à l'ensemble des besoins publics. Une telle conception, le plus souvent les charges, n'est-il pas à prévoir que du système budgétaire est singulièrement erronée. Il nous assisterons à ce plaisant spectacle de l'Etat instin'est point d'Etat qui n'attribue des ressources détermi- tuant un impôt sur les salaires et travaillant en défininées à des dépenses bien définies, et le cas le plus ty- tive à le faire payer par les employeurs, sous forme pique est précisément fourni par l'ensemble des ser- d'augmentations de salaires. vices de l'assistance publique, aux principes de laquelle, Il est vrai qu'il existe une autre alternative : c'est par conséquent, la loi nouvelle ne déroge point. Or, s'il que devant l'indifférence ou la résistance des masses est une volonté très arrêtée chez nos industriels et chez ouvrières, devant la répugnance des employeurs à jouer nos commerçants, c'est celle de se refuser à jouer ce le rôle qui leur est réservé et aussi devant les charges rôle de collecteurs d'impôts. On l'a vu à propos de l'im- croissantes que lui imposera l'application énergique de pôt sur les salaires, que les employeurs se sont systéma- la loi, l'Etat en vienne rapidement à se relâcher de son tiquement et légitimement refusés à recueillir par prélè- contrôle et de sa surveillance, n'omette de tenir la main vements sur la rétribution de leur personnel. A plus au strict respect du principe de l'obligation, et qu'en forte raison en doit-il être ainsi, lorsqu'il s'agit d'une définitive il n'ait fourbi une fois de plus le glaive des charge destinée à alimenter financièrement des institu- lois sociales que pour en donner un grand coup dans tions qu'on prétend faire reposer, par ailleurs, sur la l'eau, et après quoi les choses humaines reprendront volonté de prévoyance des travailleurs intéressés. leur cours accoutumé. Et nous ne discutons encore que le principe du pré- Est-ce à dire que ce soit là ce que nous souhaitons compte : Que dirons-nous des obstacles que rencontre de plus heureux ? Non pas. Mais nous estimons que la l'application pratique d'un semblable système. C'est se vraie méthode, en matière d'œuvres et d'organisation jouer des difficultés concrètes avec une ironie supé une ironie supé sociales, est de faire premièrement appel à la bonne rieure, ou un parfait dédain, ou une complète igno. volonté des individus, de développer en eux les sentirance, que d'invoquer l'intervention possible des offices ments de prévoyance et de solidarité qui rendent ces régionaux d'assurance chargés de résoudre les contes- æuvres vivantes et fécondes, et de se souvenir qu'il n'est tations et d'éviter les conflits. Voyez-vous le fermier de d'obligations véritables que celles qui sont librement nos campagnes, dont le moissonneur se plaint qu'il ait acceptées par les individus. C'est ce que la Mutualité opéré sur son salaire une retenue importante, lui con- a compris depuis longtemps, sans recours à la vaine seillant de transmettre sa protestation à l'Office de la puissance d'un texte impératif, sans institution d'imrégion. Voyez-vous même le chef d'industrie, dont les pôts nouveaux, sans précompte en un mot. Que ne lui ouvriers réclament pour compenser l'impôt des assu- laissons-nous donc développer et compléter son cuvre, rances une augmentation de salaires, se réfugiant, pour en l'aidant au besoin à la réaliser? Et, puisque nous la refuser, derrière l'arbitrage de l'Office? Et pour qui avons en mains l'instrument le meilleur, le mieux adapté connaît les habitudes de nos gouvernements, leur crainte nte à sa fonction, et qui a fait ses preuves, pourquoi comdes conflits sociaux, leur goût des interventions apai- mettre la sottise de vouloir le reléguer au hangar des santes, leur tendance fréquente à résoudre les difficultés outils usés ? par des cotes mal taillées dont les employeurs assument PIERRE BRESSELLE ble. D Feuillets de la Semaine LETTRES tenu à l'écart par toute sa famille et avec l'autorisation de son père qui était qu'il n'obtint pas même la permission testé en relations avec Marie-Anne Val de revoir sa sæur Dorothée, intriguè- lon. Un amour de jeunesse rent les biographes du poète qui cru- Wordsworih, marić, ayant alors des de Wordsworth rent expliquer Cutte sévérité par l'ardeur enfants, correspondait avec la mère de - La situation de Wordsworth en avec laquelle il avait embrassé les idées Caroline, il vint même en 1820, accomFrance était délicate. Orphelin, jeune, de la Révolution. On l'aurait tout natu- pagné de ses parents et de quelques inexpérimenté, impétueux, enthousiaste, rellement regardé comme d'un exemple amis, rendre visite à Marie-Anne Valil était dépourvu de guide amical, dans dangereux, et c'est pourquoi on l'aurait lon et à Caroline ou plutôt Mme un pays étranger, alors que ce pays écarté de ses frères et de sa s@ur. Baudoin qui habitaient rue Charlot, était en pleine révolution, et que cette Rien d'ailleurs, dans les æuvres du près de la Bastille. Et Dorothée Words. révolution, il ne faut pas l'oublier, poète, ne permettrait une autrhypo worth, seur du poète, duns une lettre n'avait pas pris les armes seulement con- thèse. qui a mis sur la trace de cette liaison de tre la Monarchie et les anciennes insti- Pourtant l'explication admise jus- jeunesse de son frère, fait l'éloge de tutions, mais avait encore déclaré la qu'ici n'est pas la bonne. C'est à 'Or. Caroline « petite femme douce et aimaguerre à la Chrétienté. léans qu'il faut aller chercher les véria Les théories les plus licencieuses tables raisons de l'ostracisme qui frap. A. CHESNIER DU CHESNE. étaient en honneur, toute retenue était pa Wordsworth à son retour dans son abandonnée, le libertinage était la loi. pays, c'est à Orléans et dans les regisIl fut donc assailli de violentes tenta- tres de l'état-civil cette ville à la Les Académies tions' et quoique notre dessein soit de date du 15 décembre 1792, on peut lire raconter de sa vie les seuls événements « Acte de naissance de une fille Wil- On ne prévoit guère de a combinaiqui illustrent ses çuvres, nous ne pou liams Wordwedsth, Anglais, et de Ma- » pour l'élection du 15 décembre vons passer sur cette période sans noter rie-Anne Vallon. D à l'Académie française. Mais tous les les dangers qui entourent ceux qui, dans Qui était Marie-Anne Vallon ? Une électeurs ne seront pas là au jour du une ardente émotion d'enthousiasme, se jeune fille d'excellente bourgeoisie qui scrutin. mettent dans une situation périlleuse témoigna de son attachement à la cause M. de Freycinet, après une très lonsans considérer les circonstances qui de- royaliste à maintes reprises et qui, sans gue absence, est revenu siéger à l'Acavraient régler leurs actes. doute, eut épousé Wordsworth si, à cette démie, et certainement il votera. M. C'est en ces termes que Christopher époque, il avait été en mesure de subve- Deschanel votera aussi ; M. Barrès, Wordsworth, évêque de Lincoln, neveu nir aux besoins d'une famille. sans aucun doute, si rare qu'il soit aux du poète el son biographe, parle d'un Ce que devint sa fille désignée sous séances ordinaires. séjour que son oncle fit en France dans le nom de Caroline à l'état civil ? Elle Mais on ne peut, compter très ferineles premières années de la Révolution. épousa, sous la Restauration, un ment sur la présence de M. Pierre Loti, Ces paroles, quand on sait que Words- tain Jean Baudouin, dont le frère était ni sur celle de M. Lavisse. Le maréchal Joffre sera worth, à son retour en Angleterre fut garde du corps. Son mariage eit lieu voyage. Le maréchal sons се. en X mum Foch ne sera peut-être pas rentré. M. Pour les auteurs combattants cation de la Psychologie du Goût à la Anatole France ne votera pas plus que Une société de secours mutuels de lecture de laquelle il aurait pris grand M. Clemenceau, qui d'ailleurs, n'en mutilés, blessés et combattants « Aide plaisir ce livre étant, en quelque sorte, aurait pas le droit. et protection » va fonder un théâtre qui la réalisation de son projet. Mgr Duchesne aura-t-il regagné Ro- représentera périodiquement des cuvres La presse britannique n'a pas manme le 15 décembre ?. C'est bien proba- d'écrivains blessés ou ayant combattu. qué non plus de relever les quelques ble. M. Denys Cochin viendra-t-il ? Ce Elle a déja donné l'hiver dernier deux anecdotes, contées par Brillat-Savarin, n'est pas sûr. Et M. Emile Boutroux ? ou trois spectacles intéressants. Cette où des Anglais figurent — mais non à Pas davantage. . Quand au maréchal année, elle veut faire plus encore. Elle leur avantage. Toutefois, constatent nos Lyautey, dont la réception fut atten- vient d'établir cinq programmes et se voisins, il y a là tant d'esprit que nous due huit ans, quittera-t-il le Maroc pour ne saurions regretter de paraître dans venir déposer un petit papier dans l'ur propose de les représenter cette saison. Des écrivains et des artistes connus ces pages même sous un jour quelque ne académique ? Qui oserait l'affirmer ? ont accepté de patronner cette puvre peu défavorable. En somme, il faut ne tabler que sur excellente. mumi vingt-huit votants, si aucune défail www En Afrique du Nord lance autre que celles que nous venons Un nouveau Théâtre Une intéressante tentative de décend'indiquer comme très vraisemblables ne se traduit, et, l'élu du 15 décembre Nous avions déjà quelques théâtres, tralisation sera réalisée cette année å aura dû réunir seize voix. construits dans les caves d'immeubles Alger. Les huit partants sont par ordre al à loyer, mais pas encore de théâtre sur La Société des auteurs dramatiques phabétique : MM. Du Plessys, Grand- les toits. Par les soins de Mme Lara qui, de l'Afrique du Nord a en effet l'inmougin, Guiches, Hermant, Le Senne, a, comme on sait, des idées très révolu- tention de monter cet hiver à Alger Madelin, de Porto-Riche et Rivoire, tionnaires, cet oubli va être réparé. C'est les ouvres dramatiques inédites écrites L'un d'eux doit arriver a dans un fau sur le toit d'une maison de la rue Lepic par des auteurs locaux. teuil », et il Le comité de cette active société a tre d'Art et Action. Si près du ciel, on déjà retenu plusieurs ouvrages paraît-il minum Cougrès et exposition par exemple, à l'Académie des Scien Montjoyeux Une revue du Midi, les Tablettes orces, tout le monde vous dira que le successeur d'Alfred Grandidier qui ne se Un homme vient de mourir à Neuilly ganise pour le mois d'avril prochain, dans une maison de retraite pour écri un congrès des lettres qui se tiendra sur ra élu que le mois prochain est déjà la Côte d'Azur. désigné : c'est le général Ferrié ; et vains et artistes, et dont le nom, aujourl'on n'est pas Au printemps de l'année prochaine moins affirmatif sur d'hui entièrement oublié, fut, un no l'élection de M. Brillouin qui remplament célèbre sur le boulevard : Mont- s'ouvrira à Stockholm şur, l'initiative de la Chambre de Commerce française de cera Gabriel Lippmann dans quelques joyeux, A l'époque de l'ancien Gil Blas, il jours. cette ville, une importante exposition du Cette Académie vient de désigner M. donna dans ce journal, en même temps Livre français Georges Claude pour une élection fuque Maupassant, de nombreuses nou munumi ture en constituant la Commission du velles. En l'honneur de Dante grand prix Le Conte de 50.000 francs, Puis le journalisme l'absorba, les mauvaises années vinrent ; malade, fati- A l'occasion de son sixième centede telle façon que ce prix soit décerné au créateur des industries de l'Air ligué, il entra chez Galignani. naire, les Allemands eux aussi, ont fêté quide et de la synthèse de l'ammonia. Cet écrivain avait servi de nodèle à le grand poète italien. un de ses grands confrères. Dans le Dernièrement dans toutes les villes que. D'autre part, l'Académie des Scien Journal d'une femme de chambre, c'est rhénanes, des conférences et des fêtes ces morales et politiques ayant à don Montjoyeux qui inspira à Mirbeau le ont été données en l'honneur de Dante. ner un remplaçant à lord Reay, accla personnage du vieux capitaine qui man- Les éditeurs en même temps, ont pu. mera, aujourd'hui même, la candidature ge de tout. blié de nouvelles. éditions de la Divine unique de M. Gustave Ador, ancien Le conteur avait en effet la réputa- | Comédie, des éditions complètes et plu. président de la Confédération helvéti. tion justifiée de ne rien refuser de ce sieurs volumes de pages choisies bien que et président d'honneur de la Société qu'on lui présentait. Aussi s'amusait-on présentées et soigneusement imprimées. des Nations, qui sera élu seulement en à lui servir à table les plats les plus. décembre, mais sans doute possible. étranges. Un jour, on lui apporta un L'histoire par la caricature L'histoire d'um grand journal, lorsaussi un excellent homme et un bon ca- que ce journal compte près d'un siècle Ce jeune homme, fils d'un écrivain masade. Il ne manquait pas non plus d'existence, est en même temps l'hispopulaire, est reporter dans un journal de talent. toire d'un pays, de ses espoirs, de ses Le crayon à la main, il interroge les ac mun déceptions, de ses projets, de ses suctrices sur leur prochain rôle et le soit -cès et aussi de ses erreurs. A ce titre, Brillat-Savarin venu, après avoir indiqué, dans un bref celle du grand satirique londonien chapeau, le charme de leur sourire, la La ville natale de l'auteur de la Mr Punch qui s'intitule aussi Charivari couleur apparente de leurs cheveux et Physiologie du Goût s'apprête à glori- anglais a pu, avec raison, recevoir pour l'âge de leur chien, il transcrit leurs fier son illustre enfant. L'inauguration titre Histoire de l'Angleterre Moderne propos, sans omettre un seul mot. Quel- d'une statue de Brillát-Savarin à Bel- par Mr Putih, quefois, il pousse, même le souci de ley sera le signal de fêtes culinaires qui Elle nous renseigne d'une façon fort l'exactitude trop loin. auront lieu un peu partout en France et curieuse sur certains errements de nos L'autre jour, ce débutant conscien- même à l'étranger.. voisins d'outre-Manche. On y apprend, cieux fut adressé par son directeur à Les journaux anglais consacrent, dé- par exemple, qu'en 1852, les Anglais un homme de lettres éminent. Au cours jà, des études au théoricien de la gour- croyaient les japonais aussi noirs que de cet entretien -l'écrivain mandise. Ils se plaisent à rappeler le l'oncle Tom. L'entreprise du canal de Suétone parmi les auteurs qui? cité relit mot du savant docteur Johnson qui disouvent, le reporter s'empressa de cou Suez, quand on en parla pour la pre mière fois, ne suscita que leur mépris et cher le nom sur son carnet, mais il « Je pourrais écrire un livre sur la Punch, leur porte-parole, qualifiait le l'écrivit Sweton. Il l'avait pris pour un cuisine, bien supérieur à tous ceux qui futur canal d' « impossible tranchée ). poète anglais ! existent, ce serait un livre basé sur des Quant à son opinion à l'égard de la Anglomanie et ignorance, comme vous principes philosophiques D, et ils re- théorie de l'évolution, à l'époque où Darvous mariez bien ! grettent qu'il soit mort avant la publi- win la formula, elle est traduite par une et la guerre des frets plusieurs Houdon, Onze Grouze, le Fon meur. sait : is il i sera . . caricature. Celle-ci représente un singe Tare et minuscule Tiepolo, Le fondouk à les utiliser ils ont ainsi été amenés occupé à tourner la manivelle d'un turc, qui devient invisible à quatre inè- à concurrencer de manière inamicale les orgue de barbarie. Un garmin qui l'a- tres au-desus de la cimaise), ce qui affréteurs anglais qui avaient jusqu'ici perçoit tire sa mère par la jupe et lui fait que la plupart de ces belles æuvres le monopole du transport des cotons montrant du doigt l'animal, s'écrie : demeurent inaperçules des visiteurs. égyptiens. Regarde, maman, regarde, voilà il parait qu'il suffirait de déplacer Après des pourparlers laborieux, les papa. la bibliothèque de la ville, laquelle gite Anglais avaient offert de partager avec Feuilleter la collection de Punch re- dans le même bâtiment ,et l'on aurait le pavillon américain le transport du vient aussi à passer en revue l'histoire la place nécessaire pour disposer digne coton expédié directement d'Alexandrie du costume et des variations de la ment les chefs-d'æicure du musée. Cette aux Etats-Unis. Malgré les offres assez mode. On y voit, un peu avant 1850, bibliothèque est régulièrement fréquen- basses faites par le « Shipping Board » apparaître le chapeau claque, le fa- tée par vingt-cing habitués, toujours aux producteurs égyptiens, ceux-ci conmeux gibus que décrit Thackeray dans les niêmes. Mais ces habitués terrorisent servèrent leur clientèle à leurs anciens son Livre des Snobs. Vers 1865, on as- la municipalité. Alors, les touristes, ne affréteurs qui furent accusés par leurs siste au départ de la crinoline et à l'en- sachant pas qu'il y a des chefs-d'au- rivaux d'avoir employé des mesures trée des robes à traîne ; c'est alors la vre à Montpellier, s'arrêtent un jour d'intimidation. Maintenant, le S. B. mode des favoris... Et ainsi tout dou- de moins dans cette ville, l'une des change de tactique : il se lance dans une cement, arrive-t-on à la jupe courte. plus agréables de la Firance. guerre des frets à outrance, et fait de la muumino Que le Conservateur du musée de sous-enchère systématique, en donnant Montpellier, lequel d'ailleurs séjo!ltite pour instruction à ses navires d'accep Monuments peu à Montpellier, puisqu'il est 01 ter toutes les cargaisons venant d'Egypmême temps conservateur de la biblio. C'est le 12 décembre prochain que te ou s'y dirigeant, à 10 shillings enthèque Doucet à Paris, se dise bien que dessous des prix offerts par l'armement inauguré dans les jardins du ce n'est pas remplir un emploi que de anglais, soit 25 0/0 à 30 o/o en Luxembourg, le buste de Gustave Flau le remplir in partibus et de ne pas trou. moyenne. bert élevé sur l'initiative d'un comité ver en soi l'énergie nécessaire pour im- De plus, les Compagnies anglaises présidé par M. Edmond Haraucourt et poser à une municipalité riche comme sont menacées des pénalités du « Jones avec le concours de l'Etat. l'est celle de Montpellier l'agrandisse- Act », qui frappe d'une taxe de 10 olo On se souvient encore des incidents ment d'un musée qui étouffe entre des les cargaisons transportées indirectement qui se produisirent lors de la formation murs trop étroits et qui est l'un des tré- et s'applique aux bâtiments de commerde ce comité dont refusa de faire par- sors nationaux de la France. ce anglais trafiquant avec les Etatstie le secrétaire perpétuel de l'Acadé- C'est d'ailleurs la même chose à Pero Unis : fâcheux lever de rideau pour la mie française. pignan : musée trop petit, cuvres empi. Conférence de Washington. sement par école ni par siècle, le tohu. le commerce extérieur quel est d'ailleurs charmant), la biblio. de l'Allemagne en juillet 1921 thèque municipale, destinée par essence Nos musées de province Les chiffres du commerce extérieur à augmenter les chances d'incendie. On C'est un des capitaux touristiqu:s de sent là une incurie parfaite. allemand en puillet 1921, publiés par A Toulouse, on niêle tout : les plus l'office de statistique d'Empire indila France, que nos musées de province. prétentieux navets des derniers Salons quent un accroissement considérable du Ce capital, il est négligé, gaspillé, mal sont à côté de Perugin, Rubens, Phi volume des échanges avec l'étranger, entretenu, peu surveillé et, finalement, lippe de Champagne, Guardi ; quand on les compare aux chiffres de inutile et ignoré. laisse s'écailler un exquis Boilly qui ne juin. Les importations sont en augmenCes observations, je les ai rites demande qu'à être nettoyé et rentoilé. tation (1.924.000 tonnes contre i mildans tous mes voyages en province , je Mais ici, comme il serait criminel ďa. 823.000), les exportations manifestent viens de les refaire en parcourant les jouter des bâtiment nouveaux au un léger progrès (1.558.000 tonnes couvmusées de Montpellier, Perpignan et vent des Augustins dont les deux cloi. tre 1.508.000). Exprimée en marks, Toulouse. tres sont des merveilles, il n'y a qu'une la plus-value, d'un mois à l'autre, atLe musée de Montpellier est un des voie possible : créer un musée d'art mo teint 768 millions pour les ventes. Par plus beaux de la France. On sait inule derne dans une autre bâtiment et aban. contre, le total des achats dépasse de l'une de ses particularités est de com- donner les Augustins à l'art ancien, qui 1.165 millions le total enregistré le mois prendre les dons de Bruyas, compre- pourrait y être présenté de façon logi. précédent. nant des Courbet et des Delacroix du: La balance commerciale reste déficique et heureuse. premier ordre, et la plus riche collzi. Je pourrais dire les mêmes choses à taire, s'il faut faire confiance aux chiftion actuellement existante đæuvres de propos de Narbonne, Avignon, Bor. , fres fournis par une administration qui Frédéric Bazille, ce grand contempo a délibérément renoncé aux habitudes deaux... il faut se borner. L'Eiat franrain de Hanet et Renoir qui a été, bien d'exactitude d'antan. L'excédent d'imçais ne sera-t-il pas un jour en droit plus que Regnault, la grande perte ar. d'arracher ces chefs-d'oeuvre gâchés gâchés portations sur les exportations est dû tistique de la guerre de 1870-71. Mais aux villes de province, si elles ne veu surtout à l'augmentation considérable ce que l'on oublie un peu trop facile lent pas s'en occuper, les cntretenir et cles importations de produits alimentaiment, c'est que le vieux Fabre ini res (1 milliard de marks). Aux corporales présenter convenablement ? même, l'anant de la comtesse d'Alba tions, les textiles, le papier, les produits GEORGES PIERREDON. ny, avait sui, à la fin du XVIII° et au métallurgiques et les machines sont en début du xix° siècle, à une époque où progrès. la bonne peinture ne se payait pas des Les deux faits ne sont nullement conprix insolents, acquérir en Italie des ÉCONOMIQUE tradictoires, et s'expliquent aisément. Il æuvres fort intéressantes. Outre cela ei est évident que la baisse du mark, qui grâce à cela, le fonds même du musée est passé de 18 centimes à 6 centimes Le « Shipping Board » comprend des autres de premier plan, français d'un mois à l'autre, constitue 212 une prime temporaire à l'exportation. Il tenelle de Rigaud, des Raoux, des Nous avons dit déjà quel cauchemar est non moins évident que la dépréciaPoussin, des Grimou, des Sébasiien était la flotte d'Etat pour la Marine tion de la nionnaie nationale oblige les Bourdon, des Prud hon, une exquise marchande nationale américaine. On li- acheteurs allemands à débourser un plus Sainte Agathe, de Zurbaran, le portrait guide à tout prix : le Shipping Board grand nombre de marks pour régler leurs de Mme Crozat, par Aved, un V'cro achats au dehors. à accepté par exemple des offres de nèse, un Reynolds célèbre, et cinquante dollars pour 205 navires qui Mais les troubles économiques qu'ameet cent chefs-d'æuvres. Le tout serré, avaient coûté chacun 300.000 à 800.000 ne une baisse désordonnée de la devise pressé, empilé, souvent jwclié à des dollars. Mais il en reste, et les nouveaux allemande s'aggravent tous les jours. Plus la monnaie se déprécie, plus le hauteurs incroyables (par exemple un directeurs du Bureau d'Etat cherchent 2.100 Il pa , de conduia Uchs public a tendance à l'échanger contre dessous de 14 shillings le quintal espa- une découverte sensationnelle : dans ses des richesses tangibles, marchandises, gnol (46 kilogrammes). orbites vides, ils placent des électro bijoux, meubles, par exemple, ou contre Le résultat a été fâcheux. Trop chers, scopes qu'ils raccordent à ses nerfs optides actions industrielles réputées soli- les stocks restaient pour compte au ques par un procédé dont il est bien des, et surtout des devises étrangères. a pool » des importateurs, et les pro. dommage que nous n'ayons la recette. De là cette fièvre de spéculation et, ducteurs, liés par leur promesse, ne Désormais, l'aveugle voit l'électricité, parallèlement, cette fièvre d'achats qui a pouvaient faire d'offres en rapport avec aussi bien celle des corps vivants que saisi l'Allemagne, depuis que le mark la capacité d'achat réduite de la clien- celle des choses, mais ne voit que cela. frôle le cours d'un sou et menace de tèle, qui s'est tournée vers les engrais Il lègue ses yeux à son ami, un médetomber plus bas. Les stocks disparais- azotés synthétiques. De là un marasme cin. Mais on ne retrouve rien. Comsent rapidement, la panique s'empare complet. ment ? C'est ce que cette amusante poudu marché. Les importateurs européens viennent velle vous apprendra. Les deux récits Nous retrouverons sans doute la trace de céder aux exigences d'une situation qui la suivent sont également fort attade cette panique dans les chiffres tou- économique nouvelle, après un an de ré- chants. jours croissants des importations alle- sistance. D'après l'accord qu'ils vien- Willian Wycherley, sä vie, son aumandes, pour la période d'août à no- nent de conclure avec les producteurs vre, par Charles PERROMAT. vembre. chiliens de nitrates, ceux-ci pourront mu raît que Macaulay et Taine ont dit beauabaisser leurs prix à II shillings par coup de mal de ce dramaturge anglais La réfection des routes françaises quintal, de novembre à avril 1922, à à et qu'ils ont eu tort. C'était un homme 10 sh. 9 d. en mai, et 10 sh. 3 d. en de mérite et son oeuvre a eu beaucoup Les touristes désabusés et l'humble juin. Après' juin 1922, la fixation des d'influence de 1672 à 1780. charretier apprendront avec satisfaction prix sera libre que l'administration compétente juge History of the New York Times, Ils espèrent sans doute, maneuvrer l'état de nos routes incompatible avec 1851-1921, by Elmer Davis. — Le la baisse la réaliser par paliers, et écoules exigences de la circulation. ler leurs stocks lentement. Ces stocks. grand journal new-yorkais entre dans sa M. Le Trocquer vient de faire con soixante-dixième année, et il y a 25 ans s'élèvent au bas mot à 2 millions de naître que de nouveaux procédés de re que son propriétaire, M. Ochs, le dirige. tonnes. La concurrence allemande reste vêtement s'imposent : pavages-pour les toujours aussi inquiétante. Peut-être la En prenant le gouvernail à cette épo grands centres et leurs abords, empiertentative de liquidation par petits pa annonçait ses principes rements avec liants spéciaux pour les ; depuis lors il les a suivis chaussées destinées à une circulation conquets survient-elle trop tard. sans jamais s'en écarter. Cela lui a tinue, emprierrements goudronnés pour réussi. Toutes nos félicitations au Ncwles routes moins fréquentées. York Times et à son directeur. La question gréco-albanaise, par Léon La manière dont sont appliqués les comprenant exclusivement des routes na MACCAS. tarifs douaniers, en Autriche, fournit tionales, l'autre des routes nationales et Il paraît que l'Albanie fait des chemins à grand trafic. Pour la préun excellent exemple des perturbations une vive propagande (?) pour obtenir la mière, le ministre des travaux publics povoquées dans le commerce d'un pays rétrocession de l'Epire du Nord. prévoit la transformation de 2.000 ki M. Léon Maccas proteste. par la baisse désordonnée du change. lomètres en pavage, de 5.000 en liants La loi du 13 février 1906 stipulait Les Contes inutiles, par François spéciaux. Pour la seconde, la transfor que les droits de douane devaient être TURPIN, sont utiles à lire, car on y 'mation de 2.000 kilomètres de chaussées acquittés en or. Durant la guerre, on trouve des histoires vraiment comiques, en liants spéciaux, et l'amélioration de admit le paiement en devises étrangè telle celle de Bouju simulateur, plus 5.500 kilomètres. res, on établit enfin le système du paie des récits plaisants de querelles conjuMais... il faut des crédits. Ces crédits ment en billets de la Banque -Austro gales et de perfidies féminines, et enfin sont prévus, les marchés passés. Les Hongroise, avec une surtaxe destinée à un épisode saisissant de la bataille de travaux qu'ils ont pour objet ont été compenser leur dépréciation. évalués à 340 millions pour les dépar Cette surtaxe égalait trois fois la taxe Le Droit des Gens et les Rapports tements non touchés par la guerre, à en février 1919, 80 fois la taxe le 15 des grandes puissances avec les autres 1.352 millions pour les régions libérées avril 1921. Pour une série d'objets, la Etats avant le Pacte de la Société des et l'ancienne zone des armées. Il y a surtaxé maxima fut portée à 150 le Nations, par Charles DUPUIS. L'ouloin du ministre au cantonnier. L'épais26 août, à 200 le 23. septembre. vrage solide et définitif de M. Charles seur d'une loi les sépare. On apprend Une ordonnance en date du 24 octo- Dupuis constitue une synthèse de l'hisen effet que l'administration, pour évi bre vient de modifier ce système, où toire diplomatique mondiale au ter de dépasser les crédits votés pas le l'échelle des. surtaxes épouse plus ou du XIX° siècle. L'étude des grands Parlement, a dû ralentir la marche des moins fidèlement la courbe de la baisse problèmes du Droit international lui travaux. La réparation urgente des ava de la couronne : 109 acticles pour les- permet de grouper les principaux épiries causées en Maurienne par la crue quels le paiement des droits de douane sodes de la vie diplomatique dans un de l'Arc a englouti quelques millions. doit se faire réellement en or forment ordre qui les rend plus vivants et plus Bref, la crise des a compressions D une liste. Comme la couronne-or vaut à clairs. Mais M. Charles Dupuis n'est affecte nos routes; l'impécuniosité ac peu près 500 couronnes-papier, la sur- pas seulement un historien, il est sartuelle empêche, provisoirement, leur ré taxe se trouve, en fait, triplée. Pour tout un juriste et son livre, c'est là son fection, état de fait que l'administration tous les autres articles, on prévoit un second intérêt, constitue une préface nétraduit par la formule : « les ingénieurs supplément égal à 250 fois la taxe ini- cessaire à l'étude de la Société des Naont été invités à pourvoir à toutes les tiale. tions. Ainsi rapproché des efforts, qui dépenses normales par une gestion pré Pratiquement, il est impossible de sa. l'ont précédé, le Covenant prend sa voyante des crédits déjà ouverts D. voir exactement quels droits doivent juste valeur. Il semble que cette valeur payer les marchandises importées. La ne soit pas exactement celle qu'escorop imuni surtaxe peut varier encore d'un jour à tent le Président Wilson et M. Léon Les nitrates chiliens l'autre, livrée à la merci d'une nouvelle Bourgeois. M. - Charles Dupuis ne baisse de la couronne. C'est la négation craint pas d'adresser à l'aréopage qui Les importateurs européens de nitrates chiliens comptaient jusqu'ici parmi de toute activité commerciale. se réunit périodiquement sur les bords les réfractaires à la baisse. Pour empê ROBERT FABRE. du lac Léman quelques critiques et quelcher les prix de s'affaisser, ils avaient, ques conseils qu'il ferait bien de mé à la fin de I 1920 acheté aux producteurs diter. chiliens des quantités considérables de CE QU'ON LIT A l'Ambassade de Washington (oco nitrates, I million de tonnes, dit-on, bre 1917-avril 1919) par R. de VILLEcroyant dominer ainsi le marché des ni. L'homme truqué, par Maurice Re- NEUVE-TRANS. Livre à la fois amor trates en Europe, et contrôler les cours. NARD. Un blessé aveugle est pris par sant et solide. Les tableaux sont tou. Les producteurs s'engageaient, en re- les Allemands et livré par eux à de jours vivants. Ses portraits souvent pit vanche, à ne pas effectuer de ventes au- mystérieux savants qui essayent sur lui toresques. Et au moment où se réunit etcurr en 1917. COUTS : mimini Le gou D. Elle la Conférence de Washington, les ju. Finot). Belles-Lettres : Pourquoi de son père. - Sports: La sous-oommisgements que porte M. de Villeneuve- Raimbaud abandonna la littérature (Er- sion technique des Jeux Olympiques Trans sur le caractère et sur le person- nest Delahaye). adopte un rapport concluant à la consnel américain sont utiles à méditer. Il mun truction d'un stade neuf sur le terrain ne se borne pas en effet à nous donner du Parc des Princes, ou, à son défaut, un portrait très neuf du Président Wil. LES PAITS DE LA SEMAINE au Bois de Vincennes. son ; il nous introduit dans le parti LE 6 NOVEMBRE, -.Fêtes de Montrépublicain, celui dont le Président LE pellier : Inauguration d'un monument à Harding est le mandataire. Il nous ex française, réception de M. Joseph Bé- Rabelais, grand banquet, fêtes popu dier par M. Louis Barthou. plique son rôle pendant la guerre et Buda- laires. - A Paris, importante réunion pendant les négociations. Et ces pages pest : Les partis gouvernementaux adop- des anarchistes, dans laquelle ceux-ci permettent de deviner quelle sera l'atti- tent un texte de projet de déchéance condamnent violemment les communistes tude des délégués républicains au cours de Charles IV, à proposer à l'Assem- (comme trop tièdes) aux cris de : « A de la prochaine conférence de Wasblée Nationale hongroise. bas Cachin 1 o hington. vernement allemand envoie à Washing- LE 7 NOVEMBRE. - Le La-Fayette, ton un nouveau projet pour le paie- portant la délégation française, arrive La Revue de Genève donne une nou. ment des réparations. - L'Amérique a à New-York. M. Briand et ses collabovelle presque inconnue de Jules Lafor refusé à la Grèce un nouvel emprunt. rateurs prennent le train, immédiategue : « Une vengeance à Berlin On se mantre très surpris, à Londres, fut publiée sous le pseudonyme de Jean ment, pour Washington. — M. Millede l'accord d'Angora : il faut s'atten- rand rentre à Paris. Une note de Vien par l'Illustration du 7 mai 1887. dre à des difficultés avec l'Angleterre. Dans un article intitulé : « Jules Lafor. lord Curzon à M. de Saint-Aulaire (no LE 4 NOVEMBRE. La Chambre gue et la musique », M. G.-Jean Au tre ambassadeur à Londres) est arrivée vote un texte de loi d'après lequel le au Quai d'Orsay : Elle ne contiendrait bry rappelle l'existence menée par le dimanche qui suit le 11 novembre sera rien de nature à troubler les conversajeune Laforgue à Berlin, son amitié fête nationale ; exceptionnellement cette avec le pianiste Théo Ysaye et l'amour tions diplomatiques engagées. La thèse année le 11 novembre sera jour férié. de l'auteur des complaintes pour la mu anglaise est que l'accord de Londres - A Tokio, M. Hara, président du sique. Mais sa haine bien connue du ro signé en avril dernier avec Bekir Sami Conseil, est assassiné à coups de coumantisme littéraire et de la guirlande bey (aú nom des Turcs) et que reprosentimentale lui faisait détester le piano kanowski, rapporteur général de la teau par un jeune Coréen. M. Bo duit le nouvel accord entre la France et Angora, avait été contresigné par qu'il voyait toujours sous un aspect de Commission des finances, dépose son a rêvoir à jeunes demoiselles D. Dans l'Angleterre, alors que le nouveau traité rapport : le budget pour 1922 se monte ses vers ironiques où la tristesse se raille ne l'est pas. Il s'agit d'un différend à 26 milliards et demi. Budapest : elle-même, cette aversion revient sou de pure forme · A Versailles, devant L'Assemblée Nationale hongroise vote la Cour d'assises de Seine-et-Oise, vent. la déchéance des Habsbourg. Rome : commencent les débats du procès Lan. Dans la Revue de la Semaine Mme Cérémonies émouvantes en l'honneur dru. Marie-Louise PAILLERON analyse les du Soldat inconnu italien, qui est inhu- LE 8 NOVEMBRE, M. Briand adres. curieux souvenirs d'une Anglaise, lady mé dans un caveau sous l'Autel de la se un message au peuple américain. Il Norah Bentinck sur le kaiser à Ame- Patrie. y proclame l'union affectueuse des deux rongen, et M. Charles Du Bos fait du LE 5 NOVEMBRE. - A Montpellier, grandes républiques et la nécessité de talent de Gérard d'Houville la plus grandes fêtes, à l'Université, sous la leur accord pour maintenir la paix dans subtile analyse. présidence de M. Millerand ; commé- le monde. A la Chambre, discussion moration du 70 centenaire de la Faculté sur les loyers. Une note anglaise a MEMENTO. Opinions littéraires, de Médecine. Importants discours du été remise à la Société des Nations pour fragments critiques inédits de Victor Président de la République et de M. signaler les avances continuelles des HUGO ; Léon Bérard. A Munich : funérail- forces yougoslaves en Albanie, qui sont Bédiet, par André CHAUMEIX (Revue de les de l'ex-roi Louis III de Bavière. En de nature à troubler la paix internatioParis). -- Ondine Valmore, par Ed présence d'une foule innombrable, les nale o et pour demander que le Conmond PILON (Revue des Deux Mondes). troupes de la Reischwehr défilent, avec seil suprême, réuni spécialement dans Lettre à M. Joseph Bédier sur Ed. le prince Ruprecht, le roi de Saxe, le ce but, rappelle l'Albanie au respect des mond Rostand, par la comtesse roi de Bulgarie, etc. ainsi que Luden- frontières fixées par la conférence des NOAILLES (Revue de France). dorff. Le prince Ruprecht lance une ambassadeurs. Une terrible tempête La Revue Mondiale : Pensées impar- proclamation dans laquelle il se consi- dans la Manche a causé de nombreux tiales sur les hommes et les choses (Jean- dère comme ayant succédé aux droits naufrages. DE La Bourse Les actions de nos grandes Banques sont très résistantes, et maintiennent facilement leurs cours. Les valeurs industrielles sont très affectées, et on note, Les dispositions de la Bourse sont toujours aussi surtout, le recul des valeurs de sucre. Les Sucreries décevantes, et la réduction simultanée du taux de l'es d'Egypte tombent aux environs de 570, le renouvellecompte à Londres et à New-York n'a eu aucune influence. ment de la convention avec le gouvernement Egyptien L'effondrement du mark fait peser, sur toutes les places paraissant impossible, tandis que la Raffinerie Say perd financières une menace des plus sérieuses, non seulement en raison des versements dus par l'Allemagne, mais le cours de 1.300, son dividende devant, dit-on, être diffi cilement maintenu à son chiffre antérieur. encore en raison de la concurrence de l'industrie allemande. D'autre part, les pertes sévères subies par la Les Chargeurs Réunis, la Thomson-houston, la Kuhl mann et la Gafsa sont très offerts et en recul sensible. spéculation ont provoqué certaines difficultés en liqui Au marché en Banque, la tendance n'a guère été plus dation et qui se sont traduites par des ventes forcées. satisfaisante bien qu'en dernière heure le Mexican Eagle Au marché des changes, toute l'attention se concentre offre plus de résistance. La De Beers est très irrégulière sur le mark dont la chute prend des proportions inquié et les Mines Sud-Africaines sur de nouvelles craintes de tantes. Cette chute est, dit-on, motivée par l'échec des grève sont offertes. Les valeurs russes reperdent toute négociations pour la conclusion d'un emprunt allemand leur avance, la Bourse se montrant sceptique quant aux aux Etats-Unis et la proximité du versement du pre- propositions du gouvernement des soviets . Les valeurs mier acompte de la taxe d'exportation de 26 olo. de Caoutchouc sont plus fermes en sympathie avec la Les Rentes françaises sont toujours sans marché, tan- matière première. dis que les cours pratiqués hors cote sont en nouveau recul. J. DESPRÉAUX, |