assez Bref, il v eut quatre abstentionnistes sur les vingt académiciens qui prirent part au scrutin et qui étaient, dans l'ordre d'ancienneté à l'Académie ; MM. le comte d'Haussonville, Paul Bourget, Hanotaux, Masson, Ribot , Maurice Donnay, Brieux, Doumic, Marcel Prévost, Henri de Régnier, Boutroux, Bergson, le maréchal Joffre, Barthou, Mgr. Baudrillard, MM. René Boylesve, Jules Cambon, le marécha! Foch, Henry Bordeaux et Robert de Flers. Candidatures officielles pour le fauteuil de Jean Aicard : MM. Gustare Guiches, Abel Hermant, Camille Le Senne, Louis Madelin, Georges de Por. to-Riche et André Rivoire. X D Х ans. Pourquoi ? lui répondait un collè fléau s'éloignait, ils s'assembleraient gue qui a beaucoup d'expérience. N'est-chaque année sur la place publique pour il point nécessaire qu'il y ait des points représenter « le drame douloureux de de vue différents ? l'agonie du Christ, sauveur du monde ». Parfois, d'ailleurs, les deux points Les villageois tinrent parole. Ainsi de vue différents sont exposés au cours se créa, au milieu du XVIIe siècle, une d'un seul débat, par le même député. compagnie d'acteurs chrétiens, Et ceci n'a rien d'essentiellement anti- comparable aux troupes chargées ail parlementaire. moyen âge de représenter les mystères. M. Morinaud proteste avec indigna- il y à environ une trentaine d'années, tion contre une certaine taxe d'importa- les agences de voyages découvrirent le tion dont on veut frapper les produits théâtre d'Oberammergau, et le lancealgériens : Les autres Français ne la rent. paient pas, dit-il, cela est donc con- En 1890, mais surtout en 1900 et traire au principe sacré de l'égalité fis- 1910 son succès fut considérable. La sale. » « Alors, lui objecte le rap- municipalité avait déjà compris que des porteur général, établissez en Algérie la représentations répétées épuiseraient rataxe sur le chiffre d'affaires ! » pidement l'intérêt des touristes. Elle « Jamais ! répond Morinaud, cela serait décida alors de ne donner son célèbre contraire au principe non moins sacré spectacle que tous les dix ans de la mide l'autonomie financière de l'Algérie. » mai à la fin septembre. Sa pieuse tradition se transformait en affaire. Un communiste s'étonnait de ces so- M. le Chanoine Petit, curé de phismes dans la bouche de M. Mori- Nancy, ayant été à Oberamm.crgau pennaud. Je dois même dire qu'il s'en in- sa que la France pourrait faire aussi dignait. bien que les Bavarois. N'est-ce pas, lui demanda-t-on, En 1904, il créait donc à Nancy, un le jour même que vous avez attaqué à théâtre de la passion. Comme à ObeMénilmontant un patronage catholique rammergau, il choisit ses acteurs parmi et assommé son porte-étendard, que vo- ses paroissiens et décida que le spectatre leader a déposé sa demande d'inter- cle ne se reproduirait que toils les dix pellation sur « les moyens d'assurer le ans. La guerre interroinpit la série de respect de la liberté d'opinion ?> 1914. C'est pourquoi La Passion fut Si quelques députés parlaient moins, représentée l'année dernière et cette andit un puriste, peut-être parleraient-ils née exceptionnellement. On ne le remieux. Un rapporteur a parlé l'autre prendra plus maintenant que dans dix jour de la « viabilité » d'un projėt. « Il faut, lui souffla quelqu'un, consulter M. le Chanoine Petit a groupé aulà-dessus le directeur de la voierie rou- tour de lui plus de 500 acteurs depuis tière. » des vicillards jusqu'à des enfants de Un autre déplorait la baisse du mark- deux ans. Le spectacle dure de 9 h. 1/2 « Nous avons connu, disait-il, un du matin à 5 heures du soir avec une âge d'or, où le... dont... qu'il... » Bref, courte interruption pour le déjeuner. il s'embrouillait terriblement. Charita- Le petit bourg de Beaucourt près de ble, son voisin lui souffla : « Le mark- Belfort, vient à son tour, d'Ouvrir un or à connu l'âge du même nom. ) 11ouveau théâtre de la Passion qui ne groupe, lui, que 300 actel.rs. Certains parlementaires n'ont pas ap-génieux, somptueusement montés. Ils l'ous ces spectacles sont d'ailleurs inpris sans douleur que la représentation , attireront espérons-le, en France la de leur département perdrait, après le même clientèle habituée naguère à pasrecensement, un, deux, trois députés. ser le Rhin et avide de distractions Trois députés, et d'un seul coup ! L'Aisne, les Ardennes, l'Aube, l'Avey nouvelles. Ils peuvent être une source ron sont dans ce cas. Les Basses-Alpes de prospérité pour les villes et localités n'échappent à cette hécatombe que par qui les abritent. Mais il serait exagéré de voir en eux une renaissance du théâmiracle, en vertu de la règle tutélaire qui fixe à un minimum de trois le nom tre religieux. Tout le zèle des interprèbre des députés d'un département. tes ne peut réussir à en faire autre chose que de très remarquables curioUn député d'un département ainsi sités. décimé ne décolère pas contre son pré GEORGES OUDARD. fet : « Que pensez-vous, dit-il à un col. lègue, de cet imbécile qui envoie au ministère un recensement exact ? » Les Academies Mais l'autre sourit distraitement, et Mme la comtesse de Noailles a dit à passe. Suave mari magno... un interviewer son plaisir d'avoir re- çu de l'Académie le grand prix de lit- Masson eût voté contre elle. Nous ne savons pas comment M. Fré déric Masson a voté, mais un académiLes Théâtres de la Passion cien ne nous a pas caché qu'il avait eu la surprise de constater que sur les vingt Il n'existait jusqu'en 1904 qu'un seul immortels qui furent appelés à se progrand théâtre de la passion en Europe. noncer sur l'attribution du grand prix Celui d'Oberammergau. Х L'Académie des sciences morales et politiques a attribué à M. Edouard Le Roy la chaire au Collège de France de M. Henri Bergson. Seulement elle l'a attribuée avec une netteté et une franchise qui ont dû dé.concerter le concurrent de M. Le Roj. Alors qu'elle désignait celui-ci en première ligne au choix de ministre, ne se contentant pas d'affirmer cette désignation par l'unanimité de ses suffrages, elle a signifié l'exclusion de M. René Bar. thelot en opposant à ce dernier, même pour la présentation en seconde ligne, vingt-trois bulletins blancs. muno Rénovation un déjeuner ces jours derniers a réuni les interprètes, auteur et mucisiens d'une farce représenté récemment par les Ballets Suédois. Il y eut des discours. L'auteur porta un toast au « Ballet de Rolf de Maré et de Jean Borlin qui viennent de révonen l'art dramatique > en représentant sur » som petit ouvrage. On n'est jamais si bien servi que pa soi-même. un X. de l'Académie française Un jeune écrivain de Marseille a far précéder son dernier roman d'une « pra face par M. X. de l'Académie frac çaise o. Quel est cet X. mystérieux L'auteur en personne ? L'académicie lui écrit au sujet de son livre : « C'es ordonné, c'est spirituel, c'est gai, c'es observé ; mais c'est trop bien écrit». ; « Composer des préfaces écrit ail leurs ce singulier .académicien, est notr seule occupation, notre seule distrac tion, notre seul métier, notre seule ra son d'être, même, à nous autres aca démiciens, épuisés, vidés maintenan par tous les efforts qu'il nous accomplir tous les livres qu'il nous fallu bâcler, tous les calculs qu'il no a fallu nourrir et déjouer, pour obt nir cette distinction si rare el si pris à juste titre o. Le jeune écrivain qui raconte su Tribulations n'écrit pas très bien. de littérature, seize seulement donnèrent L'origine de ce spectacle bavarois re leurs suffrages à Mme de Noailles, alors monte à 1634. L'année précédente, la que l'unanimité s'imposait – M. Villepeste ayant décimé le village, les habi- tard l'obtint pour le prix du Roman tants avaient promis au ciel que si le et eût honoré l'Académie. muur Le Théâtre Réjane On se demandait depuis la mort de grande artiste, pourquoi le théâtre fc fall W saye, vers le dé et illustré par elle, rue Blanche, per- noms aujourd'hui célèbres parmi les est plus immédiate que l'envoi en plein sistait à s'appeler Théâtre de Paris. quelques trois mille toiles que le Domai- Sahara de missions cinématographiCette erreur, nous dit-on, va très pro- ne va disperser et qui, depuis le temps ques. Cependant le Transsaharien ne chainement être réparée. Les directeurs, de ordre. moral, se sont lentement figure pas dans le projet de mise en ayant résolu certaines difficultés (d'or- aniassées (dans un de ces carrefours où valeur des colonies françaises déposé dre de la publicité), vont enfin nommer se croisent les énormes sous-sols du par le gouvernement : c'est que l'entreHeur théâtre : Théatre Gabrielle Réjane. Louvre. Elles y sont rangées par ordre prise est colossale, et n'est pas réalisaNous sommes heureux ici d'applaudir à de grandeur, mélancoliques et poussié- ble avant que les chemins de fer de pécet intelligent acte de justice. Mais reuses ; ce n'est point tant leur amon, nétration partant de la côte de l'Afri pourquoi Gabrielle ? Réjane suffit. cèlement qui- laisse rêveur, --- bien qu'il que occidentale soient assez prolongés wwno y ait là des panneaux immenses prépa- pour apporter les matériaux et les ap rés sur chassis de bois aur, destinés à provisionnements. Un grand écrivain Espagnol des copies d'après les grandes pièces Quelques jalons viennent d'être poest mort mais bien l'étrange voie qui mène sés par M. Fontaneilles, inspecteur géLa comtesse Emilia Pardo Bazan, jusqu'à cette morne collection. Une sor- néral des Ponts et Chaussées : le but, qui fut l'amie de Victor Hugo, Daudet, te d'entrée de catacombes, un long cou- c'est la mise en relation du rivage méAnatole France et Zola, vient de mou- loir, assez sinistre ; au flanc de ce pas- diterranéen avec le Niger. Il y a 3.000 rir dans sa 789 année, après avoir sage silencieux et voûté, de grosses por- kilomètres de Colomb-Béchar à Toconnu les plus beaux triomphes dans tes en bois font luire dans l'ombre sommet de la boucle du toutes les branches de la littéiature. l'acier de leur cadenas. Ce ne sont Niger; point où un étroit du fleuve renAvec le même succès elle aborda pourtant que de pauvres choses qui. | drait le franchissement moins difficile l'histoire, le journalisme, les voyages, sonimeillent derrière leurs gonds : vieux qu'ailleurs. Le rail serait prolongé jusLes essais, la critique, la nouvelle (elle vases, statues. médiocres, bronzes de se- qu'à Ouagadondon (700 kilomètres), et en, a écrit plus de 2.000). le roman conde zone, tout le rebut d'un iinmense poussé le long du Niger vers KouliMère Nature en particulier). Elle musée vaste comme une ville, souvent koro, à la rencontre du Thies-Kayes. ouffrit cruellement de voir l'Académie obligé d'accepter de tel donateur irré- L'Afrique connaît déjà les largeurs Espagnole refuser de faire une excep- ductible, vingt navets, pour ne pas lais- de voies les plus diverses, I m., om. ion en sa faveur. On sait que l'Acadé ser échapper une belle cuvre. Mais voi- 60, etc... l'auteur du projet se prononce nie Espagnole n'admet pas les femmes. ci que des trots de chevaux, des heurts résolument pour la voie normale de Cependant son immense talent fut re de roues contre le grès des trottoirs 1 m. 44, et il estime à 1.300 millions onnu d'une façon officielle par le gou- grondent comme un tonnerre étouffé les frais d'établissement de la ligne de ernement qui la nomma à la chaire le sur nos têtes. Colomb-Béchar à Tosaye : avec les 700 Littérature Moderne de l'Université de Nuus, sommes ladrid. C'était la première fois qu'un sous les guichets du millions - prévus pour l'irrigation de la Carrousel, souvent d'énormes grilles boucle du Niger, la dépense atteindrait el honneur était accordé à une femme verticales barrent le passage ; on pense 2 milliards. Mais la boucle irriguée pro Les étudiants espagnols protestèrent ar leur abstention. Le professeur ne à je ne sais quelles incarcérations, à des duirait. 1.200 millions, et l'on vient de évasions aussi ; de l'autre côté de la voter 3 milliards pour l'aménagement & pendant des mois que des banquettes grille on serait à peine surpris de voir des. Un jour cependant -elle aperçut du Rhône, qui permet d'économiser 600 ns l'amphithéâtre un vieux monsieur, passer les yeux bandés, en habit à bas- millions de charbon par an. elle fit consciencieusement son cours. ques et bottes molles, un duc d'En- Economiquement, l'entreprise est vieil étudiant solitaire se retira après gnen. donc raisonnable ; elle est réalisable, oir dit : Vous parlez bien ! Maintenant, au long du mur, des car M. Fantaneilles estime que l'inséLa comtesse Bazan n'eut jamais que caisses ob'ongues et sans couvercle se curité du désert a sensiblement dimiet unique éleve. Un jour il manquaie dressent, pleine d'un fouillis d'étoffes nué ; la question de l'eau est plus tvjurs. Il le manqua encore le lende brunes et de oarech à demi d'éballé blante. On y répond en proposant la main et la comtesse apprit avec tristesse des nomies sans intérêt dont le som- construction d'un conduite de 1.200 km. ue son élève était mort. Du coup elle meil se perpétue dans ces caves sèches de longueur. enonça à sa chaire de littérature et se où le bruit de la ville n'arrive que par Bref, ce projet séduisant, qui avait intermittence et si lointain ! Puis, dans tenté Jules Verne, peut être mis deLes alvéoles qui s'ouvrent à travers le bout, quand les départements algériens, mur jusqu'aux soupiraux, s'entassent et les ministères intéressés seront d'acles vieux socles en faux marbres, les cord sur le point de départ du Transcadres démontés dont les ors tachés de saharien. Il mettrait le Niger à trois youx luisent. Parmi ce bric-à-brac véné- jours d'Alger, Bangui à 7 jours de Pa rable, nous surprend le cylindre compli ris, et à 8 jours de Londres. Zient. Nous avions déjà les amis de qué, les tuyautages d'aspect moderne mun Les amendements sur le chômage peur puisqu'il est creux et que son tan- Le gouvernement britannique ne peut bour recèle encore une ou deux tonnes plus s'illusionner sur la situation vé. de débarras, apparaissent dans le jour reuse de ses finances, que les contribuatriste que dispensent les hauts soupi- bles lui rappellent rudement en élisant Taux, les copies abandonnées, debout à tout coup, contre le candidat coaji au long des murs. Elles s'alignent jus. tionniste, le candidat opposé au gas ARTS que dans la pénombre lointaine, sym- pillage, qu'il soit conservateur ou trabole de tant d'espoirs et de tant de re- vailliste pris de panique, le gouvernoncements / nement a décrété, avant l'heure conROBERT REY. venue, la fin du contrôle sur les mines et sur l'agriculture. Il vient d'annoncer, en propres termes, que la caisse d'assusiècle ÉCONOMIQUE rances contre le chômage est insolvable. En raison de la stagnation de tant d'in dustries essentielles, et du chômage de Vers le Transafricain 4 millions de travailleurs, l'indeninité Il y a plus de quarante ans que la de chômage coûtait au Trésor 2 miilious Ext passé par cet entrainement presti- que les objections contrebattent les pro- longtemps englouti les 20 millions de question du Transsaharien est posée, et de livres par semaine, et avait depuis jets. L'utilité de pousser le rail jus- livres de réserve de la caisse et les qu'au Niger ne fait pas de doute, elle millions avancés par le Trésor. 8 eta dans la politique. Elle y joua un öle aussi brillant que dans les lettres. Les amis de La Fontaine Les sociétés « des amis o se multi Jaubert, les amis de Verlaine, les mis de Baudelaire, la société VíctorHugo ; les stendhaliens, les moliéristes til vient de se fonder : les amis de La Fontaine Ceux-ci se réuniront pour la première Fois le 10 juillet au Ranelagh devant le nonument du poète. Y lira-t-on des dismours ? Espérons plutôt qu'on y récitera les fables. www Les copies abandonnées au Louvre Avoir été copiste au Louvre consEdua pendant tout le XIX® are mne excellente référence. Meilleure enime, (à voir à distance la carrière ournie par nos grands artistes) que le titre L'élève aux beaux-arts. De Millet Delacroix, de Courbet à Manet, tous gieux. Mais il ne faudrait pas s'attenEne à découvrir des copies signées de IO La Chambre adopta ز L'Angle Pour endiguer le déficit, le Sériai assurer le paiement de nos dettes. La LES FAITS DE LA SEMAINE anglais à donc décidé de modifier l'a propriété paysanne selon M. Boret, est loi d'assurances, qui avait été remaniée celle qui procure le meilleur rendeen 1920 au point de couvrir douze mil ment. Il faut la développer en amélio- LE 30 JUIN. lions de bénéficiaires : entrée en vi- rant le code civil et en organisant mieux un projet de loi d'après lequel les em gueur le 8 novembre 1920, elle est dé. les moyens bancaires. Puis il faut en- plois de l'Etat, des départements , de noncée sept mois plus tard, ce qui indi- courager les groupements de terres cul- communes et des colonies sont donné que l'ampleur de la crise et sa rapidité. tivables, de manière à éviter le parcel- de préférence aux « officiers et hom Les nouveaux amendements augmen- lement. Telle est la difficulté. M. Boret mes de troupes pensionnés définitifs a tent les cotisations des assurés, et dimi- propose quelques moyens de la résoudre. temporaires au titre de la guerre 3. nuent l'indemnité de chômage ; les coti- Les scrupules de M. Bonneval, par L'Académie Française décerne sations, qui devaient être, à partir du Pierre CHAINE, est un charmant livre. Grand prix de littérature à Madame de 4 juillet, de if pence pour les hommes Roman ? Guère ; dialogues, sur l'édu Noailles. – En Allemagne, M. Rosen et 9 pence pour les femmes, sont rescation plutôt, entre le méthodique M. au Reichstag, réclame, une fois d pectivement portées à I sh. 3 et i sh. I. Bonneval et divers autres, inais ingé plus, la levée des sanctions, en affirLe taux des allocations, relevé depuis nieux, spirituels et pleins le bonne mant que l'Angleterre a la même ma le 3. mars dernier à 20 shillings par segrâce. nière de voir, à ce sujet, que le gouvermaine pour les hommes et 16 pour les nement de Berlin. Crise italienne La joyeuse jeunesse de Tallemant femmes, est ramené à 15 et 12 shel Le roi n'a encore trouvé aucun homme Par des Réaux, par Emile MAGNE. politique qui constente à former un ca 8 pence, et l'ouvrier 7 pence par semai binet. LE I er JUILLET. On amonce l'auteur rendent savoureux, M. Emile me égale au quart des cotisations patro Haute-Silésie que le repli des force Magne s'est attaché à faire. revivre la nales et ouvrières réunies. allemandes est maintenant En outre, la faculté pour chaque insociété de la première moitié du XVII° en pleic dustrie d'avoir sa propre caisse d'assusiècle. C'est l'une des plus amusantes exécution. La Commission interalie périodes de l'histoire. Cette fois-ci on d'Oppeln fait afficher une proclanrances est suspendue, et le montant le nous présente le jeune Tallement d'a tion où elle exhorte la population l'emprunt à faire au Trésor par la caisprès des documents inédits fort soigneu calme et, annonce que, dans un be se des assurances est porté à 20 milsement recueillis. Sa vie joyeuse fait d'apaisement, elle amnistiera les acte lions de livres. l'accord. un beau roman. illégaux antérieurs à Ces mesures répondent mal aux pro Sports : A Wimbledon, Suzanne La messe si récentes, et surprennent l'ou Les Mille et une Nuits, par Maurice glen bat miss Ryan, qui lui disputait . VERNE. — Roman dialogué qui a servi championnat des dames. terre, en exécution du traité de pain mier. Elles sont nécessaires, si la des Champs-Elysées. Sans . continue à couler les sous-marins al avoir la verdeur des traductions du moyenne constante de 1.250.000 sans mands qui lui ont été livrés. travail, soit 10 olo des assurés, sur laDr Delarue-Mardrus, ce roman s'efforce LE 2 JUILLET. d'être oriental, et parvient parfois à Sports : Le mai quelle on table pour la première année, est atteinte. Mais quel coup pour être poétique. Carpentier-Dempsey, se déroule, La Jeunesse de Nietzsche, par Ch. incident, à Jersey-City, auprès de Ne le principe de l'assurance contre le chô York, devant 100.000 spectateur mage, et quel argument pour ceux qui combat loyal Dempsey, en un knock out Carpentier au quatrie round. Le résultat connu à Pa les drames de conscience qui marquent quelques minutes après (21 heures rapide des grands conflits, que l'assu par la T. S. cette époque sont touchés d'une main provoque rance, en permettant aux chômeurs de émotion considérable, et, en dépiti sûre. Le livre entier est à méditer. vivoter, cache au public la gravité des peu de chances qu'avait le cha crises, donne au gouvernement un ins pion français, cause une grande déce trument de corruption très actif, aux La Revue Universelle publié Les Ci tion. Mme Curie rentre à Paris, ra employeurs un encouragement à l'in G., par M. Jean de portant des Etats-Unis, un gramme transigeance, aux ouvriers une prime à Pierrefeu. Avec sa overve habituelle, radium, offert à la France par l'indolence. l'auteur raconte les difficultés auxquel a femmes d'Amérique ». Le cal les se heurtaient pendant la guerre les paraît revenu en Silésie. Inauguration d maine militaire et inconnu, M. Poinca- monument aux morts de la guerre ré lui-même dut faire ceuvre de diplo la colline du Vieil-Armand (H Mme de MAINTENON, Leltres à d'Au mate pour s'y introduire. Si des ordres mannswillerkopf). La cérémonie, à bigné et à Mme des Ursins ; introduc trop sévères écartèrent longtemps de fois religieuse et militaire, présidée tion et notes de Gonzague TRUC. Chantilly des hommes comme Maurice le général Humbert, est fort é Barrès, ils eurent par contre l'avantage vante. Sports: A Saint-Cloud, M. Truc a raison de l'intituier La vé. de faire refuser la communication de prix du Président de la Républi rité sur Mme de Maintenon. Poussés documents importants à des curieux (273.000 francs) est gagné par Pone par des motifs contraires, mais politi trop pressés d'écrire l'histoire au jour de terre, cheval anglais, à lord ? ques et religieux, la plupart des bio le jour ou de faire de la copie avec le land. — D'après des renseigneme graphes ont noirci, quelques-uns, plus sang des autres. M. de Pierrefeu les fournis par le Morning Post, Kras rares, ont trop loué cette institutrice, si nomme, et il à raison, il trace aussi aurait fait pressentir le gouverner pure, si mesurée, qui ne fit pas assez de quelques silhouettes savoureuses de cri- français en vue d'un accord comr place à la sensibilité, et qui fut trop tiques « militaires » assoiffés de détails cial: entre la France et le gouvecartésienne. Elle n'eut aucune ambition inédits jusqu'à les inventer eux-mêmes. ment des Soviets : M. Briand a ref et pas beaucoup d'action politiques. Le Connaissance poursuit son enquê- Mort, à Berlin, de Philippe de Elle fut avant tout profondément reli. gieuse et ne se donna qu'un but : faire opinions de MM. Clément-Janin. Ferte sur la critique et donne cette fois les bourg (frère de Ferdinand de Bu rie). le salut du roi. nand Divoire, Luc Durtain, Henri LE 4 JUILLET. Célébration à Four et par la terre, par Victor Bo- Duvernois, etc... Tous reconnaissent ris de la fête américaine de l'Anni RET. L'auteur, qui est notre ancien l'utilité de la critique au grand jour qui saire de l'Indépendance des E ministre de l'agriculture, connait fort contre-balance encore dans une certaine Unis (Independance day). Impor bien l'agriculture (ce n'est pas là un limite les influences occultes et les cons- discours de M. Hugh Wallace, I pleonasme). Il pense que la terre, chez pirateurs de salons. d'éloges pour la France. - Les so nous, non seulement pourrait être mieux La Revue de France publie Climat rains belges arrivent à Londres. utilisée, mais encore mieux répartie, et du bonheur ; ce sont des vers; colorés Irlande : A Dublin s'ouvre une qu'ainsi elle suffirait à nos besoins est à et nerveux, de M. François Porché. férence entre sinn-feiners et 'unic F., X vil's au surer 1.. stes, dont les conséquences peuvent l'officier (commandant de Montallègre) avoir une grande importance. Il s'agit est lué. Les comptes rendus allemands, de savoir si le sinn-fein, renonçant à d'une insigne mauvaise foi, attribuent de réclamer une République, se contente- les troubles à l'attitude de la Commisrait d'une indépendance semblable à sion i interalliée. De nouvelles bandes celle des dominions. Ce serait la paix armées (Orgesch ou autres) arrivent entre l'Irlande et l'Angleterre. M. de d'Allemagne. - Espagne : le cabinet Valera préside la délégation des sinn- Allendesalazar, dont la situation était feiners. Guerre gréco-turque : Les devenue impossible, démissionne. 1. Turcs marchent sur Brousse ; les Grecs Paris : à la Sorbonne, célébration du évacuent précipitamment cette ville. centenaire de la Société de Géographie, LE 5 JUILLET. En Haute-Silésie sous la présidence de M. Millerand. nouveaux incidents. Les troupes alliées, LE 6 JUILLET. La « Banque Ins'avançant pour occuper la zone couve- dustrielle de Chine », à la suite de nue, reçoivent un accueil fórt différent longues difficultés, ayant suspendu ses suivant qu'elles sont françaises ou an- paiements, le Parlement s'est ému des glaises : les Anglais sont acclamés, les répercussions extrêmement graves que Français sont hués et insultés. A Beu- cet événement pouvait avoir sur le presthen, la foule allemande attaque à tige de la France en Extrême-Orient. main armée des chasseurs français ; L'opinion générale est que le gouverneSly ment français devait et doit faire l'impossible pour sauver la situation (as en Chine, Indochine, etc., le remboursement des dépôts indigènes), M. Briand donne à ce sujet des explications aux Commissions des finances et des affaires étrangères du Sénat, réunies spécialement et accepte très volontiers un débat public, que soulèvera une interpellation de M. Outrey. – A Leipzig, le « procès des .coupables » continue. Un général, Stenger, qui a pu être appelé justement le « bourreau des prisonniers » est acquitté, tardis qu'on condamne seulement de vagues compar Nouvelle catastrophe de chemin de fer : le rapide Amsterdam-Paris déraille ; six tués, nombreux blessés. Il semble qu'il s'agisse encore d'un acte de sabotage (aiguille déboulonnée). ses. 78. 55 75. 138 100 0231 PR La Bourse 2013 o Les dispositions de la Bourse sont sensiblement meiluz Leúres et la demande de règlement transactionnel forprimulée par la Banque Industrielle de Chine n'a eu audan une influence, cet événement ayant été depuis longstien l'ana emps escompté. Il est évident que la baisse de ces derniers mois s'est Zuid rouvée précipitée par la liquidation ininterrompue de ous les éléinents d'actif de cet établissement et la rating Bourse estime que tous les titres vendables ont été deesepuis longtemps vendus. C'est ce qui explique la bonne rés enue du marché d'autant plus que les impressions qui 73 parviennent de l'étranger sont sensiblement meilleures decit qu'il existe maintenant des indices d'une améliora ion de la situation économique. Le marché des changes n'a varié que dans des limites i rès étroites et des mouvements d'une certaine imporance ne sont pas prévus dans un temps rapproché. -Les Rentes françaises sont toujours aussi négligées et om seul le 3 olc donne lieu à des transactions suivies. Le compartiment de nos grandes banques est sensibleet ment meilleur, la défaillance de la Banque Industrielle z de Chine pour si regrettable qu'elle soit" ayant tout au P moins le inérite de faire ressortir la solidité de notre organisation bancaire. Parmi les valeurs industrielles les valeurs de sucre -1 poursuivent leur mouvement de hausse à la faveur de gros rachats qui ne rencontrent pas une contre-partie suffisante Les valeurs de cuivre retiennent l'attention, le marché du métal présentant des signes de reprise: La Penarroya est meilleure et il en est de même de la Gafsa et de la Kuhlmann. Au marché en Banque, la Mexican Eagle est en recul sensible à l'annonce d'un droit d'importation sur les pétroles aux Etats-Unis. La De Beers par contre est en reprise marquée à la suite d'achats qui sont, dit-on, effectués pour le compte d'un syndicat anglais. Les valeurs de caoutchouc demeurent très discutées tandis que les mines sud-africaines sont plus résistantes. Les valeurs russes sont irrégulières. A signaler le recul de la Balia Karaidin, des Phosphates Tunisiens et des Tabacs d'Orient. J. DESPRÉAUX. Informations Financières Les Emprunts Roumains en France L'attaché commercial roumain en France dément la nouvelle émanant de souce allemande d'après laquelle la France au: rait dénoncé l'emprunt roumain. Les négociations sont, au contraire, en bonne voie. Canal de Suez La Compagnie annonce officiellement la mise en application, pour le jer octobre, de la détaxe de o fr. 25 prévue dans le rapport présenté à l'assemblée générale. Le droit de transit se trouvera réduit ainsi pour les navires, chargés à 8 francs, et pour les navires sur lest à 5 fr. 50 par tonne. L'entente entre les métallurgistes français belges et luxembourgeois D'après la circulaire de la Banque Renaull, on s'est rendu compte de la nécessité d'une entente entre producteurs afin de parer à la concurrence allemande et à la baise des prix et ce, aussi bien dans les sphères métallurgiques. On s'efforce actuellement de reconstituer une entente générale des producteurs de fonte et d'acier en essayant de grouper les producteurs belges et luxembourgeois avec les français. Principales variations du 29 juin au 6 juillet 1921 VALEURS EN HAUSSE 1.300 1.200 + + 42 15 19 160 L'Emprunt de Verdun ce moment à l'émission d'un emprunt 6 oo gagé par des annuités de l'Etat. Il faut que les provinces françaises qui n'ont pas connu les horreurs de la dévastation, il faut que chaque ville, chaque campagne qui furent protégées par le sacrice, sublime de Verdun apportent leur concours à cette cuvre nationale de reconstitution. Il faut que chacun se souvienne des heures tragiques de 1916 et réponde à l'appel de la grande cité héroïque, en mémoire des 400.000 défenseurs qui tombèrent là pour que la France vive. Certes, la ville de Verdun aurait le droit de demander au - pays un geste désintéressé de reconnaissance. Elle ne l'a pas entendu ainsi. L'emprunt qu'elle émet aujourd'hui offre les plus sérieux avantages, tant au point de vue de la sécurité que du rendement. Qui pourrait hésiter à accomplir un devoir si facile ? Souscrire à l'emprunt de Verdun, c'est, en servant ses propres intérêts, payer à la grande ville martyre un juste tribut de reconnaissance. Les souscriptions sont reçues aux guichets des établissements suivants : Banque Privée, Banque Varin-Bernier et Cie, Banque d'Alsace et de Lorraine, Banque Renauld, Banque du Rhin, Crédit de l'Ouest, Société Nancéienne, Morgan Harjes. et Cie, Guaranty Trust Co of New-York, London County Westminster et Parr's Foreign Bank Ltd, Royal Bank of Canada. Nous rappelons que ces actions, au nominal de 400 francs, sont émises à 415 francs, soit avec une prime de 15 francs ce prix est payable en quatre termes échelonnés jusqu'au is décembre 1921, avec faculté de libération anticipée au ma ment de la répartition. Elles sont réservées par préférence, à titre irréductible aux actionnaires, à raison de une action nouvelle pour deux anciennes ; les actions non souscrites en vertu de ce droit de préférence sont offertes aux actionnaires et au public sans distinction. Les souscriptions sont reçues à la Banque Privée : non Les nouvelles obligations de la Ville de Paris et la petite épargne. Rien n'est plus aisé pour la petite épargne que de participer à l'émission de nouvelles obligations Ville de Paris. Il lui 'suffit, pour souscrire à un cinquième d'obligation, de verser une modeste somme de 16 francs au plus tard le 21 juillet. Trois autres versements de 20 francs sont échelonnés de 6 mois en 6 mois, à partir du 16 janvier 1922, ct enfin le dernier versement de 14 fr. 16 n'a lieu que le 16 juillet 1923. La petite épargne à donc un délai de deux ans pour se libérer d'une souscription à une part d'obligation; elle s'assure ainsi, avec des intérêts nets de 5.75 0/0, la chance de gagner le cinquième de l'un des 140 gros lots attribués aux numéros que favorisent les quatre tirages annuels. Souscrire aux obligations de 1921° de la Ville de Paris c'est réaliser un placement rémunérateur et de toute sécurité. En prenant part à une émission aussi intéressante, l'épargne met son argent à l'abri de tous les risques et elle accroît avec la plus grande facilité, des économies susceptibles de lui faire gagner une fortune. Compagnie générale des Tabacs A l'occasion de l'émission en cours, il convient de rappeler que cette Société a pour objet le commerce des tabacs exotiques quelle achète dans les pays producteurs et revend soit à la régie française, soit aux monopoles ou manufacturiers étrangers. Eile s'occupe aussi, hors de France, de la fabrication des cigares et cigarettes. Depuis sa fondation en 1919, la Compagnie a pris un essor rapide, donnant par exemple en 1920 un bénéce brut de 15 millions pour un capital de 50 millions, dont ir millions encore appelés (notons qu'il n'a pas été émis d'obligations). Aussi l'assemblée générale du 8 juilet 1920 a autorisé la Société à élever son capital jusqu'à 200 milions au fur et à mesure des besoins. L'opération actuelle portera le capital à 62 millions et demi, par l'émission de 25.000 actions nouvelles de 500 francs, jouis sance du jor janvier 1921. . Le prix d'émission est fixé à 575 francs. Sur les actions libérées d'un quart, le versement sera de 200 francs (dont 75 francs pour la prime). On peut souscrire : Et chez MM. les banquiers membres du Syndicat des Banques de Province, 1 Groupement de l'industrie sucrière française (en reconstitution) des annuités de l'Etat Les habitants des régions libérées travaillent sans relâche à la reconstitution des zones dévastées par l'ennemi. L'industrie sucrière, l'une des plus prospères avant la guerre, et aussi l'une des plus éprouvées par les hostilités, renaît peu à peu ; parallèlement, la production betteravière, grâce au labeur acharné des cultivateurs du Nord, atteint déjà plus de 50 0/0 de son rendement d'avant guerre. Mais pour apporter une aide efficace à l'agriculture, il faut d'abord relever les usines, afin que la récolte ait une utilisation assurée. La reconstruction des usines sucrières présentait donc un caractère de première urgence, et c'est ce qu'a compris l'Etat en donnant un des premiers rangs, à l'emprunt actuellement émis par le Groupement de l'Industrie Sucrière Française en Reconstitution. Cet emprunt de 200 millions est représenté par des obligations 6 olo nettes d'impôts présents et futurs, offertes au prix de 475 francs. Le service de ces titres est assuré par les Industriels Sucriers qui ont remis en gage les annuités qui leur ont été délivrées par l'Etat français en paiement de leurs indemnités pour dommages de guerre. La notice exigée par la loi a été publiée au Bulletin des Annonces légales obligatoires du 27 juin 1921. La situstion de notre Trésorerie On peut s'apercevoir, par la lecture des bilans hebdoma daires de la Banque de France, de l'amélioration persistantde notre trésorerie. Le 6 mai dernier, le compte d'avances d la Banque de France à l'Etat s'élevait à 26.700 millions, la circulation des billets à 38.832 millions le 23 juin, compte d'avances s'était abaissé à 25 milliards, et la circula tion à 37.494 millions. L'Etat a donc remboursé, depuis ses semaines, 1.700 milions à la Banque, et la circulation a dimi nué, pendant le même délai, de 1.338 millions. C'est la première fois, depuis fort longtemps, que se man festent des indices aussi favorables de notre relèvement finan cier et de l'assainissement de notre monnaie. Il faut surtol en rendre hommage à l'épargne française qui a souscrit si la gement aux Bons du Trésor à deux ans et qui doit continue à souscrire avec empressement aux Bons de la Défense natio nale. En prêtant avec la même confiance ses économies a Trésor, elle fortifiera davantage encore le crédit public, elle se réservera pour l'avenir des disponibilités sans cess accrues.. ACCUSE DE RECEPTION Le problème des réparations, par WITNESS (Hébras),DES FORTS : La surprise du 21 mars 1918 et celle de demai (Chantenay). - FR. PAULHAN : Le mensonge du monde (Alcan RAYMOND BOUCHARD : L'âme alsacienne, pièce en vers (Attic ger). ALEXANDRE DE OLAZABAL : Vers l'émancipation écon mique (Marcel Giard). – GUSTAVE ROUCER : Sonnets à 70 brousse-poil (Editions du Faune). Banque privée Augmentation de capital ilé ission des 92 vo actions nouvelles de la Banque Privée, portant le capital de 50 à 75 millions de francs, sera close le ii juillet, |