: se mière intéressée, ne saurait se récuser devant les techni. ture de l'armistice n'a donc pas été inutile. Nos avions ciens. A ce compte, les architectes seuls auraient le droit de bombardement délestes de leurs mitrailleuses et de d'habiter des maisons, et les horticulteurs celui d'avoir leurs lance-bombes se sont trouvés prêts à prendre le E des jardins sous prétexte que les simples mortels n'ose- départ pour Londres et pour Bruxelles. En quelques 12 raient pas demander aux uns et aux autres de cons- mois des lignes régulières ont pu être organisées. C'était truire et de planter. la période de l'improvisation. Maitenant les appareils spéciaux qui nous manquaient sont construits. Vont-ils Nous continuerons cette enquête dans le numéro sui- rendre les services que nous attendons ? i vant, par les réponses, toutes différentes, de MM. CharI Il semble qu'à part les progrès de l'aménagement inby les Gide, l'économiste célèbre de la coopération, et térieur et de la solidité, aucun principe nouveau n'ait z Charles de Lasteyrie, rapporteur à la Commision des été mis en pratique, et voilà pourquoi l'aérobus res1. Finances. semble tant à l'avion de tourisme pour emmener JEAN LABADIE. plus de poids on augmente la voilure; pour gagner de la vitesse on la diminue; nous avons déjà épuisé cette recette par un des côtés : celui de la vitesse. Dans la Visites coupe Deutsch qui s'est courue dernièrement, on a pré senté des avions dont la surface portante était réduite Au Salon de l'Aéronautique au minimum, tout vol plané leur était donc interdit, mais un puissant moteur entraînait à 300 kilomètres à Au temps où les premières troupes de fanatiques pa- l'heure des fuselages auxquels on avait laissé par grâce ji taugeaient toute une journée dans la boue du camp de quelques petits bouts d'ailes. L'appareil Nieuport-Deor Châlons pour voir Henri Farnam s'arracher du sol sur lage du vainqueur Kirsch peut être considéré comme un appareil qui ressemblait à une paire de manchettes, une merveille de la construction actuelle, mais il atteint au temps où Wilbur Wright émerveillait ses fidèles avec une limite qu'il serait fou de dépasser maintenant; une son aéroplane construit comme un jouet mécanique du particularité qui semble bizarre étonne dans son as* jour de l'an, en ces temps-là les prophètes ne man- pect : au-dessous des ailes, à hauteur des roues, o quaient pas. Ils décrivaient l'aviation de l'avenir, les gi- trouve un petit plan d'un mètre carré environ : pourdel gantesques « navires de l'air », portant chacun quinze quoi n'avoir pas ajouté cette surface dans la voilure co ou vingt passagers, traversant l'Europe, la Méditerra- supérieure si elle était nécessaire? C'est qu'elle recouvre ti née, l'Atlantique même ; ils imaginaient aussi les petits l'essieu, obstacle qui augmente la résistance à l'avance avions de sport ou de tourisme, à une, deux ou trois pla- ment. Par le moyen de ce plan, on a donc donné à ces, montés d'abord par de riches particuliers, puis bien- l'essieu une forme effilée qui lui permet de fendre l'air; tôt mis à la portée de bourses plus timides et acquérant ainsi toutes les pièces de cet avion travaillent à la 26 ainsi le caractère d'utilité pratique qui consacre et rend pénétration. On peut dire qu'il représente la meilleure viable toute découverte. utilisation des moyens actuels. En effet des appareils En parcourant du regard le grand hall du Salon de moins bien étudiés n'atteignent pas le 300 à l'heure sans l'Aéronautique, il semble bien que la première partie de danger; l'accident qui tua un de nos meilleurs pilotes, ce programme tende à se réaliser ; de tous côtés des Bernard de Romanet a prouvé que les toiles d'avion ne avions géants se dressent dont les ailes couvrent le sol pouvaient résister à la pression que leur font subir de d'une ombre impressionnante. Dans leurs fuselages des telles vitesses; elles se déchirent sous la poussée de cabines sont aménagées avec tout le confort et le luxe l'air. Il faudra étudier maintenant des dispositifs qu'autorise l'indispensable limite du poids. Devant les nouveaux si l'on veut dépasser les vitesses réalisées. Il stands sont affichés des tableaux prometteurs d'itiné- en sera sans doute bientôt de même pour le problème raires fantastiques. Paris-Londres, Paris-Bruxelles, no du poids transporté. L'augmentation de l'envergure ne sont plus que d'insignifiantes lignes de banlieue, le Maroc peut être indéfinie Elle n'ira bientôt plus sans une diet l'Algérie sont à nos portes, Varsovie nous attend à minution de la solidité générale. Alors nos constructeurs dîner, on parle de Constantinople, des Indes, de la repartiront sur des données inédites; ils nous donneront Chine. Par contre, l'aviation de tourisme semble négli- des avions dont les formes auront été étudiées spéciagée, quelques marques seulement exposent de petits ap lement pour le service qu'on leur demandera. A ce mopareils à faible moteur, tout l'effort de la construction inent seulement la construction aéronautique commen aéronautique semble se porter sur l'avion cera de s'orienter de façon précise. transport. Quant à l'avion de tourisme, on s'expliquera facileOr ces avions se ressemblent tous et si l'on excepte ment qu'il n'ait pas encore conquis le grand public. Le quelques différences de construction il ne paraîtra peut- prix actuel de la vie n'est pas pour faire changer cet être pas exagéré de dire que rien, sinon la taille, ne état de choses. Et le prix d'achat d'un appareil n'est distingue l'avion de tourisme de l'aérobus. Cela vient pas la seule cause de cette méfiance. Un moteur d'avion peut-être de ce que l'aérobus ressemble lui-même à un est encore un ensemble délicat qui exige les soins d'un avion de bombardement dont on aurait aménagé le bon mécanicien. Deux marques cependant ont présenté fuselage et renforcé le train porteur. Nous sommes en- des avions de sport, Farman expose un biplan mû par core trop près des fabrications de guerre pour pouvoir un 60 HP Anzani, qui lui permet le 140 à l'heure et assister à la naissance d'une nouvelle école dans la l'atterrissage à 40, condition indispensable de sécurité. construction aéronautique. La plupart des grands Une marque italienne Ricci montre également deux avions qui ont servi jusqu'ici sur les lignes de transport petits triplans fort séduisants. Un autre appareil sont d'anciens appareils de guerre. Ils se sont d'ailleurs curieux, attire les regards ; c'est le biplan Tampier dont fort bien comportés. Ceux que nous voyons aujourd'hui les ailes se replient le long du fuselage, transformant au Salon sont encore nettement inspirés de leurs aînés. ainsi l'appareil en une grosse automobile prête à rouler Un seul d'entre eux, le super Goliath, a déjà fait ses sur la route. preuves. Les autres sont encore à l'essai. Il en est de Ce dernier perfectionnement semble intéressant tant même pour les moteurs; légèrement modifiés ils ont perdu la question de l'encombrement est gênante pour l'aviaen rendement ce qu'ils gagnaient en solidité. Le 60 HP tion de tourisme. Avec celle-là trois autres qualités semGnome rotatif, le 300 HP Hispano-Suiza, le 370 HP blent à étudier en tout premier lieu pour en doter l'avion Lorraine-Dietrich, le 550 HP Renault, sont des moteurs de demain : facilité ascensionnelle, facilité d'atterrisde guerre. Le matériel que nous possédions à la signa- sage, facilité d'orientation. On a souvent évoqué la pos 75 de gros 2 cercher à une altitude, élevée le sibilité pour l'avion de nes, on aurait pu lui offrir les oeuvres de notre écrivain, courant favorable à sa marche. Malheureusement, une comme Platon offrit celles d'Aristophane. Et pas plus difficulté s'y oppose. La diminution du poids de l'air que l'auteur des Chevaliers, l'auteur de Monsieur Ber. provoque à partir d'une certaine hauteur, une perte de geret n'a toujours été tendre pour son pays, n'en a puissance assez sérieuse dans le moteur, l'avion ne dis- donné une image passée au rose et au bleu. posant donc plus de l'excédent nécessaire, ne peut plus Est-ce pourquoi il n'a pas été présenté aux suffrages monter, son ingteur faiblit, il se maintient même diffi- de l'Académie suédoise par des compatriotes ? On sait cilement à l'altitude atteinte, Le turbo compresseur que, d'après les statuts de la Fondation Nobel, personne Rateau dont sont munis maintenant beaucoup d'appa- ne peut se déclarer candidat aux prix, mais personne reils supprime cet inconvénient, en ramenant l'air des aussi ne peut en recevoir s'il n'est présenté, avec rapport carburateurs à sa pression normale, le moteur fonctionne à l'appui, par ceux qui ont le droit de présentation. Et donc dans les mêmes conditions qu'au ras du sol, Une ce droit, en ce qui concerne les prix littéraires, n'apparautre diffculté reste encore à vaincre. L'air qui entoure tient qu'aux membres d'une académie ou aux profesl'appareil étant plus léger porte moins ; on pourrait seurs titulaires d'une université. En pratique, un acadé sans doute y remédier par une variation de l'incidence micien ou un professeur, ayant rédigé une présentation des ailes ou du pas de l'hélice ; plusieurs constructeurs motivée, la fait signer par quelques-uns de ses collègues . l'ont déjà tenté, Bréguet notamment présente cette année Une académie ou un conseil d'université peut aussi une hélice à pas variable. présenter officiellement un candidat à la suite d'une L'atterrissage est encore un des points critiques de la délibération en commun, mais le cas est assez rare. Or, conduite d'un appareil. Il est évident qu'un avion atter- il y avait des années que, pour le prix littéraire du rissant à 120 ou 150 kilomètres à l'heure, constitue un moins, aucun académicien, aucun professeur d'univerdanger non seulement pour son pilote mais pour les sité n'avait présenté chez nous de Français au comité assistants. Cette impossibilité où sont encore certains Nobel. Si Anatole France l'a obtenu, c'est qu'à défaut appareils d'atterrir à une allure modérée vient égale- de Français, sa candidature a été présentée par trois ment de la trop grande réduction de la surface portante. professeurs titulaires d'université suédoise, M. Staaff, Une incidence ou une surface variable donnerait peut- professeur de philologie romane à l'Université d'Up être là aussi des résultats satisfaisants. sal; M, Wiessing, professeur à celle de Gothenbourg; Quant à la question de l'orientation en avion tout le M. Wahlberg, professeur à celle de Lund. monde sait combien le brouillard la rend parfois com En principe, la désignation de l'Académie suédoise pliquée. Deux officiers de l'aéronautique navale ont eu ne devait surprendre personne. En France, les lettres l'idée d'appliquer aux avions les procédés de compas et tiennent généralement l'auteur de Thaïs pour le premier de sextants utilisés sur les bateaux. La direction par écrivain vivant. A l'étranger, aucun n'est plus apprécié. le point astronomique permettra bientôt aux avions de En Syède, Sylvestre Bonnard et le Livre de mon ami se tenir aux grandes altitudes et d'effectuer de longs sont classiques. Et partout on a été surpris surpris voyages de nuit comme de jour sans toucher ni sans agréablement. même voir la terre. L'Académie suédoise n'avait pas toujours échappé Toutes ces recherches et des découvertes doivent être dans ses choix à des critiques motivées. Elle est, comme révélées au grand public. Elles lui donneront confiance toutes les académies, de tendance conservatrice. On lui en l'avenir de l'aviation. Le sous-secrétariat de la na a souvent reproché d'avoir refusé ce prix à Tolstoi, à vigation aérienne a fait au Salon un effort intéressant dans ce sens. Il montre' à son exposition particulière les Ibsen et à Strindberg, à cause de leur attitude politique et religieuse. On pouvait compter, en ce qui concerne différentes étapes de la conception puis de la construc- Anatole France, sur des résistances du même genre. Er tion d'un avion, depuis l'épure initiale jusqu'au terrain de fait il y eut une lutte assez chaude. Heureusement, d'essai. Des panoramas brillamment éclairés figurent les aérodromes du Bourget, de l'étang de Berre, les halls les écrivains sont en majorité à l'Académie. Ce sont eux d’usine où des avions attendent le montage . Les expli- qui ont fait bloc et qui ont emporté le succès. Obser , cations nécessaires sont données par des phonographes. loin d'avoir, en ce qui concerne Anatole France, l'im vons d'ailleurs que la question politique et sociale était Un tel effort de propagande est indispensable. Nos constructeurs travaillent, lancent des lignes nouvelles, listes de M. France sont ignorés en France, à plus forte portance qu'on pouvait croire. Les petits écrits socia. ils offrent au public des commodités dont nous devons raison en Suède. Ses opuscules anticléricaux ne sont pas profiter. La partie engagée est grosse de risques mais aussi de résultats.qui, souhaitons-le, seront définitifs. pour déplaire en un pays protestant qui a conservé une C'est une industrie nouvelle qui prend son départ, la 1 adopte devant le P. Du Lac l'optique de M. France Enfant phobie ingénue du jésuite et où il est naturel qu'on cause de l'aviation a été plaidée avec tout le courage, la hardiesse et le génie nécessaires ; elle est maintenant et surtout, l'affaire Dreyfus était suivie passionnément entre les mains du public. en ce pays, qui était entièrement dans le camp revision niste! La popularité de Monsieur Bergeret à Paris y ROBERT BOURGET-PAILLERON. fut considérable. L'opposition des conservateurs devant donc être bien moindre à l'Académie suédoise qu'elle ne l'eût été à l'Académie française. Et sur le terrain Chronique internationale littéraire, il n'y avait pas de contestation possible De sorte qu'après tout, nous avions tort de douter comme Le Prix Nobel à Anatole France nous le faisions. Il est même probable que si la candi dature d'Anatole France eût été présentée quelques Tous les amis des lettres françaises, tous les écrivains années plus tôt, elle eût eu le même succès. français se sont réjouis de voir le prix Nobel de litté- Des quatre prix Nobel que décernent les Instituts sure rature décerné cette année à Anatole France. Evidem- dois (le cinquième, le prix de la paix, est attribué par ment, ces prix sont accordés à un écrivain et non à un le 'Storthing norvégien), le prix de littérature et le prix pays. Mais le hasard du pseudonyme de M. France (qui de chimie ont seuls été décernés cette année, celui-c n'en est d'ailleurs pas un, puisque c'est son père qui le au recteur de l'Académie de Berlin. Les prix de physilui a transmis) peut passer pour un hasard intelligent. que et de médecine ont été réservés, aucune découverte Si l'Académie suédoise avait demandé à un Français assez importante ne s'étant produite dans l'année. No de lui envoyer une image du génie français, comme tons, en effet, que les prix ne peuvent être décernés Denys demanda à Platon de lui envoyer l'image d'Athè- qu'à certaines catégories de savants et d'écrivains Mi presse s'il les mathématiques, ni l'astronomie, ni les sciences biolo Stockholm ne savait le bengali. Tagore a été jusqu'ici giques n'ont participé aux libéralités d'Alfred Nobel. le seul lauréat qui ne fût pas Européen. Il est remarIl faudrait interpréter le mot de physique dans un sens quable qu'aucun Américain du Nord ou du Sud n'ait très large pour pouvoir couronner Einstein. Parmi les encore été favorisé. Les journaux du Nouveau-Monde écrivains, les historiens, les philosophes ne sauraient ont lancé dernièrement une nouvelle, à pieds apparemobtenir le prix de littérature que pour les mérites pure- ment palmés, d'après laquelle Jack London ne serait ment littéraires dë leur ouvre. Mommsen l'a eu pour pas mort et vivrait quelque part incognito. Dans ce cas, son Histoire Romaine, ou plutôt pour son Histoire de il serait bien sûr d'avoir le prix Nobel. Il est un des la République Romaine, sa seule cuvre littéraire. On romanciers les plus populaires en Suède. Ses æuvres l'a attribué autrefois au philosophe Rudolf Evcken complètes ont été traduites en suédois, environ quarante pour des mérites littéraires qu'un Français, et même volumes qui sont un cadeau de Noël et une lecture d'hiver d'autres que des Français, n'aperçoivent pas. fort habituels. Dans la liste déjà longue de ces choix, il en est évi- L'Académie suédoise exerce en somme avec honnêteté demment de discutables, et en Suède même, les jour- et dans des conditions souvent délicates, un mandat naux les apprécient souvent de façon sévère. Les écri- international qui, lorsqu'on y réfléchit bien, convient * vains français et anglais y ont été un peu sacrifiés, les beaucoup mieux à une petite nation qu'à une grande. Les derniers surtout. Il est' singulier qu'avec sa puissante intentions de Nobel eussent été ruinées par la i production littéraire, l'Angleterre n'ait obtenu le prix avait confié aux Académies, d'un grand Etat l'exécution . Nobel qu'avec le seul Kipling. Hardy, Wells, Gals- de son testament. Le prestige des prix Nobel leur vient worthy, Shaw, restent des prix Nobel possibles. L'attri- surtout de leur montant relativement élevé, généralement bution du prix dépend d'ailleurs, plus qu'on ne le croit, 140.000 couronnes, c'est-à-dire, selon le cours du change, , 2 du hasard des présentations. En Italie, on présente obs- 400.000 à 500.000 francs. Il faut espérer qu'il leur vien& tinément Grazia Deleda, qui a moins de chances que dra aussi, de plus en plus, de la manière consciencieuse ex n'en avaient d'Annunzio ou Ferrero. La présentation dont ils seront accordés. Pour les prix scientifiques, les la plus formidable étant cette année celle d'un auteur chances d'erreur sont limitées au minimum par tout un dramatique espagnol, Benavente, dont une centaine de appareil d'examen minutieux. Pour le prix littéraire, personnes qualifiées attestaient les mérites. Rarement, l'accident joue évidemment un plus grand rôle. Cette d'ailleurs, les présentations avaient été aussi nombreuses. année, heureusement, il n'en a joué aucun. L'Académie suédoise pratiquant en général un certain Peut-être se trouvera-t-il un jour un autre prix Nobel roulement entre les nationalités, on ne saurait guère ne saurait guère pour compléter l'ouvre du premier et combler les lacunes s'attendre à la voir couronner un Français avant plu- que je signalais plus haut. Mathématiques, astronomie, sieurs années. Mais les présentations ne coûtent rien, et biologie, philosophie, histoire devraient avoir, elles aussi, il suffit de les renouveler annuellemeni. Les nouvelles leurs lauréats réguliers. Pour les mettre au niveau des nations commencent à se remuer beaucoup, avec raison autres branches, il n'en coûterait que 800.000 couronnes d'ailleurs, l'Académie voyant avec faveur les écrivains par an, soit un capital de cinquante millions de francs. des petits pays. Mais il va de soi qu'un auteur tchèque, Un bon placement pour l'immortalité. Nobel avait grossi polonais ou hongrois, n'a de chances sérieuses que s'il sa fortune dans les poudres de gürre. Ce ne sont pas est traduit dans une langue accessible au public euro- les fortunes de ce genre qui manqueraient aujourd'hui péen. Ainsi Tagore reçut le prix Nobel sur la foi des pour le même usage. ALBERT THIBAUDET. traductions anglaises, puisque aucun académicien de L Feuillets de la Semaine a point d'interrogation sur la doctrine Cette phrase se trouve en effet dans LETTRES d'Einstein. Puis M. Picard fini les Souvenirs littéraires de Du Camp; la théorie d'Einstein mais Delaunay n'y figure pas. Ici enLes Académies reste une de celles qui « sauvent les phé- core, il s'agit toujours de Delamare. nomènes, que la critique en est possible, Nous nous sommes entretenus nousEinstein et sa théorie de la relati mais qu'on ne voit pas ce qu'on peut mênes jadis à Saint-Germain des Es. bité ont eu les honneurs de deux impor mettre à la place D. sours avec celle qui fut la fidèle FéliIhantes communications, déjà, de M. Paul cité, Augustine Ménage, l'ancienne serPainlevé, qui va continuer encore de vante, aujourd'hui décédée de Delphigant l'Académie des sciences sa critique La vraie M*Bovary ne. Elle avait bien été au service de de la doctrine nouvelle. Mme Delamare. Et c'est bien la preM. Painlevé a commencé par faire les Un de nos confrères s'occupe en ce mière fois que nous entendons citer à ce plus grands éloges d'Einstein. Il a moment de savoir si Mme Bovary a réel sujet le nom de Delaunay. endu hommage à sa haute intelligence, lement existé. Cette question semblait Il ne figure nulle part ni dans l'étude si son a génie o même il a prononcé avoir été réglée une fois pour toutes. si précise du docteur Brunon, ni dans le mot et puis, au fil de l'analyse Mais il n'est pas de Mais il n'est pas de choses simples qu'il celles de MM. Georges Dubosc, Georges faite par l'éminent mathématicien fran- ne soit facile de compliquer à plaisir Rocher, Emile Deshaye, A. M. Gossez, çais, on a pu s'apercevoir que pour quand on le veut bien. et Mme Georgette Leblanc qui se sont M. Painlevé, non seulement la théorie Le modèle dont s'est servi Flaubert employés à nous faire connaître la vraie Ceinsteinienne « ne rien à la était une dame Delamare, née Delphine Mme Bovary. Comedia reproduisant la . héorie newtonienne, mais qu'encore elle Couturier, fille sans fortune et fort pré- lettre d'un lecteur, avance qu'il n'y a ;'appuie exactement sur tous les postu- tentieuse qui avait épousé un ancien peut-être aucune corrélation entre l'héats de Newton. élève du père de Flaubert. roïne du roman et la personne nommée M. Painlevé va-t-il maintenant nous Comedia affirme qu'elle ne s'appelait par Bouilhet. Et il cite Flaubert luiexposer sa doctrine propre ? pas Delamare, mais Delaunay. Il cite à même affirmant dans une lettre à Mlle L'Opinion en rendra compte le mo- ce sujet le témoignage de Maxime du Leroyer de Chantepie, datée du 18 mars ment venu. Camp « qui raconte que ce fut Louis 1857 : « C'est une histoire totalement M. Emile Picard suit attentivement inventée. » Bouilhet qui dit un jour à Flaubert : la marche de M. Painlevé. a Pourquoi n'écrirais-tu pas l'histoire On comprend la discrétion de FlauM. Picard a ait d'abord posé un de Delaunay ? » bert. Mme Delamarre vivait encore et se casse . montrait assez furieuse du rôle qu'on lui lébré en son temps, il le sera cette trouvé le moyen de rappeler à certains, faisait jouer. Mais l'auteur lui-même a année et dans quelques semaines. Une directeurs les éloquentes promesses qu'ils avoué s'être inspiré de la triste aven- séance solennelle que présidera M. firent en prenant possession de leur fauture du médecin dans une lettre du Alexandre Millerand, président de la teuil. 2 Nous voulons jouer les jeunes » jo mai 1855 adressée à Louis Bouilhet, République, aura lieu à la Sorbonne le s'écrièrent ainsi tour à tour M. Silvestre. « J'ai peur que la fin (qui dans la 10 décembre prochain. Créée par Vic- et M. Bernstein. Celui-ci prit même un réalité a été la plus remplie) ne soit tor Duruy, cette section eut pour pre- pareil engagement à l'assemblée génédans mon livre étriquée, comme dimen- mier président Léon Renier. rale de la Société. sion matérielle du moins ; de qui est On sait ce que lui doit l'histoire de beaucoup. ) la littérature. Il n'est que de rappeler Après, un pareil témoignage est-il be le nom de Gaston Paris qui y fut l'un | ARTS soin de discuter encore ? des maîtres et celui de son sucoesseur- M. Abel Lefranc. C'est d'un cours de Le cas Van Dongen qu'est née la société des Etudes rabelaiEcrivains, faites bien attention de Je ne connais pas M. Van Dongen; sormais de ne plus toucher dans vos siennes qui a tant fait pour la connais je zoudrais exposer sa querelle et je me sance de l'ouvre de Rabelais et de la écrits aux préparateurs en pharmacie, le puis sans prendre parti. Renaissance. Ces messieurs n'aiment pas qu'on les imuno On sait que le jury du Salon & Au. plaisante même légèrement. La faillite de l'humour tomne a refusé le portrait d'une actrice Mme Colette dans un article d'im que M. Van Dongen avait représentée Une nouvelle revue l'Aventure oupressions sur la première audience du une fleur à la mairt. Evénement grove procès Landru, ayant cité le mot d'un vre une enquête sur la faillite de l'hu dans ce microcosme dont l'influence est confrère affirmant que l'homme de:Gam mour. Elle pose à différentes persoal- considérable sur les aspects de notre bais avait une barbe de préparateur en nes, le plus souvent assez bizarement temps et qui se nomme le Salon d'Au. pharmacie, a vu se dresser contre elle le choisies, ces trois questions : 1-0) Est-il tomne. On a traité Van Dongen de syndicat de cette corporation. vrai que l'art français tire ses racines métèque. On a bien fait. On a SouSon secrétaire, après avoir constaté profondes de l'humour ? 20) Pensez 29 ligné le xénisme agressif de son de visu à Versailles que la barbe de vous que les cuvres de Rimbaud, de talent. On eut raison. Van Dongen resLandru n'avait rien de spécifiquement Lautréamont et de Jarry constituent une sortit fort mal au génic particulic de pharmaceutique, a exigé l'insertion dans expression suprême de l'humour ? 30) notre race. Son outrance et la forme de le journal même où parut l'article d'une En ce cas ne seraient-elles pas les pre- sa plaisanterie ne sont pas de chez nous. « rectification très importante ). Mon mières à influencer l'art à venir ? Voilà précisément quelques-unes des devoir, a-t-il précisé, est de couper franc Plusieurs écrivains ont déjà répondu causes par lesquelles, à mon sens, nous et net les ailes d'une légende qui, pour concluant à la faillite de l'humour. Cer sommes induits à considérer curieuse. le moins que l'on en puisse dire n'est tain même par un seul mot, mais quel ment ses auvres Les types de Von Doll. mot ! ni vraie, ni juste, ni exacte. ) gen représentent ce qu'il y a de plus Si un pareil syndicat avait existé du aigu dans le snobisme actuel . De plus temps de Flaubert, Madame Bovary Les projets d'Anatole France aigu et de plus puéril aussi, mais cette courrait le risque d'aller deux fois de Un de nos confrères du Petit Jour puérilité ne nous apparaitra que bien vant les juges. Jamais les pharmaciens mal a été interwiever le maître en Tou- plus tard. Les lionnes de 1840 dans n'auraient admis un Homais aussi peu raine pour connaître ses impressions sur leurs atouts à la turque, Teous et aug. sympathique. le prix Nobel. mentés par Théophile Gautier, ne se Un incident de même ordre s'était Au cours de cet entretien, M. Ana- croyaient point maives quand elles se déjà produit cet hiver. Un petit journal tole France a confié au journaliste qu'il prèlassaient en babouches sur des sofas, portugais avait aussi pris à partie un préparait un ouvrage sur la guerre, mais Lout, en fumant de gros narghilés. Telle assez méchant vaudeville où l'on ridicu. qu'il traiterait ce sujet sous une forme anazone qui servit de modèle à de Isait un de ses compatriotes. « Ceci est qui se rapprochera tout à fait de celle Dreux, pensait bien qu'elle avait le un manque de tact, déclarait-il. Nous de l'Ile des Pingouins, afin a-t-il pré- buste à La Médicis. Plus d'une belle de protestons au nom de notre patrie ou- cisé de ne blesser personne, ni les ma- Wintheralter ou de Dubuffe emplissait tragée. réchaux, ni même les caporaux. avec soin ses regards d'une langueur mun au Le Goncourt allemande. Le snobisme a toujours eu Les Courriers des Lettres pour caractéristique une adoption pasLes candidats pour le prix Goncourt sionnée des tournures étrangères. Sous ou plus exactement leurs amis, gardent Le courrier littéraire a sa place dé- Carle Vernet, on fut Anglais Quec tucette année un prudent silence. Dans un sormais dans tous les bons quotidiens. reur. Sous Lamartine, quelle est le bsumois le prix sera attribué et aucune camCeux qui n'en possédaient pas encore ré nie qui n'eût rêvé de ressembles à quel. pagne ne se dessine encore. Louons cette parent bien vite cet oubli. Aujourd'hui, que Napolitaine de Léopold Robert ox sagesse. c'est la Victoire qui consacre deux fois dc Schneita ? Ces messieurs les académiciens de par semaine une rubrique aux nouvelles Tie snobisme actuel se ressent de tout chez Drouant sont d'ailleurs paraît-il littéraires, sous la direction de M. Er ce que les esthéticiens allemands a fort hésitants. Ils ont reçu beaucoup de nest Prevost. scandinaves ont trouvé. L'imagination livres, mais bien peu leur paraissent di compliquée, brumeuse et brutale de gnes de leur haute récompense. Ils li Les « Jeunes » au théâtre Max Nordau inspire nos mondaines, qui sent en ce moment avec émportement et La commission de la Société des Au- n'ont point lu cependant Max Nordav. cherchent, mais en vain, l'oiseau rare teurs dramatiques vient d'avoir Van Dongen, cet étranger, nous dépeint qu'ils pourront enfermer dans la belle bonne pensée. Oubliant instant la face la plies fardée de notre époque cage dorée, objet de tant de convoitises: qu'elle a beaucoup aidé à faire du où s'ébat un internationalisme forcené. Jamais nous n'avons été aussi em. théâtre ui négoce en se montrant tou- Mais si le XVIII° siècle, à son déclin, harrassés nous confiait l'un d'eux l'au jours trop faible envers les directeurs crut inventer l'antiquité, si tous nos Pirtre jour. qui ne respectaient point ses statuts, Shili-Zharidon sont Tévélés ic Cet embarras serait-il partagé par les élle se tourne aujourd'hui vers les jeu- XVI° siècle, du moins allaient-ils fort candidats eux-mêmes ? nes écrivains. Elle leur permet de se loin dans le temps chercher leur Amé. Le Cinquantenaire de l'École un peu pour accorder à l'un rique. Nous, il seinble que nous n'agons d'eux une petite place sur une scène du plus la force d'accomplir de tels dogepratique des Hautes-Étude boulevard. Ainsi elle a décidé de for- ges. Nous pastichois dans nos coude! En 1868 fut fondée la section des mer un comité de lecture qui aura assez tures de livres, dans nos bibelots, des sciences historiques et philologiques, de de poids paraît-il, pour imposer l'oeuvre temps que nous quittons à peine : la l'Ecole pratique des Hautes-Etudes. d'un inconnu dans un grand théâtre.' Restauration, la 110 narcire de Txillet, Le cinquantenaire de cette fondation Alors, comment se fait-il que cette Grétin... Van Dongen 12045 d&Loune échu pendant la guerre n'a pu être cé- même puissante commission n'ait pas í vers un exotisme d'un ragout bien plus une un serrer ÉCONOMIQUE relevé. Puis, j'ai la certitude morale sante d'objets manufacturés sur des soit la moitié du chiffre d'avant-guerre. que Van Dongen a puisé à des sources marchés où il se heurte à bien des con- Le rapport constate que, dans tous les peu connues mais fort classiques : Ce sort currents. pays, la production a été plus grande les peintures égyptiennes dit. Fayoum Pays industriel par force, le Japon dans les derniers mois que dans le prequi l'ont enseigné, je le jurerais. Dans est d'une pauvreté extrême en ressour: mier semestre de 1920. En particulier, cinquante ans, mul document ne résume- ces naturelles. Il demande le coton (667 la mesyenne septembre-décembre a été ra les apparences de notre haute vie millions de yen en 1919) aux Etats-Unis, de 3 millions supérieure à la moyenne avec une isttensité plus synthétique, à l'Inde, à l'Egypte, la laine à l'Austra- mensuelle de toute l'année 1913. C'est pourquoi je regrette l'Echec de lie, les semi-produits métallurgiques à Du fait de la délégation de la Rusce Hollandais. l'Angleterre et aux Etats-Unis. Il pro- sie et de la sous-consoinmation imposée ROBERT REY. duisait, en 1917; 150.000 tonnes de à ''Allemagne par les livraisons du www fonte, alors que sa consommation dé- titre des réparations, il y a eu surpro le not passe aujourd'hui 2 millions de tonnes. duction par rapport aux besoins. La Depuis dix ans, le Japon essaye de crise du marché du charbon serait surJ'entends le flot des expositions par s'assurer en Chine, une situation écono venue plus tôt si la grève anglaise d'octiculières, métaphore boiteuse dont fré mique telle qu'il soit certain d'obtenir tobre novembre 1920 n'avait soulagé le mirait l'ombro de Théophile Gautier. le charbon, le fer, les matières premières marché d'environ 15 millions de tonnes. Et presque toutes sont à voir. Il y a, clont il a besoin pour alimenter ses in- Les producteurs allemands affirment pour la deuxième fois, Angel Zarraga | dustries nationales, et cela dans les con- que l'importation de charbons allemands chez les Bernheim jeunes, qui laisse la ditions de libre concurrence les plus en France, en Italie et en Belgique, en grande composition et se clarifie. Puis restreintes. dehors des conditions du marché monRené Durey, à la Licorne qui passe des Il exporte de la main-d'oeuvre, mais dial, constituent une pression sur les ? natures mortes d'Oudry aux paysages les travailleurs blancs accusent les tra- offres de l'étranger, pression dirigée en de Cézanne avec une maestria qui dé vailleurs jaunes de travailler à trop bon particulier contre l'Angleterre. La Franconcerte. Il y avait Jean Marchand, s marché, che former des îlots, que le ce aurait acheté en Angleterre 1.623.000 .. chez Barbazanges, mais il nous fournira reste de la population ne peut assimiler, tonnes de charbon en janvier 1920, et l'occasion de reparler de lui. Il y a de fonder des colonies toujours plus 745.000 seulement en novembre. chez Dru des aquarellistes, dont le so prospères. Aujourd'hui, 87.000 japonais Aussi concluent-ils que "les livraisons 3 lide Douroze que j'ai présenté ici, sont installés en Californie, en Colom- forcées de l'Allemagne demeurent pour 3 Charmy expose à la galerie de la bie britannique, les naissances japonai le marché anglais, un facteur menaçant. - re François-IP; Marcel Challulau, F ses représentent 6 olo du total de la Même dans les statistiques, la politis à la Maison des Artistes ; J.-J. Dufour province. que, en Allemagne, ne perd jamais ses à la galerie Brunel. Eugène Comau, Par contre, le japonais n'émigre pas droits. chez Eugène Blot ; Paul Hogg chez volontiers en Corée ni en Mandchourie : L'année 1920 a été une année de surWeill. Et vous pouvez être bien sûr que la lutte serait trop dure avec ses frères production à cause de l'augmentation j'en ai oublié. asiatiques, plus sobres encore que lui- de la production américaine, 585 milsinnum même. Ainsi des lois d'exception lui lions de tonnes, supérieure de 70 milferment les pays où l'espoir du gain le lions de tonnes au chiffre de 1913: La tente, les régions encore libres de l'Asie contribution de l'Amérique ne fera que ne l'attirent pas. s'accroître. Le syndicat allemand esti* L'expansion commerciale du Japon me que la capacité de production anPourvoir à l'expansion japonaise en nuelle mondiale est de 100 millions de la canalisant vers des régions déter Le marché du charbon en 1920 tonnes supérieure à la production de minées, tel parait être le principal pro- Le syndicat d'Empire allemand du 1920, et de 40 millions supérieure aux blème umis à la co ence de charbon vient de publier son rapport chiffres de 1913. Washington. Quelques chiffres, dont pour Les besoins du monde en charbon: sela brutalité ne fait que mettre en lumière à côté de considérations tendancieuses raient donc largement couverts. Mais il l'acuité de ce problème, aideront à en touchant les effets de l'accord de Spa faut compter avec la reprise économicomprendre les aspects économiques. sur la vie des houillères allemandes, les que, qui entraînera une augmentation Les recensements de 1906 accusaient, prix antérieurs du charbon et les possi- de la demande, la réouverture du marpour l'archipel japonais, une population bilités d'exportations quelques ren- ché russe et des marchés de l'Europe de 47 millions et demi d'âmes, qui est seignements généraux d'un intérêt mani- Centrale, et l'apparition d'une clientèle passée à 57 millions en 1918. Avec la a feste sur la production mandiale de nouvelle constituée par les pays neufs. Corée, Formose et Sakhaline, cette po- charbon durant l'année 1920 et ROBERT FABRE. bulation atteint 78 millions d'individus. l'avenir du marché du charbon. Le taux de la mortalité ressort à en- D'après les statistiques publiées par "riron 21,5 pour 1.000, celui de la na- le syndicat, la production mondiale a at CE QU'ON LIT alité à 32 pour 1.000. La population teint, en 1920, 1 milliard 157 millions s'accroît en moyenne de 750.000 ânies de tonnes pour la houille, et 142 mil. La Conquête, par Marcel Ormov. – par an. Sa densité moyenne s'établit à lions de tennes pour le lignite. Elle est, Simone Lhuinault est une jeune veuve, 140-150 habitants par kilomètre carré, d'après ces chiffres, inférieure de aimée de deux hommes. Mais elle ignore lensité inférieure à celle de la Belgique 3,2 olo seulement à la production de quel est celui qui lui plaît davantage, 650) et de la Grande-Bretagne (480) ; | .1913. et les désole tous les deux. Jacques est nais il convient d'observer que la terre Il n'en faudrait pas conclure que la tué à la guerre : aussitôt, Simone s'a. irable ne forme au Japon, qu'un cin- journée de 8 heures, transformée dans perçoit que c'est lui qu'elle aimait. juième du sol, si bien que cette popula- la pratique en journée de 7 heures pour Pourtant, lorsque Claude revient, touion égale à celle du Royaume-Uni, de les mines, n'a pas contribué à diminuer jours épris, elle jours épris, elle oublie Jacques et a Belgique et de la Hollande tout en- la production. On sait que le nombre | l'épouse. La psychologie est un peu trop emble vit sur des terres dont la super- des travailleurs employés à l'extraction prévue. icie ne dépasse pas les quatre cinquiè- du charbon a augmenté d'un quart à nes de la superficie de l'Irlande. un tiers dans les principaux pays char- Bibliothèque scandinave, collection de Pour nourrir cette population toujours bonniers. traductions. On a eu l'heureuse idée iccrue, le Japon ne se suffit pas à lui- L'Allemagne, dans ce tableau géné- de confier à M. Lucien Maury le soin nême. Il importait en 1919 162 millions ral de la production, figure pour 131 de diriger une collection de traductions de yen de riz (le yen vaut au pair millions de tonnes de houille en 1920 et d'ouvrages scandinaves dont nous avons 2 fr. 50 et 10 fr. environ à l'heure ac- 111 millions de tonnes de lignite contre déjà signalé quelques-uns des volumes, uelle). La balance commerciale japo- 173 millions et 87 respectivement en notamment celui où M. Hans LARSON naise était en déficit de 207 millions de étudie et critique la philosophie de Berg 1913. çen, en 1919. Pour importer le surplus Quant à la France (sans la Lorraine), son (La logique de la poésie). Else, de de vivres qui lui manque, le Japon est clle produisit 40 millions de tonnes de KELAND, lladame Marie Grubbe, de obligé de vendre une quantité crois- houille en 1913 et 21 millions en 1920, J.-P. JACOBSEN sont des romans qui sur |