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Mais notre marine de guerre, extrêmement réduite par ses pertes, plus encore par la marche du temps, impitoyable destructeur de types périmés, a besoin d'une rénovation quasi totale. Notre marine marchande n'est pas moins gravement atteinte. Avant la guerre, elle était déjà insuffisante pour nos besoins. La France payait chaque année un tribut de 500 millions aux armateurs étrangers. Le gros obstacle qui s'opposait à son essor était l'absence du fret lourd. Le retour de l'Alsace-Lorraine à la France, l'exploitation par notre industrie du bassin lorrain et normand nous permettra d'exporter les tôles, les profilés, les tubes, les rails; ils rempliront les cales des bâtiments qui exporteront en même temps les produits de nos industries de luxe. Ils trouveront dans l'Amérique du Sud, en ExtrêmeOrient, le fret de retour indispensable, nitrates, blé, riz. Nos colonies lointaines en plein développement ne nous promettent pas moins de.3 millions 1/2 de tonnes de fret. L'Afrique du Nord, avec ses phosphates, ses minerais, ses vins, etc..., exige un tonnage de près de 10 millions de tonnes, le Maroc 1 million 1/4. L'exportation totale de nos colonies atteint déjà près de 15 millions de tonnes. Notre marine ne transporte actuellement que 26 o/o du fret de sortie de nos ports coloniaux. Si nous voulons nous libérer de cet impôt que nous payons ainsi à Pétranger, nous ne pouvons nous dispenser d'un tonnage inférieur à 5 millions de tonnes. La France en 1914, venait au quatrième rang des puissances maritimes. La guerre sous-marine a failli ruiner les forces navales du monde et de l'Entente : alliés et neutres ne perdirent pas moins de 12.723.841 tonnes. Sur ce total, l'Angleterre s'inscrit pour 7.763.247 tonnes, la France pour 878.864 tonnes. Les pertes de la guerre n'ont, nulle part, été plus vite réparées que dans. le domaine maritime. Le répertoire du Bureau Véritas nous montre que le tonnage brut de l'Angleterre, qui, en 1914, s'élevait à 19.988.949 tonnes, est revenu à 19.893.429 tonnes en 1920-21. Les Etats-Unis ne possédaient que 2.380.303 tonnes de bâtiments en 1914; l'effort gigantesque réalisé par eux dès le début de leur courte intervention aux côtés des alliés créa une flotte de 13.359.073 tonnes en 1920; le Japon est passé de 1.680.561 tonnes à 2.997.630 tonnes; la France, de 1.861.333 à 3.175.500 tonnes (au 1er mars 1921); l'Italie de 1.442.822 à 2.270.974; la Hollande de 1.508.115 à 1.812.058 tonnes. Seule, la superbe flotte de commerce que l'Allemagne avait construite en quelques années, sous l'impulsion de l'empereur et par la volonté de grands capitaines d'industries comme Ballin, a disparu dans la débâcle du régime impérial. Nous avons vu (1) quels projets de rapide reconstruction étaient déjà échafaudés par ses chefs industriels et ses dirigeants maritimes; mais, en attendant leur réalisation, la flotte allemande, qui a fait pour la plus grande part — les frais des réparations, à peu près les seules, qui nous aient été, jusqu'ici, concédées par l'Allemagne, ne compte plus actuellement que 453.178 tonnes contre 5.072.993 en 1914. L'Angleterre et les Etats-Unis ont (1) Voir l'Opinion du 5 février : La Renaissance de la marine marchande allemande. |