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méritaient d'être connus. Mais le meilleur récit est peut-être le Fils de la Servante, d'Auguste Strindberg. On le considère en Suede comme une autobiographie de l'auteur. C'est l'histoire minutieuse de l'enfance d'un jeune garçon, fils d'un commerçant et d'une servante, et des souffrances que lui infligent ses sœurs, ses frères et ses camarades jaloux de sa supériorité. Ses jours de collège ne sont pas plus heureux que ceux qu'il passe au foyer où une étrangère a remplacé sa mère.

Le Bracelet rompu, par Charles-Maurice CHENU (librairie Crès). La guerre n'est plus de mode. Il y a pourtant un état d'esprit de ce tempslà qui n'a pas encore vieilli : le sourire du poilu un peu sceptique, un peu frondeur, mais qui n'en rappelle pas moins la sagesse d'Ulysse. Ce sourire, on le devine à toutes les pages de ce petit roman de guerre, comme on le devinait dans l'histoire de Totoche, prisonnier de guerre; il suffit à donner à ces nouveaux souvenirs un charme auquel trois années de paix ne peuvent rendre insensibles ceux-là du moins qui ont combattu.

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vers

« Eux

Dans les Ecrits nouveaux, Mme CoLETTE donne de ces notes chargées de vie, où nul mot n'est sans valeur sensible, et où elle excelle. M. André GERMAIN publie quelques pages lyriques et pressantes: Aux morts de la guerre, ой l'on regrette seulement de trouver un peu de cette sentimentalité, de ce vergissmeinnicht fadasse sur quoi repose la molle violence bolcheviste. « Eux qui semblaient réservés à d'autres martyrs ceux-là, si beaux, pour l'être ou la Cause aimés ils imaginaient de se confondre avec l'immense et touchant troupeau (....) qui déjà bêlait l'Abattoir. » — Qui ça, eux ? que possédait un immense amour humain. Il serait trop facile d'opposer à l'immense amour humain l'immense amour de la Patrie, de l'Art et divers autres. Mais plutôt observons que ce n'est pas un bien ragoûtant spectacle que celui d'un homme tout soumis à son coeur. La Jenny-l'-ouvrière bolcheviste et ses petits n'oiseaux-bourreaux, non, ce n'est pas le fin du fin autant qu'on croit. On voudrait que M. André Germain relût un peu ce Nietzsche à qui, dans les derniers numé ros des Ecrits nouveaux, M. André SUARES fait de curieuses excuses.

Dans la Revue des Deux Mondes, le général BRUNNER fait le récit de la. mort du grand-duc Nicolas Mikhailovitch dont il partagea la captivité. Il trace en quelques lignes un portrait du grand-duc, intellectuel aux goûts raffinés, aimant les sciences et l'histoire, grand admirateur de Napoléon, ce qui ne l'empêchait pas d'être ennemi de la guerre « La seule guerre, disait-il, à laquelle j'aurais voulu prendre part, au risque de périr sur le champ de bataille, c'est la guerre contre l'Allemagne. Le général Brünner décrit l'étroite surveillance et les vexations auxquelles fut soumis le grand-duc Nicolas à la suite du coup d'Etat bolcheviste. Gardé à vue dans son palais, puis

expulsé bientôt, il fut envoyé en exil à Wologda, petite ville des environs de Petrograd. Le grand-duc Dimitri s'y trouvait déjà, bientôt leur frère Georges vint partager leur exil. Un jour sur un ordre de Petrograd, le conseil des Soviets de Wologda les fit arrêter. Bientôt on les ramena dans la capitale des Soviets, à la prison Spaternaïa. Ce fut de là qu'on les fit sortir dans la nuit du 28 au 29 janvier 1919 pour les mener à la forteresse Pierre et Paul où un commissaire leur lut l'arrêt de mort. Ils furent fusillés tous trois près du bastion Troubestkoy a chacun des soldats qui prit part au meurtre reçut une livre et demie de pain. L'un d'eux se vanta d'avoir enlevé les bottes au cadavre du

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LE 9 NOVEMBRE. A la Chambre, débat important sur la question des loyers. Les documents de ratification du traité de paix entre l'Amérique et l'Allemagne-Autriche sont échangés : le traité entre en vigueur à la date du 8 novembre.-A Washington, M. Briand est reçu par M. Harding, très cordialement.

rence.

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LE 10 NOVEMBRE. A Washington, les Délégations diplomatiques sont au complet; tout est prêt pour la conféA Berlin, la commission-des. réparations s'est réunie: de graves discussions sont en cours. Aux Communes, discussion de l'accord franco-turc. L'accord commercial qui régissait nos rapports économiques avec l'Espagne est rompu par le gouvernement français. On va étudier un nouveau modus vivendi entre les deux pays. On annonce de Stockholm que le prix Nobel de littérature pour 1921 est décerné à M. Anatole France.

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L'anniversaire

LE I NOVEMBRE. de l'Armistice a été marqué par la visite de nombreuses délégations à l'Arc de Triomphe. Il a été commémoré à la Chambre par quinze secondes de silence en pleine séance à 11 heures du matin, au Sénat par une suspension de séance de cinq minutes dans l'après-midi. A Washington émouvante cérémonie pour les funérailles du soldat inconnu ; discours de M. Harding en présence de Foch, Beatty, Pershing, Diaz etc. L'Angleterre fait publier une note pour protester, avec une grande vivacité contre l'accord d'Angora. A ChâteauThierry, pose de la première « borne du front, remise solennellement à la Ville par le Président du Touring Club. LE 12 NOVEMBRE. Le président Harding ouvre la conférence de Washington par un discours où il fait appel aux sentiments d'humanité; puis

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M. Hughes, élu président de la conférence, expose le programme américain du désarmement naval dont les traits essentiels sont plus de construction de dreadnoughts, destruction de 66 cuirassés (américains, anglais et japonais) représentant 1.878.000 tonnes. L'émotion est considérable. On annonce de Moscou que Tchitchérine, entouré des autres chefs bolcheviks, a reçu le corps diplo matique, composé des représentants de la Perse, de la Turquie, de l'Allemagne, de l'Autriche, de la Lettonie, de l'Estonie de la Lithuanie, de la Mongolie, etc. et de l'Angleterre. Le soir, un dîner a réuni tous les ambassadeurs.

LE 13 NOVEMBRE. (Dimanche). Célébration officielle de la fête de la Victoire. Une délégation du gouverne ment vient déposer des fleurs sur la tombe du soldat inconnu. Nombreuses manifestations patriotiques en province. A Berlin, des entrevues ont lieu entre la commission des réparations et le chancelier Wirth : Elles ont trait au côté financier de la question. La presse américaine et la presse anglaise se livrent à de nombreux commentaires sur les proportions de M. Hughes. Quoique les avis soient divers, il y a une orientation très rette vers l'acceptation du principe. Mort à Lisbonne, du célèbre artiste de cinéma français, Gaston Michel.

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LE 14 NOVEMBRE. Conférence de Washington: Conversations d'ordre privée. Les différentes puissances commencent à émettre des réserves au sujet du désarmement naval. Au Conseil municipal de Paris, vive discussion au sujet de l'élection de Marty: une motion des socialistes, invitant le bureau à solliciter la grâce de Marty auprès du président de la République, est repous sée, par 40 voix contre 30. L'université de Paris confère à Rudyard Ki pling le titre de docteur honoris causa. Mort, à Eu, de la comtesse d'Eu. LE 15 NOVEMBRE. Une mission française part pour la Cilicie à bord da croiseur Ernest-Renan. A Washing ton Discours de M. Balfour, qui ac cepte le plan Hughes, mais demande quelques modifications, particulièrement en ce qui touche les sous-marins. Discours de M. Briand, qui adhère égale ment au principe du désarmemen maritime, mais soulève la question du dé sarmement terrestre et déclare faire se réserves à ce sujet. La physionomie gé nérale du débat laisse espérer une acceptation définitive des trois grandes puissances. A Berlin, importante dé libération des ministres au sujet des pro chains payements en espèces à faire à la France.

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Le 16 novembre. Conférence de Washington: Les délégués chinois exposent leur programme Retour, pour la Chine, à la situation d'avant la guer re. Formule compliquée, car il faut s'entendre d'abord sur ce qu'était la situa tion de la Chine en 1913, et sur ce point les opinions diffèrent. Les com missions des Affaires étrangères et des Finances du Sénat entendent M. Lou cheur sur l'accord de Wiesbaden. On publie la réponse faite par le goe vernement français à la note de Tchitde à l'égard des Soviets. chérine la France maintient son attit

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La Bourse

Le Bourse ne modifie en rien ses tendances et même, la proposition américaine concernant le désarmement naval n'a eu aucune influence. Le public continue à s'abstenir et, en l'absence d'acheteurs nouveaux, les cours ont plutôt tendance à s'effriter. La baisse du mark a également pesé sur le marché, car en présence de la situation financière de l'Allemagne, les Alliés devront, s'ils veulent être payés, généraliser les paiements en nature, ce qui créera pour l'industrie une grosse concurrence.

Au marché des changes, toute l'attention est retenue par le mark qui enregistre les plus bas cours connus jusqu'à présent. La livre sterling et le dollar sont fermes, bien que les besoins du commerce et de l'industrie soient actuellement réduits.

Le marché des rentes françaises est toujours aussi nul en attendant que la liberté des transactions lui soit rendue. Les Bons du Trésor sont très recherchés, et franchissent le pair.

Les actions de nos grandes banques sont très bien tenues, mais leurs cours, en l'absence de transactions, n'accusent que peu de variations.

Les valeurs d'électricité sont lourdes, en sympathie avec la Thomson-Houston qui a été l'objet de grosses attaques des vendeurs. Les valeurs de navigation demeurent faibles, tandis que de nouvelles offres sont formulées en Penarroya, en Gafsa et en Kuhlmann. Les valeurs de sucre sont plus résistantes.

Au marché en banque, la Royal Dutch est en bonne reprise, mais le Mexican Eagle est très discuté sur des prévisions de dividende peu favorables. La De Beers est très irrégulière et les Mines Sud-Africaines ne sont que peu affectées par les difficultés ouvrières aux Mines. Les valeurs de caoutchouc sont en vive reprise à la suite d'une amélioration très sensible du marché de la matière première. Les valeurs russes sont l'objet de mouvements assez étendus, dans les deux sens, et n'accusent pas de tendance définie.

J. DESPRÉAUX.

Principales fluctuations du 9 au 16 Novembre

VALEURS EN HAUSSE

Rente Foncière

Tramways Algériens Edison

La

Gafsa

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.719 +

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49 135

Electro-Mécanique

235 + 446 + 530 +

23

40

35

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581

54

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Informations Financières

Le remboursement des avances de la Banque de France La Commissions des Finances de la Chambre s'est occupée du remboursement des avances de la Banque de France par tranches annuelles de 2 milliards. Elle entendra prochainement le ministre à ce sujet.

Banque de l'Indo Chine

Le projet de loi, renouvelant le privilège de la Banque de l'Indo-Chine, sera déposé à la Chambre à la fin de l'année. D'ici là, un décret interviendra pour proroger d'un an le privilège actuel de la Banque; la Commission de surveillance des banques se réunira à cet effet au ministère des Finances, au début du mois prochain.

Dette extérieure roumaine

La dette extérieure de Roumanie est évaluée à 2 milliards de francs et les autres dettes flottantes à 15 milliards de lei, soit au total 50 milliards de lei pour 17 millions d'habitants ou 3.000 lei par habitant. La circulation fiduciaire atteint 13 milliards, soit 800 lei par habitant. Avant la guerre, la circulation était de 500 millions pour 6 millions d'habitants,

Chemins Lombards

Pour l'exercice 1922, les avances de l'Etat autrichien à la Compagnie sont prévues pour un montant total de 3.600 millions de couronnes. Elles avaient été seulement chiffrées à 465 millions 700.000 couronnes pour 1921. Sur cette dernière somme, l'Etat avait versé, fin septembre 1921, 413 millions 800.000 couronnes.

Energie Electrique du Sud-Ouest
Siège social 5, avenue du Coq, à Paris
Augmentation de capital

Par décision du Conseil d'administration, en date du 7 octobre 1921, il est procédé à la création de :

40.000 actions de priorité de 500 francs
Emises au pair

ayant droit, par préférence aux actions ordinaires, à un premier dividende cumulatif de 8 o/o sur les sommes dont elles seront libérées et non amorties.

Les propriétaires d'actions anciennes ont un droit de préférence irréductible à raison de 2 actions nouvelles pour 3 actions anciennes.

Les actionnaires et le public peuvent souscrire à titre réductible.

Les souscriptions seront reçues du 10 au 30 novembre 1921 inclus, dans les établissements suivants :

Banque Nationale de Crédit, 16, boulevard des Italiens, à Paris et dans toutes ses succursales et agences.

Banque Transatlantique, 10, rue de Mogador, à Paris. Crédit Commercial de France, 20, rue Lafayette, à Paris, et dans toutes ses succursales et agences.

Société Marseillaise de Crédit industriel et commercial et de dépôt, 4, rue Auber, à Paris, et dans toutes ses succursales et agences.

(Notice publiée au Bulletin des Annonces légales obligatoires du 17 octobre 1921).

Société Électro-Cable

Obligations 6 1/2 0/0 nets, remboursables en 15 ans

La Société Electro-Câble pocède en ce moment à l'émission d'un emprunt de 12.000.000 de francs en obligations de 500 fr. 6 1/2 0/0 nets de tous impôts présents et futurs, amortissables en 10 ans, à partir de 1926.

Ces obligations sont offertes au public au prix de 475 fr., ce qui fait ressortir un rendement net de 6.85 o/o, sans tenir compte de la prime d'amortissement.

La Société Electro-Câble, constituée sous sa forme actuelle en 1913, pour reprendre la suite d'affaires d'une très ancienne entreprise privée (Debauge et Cie) est aujourd'hui au capital de 14.000.000 de francs entièrement versés. Ses actions, au nominal de 500 francs, qui, depuis trois exercices, ont bénéficié 50 d'un dividende annuel de 55 francs, se négocient sur le marché ΙΟΙ en banque de la Bourse de Paris, aux environs de 660 francs. La Société spécialisée dans le tréfilage et laminage du cuivre, 21 ainsi que dans la fabrication des fils et câbles électriques pos15 sède et exploite trois grandes usines à Paris, à Argenteuil et 54 à Amfreville, près Rouen. Son chiffre d'affaires, qui a dépassé 52 milions de francs en 1919-20, s'est maintenu aux environs

70

1.000

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de ce chiffre (45.568.000 francs) pour l'exercice 1920-21, malgré la crise..

Le Conseil d'administration, dont le président est M. F. François-Marsal, sénateur, ancien ministre des Finances, comprend, en outre, MM. Henri Debauge, prince A. Poniatowski, Amic, sénateur, et Louis Roure.

Les souscriptions sont reçues aux guichets de la Banque Nationale de Crédit, de la Banque privée et de la Banque d'Alsace et de Lorraine.

Les publications prévues par la loi du 30 janvier 1907 ont été faites au Bulletin des Annonces légales obligatoires des 7 et 14 novembre 1921.

Société Anonyme de travaux Dyle et Bacalan

Augmentation de capital

Le 14 novembre, la souscription à l'augmentation de capital de la Société anonyme de travaux Dyle et Bacalan s'est ouverte aux guichets de la Société Générale de Crédit Industriel et Commercial, rue de la Victoire, 66, à Paris, dans ses succursales et chez ses correspondants.

Cette augmentation de capital se justifie : 1° par l'importance des commandes qui se chiffrent actuellement par 140 millions de francs ; 2 par la hausse des prix de la main-d'œuvre, des matériaux, des frais généraux, etc.

La crise économique n'a guère touché la Société ; car ses spécialités industrielles, notamment la construction et la réparation des voitures, des wagons et des locomotives d'une part, et la construction de matériel de mines d'autre part, ne subissent aucun chômage du fait de l'obligation de remettre en état les moyens de transport, condition essentielle de la reprise économique, et de reconstituer les mines du Nord.

De plus, avant la guerre, un fonds de roulement de 12 à 15 millions suffisait pour exécuter un chiffre de commandes constant de 50 millions. Aujourd'hui, en raison de la hausse des prix dont nous parlions tout à l'heure et de la concession de longs délais de paiement qui est un des éléments de la concurrence, surtout à l'étranger, le fonds de roulement d'une industrie de transformation comme Dyle et Bacalan doit être largement augmenté.

Au surplus, les nouveaux ateliers que la Société possède à Bordeaux et à Saint-Denis, comme ceux réinstallés à Louvain, lui permettent d'abaisser les prix de revient par la construction en grande série et par l'économie dans la main-d'œuvre.

La Société Dyle et Bacalan n'est plus la modeste entreprise d'études au capital de 500.000 fr., qui fut fondée en 1879. Actuellement au capital de 30 millions et demain au capital de 51 millions, elle est devenue une affaire industrielle de grande envergure.

Pathé Consortium Cinéma

L'assemblée ordinaire de Pathé-Consortium Cinéma, convoquéc extraordinairement, s'est tenue le 28 octobre, sous la présidence de M. Marcel Gounouilhou.

L'assemblée réunissait 125.902 actions représentées par 453 actionnaires, c'est-à-dire plus du quart des 200.000 actions formant le capital.

Le président donne lecture de son rapport dans lequel il montre aux actionnaires les difficultés créées par la Société Pathé-Cinéma au Pathé-Consortium. Ces difficultés, dit-il en substance, rendent impossible le maintien des représentants du Pathé Cinéma dans la Société Pathé-Consortium, qui, après douze mois d'efforts, a obtenu un chiffre d'affaires de 31.000.000 de francs, en augmentation de plus de 50 0/0 sur les affaires traitées par Pathé-Cinéma et permettant au Pathé-Consortium de réaliser des bénéfices dépassant les prévisions les plus optimistes.

Après une vive discussion à laquelle prennent part notamment MM. Charles Pathé et Karmann, qui s'élèvent contre la gestion de Pathé-Consortium Cinéma et de son administrateurdélégué surtout, parce que ce dernier est également administrateur-délégué de la Banque Industrielle de Paris, dont le groupe a créé l'affaire, après les réponses du président et de M. Ricaud, administrateur-délégué, et à la demande de la majorité de l'assemblée, la discussion est close et le président donne lecture des résolutions soumises à l'assemblée :

La première approuve tous les actes de M. Denis Ricaud, administrateur-délégué du Pathé-Consortium Cinéma, les ratifie, lui en donne quitus spécial et lui renouvelle sa confiance. La deuxième approuve les comptes de la Société tels qu'ils ont été établis.

La troisième décide de révoquer un certain nombre d'administrateurs en prenant envers eux les réserves d'usage. Ces ad

ministrateurs sont MM. Karmann, Léon Madieu, représentant Pathé-Cinéma, Charles Pathé, Victor Continsouza et Eugène Gugenheim.

La quatrième accepte la démission de M. Fourel, comme administrateur.

Les cinquième et sixième refusent le quitus aux administrateurs dont on propose la révocation et donnent le quitus aur autres membres du Conseil.

Toutes ces résolutions sont mises aux voix successivement et adoptées par 205.644 voix contre 150 et 13 abstentions. Le succès de l'Émission des Bons du Crédit National Le 10 novembre a eu lieu la clôture des opérations de l'émis sion des Bons 6 0/0 à lots du Crédit National.

La centralisation des résultats confirme le succès complet de cette opération.

La souscription s'est poursuivie aux guichets des Comptables, des Banques et des Postes jusqu'à épuisement complet des titres. Les demandes, dans les départements ainsi qu'à Paris, ont dépassé le montant du placement offert au public.

Ce succès prouve la confiance que l'épargne française donne aux titres auxquels est attachée la garantie de l'Etat, l'intérêt que suscite la reconstitution rapide de nos régions dévastées et est un nouvel exemple de notre solidarité nationale.

Les Valeurs du Trésor

L'émission des Bons de la Défense nationale à un, trois et six mois, et à un an, se poursuit avec le même succès.

Si vous pouvez avoir besoin de vos disponibilités dans un court délai, souscrivez aux Bons à un mois, qui vous rappor teront 3.60 0/0, ou à des Bons à trois mois, rapportant 4 o/o.

Thésauriser ses billets de banque, quand il est si aisé de les placer en valeurs du Trésor remboursables à une date rapprochée et fixée d'avance, c'est nuire à l'économie nationale et perdre volontairement le bénéfice d'intérêts rémunérateurs.

Si vous n'avez besoin de votre argent qu'à une échéance plus éloignée, souscrivez aux Bons à six mois, qui vous rapporte ront 4 1/2 0/0 ou, mieux encore, aux Bons à un an, qui vous rapporteront 5 0/0.

Crédit Lyonnais

Bilan au 30 septembre 1921
ACTIF

Espèces en caisse, chez les trésoriers et dans les banques

Portefeuille et Bons de la Défense nationale Avances sur garanties et reports

Comptes courants

Opérations de change à terme garanties

Portefeuille titres (actions, bons, obligations, rentes)

Comptes d'ordre divers
Immeubles

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465.020.812 77 3.634.308.210 55

165.072.548 »

783.015.523 15 72.761.500

6.688.629 90 153.436.892 76

35.000.000

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5.365.304.117 13

PASSIF

1.701.391.460 26

2.701.338.782 12

Comptes exigibles après encaissement Opérations de change à terme garanties Acceptations.

Bons à échéance

Comptes d'ordre et divers

Solde du compte « Profits et Pertes » des
exercices antérieurs
Réserves diverses
Capital entièrement versé

72.761.500

93.300.226 98

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LA

Evoque le REVUE de la SEMAINE

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ARYS

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LA REVUE DE LA SEMAINE ILLUSTRÉE, qui est la moins chère des grandes revues françaises, s'est assuré le droit exclusif de publier les conférences de la Société des Conférences et par là les plus illustres collaborations, notamment celle de M. le président Raymond Poincaré.

Elle offre en outre dans chacun de ses numéros un ou deux romans, des travaux économiques, bistoriques et critiques, signés des noms les plus qualifiés, des illustrations d'actualité et le résumé de la "Vie de la Semaine".

Elle peut être lue par tous avec plaisir et profit.

LA REVUE DE LA SEMAINE ILLUSTRÉE paraît tous les vendredis

CONDITIONS D'ABONNEMENT

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