoulos, prête-monn: un peu falot de qui ont décidé, ;

décidé, en mars, les Alliés à user de rigueur, M. Gounaris, qui se démasqua vers : la fin. Les - Alliés, n'auront pas intégralement disparu, les sanctions de trânant dans leur majesté, proposerenit une enquête, un vront être maintenues. Les sanctions économiques surarbitrage Les Turcs accepterenity, souscconditions. Les tout, les plus efficaces et les plus malaisées, une fois Grécs refusèrente franchirent le Rubicon. Le résultat levées, à appliquer de nouveau. Peut-être, cependant, le plus clair de la conférence fut de réconcikjer Turcs certains adoucissements pourraient-ils leur être appor apprivoisés et Turcs sauvages, de décider Constantintés. Le régime douanier actuel des territoires rhénans à précipiter les événements, iet de faire apparaître aux serait, par exemple, modifié en tenant compte du fait

: yeux de tous: que le concert des Alliés n'allait pas sans que la totalité du produit des douanes allemandes va dissonances..!

être affecté à la garantie du paiement des annuités. On connaît:la suite l'offensive grecque et ses déboi- Mais le principe doit demeurer sauf. Et ces adoucisseboires ; la isuperbes qu'ent:ontracquise les Kémalistes ; ments, eux-mêmes, devraient être subordonnés au main le nouvel essai de conciliation tenté par: l'Angleterre et tien, à la tête des affaires du Reich, d'un cabinet: comla-France à la suite de la visiie dui marquis Curzon à posé d'hommes de bonne volonté. Paris: ; l'échec de cette tentative ; l'armée d'Angora aux Malgré certaines rumeurs fâcheusement contraires, portes de Constantinople»; la fotte hellene bombardant nous voulons espérer que, sur ce point, nos représentants les côtes ottomanes a la liberté des Détroits menacée au Conseil suprême demeureront inébranlables: par les deux partis. i

L'es choses en sont là. La tâche du Conseil suprême ne s'est pas simplifiée depuig. février. Smyrne et la Plusieurs autres questions, d'importance non négli: Thrace: orientale constituent maintenant pour Angora, geable, figureront sans doute au programme de la con: un minimum de revendications, déjà dépassé: Constan- férence. Il est douteux qu'elle ait le loisir de les traiter tin peut; moins que jamais, Tenoncer de plein gré à toutes.. ces provinces. ; il y perdrait sa couronne. Il tente, pour Et ceci nous ramène à la hâte fébrile, dans laquelle se: la conserver, d'entraîner les Alliés dans sa: querelle.Pen- déroulent ces réunions de chefs de gouvernement. Ceux dant ce temps, les Balkans s'émeuvent. Là, encore, tan: qui en ont été témoins demeurent, assure-t-on, condis que les médecins disputent, la maladie gagne....

fondu de la précipitation avec laquelle y sont improviLe danger peut, pourtant, être encore conjuré si les sées les plus graves décisions : un projet, longuement-Alliés savent se mettre d'accord, mais il n'y a plus mûri, a été apporté par une délégation. Il ne plaît pas

a e un instant à perdre — sur les grandes lignes d'une po- : à l'unanimité du Conseil. On discute. On cède. On.com litique commune en Orient. Cette politique comporte cède. Bientôt, du texte primitif, presque rien

deun but : l'établissement d'unti paix sincère avec la Tur- meure. Il en faut bâtir un autre. Renvoi aux experts. quie ; une méthode : la fermeté conciliante ; une con-. Cependant le temps a marché. Tel ministre songe que dition : le ferme propos de ne pas s'engager, pour son Parlement attend de lui, avec impatience; une dégarder son trône au roi de Grèces dans un conflit arméclaration, ; tel autre qu'une grève réclame son arbicontre Angora is une réserve enfin : la liberté des Dé- trage. Les experts, pressés, harcelés, mettent debout, troits.

dans des séances qui se prolongent jusqu'à l'aube, un Cette politique corresponcl, croyons-nous, à l'intérêt nouveau projet... qui leur est retourné, en miettes, par de tous les Alliés. · Puissent. Dos négociateurs : la, faire le Conseil

. Sisyphes modernes, ils se remettent à la prévaloir !

tâche. Un troisième; un quatrième projet sont:' ainsi bâclés, dans une febrilité croissante. Il faut cependant

aboutir. Sinon, que diraient les Chambres ? Que dirait Une troisième grosse question sera vraisemblable

la presse ? Et l'on aboutit ; on adopte un texte, on ment débattue : celle des sanctions. (1).

publie un communiqué satisfait

, et on se sépare... quitte On se souvient qu'à la suite de l'échec des pourpar- à s'apercevoir bientôt que la solution imaginée est lers de Londres, en mars dernier, les Alliés décidèrent inapplicable, et à recommencer le même jeu dans une

autre capitale.. (1) Vois, l'Opinion du..9 juillet 19.1. Sanctions alliées et Ce sont là inconvénients inhérents au principe même politique allemande, par M. Jacques Bardoux.

du système des conférences. Mais, en outre, celle qui va

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prochainement s'assembler présente pour nous, Fran- | qui ont suivi le fil de la rivière, battant parfois l'onde çais un danger particulier. C'est pour parler franc, que obscure d'une rame assez lente. Elles étaient chargées nous risquons d'y être i mis, sur la plupart des ques

la plupart des ques de mille lanternes fragiles, de celles que nos Français. tions en minorité. N'oublions pas, en effet, que les ont empruntées à Venise. Cependant, les feux de Bendélégués belges ne participeront sans doute pas aux gale teignaient les blanches maisons du quai et dans le débats relatifs à la Haute-Silésie et à l'Orient. Et, si ciel brillait soit l'éclair des fusées, soit leur pluie d'étinl'on peut espérer que l'Italie partagera, sur le second celles. Il y avait; dans la file de ces bateaux, un grand de ces problèmes, les vues de la France, cela est, en ce héron couleur de ciel et de flamme, que les petits mouvequi concerne le premier, et surtout depuis la chute du ments du flot berçaient doucement. Une autre de ces cabinet Giolitti, plus douteux. Quant aux sanctions, on barques portait, comme à Bar, dans les Pouilles, l'autel dit que les Belges eux-mêmes...

de Saint-Nicolas, ma propre image, j'ai honte à te le Nous entendons bien que le Conseil suprême est une dire, très bien bariolée et toute rayonnante aux flamassemblée diplomatique, et que les décisions ne s'y doi- beaux. Tu l'auras vue, et l'inscription, dans ce cartouvent pas prendre à la pluralité des voix. Mais — est-ce che : « A notre Jean ! » C'est ainsi qu'ils m'appellent. en raison de la formation parlementaire de ses mem- Ils m'appellent tous Jean, sans plus, cela est vrai, comme bres? - c'est un fait qu'une tendance contraire s'y si j'étais pour chacun de mes concitoyens un frère. M. le estsfréquemment manifestée...

Maire élu de Château-Thierry a fort bien fait de le dire Aussi, dans l'intérêt tant des affaires du monde que aux Parisiens qu'il avait priés. de celles de la France, à ces réunions à grand specta- C'était un ministre d'Etat et deux de ces messieurs de cle qui satisfont ia badauderie des foules, nous préfé- l'Académie, dont le second, M. Robert de Flers, n'a e

, que négociations par la voie diplomatique traditionnelle, les

sont les plus gais. du monde, et ainsi il ne m'a pas conférences de techniciens, voire les conversations à

déconcerté, comme M. Léon Bérard et M. Alfred Capus. deux entre ministres des affaires étrangères.

On ne met aucune discrétion dans les louanges qu'on me Le gouvernement français ne paraît pas éloigné de se donne. Figure-toi qu'un écrivain, des bons juges qu'il y ranger à cette opinion. Et il ne semble pas. qu'il ait ait aujourd'hui en fait de poésie, me déclare le plus rien fait, au contraire, pour hậter la réunion d'un Con- grạnd des poètes, à son gré, dont je suis bien chagrin, seil suprême que M. Lloyd George: aurait voulu voir malgré que j'en aie, si je songe à notre Racine --convoqué dès la fin de mais

M. Capus a mon fauteuil à l'Académie : son sourire Maintenant cette i. réunion est décidée. Elle n'était

cache une sagesse intrépide et quand il se rit des fauxguere: évitable. Elle ne sera en: tout-ıcasıpasi entièrement istérile , puisque, préface de la conférence de semblants, c'est pour les avoir pénétrés

. Je te dirais pour

tant que son audacieux génie a trop de foi dans la forde

Washington, elle marquera le retour, dans une place
demeurée trop longtemps: inoccupée, du représentant donne, pour l'exemple et pour entraîner les courages:

tune du genre humain. Ou bien c'est un air qu'il se de l'Amérique. Et si nosi plénipotentiaires savent con

Quant à M. Bérard, je l'aime aussi, bon lettré comme il vaincre ce dernier de la rectitude; et de la modéra

est: tion nde la politique française, peut-être n'aurons nous ! pas trop à déplorer de voir à nouveau s'assembler, La querelle des Anciens toujours ouverte, les plus parmi les rouges et les ors du: Salon de l'Horloge; le

honnêtes gens de la terre se laissent piper aux mauvais conclave laïque des maitres de l'heure..?

arguments. Ne manque pas d'écouter à l'église demain,

où les bons chanteurs de la ville entonneront mon Dies JACQUES CARLES.

iræ, ne manque pas d'écouter M. le curé de La Ferté

Milon. Il est de ceux qui m'ont pardonné mes péchés, il
NOTES ET FIGURES

connaît ce que j'ai pu faire, et la glose ; il ajoute à tant
de doctrine, les vues d'un esprit juste. Pourtant il y

brode je ne sais quel préjugé gothique dont je suis bien
La Fontaine et:!Chateau-Thierry.

fâché, parce que les nouveaux Modernes s'en accommo

dent trop bien . Il s'agit de rejeter l'héritage de Rome et Dimanche, minuit: Assis, à la terrasse du Café du, le grec. Ils veulent que l'on ne sache plus Platon!. Leur Commerce, devant la Marne, à l'éclat d'ardoise mouil- rage a retiré de l'enseignement même le latin. Pour le lée, osé-je dire que je rêvais ? Un souffle éventait l'es- grec, je serais savant aujourd'hui, moi dont vous moquiez pace. J'en goûtais la fraîcheur.

l'ignorance. Loué soit donc M. Bérard qui s'oppose à Sous les yeux, la courbe du fleuve. Convexe : la vieille

si noire folie! Le chevalier Pidoux, mon parent, a eu bon ville tient dans æt:arc. Derrière moi, la colline, plus

nez de lui prédire l'Académie
noire que verte dans l'ombre. Je n'ai qu'à tourner la Avant les discours, on l'avait mené, les Académiciens,
tête pour découvrir le miroir que les Boches ont étoilé avec lui, chez moi, où l'excellent M. Pommier à bien su
de cent coups. Deux ponts légers traversent, de ces haranguer son monde. Ensuite, ils sont allés déjeuner,
ponts militaires qui semblent faits de rien, et-ils portent enfin leurs voitures sans chevaux ont brûlé les pentes du...
des armées. Le plus important; accroché à la dernière château. Ils ont là-haut écouté les acteurs de la Comédie-
pile de l'ancien pont: Et sur ma gauche, la statue. Française, qui, dans le théâtre de verdure, ont déclamé...

Sous les tilleuls:'académiques, savez-vous ce que La la Coupe enchantée, et chacun sa fable. Les gens de
Fontaine regarde ? Il contemple la cote 204: Il a la face Chaury ont fait de leur mieux aussi, menant en ville,
tournée vers le bois Belleau. J'imagine que si la pierre un bruit du diable, tu l'as entendu.
s'animait, La Fontaine frotterait d'abord sa jambe bles- Si j'avais été là, sous forme palpable, sans doute
sée. Et puisque j'en suis à inventer des miracles, j'ima- n'aurais-je su que faire. J'aurais du moins embrassé

: gine qu'il parlerait. Ce serait à Maúcroix, son cher Mau

Mlles Bovy, Nizan et Dussanne, celle-ci deux fois plutôt croix, qu'il tutoyait, ayant avec lui gardé les manières

qu'une, pour sa peine. Car elle a si bien dit la fable que du temps de Louis XIII.

j'aurais moi-même choisie, les Loups et les Brebis; tu Tu peux voir, .dirait-il

, que je suis content. On sais : m'aime ici. Ils connaissent mes fables, qui servent, comme je l'ai voulu, à les garder un peu, dans les hasards

La paix est fort bonne en soi de ce monde où la méchanceté ne voudra jamais chômer.

l'en conviens : mais de quoi sert-elle. Tu as admiré tout à l'heure ces barques lumineuses

des ennemis sans foi?

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Regarde, Maucroix, regarde les filles et les garçons large ne rafraîchit pas les fronts en sueur, l'odeur des danser dans la poussière du Jeu de Paume. Plus d'une fil- algues et de la saumure ne cingle pas les narines, mais lette aura demain sa voix éteinte dans sa belle gorge, qu'importe ! L'illusion féconde ne transforme-t-elle pas, pour avoir trop ballé et respiré le sable volant dans au gré de l'imagination, les choses et les gens ? Et la l'air. Regarde-les encore au Champ-de-Mars, qui che- Seine ne prend-elle pas figure d'Océan, quand passe en vauchent hardiment les chevaux de bois, les gorets, et ces sifflant un remorqueur suivi de cinq ou six chalands et gros oiseaux d'Afrique à long cou, dont la plume parait quand l'eau jaunâtre du fleuve se ride de vagues cladéjà nos dames. Je ne reproche pas à ces enfants de potantes comme les flots marins que sillonnent les voidanser ni de rire. Au contraire, je crains pour eux. Ces

liers ? ruines de la guerre que j'ai décrites, je ne pensais pas

JEAN DORSENNE qu'elles désoleraient un jour ma ville natale. Et trois ans passés, elles ne sont pas réparées encore. Je crains pour eux, Maucroix, je crains la fourbe d'un ennemi qui La Littérature ressemble à mes loups. EUGÈNE MARSAN.

Trois romans(1)

Il suffit d'ouvrir un des livres de M. François Mauriac Les plages de Paris.

pour s'assurer qu'il est un esprit infiniment distingué; je A peine les premiers souffles de l'été commencent-ils

l'ai écrit naguère (2), et son nouveau roman, Préséances, à brûler l'asphalte des rues, les Parisiens n'éprou

ne peut que confirmer cette impression.. M.Mauriac a une vent plus qu'un désir : fuir la capitale et goûter sur les

horreur naturelle, je ne dirai pas de la banalité et de la côtes de l'Atlantique, de la Manche ou de la Mediter vulgarité (cela va de soi), mais des voies explorées : son ranée la brise rafraîchissante de la mer aux cent voix...

originalité est savoureuse. Elle l'est parce qu'elle réside Mais aujourd'hui, il faut compter avec le prix des

dans l'invention beaucoup plus que dans l'expression. voyages et des auberges dans la moindre desquelles un

Certes on ne saurait les dissocier absolument, et il faut séjour coûte aussi cher que dans les palaces d'antan, et

bien qu'une « pensée » vraiment neuve se manifeste sous comme la qualité de nouveau riche n'est malheureuse

une « forme » fraîche. Mais de combien de nos jeunes

écrivains actuels on pourrait dire que toute leur originament pas aussi fréquente que certains vaudevellistes

lité consiste en une certaine bizarrerie, et purement extévoudraient nous le faire croire, nombreux sont les malheureux que l'impécuniosité et la dureté des temps atta

rieure ! Ce n'est point là le cas de M. Mauriac : nul ne se chent, par les caniculaires chaleurs, aux rivages de la pique moins que lui d'une forme d'art singulière ; seuSeine.

lement, aucun trait des héros et des fables qu'il invente Nécessité rend, dit-on, ingénieux. Il le faut croire.

n'est jamais facile et « déjà vu ». Dans une très belle Allez vous promener sur les quais, dont Paris à bon statue, il n'est pas une ligne qui ne soit expressive, vidroit peut s'enorgueillir, et vous constaterez qu'il est

brante de sens et de sentiment, bref qui indiffère ; ainsi

les héros de M. Mauriac. Et sans doute cette valeur des loisible, à bon marché, sans déplacements lointains et

moindres lignes d'une sculpture n'est pas la seule cononéreux, de connaître en pleine ville les douceurs de

dition de sa beauté ; il en est d'autres l'existence sur les plages marines. Sur les bords du

; mais elle en

est une des conditions nécessaires. Le jour où M. Mau fleuve, en effet, au port royal devant le Louvre, devant l'église Saint-Gervais, à la pointe de l'île Saint-Louis,

riac aura trouvé le moyen, non seulement de nous attein

dre, mais de nous atteindre constamment au plus prodes monceaux de sable alternent avec des charrettes à bras, des futailles et des blocs de pierre. Ce sont les

fond, et de nous faire dire, non seulement : « Comme

c'est intéressant ! » mais : « Comme c'est essentiel ! » plages de Paris. A deux heures de l'après-midi, quand

où il aura su élire toujours le plus important, le prinle soleil fait miroiter la Seine, les familles habitant les quartiers sonbres et trépidants du Marais

, du Sentier, cipal, le plus humain, bref composer (intérieurement et voire de la Montagne Sainte-Geneviève, descendent vers

extérieurement) de cette façon mystérieusement sûre le fleuve.

qui est celle des plus grands artistes, alors il écrira

un chef-d'oeuvre. Il est de ceux qui en ont l'étoffe, La maman a revêtu un costume de toile blanche, s'est

j'en suis persuadé, et à qui il n'en a manqué encore que armée d'une ombrelle claire et parfois d'un pliant, tan

la façon. dis que les enfants la suivent porteurs de seaux et de

Fait de la sorte, M. Mauriac n'est pas, disions-nous l'an pelles.

passé, de ces gros et puissants romanciers qui peignent On descend sur les berges du fleuve. Plusieurs fa

à tour de bras la vie courante, digne à leurs yeux de tout inilles sont déjà installées. On se reconnaît, on se salue

intérêt pour ce seul motif qu'elle est « la vie » -- mots saau passage, souvent même on installe son pliant à côté

crés par lesquels on veut aujourd'hui tout justifier et où de ceux des premiers arrivés et l'on bavarde en trico

tient tout le credo de notre époque, tant. Les relations sont si rapides au bord de la mer...

et qui ne se Pendant ce temps-là, les bambins gamba dent autour

proposent d'autre dessein que de copier avec toutes les

ressources de l'art ce qu'il y a de. plus. « quotidien de leurs mères. Une casserole défoncée, trouvée sur la

et ordinaire autour de nous. Il choisit volontiers le berge, une paire de vieilles chaussures pêchées miracu- délicat, voire le rare et presque l'exceptionnel ; jamais leusement dans le fleuve, alimentent leurs jeux. Ils se

on ne vit auteur plus éloigné du réalisme naturaliste, poursuivent à travers les charrettes abandonnées et les

et en cela il est bien de sa génération. Car ce n'est tonneaux. Puis, à genoux ou bien allongés sur le sable

pas qu'elle soit plus intellectualiste que les prébrûlant entremêlé de cailloux, d'escarbilles et de mor

cédentes, je crois, et qu'elle ait perdu cette admiration ceaux de mâchefer, ils construisent au milieu des excla

exclusive des naturalistes pour l'instinct, leur convicmations et des rires de superbes pâtés et d'impression- tion que le plus beau, le seul sujet de l'art, ce sont les nantes forteresses.

êtres et les milieux les plus élémentaires, les plus étroiteIl arrive quelquefois qu'un garçonnet plus hardi que ment commandés par l'inconscient – bier, au contraire, les autres s'avance jusqu'à la languette de terre où des laveuses à grands coups de battoirs frappent le linge,

(1) François-Mauriac Préséances (Emile-Paul).

Maurice et trempe prudemment dans l'eau bouillante d'écume

Brillant, Les années d'apprentissage de Sylvain Briollet (Bloud savonneuse, son pied nu.

et Gay). André Lichtenberger, Raramémé (Ferenczi). Ce sont les plages de Paris... Evidemment, le vent du (2) Voir l'Opinion du 16 octobre 1920.

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- seulement elle est plus curieuse des forces spirituelles Préséances est l'histoire de deux snobs, le frère et la que des réalités matérielles. M. Mauriac, lui aussi, soeur, enragés d'obtenir leur admission dans la « sociécomme cette jeune école dont il est, qui débutait té ». Ils utilisent à leur basse ambition un certain Aubrillamment avant la guerre, est bien loin de l'intellec- gustin, une âme d'une extrême puissance, qui disparaît, tualisme. Mais il n'estime pas que les caractères perdent s'apercevant qu'on le leurre et que l'amour de la sour, de leur valeur esthétique à être ceux d'êtres raffinés ou comme l'amitié du frère, est feint... Mais ce serait faire d'une nature élevée. Il prête volontiers à ses personnages trop de tort à M. Mauriac que d'exposer en dix lignes préférés de l'intelligence et de la délicatesse, et à tous son argument qui, ainsi, paraîtrait d'une singularité il attribue une vie intérieure assez intense. Ils ont au bizarre. Contentons-nous de noter que le snobisme des moins une âme capable, sinon de comprendre, du moins personnages et du milieu est marqué par quelques traits de calculer, et le plus souvent de croire, - voire ca- choisis, peu nombreux, accentués comme on fait dans pable tout ensemble d'intelligence, de foi, et aussi de une caricature, et poussés presque jusqu'à l'impossible ; vice, ingrédients dont il étudie les effets réciproques... de même est peint le portrait romantique d'Augustin. Il ne se refuse rien.

Mais à côté de ces traits stylisés, l'évolution des âmes, C'est qu'il est de culture profondément catholique, et qu'ils déterminent et qui fait le vrai sujet du livre, est il n'en est pas de meilleure pour un romancier psycho- marquée de la façon la plus neuve et la plus délicate. Au logue. Quelle est sa religion, je n'en sais rien, et cela ne juste, cela est pensé et senti, souvent, comme un poème. me regarde pas ; mais qu'il soit, pour ainsi dire, catholi- On peut trouver que le livre n'est point parfaitement que de nature, il faut le noter ici, car cela explique un composé et que M. Mauriac aurait mieux fait, notamcôté de son talent. On croirait en effet, qu'il ne conçoit ment, de terminer sa première partie après le beau récit guère que des âmes, même très vulgaires, puissent exister d'Augustin, qui est un des points culminants du roman, à peu près mécaniquement ; du moins il n'en a jamais plutôt qu'au chapitre suivant qui est une sorte de tranpeint de semblables. Tel est pourtant le cas d'une foule sition. Mais il est difficile de ne pas aimer ce fin, sende nos contemporains qui, étant déchristianisés et n'ayant sible et pénétrant roman, où pas une phrase n'est indifféd'autre part aucune vie intellectuelle, sont privés au vente et sans nerfs. total de toute vie intérieure (et cela explique peut-être la littérature naturaliste).Au contraire, les héros de M. Mauriac, jusqu'aux plus sots, ont tous une existence morale : aussi sont-ils aisément accessibles, à l'occasion, aux solli

L'influence d'Anatole France sur l'art de notre temps citations de la foi. Un esprit véritablement a-religieux

est vraiment prodigieuse ... et sans besoins mystiques, il semble que M. Mauriac n'i

Anatole France n'est que le fils spirituel de Remagine pas seulement cela : il y a pour lui des aveugles

Tout d'abord, mettons plutôt la fille, si vous voupar accident, mais non pas d'aveugles-nés. Ou s'il l'imagine, cela le dégoûte si fort, au moins cela l'intéresse

lez. Et puis c'est bientôt dit. Car enfin n'est-ce rien, en si peu, qu'il ne tient pas à y penser. Il a montré des per

premier lieu, que d'avoir si bien réinventé son maître sonnages intelligents qui étaient démunis de foi, mais

et de l'avoir fait passer dans la légende, pour des sienon pas d'inquiétude, et qu'une âme puisse manquer de

cles, sous forme de Sylvestre Bonnard, de Jérôme Coitrouble mystique, encore une fois, on sent bien que cela

gnard ou de M. Bergeret ? Ainsi peut-être Platon recrea lui paraît invraisemblable. Non, il n'est pas intellectua

Socrate. Mais ne voyez-vous pas comment les idées reliste ! L'intelligence (dont il est lui-même si bien doué)

naniennes sous la plume de France ont changé ? Renan Fa pour lui la valeur d'une sorte d'ornement de l'esprit,

fut un homme de grandes foi et conviction qui eut pour d'ailleurs délicieux ; mais elle n'a qu'une importance principal défaut (dans ses vues sur l'histoire de France assez faible dans l'estimation qu'il fait de la valeur

notamment) un a-priorisme exagéré; dont le dogmatisme totale des êtres. Et c'est là une excellente manière de

critique est le contraire même du scepticisme ; qui n'a penser, pour un romancier.

pour ainsi dire pas varié sur les points essentiels; si ferme

enfin qu'à 67 ans, en 1890, il pouvait contresigner, sans х

y apporter au fond le moindre changement et sans

guère faire d'autres réserves que sur le romantisme Car cette curiosité qu'il a des valeurs morales et des touffu de la forme, le livre de l'Avenir de la science qualités obscures donne aux romans de M. François Mau- il avait exposé, à 25 ans, dans le plus grand détail, ses riac un intérêt extrême. Pour mieux nous les faire sentír, opinions philosophiques ; – et à cause de quelques bouil ne craint pas de situer ses personnages dans un tades ironiques, ou, surtout, parce que, dans ses dermonde assez superficiel, comme un savant place ses nières années, vieillard souriant et délicieux, il a pu, en cobayes d'expérience dans une ambiance spéciale pour

des écrits de circonstance où il se délassait (et qui dumieux les étudier. On ne saurait dire qu'il les sort tout

reront éternellement), s'amuser à plaisanter avec art, on à fait de la réalité ; mais volontiers il ne conserve de

le donne couramment pour un dilettante aimable, supercette réalité que certains traits propres à faire paraître ficiel et contradictoire ! Si l'on y songe, c'est là une les réactions qui lui importent. Le milieu où se passait preuve saisissante de notre légèreté, à moins que ce n'en son précédent livre, la Chair et le Sang, était assez

soit une, tout aussi frappante, de la puissance de l'art étrange : le moins qu'on en pût dire, c'est qu'il n'était (ce sera l'un ou l'autre selon votre humeur propre) : pas commun. Préséances se déroule (dans un milieu quoi ! parce qu'un Maurice Barrès, un Anatole France beaucoup plus rare encore, impossible même, et volon- et aussi un Jules Lemaître l'ont voulu représenter sous tairement tout conventionnel. Nous cbscrvions, l'autre des traits légendaires, et comme un ironiste disert et semaine, comment M. Maurice Larrouy a stylisé d'une couronné de roses, l'auteur de l'Histoire des Origines du façon curieuse les décors et les personnages de son

christianisme, de cellc du Peuple d'Israël, de celle des roman Rafaël Gatouna M. François Mauriac n'a pas Langues sémitiques, de celle de la littérature française agi autrement ; mais comme on ne saurait trouver au XIV° siècle, et d'une trentaine de volumes in-octavo, d'esprits plus opposés que MM. Larrouy et Mauriac, qui ne sont rien moins que batifolages, passera pour un il ne faut pas s'étonner si leurs manières diffèrent eu rhéteur admirable, mais frivole, voire plaisantin ? Et tout au tout. Le premier stvlise comme Hugo, si l'on n'a-t-on pas vu de tous temps que les artistes comme veut : dans le pittoresque : le second à la façon des tra

Anatole France puisassent leur philosophie chez les phigiques en quelque sorte : dans la psychologie

, la vérité losophes ? Dira-t-an que Boileau n'est que le fils spirituel morale. Cela n'a aucun rapport.

de Descartes ? ... Ah ! je sais bien que ce n'est pas la

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